L’ère des objets
Depuis quelques mois maintenant, la nature des communiqués de presse que je reçois a changé : les centaines de smartphones et tablettes en marque blanche plus cheap les uns que les autres ont laissé leur place aux objets connectés. Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer à quel point tout peut être prétexte à accéder au rang « d’objet connecté ». Faites l’expérience : regardez autour de vous, prenez un objet, traduisez son nom en anglais et cherchez-le sur Google après avoir ajouté « connected » ou « smart ».
Difficile de faire l’inventaire complet, mais ma pauvre boîte de réception n’a pas bronché en affichant des machines à laver, des laves-vaisselle, des frigos, des aspirateurs, des tondeuses à gazon, des brosses à dents, des hangars à stocker le grain, des moissonneuses-batteuses, des ampoules, des stylos, des guitares, des serrures, des fenêtres, des joggings, des sex-toys… bref, il est difficile aujourd’hui de trouver un objet qui manque à l’appel sur la grande liste des « choses connectées ».
Et, curieux, j’en ai essayé des dizaines, de la gamme Hue de Philips jusqu’au cockpit de tracteur connecté d’Agrotronix en passant par les brosses à dents d’Oral B lors d’un moment particulièrement gênant du dernier MWC. Si la qualité de ces gadgets a été très variable, allant du très moyen au très bon, jamais n’ai-je eu entre les mains des objets dont la « connexion » fut aussi réelle que marketée. Car voilà, si les objets sont bien « connectés » à votre Wi-Fi ou « intelligents », peu sont doués de raison et moins encore de parole.
Certains constructeurs ont bien essayé de faire quelque chose pour unifier la maison : Qualcomm a fondé son AllJoyn Alliance et a mis à disposition des frameworks de développement unifiés. Le déjà mentionné Philips a eu la bonne idée d’ouvrir sa plateforme à d’autres créations lumineuses qui pouvaient se connecter à son hub. Une exception qui ne permet pas grand-chose de plus : ainsi déjà l’an passé écrivais-je dans le premier numéro du magazine Humanoïde un guide pour connecter un appartement à louer où chacune des technologies présentées était indépendante et nécessitait son lot de connecteurs, d’applications et autres comptes pour fonctionner. Depuis, rien n’a bougé.
Ce qu’il manque à cette pile d’objets pour devenir communicants en plus d’être connectés, c’est donc bien un centre névralgique, un outil de contrôle normalisé qui permettrait de tous les rendre interdépendants, une sorte de HAL 9000 à l’échelle de la maison, de la ferme, de l’hôpital ou de la ville… Car l’intérêt est évident pour quiconque se penche sur la question : imaginez que votre thermostat connecté détecte une trop forte chaleur dans votre appartement. S’il est relié à la climatisation, il pourra uniquement augmenter sa puissance et de fait, vous faire consommer plus d’électricité et participer un chouille de plus à la dégénérescence de notre environnement.
En revanche, si le thermostat parle aussi bien à votre système de gestion de la chaleur qu’à vos fenêtres, vos stores, et différents capteurs, d’autres options s’offrent à lui pour réguler la température. Pourquoi ne pas, par exemple, baisser légèrement les stores pour que le soleil n’entre plus à grands rayons dans l’habitation ? Pourquoi ne pas détecter cette légère brise d’été captée par un anémomètre connecté et entrouvrir juste assez deux fenêtres pour créer un courant d’air rafraîchissant ? Les exemples d’interaction entre les différents objets ne manqueraient pas et on imagine déjà des applications comme IFTTT, cantonnées grosso modo aujourd’hui au logiciel, faire un saut vers les objets pour laisser les utilisateurs programmer simplement certaines interactions.
Et ce futur, Google semble déjà l’avoir imaginé, esquissé lors de la conférence d’ouverture de la Google I/O. Ce qui se jouait en filigrane lors de ces quelques minutes est peut-être l’une des annonces les plus importantes de l’année pour la firme.
Android@Home 2.0
Mais revenons un petit peu en arrière. Google dans la maison, ce n’est pas un projet sorti du chapeau magique de Larry Page, mais un long shot qui date. Le 10 mai 2011, il y a donc quatre ans à peu près, Google annonçait un projet nommé Android@Home, qui, en bref, devait connecter tous les objets de votre maison pour en faire une « maison intelligente ». On pouvait alors lire au hasard sur Tech Crunch des choses comme : « L’environnement Android@Home peut être utilisé pour contrôler des consoles de jeu, des lumières, des prises, des systèmes d’irrigations et à peu près tout ce que les développeurs pourront imaginer ». En guise de hub, un « Projet Tungsten » tournant sous Android, sans grande ambition.
Ce beau projet était peut-être prématuré, car il a disparu des conférences les années suivantes pour ne faire que des apparitions sporadiques dans les hackathons et autres rassemblements de passionnés du bricolage et du robot vert. Pas de panique pour autant, car en 2015, Google a pour ambition de retenter une percée sur le marché des objets connectés avec une nouvelle fois un double projet : Weave, un langage pour que les objets connectés discutent ensemble et Brillo, un système d’exploitation permettant de rendre smart les objets du quotidien, tous deux interfacés facilement avec un smartphone. Entre temps, 4 ans se sont écoulés qui ont été le théâtre des péripéties évoquées en guise d’introduction et qui ont vu naître ce qu’on nomme aujourd’hui l’internet des objets, à défaut d’un terme plus précis.
Pour qualifier ces deux projets, Google n’a pas changé de discours, mais l’a musclé. Alors qu’on imaginait en 2011 un banal système d’irrigation pris en charge par un smartphone, ce que plusieurs sociétés font déjà aujourd’hui, Sundar Pichai parle d’automatisation complète d’une ferme : « Imaginez un fermier qui gérerait toute sa ferme depuis son smartphone, des caméras de sécurité aux capteurs en passant par le système d’irrigation. Tout serait connecté et tout fonctionnerait mieux. ». The Verge a noté également l’ambition de Pichai pour son projet, qui a décrit une ville dans laquelle tous les transports se répondraient par une connexion commune. Une application de navigation pourrait alors être informée en temps réel des bouchons à l’échelle des rues, des horaires des transports en commun, mais aussi des places de parking qui se libèrent.
Imaginez-vous alors demander à Google Now par quel moyen vous devriez vous rendre à votre entretien d’embauche pour y être 10 minutes en avance. Imaginez-le intégrer toutes ces informations, comprendre que la ligne 38 est coincée à cause d’un accident entre Châtelet et Saint-Michel, que les places pour se garer sont aux abonnés absents du côté de République, qu’aucun Uber n’est disponible à moins de 10 minutes, mais que la ligne 4 du métro roule parfaitement (nos sommes bien dans le domaine de l’imaginaire sur ce dernier point). D’ailleurs, il vous reste un Vélib en bas de chez vous et une place est disponible sur la station la plus proche de la bouche : Google le suggère, car il sait que malgré les intempéries prévues, il ne pleut pas dans votre quartier. La ville intelligente de Sundar Pichai, c’est donc cette accumulation à grande échelle de capteurs et d’informations qui ne donnent pas simplement des datas brutes, mais qui se répondent et s’entrecroisent pour fournir une réponse cohérente avec les besoins des utilisateurs.
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος
Et qui dit communication, dit langage. Celui des objets, dans un futur googlesque, se nomme Weave. Weave est la première brique des nouveaux outils offerts aux développeurs et se trouve la plus simple à utiliser : un langage de programmation qui n’a pas besoin de tourner sur un OS spécifique. Oui, cela signifie que Google a compris qu’il fallait remettre de l’ordre sans bousculer les choses : un constructeur qui souhaite connecter son gadget à ceux d’autres acteurs du marché sans pour autant modifier son système propriétaire et utiliser un OS qu’il ne maîtrise pas de bout en bout pourra utiliser Weave sans souci. Un argument décisif pour les entreprises qui ne souhaitent pas forcément dépendre de Google dans leurs moindres faits et gestes.
Mais là où Google souhaite frapper fort dans sa stratégie de conquête des objets connectés, c’est avec Brillo, son système d’exploitation maison, né d’une longue session de travail avec les équipes de Nest récemment rachetées. Pour dire les choses vite, Brillo est une version modifiée d’Android pensée pour donner une vie numérique à des objets. D’après Google, la plateforme est peu gourmande en ressource, ne pèse pas grand-chose et est plus sécurisée encore qu’Android pour les smartphones. En plus, Brillo est extrêmement peu consommateur d’énergie, ce qui va lui permettre d’être utilisé sur des objets dont la durée de vie loin d’une prise est particulièrement importante, comme des capteurs d’humidité ou de pluie. Bien évidemment, Brillo fera tourner Weave.
Vues ainsi, ces deux technologies présentées en quelques minutes de conférence se résument d’un seul mot : écosystème. Comme à son habitude, Google tente de conquérir le marché par tous les points d’entrée et va proposer des solutions plus ou moins radicales pour s’adapter à toutes les situations que pourraient rencontrer les laboratoires de R&D. Et le jeu en vaut la chandelle : après les smartphones, les tablettes, les voitures, les ordinateurs, la fibre optique, les montres, les bracelets, les lunettes, la recherche, les mails, la vidéo ou la publicité, il ne restait pas grand-chose que Google n’avait pas dans son portefeuille de bout de réel. Avec Brillo et Weave, le potentiel de développement est colossal, car ces deux projets n’ont virtuellement pas de limite : ils peuvent s’incarner dans tous les objets connectés qui prennent aujourd’hui d’assaut les maisons, les collectivités et les entreprises.
On ne s’étonnera donc pas de voir quelque chose comme le Projet Jacquard apparaître dans le même laps de temps. Cet autre OVNI de la Google I/O 2015 n’est autre qu’un tissu tactile qui permet de déclencher des interactions avec les objets auxquels il est relié. Levi Strauss a déjà manifesté son intérêt pour cette technologie et a annoncé travailler dur avec Google pour créer une paire de jeans qui en serait équipée. Avec un petit émetteur dans une couture connecté à votre réseau d’objets Weave-Brillo, vous pourriez commander l’intensité de votre éclairage ou le volume de votre musique en faisant glisser simplement votre doigt sur la poche de votre pantalon.
Et on ne s’étonnera pas non plus de la discrète annonce de Larry Page sur sa page Google + : Google ouvre aujourd’hui un laboratoire pour améliorer la vie des citadins, nommé Sidewalk Labs. L’ambition de Google autour de ce projet est claire : il ne s’agit pas simplement de faire de la ville un ensemble de capteurs, mais de comprendre comment fonctionnent les dynamiques urbaines grâce à la technologie pour résoudre les problèmes de la vie en ville. Logement trop cher, énergie gaspillée, transports peu efficaces : le Sidewalk Labs aura pour dure tâche d’apporter des réponses concrètes, pratiques et réalisables. Ainsi la Larry-City sera une ville plus « vivable, flexible et vibrante ». Tout cela ne sera pas pour plaire ceux qui craignent pour leur vie privée et pour la modification de l’espace public. Peut-être se rassureront-ils en sachant qu’un écueil technique limite pour l’instant l’hégémonie de Brillo : d’après The Information, le système d’exploitation aurait besoin de 32 Mo de RAM, ce qui est bien plus que ce dont disposent les objets connectés actuels, qu’ils soient réfrigérateurs, machines à laver ou brosses à dents.
Ce pas en direction de partenaires pour donner à l’écosystème Internet-Des-Objets-Google n’est pas sans rappeler la stratégie adoptée pour Android, qui a connu le succès grâce aux milliers de modèles produits par des centaines de constructeurs depuis sa sortie. Et cela pourrait payer, faute de concurrence : lors de la WWDC donnée par Apple le 8 juin, on a guetté les annonces du côté de HomeKit sans grande satisfaction. Les showmen de Cupertino n’ont donné qu’une paire de slides et quelques commentaires sur leur solution maison, qu’on peut résumer assez simplement : HomeKit sera mieux, plus performant et plus polyvalent.
Pas de quoi faire barrage à l’ambitieuse conquête de Mountain View qui construit un monde connecté, quand Apple se contente pour l’heure d’enrichir ses outils propriétaires.
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Pas mal le titre en grec...
C'est exact, d'ailleurs le terme de Web 2.0 n'est aussi qu'un discours marketing qui serait l'avènement d'un web qui permet les échanges directs entre tout les acteurs du web. Tu pourrais qualifier un surf par réalité virtuelle de Web 3.0 ? Pourquoi ? Sachant que le fond ne serait pas forcement très différent ?
Pas forcément d'accord. HTTP arrive avec plusieurs verbes (GET/POST/PUT/DELETE), c'est très adapté à l'utilisation de ressources, dans le sens générique du terme. Encore une fois, rien de neuf, c'est du REST et rien de plus (sauf que au lieu d'une BdD en réception, c'est un objet !).
Les objets connectés ne vont pas se partager des pages web, mais des fichiers JSON/XML, générés de la même manière, et très certainement par HTTP, le protocole étant parfaitement adapté pour ce genre de choses. Cela dit, je comprends ce que tu veux dire, et effectivement, je fais trop facilement l'amalgame http/web, et tu as raison sur la distinction que tu fais.
oui mais non. C'est un détournement du protocole ça. Comme les transferts de fichier en http(y a FTP dédié pour ça) et autres joyeusetés. Les hyperliens ça sert seulement pour les interfaces hommes/machines. Si le HTTP est utilisé c'est par convenance(Tout le monde connaît et sait travaillé avec), et parce que tout les équipements ou presque le supporte. Mais les objets connectés ne vont pas se partager des pages web. C'est pourquoi qualifier ça de web 3.0 n'a aucun sens. Il n'y a pas d'utilisateurs qui navigue à travers un contenus. Par contre peut qu'on naviguera sur des sites en réalité virtuelle dans quelque années :p .
Je ne parlais pas là des volontés et caprices des constructeurs, mais des possibilités technologiques.
Bin non justement, chaque constructeur tente de fermer son écosystème. Très très peu d'interaction entre les systèmes.
Un vélo ... Une porte de garage ... Omg quelle idée géniale ! Vient on go tirer une balle dans la tête de Google :-) Plus sérieusement merci pour l'éclaircissement ;)
Tous ça n'a pas changé dans le principe. Un capteur qui détecte un changement d'état. On en induit une réaction/comportement. Ce qui change c'est l'idée de BigData et de connectivité. Et surtout, aujourd'hui l’intérêt se porte pour ce genre de techno à tout le monde, maintenant que nous sommes habitué aux smartphones. Et pas aux viux geek, prof de techno et etudiant de lycée technique ;)
La différence, c'est que l'ensemble capteur de lumière, anémomètre est store était un ensemble fermé. Tu n'avais aucune information de plus, et les informations de l'anémomètre et du capteur de lumière n'étaient utilisées que pour le store, voire à la grande limite l'ensemble de ton habitation. Aujourd'hui, avec la connectivité et les sources d'informations dont on dispose, non seulement le store peut anticiper la météo à venir en se renseignant sur internet, mais ton capteur de lumière et ton anémomètre peuvent contribuer à la fiabilité de ces données. Il est beaucoup plus facile de mettre en place ça à une échelle bien plus importante que ce qui était possible il y a 25 ans.
Exactement ce qu'on utilisé en 2003 en Alsace :-)
Haha j'ai utilisé la même planche en bois en bois somfy avec un anémomètre et un capteur de luminosité, mais en bac électronique en 2003!! Comme quoi ça à pas beaucoup évolué en 13 ans!
Si les objets communiquent via du HTTP, ça paraît pas si incohérent que ça. C'est un changement pas négligeable dans la manière d'utiliser le web aujourd'hui, des objets qui communiquent sans utilisateur directement derrière.
Cela englobe la domotique. Un vélo connecté fait aussi partie de l'IOT, tout comme une chaudière pilotable à distance. Mais seul la chaudière fait partie de la domotique (à part si votre vélo ouvre la porte de garage ^^)
Apple à le don de vulgariser les innovations. Ils n'innovent pas le plus mais savent bien mieux comment rendre ces innovations accessible et attractive pour le grand public.
L'automatisme n'a pas changé oui. Le principe de la domotique non plus mais par contre c'est sa mise en oeuvre qui évolue. Avec l'informatique d'aujourd'hui il y a plus de possibilité. La l'idée c'est de connecter tout, de tes toilettes à ta porte de garage. Les micro contrôleurs d'hier c'est les même qu’aujourd’hui. Mais pour le même prixqu'il y a 25 ans, tu as des modules complets qui ne consomment rien, avec wifi . Et je pense surtout ce qui a relancé l'engouement c'est tout les petits et moyens projets non commerciaux, que l'on voit fleurir grâce à des initiatives comme le raspberry pi, et surtout grâce à internet qui permet de partager ses connaissances et de créer des communautés éloignées.
Le pb c'est que chaque constructeur tente d'imposer sa propre norme, et ferme complètement les communications. Par exemple Legrand fais de jolis interrupteurs (ça tombe bien, c'est son métier) au protocole ZigBee... sauf que c'est une format spécial, qui fait que je peux pas y mettre le produit que je veux derrière, je dois y mettre un récepteur Legrand absolument. C'est vraiment dommage, et ça va clairement freiner énormément le déploiement.
"considère l'internet des objets comme le web 3.0" Le web c'est http(et pas css obligatoirement) . C'est la navigation à travers des contenus grâce aux liens hypertextes.Je me demande en quoi tu vois ça comme un web 3.0 (ça m’interpelle)
Appelle ça comme tu veux, c'est du marketing ces noms. Techniquement, rien n'a changé depuis les premiers microcontrôleurs, et les premier balbutiements d'Internet. C'est juste notre utilisation qui change. Si on y avait pensé, on aurait pu créer Twitter en 1970, tout était déjà là.
En 1990, j'étais en 2nde, en lycée technique. On avait entre autre des cours d'automatisme. On avait un store Somfy, avec un capteur de lumière et un anémomètre. L'un des premiers TP de l'année (pour vous dire le niveau extraordinaire requis !) c'était de programmer un PB15 (microcontroleur 8 bits, qui aujourd'hui n'existe plus, mais on trouve mieux pour moins de $1) pour que le store s'ouvre tout seul quand il fait soleil et se referme si il y a trop de vent. On est donc 25 ans plus tard, et on découvre ça... Alors certes, la nouveauté c'est que aujourd'hui le store a moyen d'être connecté à Internet, et on peut voir depuis son téléphone si il est ouvert ou fermé. En 1990 ça n'existait pas, mais aujourd'hui, c'est reparti pour un 2nd TP (c'est pas plus dur). Cherchez "esp8266" sur eBay, vous verrez le surcoût engendré par la connectivité WiFi...
"qui ont vu naître ce qu’on nomme aujourd’hui l’internet des objets"Pour moi qui considère l'internet des objets comme le web 3.0 j'ai pas vraiment l'impression qu'il soit né. Ou en tout cas s'il est né il n'en est qu'à ses balbutiements parce que le web n'a pas énormément changé, tout du moins la différence est moins frappante qu'entre ses deux premières "versions".
Ça se rapproche beaucoup de la domotique tout ça
Google et Microsoft sont les deux entreprises high-tech qui innovent le plus.
Apple invente peu mais réorganise (essaie ?) ce qui est un peu diffus ailleurs (iPod, iPhone, tablettes, Apple Watch, ..). Donc ils suivent et souvent imposent leurs vues, mais est ce toujours vrai ? Google semble faire beaucoup plus de recherche, notamment fondamentale. Je n'en suis pas sûr : qu'en pensez vous ?
"L’internet des objets est un immense désordre". "Difficile de faire l’inventaire complet" -> C'est pourtant le but de www.anythings.co
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