Pour 2016, Google a décidé de prendre de bonnes résolutions. La première d’entre elles sera de payer ses impôts sur ses véritables recettes en Angleterre. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Google dans un laconique communiqué : « Nous allons désormais payer des impôts sur la base du chiffre d’affaires réalisé avec les annonceurs basés au Royaume-Uni, qui reflète le montant et l’étendue de nos activités britanniques ».
Une amende pour mettre fin à 10 ans d’évasion fiscale
N’allez pas croire pour autant que cette décision a été prise de son plein gré. Elle fait plutôt suite à une enquête de 6 ans menée par le fisc britannique. Ce dernier a fouillé les comptes de Google depuis 2005 et lui demandé de payer des arriérés d’impôts pour les 10 dernières années, soit une somme 130 millions de livres, environ 172 millions d’euros.
Ce n’est pas la première fois qu’une société américaine décide de régulariser sa situation fiscale dans l’une de ses filiales européennes. À la fin de l’année dernière, Apple avait ainsi accepté de payer 318 millions d’euros au fisc italien d’arriérés d’impôts. Cette soudaine bonne volonté n’est pas le fait d’un sursaut d’honnêteté, mais plutôt une anticipation de la fin du Double Irlandais, une technique d’optimisation fiscale qui devrait prendre fin en 2020. D’ici là, les entreprises qui en ont profité soldent leurs comptes avec les fiscs nationaux pour éviter des amendes encore plus lourdes.
En France, Google paye toujours moins d’impôts
Pour la France, Google ne semble en tout cas pas pressé de régulariser sa situation. En août dernier, le Figaro affirmait ainsi que Google France avait payé « à peine plus de 5 millions d’euros au titre de l’impôt sur les bénéfices en 2014 », soit une baisse de 35 % par rapport à l’année précédente. Google s’attend toutefois à un redressement fiscal en France d’un montant de 500 millions ou 1 milliard d’euros pouvant arriver d’un moment à l’autre. La procédure, contestée par Google, est semble-t-il toujours en cours d’étude par les deux partis.
Pour ne rater aucun bon plan, rejoignez notre nouveau channel WhatsApp Frandroid Bons Plans, garanti sans spam !
Google ! :D
qui te dit que je ne suis pas riche ;)
T'avais qu'à être riche pour embaucher des gens qui te font de l'optimisation fiscale :D
Et les mêmes disaient il y a qq temps qu'il n'y avait que la France pour "harceler ces pauvres sociétés américaines qui œuvrent pour développer philantropiquement l'emploi dans notre vieille Europe, auxquels nos pauvres politiques français ringards ne comprennent rien". Par pitié, arrêtez de demander à nos politiques tout et son contraire, d'être efficace et de ne rien faire, de créer des emplois sans s'occuper de régulation (comme si les pouvoirs avaient le pouvoir divin et magique d'en créer.... Et sans impôts en plus). Soyez matures et responsables. Thanks ! <i>-------<a href="https://play.google.com/store/apps/details?id=com.frandroid.app">Envoyé depuis l'application FrAndroid pour smartphone</a></i>
on est toujours aussi efficace en France, ça fait plaisir... en attendant, moi j'ai reçu mon 1er tiers à payer, et si j'ai un jour de retard, je prends 10 % dans la tronche...
Ce contenu est bloqué car vous n'avez pas accepté les cookies et autres traceurs. Ce contenu est fourni par Disqus.
Pour pouvoir le visualiser, vous devez accepter l'usage étant opéré par Disqus avec vos données qui pourront être utilisées pour les finalités suivantes : vous permettre de visualiser et de partager des contenus avec des médias sociaux, favoriser le développement et l'amélioration des produits d'Humanoid et de ses partenaires, vous afficher des publicités personnalisées par rapport à votre profil et activité, vous définir un profil publicitaire personnalisé, mesurer la performance des publicités et du contenu de ce site et mesurer l'audience de ce site (en savoir plus)
En cliquant sur « J’accepte tout », vous consentez aux finalités susmentionnées pour l’ensemble des cookies et autres traceurs déposés par Humanoid et ses partenaires.
Vous gardez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment. Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre connaissance de notre Politique cookies.
Gérer mes choix