Free, qui est la seule entreprise en France à posséder une licence nationale d’utilisation du Wimax, et Bolloré Télécom, candidat officieux au rachat de Bouygues Télécom d’après les rumeurs, qui possède des licences régionales en grand nombre, sont les deux entreprises qui croient réellement en France à cette technologie sans-fils orientée data.
Pour une entreprise comme Google qui souhaite pénétrer le monde des télécoms et le rendre aussi ouvert que celui de l’informatique, ce sont nécessairement deux interlocuteurs de choix puisqu’elles partagent au moins une partie des objectifs (voire la totalité dans le cas de Free).
Ainsi, ce qui était inévitable s’est produit : Google a rencontré les dirigeants de Free et probablement aussi ceux de Bolloré Télécom afin de discuter du marché du Wimax en France.
Il ne s’agit encore que de négociations préliminaires, selon un administrateur du groupe Iliad, mais elles auraient débuté au cours du deuxième trimestre.
Cette information, bien qu’assez prévisible, jette un trouble sur l’échiquier des télécoms français.
En effet, Free avait déjà été candidat à la 4° licence 3G mais n’avait pas pu obtenir l’échelonnement du paiement et donc n’avait pas réuni toutes les conditions nécessaires à l’obtention de la licence. Licence qui, rappelons le, est absolument nécessaire à Free afin d’assurer une couverture complète du territoire. Comme Free était le seul candidat, la quatrième licence 3G devrait être remise en jeu très prochainement, mais cette fois Free ne sera probablement pas le seul à s’y intéresser. On compte parmi les candidats potentiels Bolloré Télécom et Numéricable notamment.
Ainsi, un éventuel apport de liquidité de la part d’une entreprise telle que Google assurerait à Free l’obtention de la licence 3G et donc la constitution d’un réseau d’ampleur nationale alliant les technologies 3G et Wimax (dont les terminaux devraient arriver relativement nombreux sur le marché en 2009). Ce réseau permettrait notamment à Free de réaliser ses objectifs de 20% de parts de marché dans la téléphonie mobile.
Pour Google, l’intérêt est clair puisque la constitution d’un réseau 100% data dont le prix est largement moindre que ce qui existe à l’heure actuelle permettrait de doper l’internet mobile sur lequel le géant du web mise.
Mise à jour : Intel est supposé avoir lui aussi pris contact avec Free et Bolloré Télécom en vue d’investir, mais Iliad, Bolloré Télécom et Intel ont démenti l’information selon laquelle des négociations seraient en cours, que ce soit avec Intel ou avec Google. Intel a même préciser ne pas vouloir investir dans des opérateurs Wimax (ce qu’elle a pourtant fait avec Clearwire).
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