Non, Google ne fabrique pas d’iPhone et a dû le rappeler au Congrès américain

 
Le Congrès américain auditionne actuellement les géants de la Tech aux États-Unis. Le patron de Google a dû répondre à une question… concernant un iPhone.
Sundar Pichai devant le Congrès. Crédit : KGO-TV

Le Congrès américain, tant qu’il est encore sous la majorité des Républicains, a décidé d’interroger les géants de la Tech. Il cherche à déterminer si les plateformes, dont Google, n’ont pas un biais affichant des idées ou des réponses favorables au camp des Démocrates.

Dans ce contexte, Sundar Pichai, le CEO de Google, était interrogé en direct par les membres du Congrès, comme cela avait pu être le cas pour Mark Zuckerberg il y a quelques mois. Les questions peuvent parfois… manquer de pertinence.

« L’iPhone est un produit d’une autre marque »

Le député républicain Steve King a ainsi expliqué puis demandé à Sundar Pichai : « j’ai une petite-fille de 7 ans qui jouait avec son téléphone pendant les élections. Pendant sa partie, une image de son grand-père est apparue avec des termes que je ne souhaite pas répéter ici. Comment cela peut-il apparaître sur l’iPhone d’une fille de 7 ans ? ».

Sundar Pichai a donc dû commencer par expliquer que l’iPhone était fabriqué par une autre entreprise. Le député a rétorqué que cela aurait pu être un smartphone sous Android. Pichai n’a évidemment pas pu concrètement expliquer pourquoi un iPhone avait affiché une notification sans connaitre plus d’informations sur les applications installées, ou même le rapport avec Google. Il a tout de même promis de revenir vers le député après l’audience pour en apprendre plus.

The Verge explique que si la notification reste inconnue, Steve King a effectivement été pointé du doigt pendant l’élection comme quelqu’un de profondément raciste. Il est possible que l’une de ses polémiques ait déclenché une notification d’une application d’actualité.

Pourquoi Trump est un « idiot » pour Google Images

En juillet 2018, Numerama indiquait qu’une recherche avec le mot « idiot » sur Google Images faisait ressortir des photos de Donald Trump, le président américain. C’est toujours vrai aujourd’hui, d’autant plus que les images qui ressortent viennent désormais des articles publiés à ce moment sur le sujet. Une demande d’explication a bien sûr était formulée à Sundar Pichai.

À chaque fois que vous tapez un mot clé sur Google, et alors que Google a indexé et enregistré des milliards de pages. On prend ce mot-clé et on le compare à ces pages et leurs rangs, selon plus de 200 critères — comme la pertinence, la fraîcheur, la popularité, ou la façon dont d’autres personnes utilisent le moteur. À partir de ça, à n’importe quel moment, on essaie de trier et afficher les meilleurs résultats pour cette requête.

Par cette explication, il réaffirme que les employés de Google n’interviennent pas directement sur les résultats d’une recherche donnée. Il a notamment été suspecté qu’un employé puisse manuellement associer « Trump » avec le mot « idiot ». Si l’on comprend bien cette explication, l’association entre ces mots ne vient pas de Google.