Stadia : les cinq questions auxquelles Google n’a toujours pas répondu

 
A l’occasion de l’officialisation de Stadia, son propre service de streaming de jeu vidéo, Google a dévoilé de nombreuses informations, notamment en termes de possibilité pour les joueurs et les développeurs, ou pour l’infrastructure. Néanmoins, il reste plusieurs points d’interrogation de taille quant à la future plateforme de jeux de Google.

 

Ce mardi à San Francisco, Google a profité de la Game Developer Conference (GDC) pour dévoiler en détail son futur service de jeux vidéo en streaming, Stadia. Néanmoins, si la firme a livré de nombreuses informations quant aux interactions possibles entre les développeurs, les joueurs et les spectateurs de YouTube, certaines questions restent encore en suspens.

Quels seront les jeux disponibles ?

Pour l’heure, on ignore encore quels jeux seront disponibles sur la plateforme de streaming de Google. La firme a bien profité de sa conférence pour mettre en avant certains studios comme Ubisoft Montréal, qui avait été partenaire lors de la beta de Project Stream, ou id software, mais on ignore encore la plupart des jeux qui seront proposés.

Pendant les présentations, on a pu apercevoir Assassin’s Creed Odyssey, Doom Eternal, Rime, Final Fantasy XV ou encore Tomb Raider.

On peut s’attendre à ce que la plupart des éditeurs qui ne sont pas liés à Sony ou Microsoft proposent leurs jeux sur la plateforme, qu’il s’agisse de 2K — on a pu voir des images de NBA 2K — Activision, Bethesda ou Electronic Arts.

Quelle connexion sera nécessaire pour en profiter ?

C’est l’une des grandes inconnues pour l’instant. Dans sa conférence, Google s’est voulu particulièrement optimiste, promettant un flux vidéo en 4K à 60 FPS avec support du HDR. Néanmoins, sur le site Internet de Stadia, la firme se veut plus prudente. « L’accès à la 4K HDR à 60 FPS dépend de votre bande passante. L’expérience de jeu peut varier en fonction de la qualité de la connexion Internet », vient ainsi préciser un petit astérisque.

Il convient néanmoins de noter qu’une simple « connexion Internet haut débit » est requise, et non une connexion « très haut débit ». On ignore cependant la bande-passante exacte nécessaire.

Combien ça coûte ?

Le modèle économique de Stadia n’a pas non plus été abordé par Google. On ignore donc encore s’il s’agira d’un abonnement mensuel à payer par les utilisateurs, comme c’est déjà le cas sur Shadow par exemple, si les jeux seront vendus individuellement, ou s’il s’agira d’un mélange des deux.

Quels sont les appareils compatibles ?

Google a été un peu plus volubile quant aux appareils permettant de contrôler Stadia. La firme a ainsi indiqué que le service sera proposé directement au sein du navigateur Chrome et donc sur les Chromebook, mais aussi sur tablette Chrome OS, sur smartphones Android ou depuis un téléviseur connecté à un Chromecast.

Pour l’heure, on ne sait cependant pas si Stadia sera également disponible sur iOS. De même, Google n’a rien indiqué quant aux les téléviseurs connectés ne tournant pas sous Android TV serait disponible.

Quand est-ce qu’on pourra y jouer ?

« Dans le courant de l’année 2019 », telle a été l’indication de Google durant sa conférence quant à la disponibilité de Stadia. Cette sortie devrait concerner les États-Unis, le Royaume-Uni et une large partie de l’Europe, sans plus de précision. On imagine que la France devrait en faire partie.

Bien que cette indication paraisse vague, la firme a cependant annoncé que d’autres annonces seraient faites dans le courant de l’été. Il faudra donc prendre votre mal en patience, le service devant de toute façon être disponible d’ici la fin d’année.


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