Google a la main sur de nombreux projets et de nombreux secteurs de la tech. C’est l’une de ses grandes forces : permettre d’associer de nombreuses ressources pour développer un écosystème intelligent et pratique à utiliser.
Pour mieux clarifier cela, la direction à Mountain View a créé Alphabet, une maison-mère qui sert de grande marionnettiste à toutes les aventures que Google développe aussi bien sur le web que sur le matériel en passant par les voitures connectées et l’intelligence artificielle. Sundar Pichai en est récemment devenu le PDG, prouvant que sa direction sera désormais globale au sein de l’entreprise.
Alphabet est valorisé à mille milliards de dollars
Ces mouvements en interne ont payé. Reuters annonce qu’Alphabet a atteint une valorisation à mille milliards de dollars en Bourse. Elle rejoint ainsi un club très fermé, puisque seules trois autres entreprises américaines ont atteint cette valorisation : Apple, Amazon et Microsoft. Ne manque que Facebook pour avoir ceux que l’on appelle les « GAFAM » au complet.
Les actions d’Alphabet ont augmenté de 17 % en seulement trois mois, pour une croissance de 28 % en un an. L’action Alphabet est très clairement solide sur le marché.
Cela pourrait être un danger sur deux points. Le premier est à voir du côté de l’entreprise elle-même. Après une telle croissance, les investisseurs sont tout simplement tentés de revendre leurs actions dans l’optique de doubler voire tripler leur mise de départ, ce qui pourrait conduire à rendre l’action instable.
La tentation semble cependant être contrebalancées par cette vaste croissance et la stabilité de l’entreprise. Kevin Landis, manager à Firsthand Funds, le décrit en disant que « Google est une action qui t’empêche d’être viré » sous-entendant ici à quel point il s’agit d’un investissement sûr. Il faudra cependant observer la situation sur les prochains mois, puisqu’Amazon a connu une situation similaire et a finalement connu une belle chute par la suite.
L’oligopole se renforce
Le deuxième est ce que sous-entend cette nouvelle place. Les « GAFAM » inquiètent pour leur position dominante sur le marché, et l’ascension d’Alphabet au rang des entreprises valorisées à mille milliards de dollars ne fait que confirmer que la tech est un milieu oligarchique.
La concurrence a toujours du bon
Les dernières années ont montré que les petites start-up innovantes se font bien vite racheter par ces grands noms et sont intégrées à des équipes plus larges. Ce contexte a ses forces et faiblesses : les innovations véritables proviennent souvent d’une tête pensante ou d’une équipe réduite travaillant tête baissée sur leur idée, mais manquent souvent de moyen. L’un n’annule pas l’autre, mais l’inquiétude est d’arriver à une stagnation du marché par simple jeu de pouvoir entre cinq grandes entreprises.
La concurrence a toujours du bon, mais un oligopole tend à favoriser celle des grands plutôt que des petits dans un marché libre. Le perdant devient toujours presque automatiquement le consommateur final. Aussi, on ne peut s’empêcher d’accueillir cette nouvelle avec autant de respect que de crainte.
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En quoi Facebook est responsable ? N'importe quoi
Si les startups se font racheter c'est parce que leurs créateurs n'ont que l'argent qu'ils se feront en tête au détriment de ce qu'ils mettent en avant par leurs startups. Ils ne sont pas obligés de vendre non? Si? NON
parce que les "experts" et autres interviewés qui passent sur les plateaux télé ce n'est pas la chose meme ? Tartenpion du Cantal il ne peut pas aller sur un plateau de BFMTV donner son avis, un copain a Drahi il peut. T'as des exemples de pubs ciblées politiques sur FB en France ? (je parle pas aux US ou y'a des pubs politiques a la TV aussi). ou des exemples de 'contenus qui seraient autrement bannis pour les utilisateurs standard' sans claire indication que c'est un contenu a des fins electorales? Car la loi US c'est qu'on peut si c'est clairement indiqué a la fin , par exemple: 'ce message est approuvé par "nom du candidat a une election prochaine"'. On n'a pas cela en France. FB ou la TV ou les sites de news gratuits en ligne sont des médias qui vivent de nos jours de la pub. Y'a une réglementation 'pub' dans chaque pays et elle doit être appliqué par tous. Si FB ne l'applique pas en France alors oui sanctions. Mais il faut peut-être aussi que la loi évolue pour s'adapter a des médias comme FB.
Non, on n'est pas du tout sur un même pied d'égalité. De grands groupes politiques achètent des publicités ciblées sur FB afin de manipuler l'électorat. Ils peuvent dire promettre une baisse des impôts aux plus riches et une augmention des impôts pour les plus riches aux plus pauvres : la manipulation est totale, Cambridge analytica nous l'a prouvé. Facebook est responsable. Ils autorisent les publicités politiques que Twitter et autres ont banni. Ils autorisent les mouvementss politiques à poster des contenus qui seraient autrement bannis pour les utilisateurs standard. Les gens n'ont jamais été aussi manipulées par le passé.
Ce n'est pas FB eux-meme qui peuvent influencer la démocratie et causer autant de dégâts mais ceux qui s'en servent. C'est comme dire que l'imprimerie ou le téléphone influencent la démocratie et causent des dégâts. Les elites, habituées a faire la "démocratie" entre eux et causer des dégâts entre eux car ils avaient le monopole de la communication ne l'ont le plus. Du coup n'importe qui peut donner son opinion sur n'importe quoi. Apres est-ce que l'opinion d'une elite qui sert ses intérêts a plus d'importance que celle d'un quidam moyen qui ne voit que ses intérêts lui aussi ? Qui peut et doit juger ? C'est juste que tout le monde est sur un pied d'égalité maintenant. Il va falloir apprendre a faire la "démocratie" autrement.
"les "experts" et autres interviewés qui passent sur les plateaux télé ce n'est pas la chose meme ?" non, car ils ne ciblent pas uniquement une partie de la population, et peuvent plus facilement être confrontés. "Tartenpion du Cantal il ne peut pas aller sur un plateau de BFMTV donner son avis, un copain a Drahi il peut." Il y a plein d'émissions qui donnent la parole à plus de monde, justement BFM n'a pas le monopole. Evidemment que la loi doit s'adapter. Mais il est regrettable que FB n'agisse pas tout seul, comme l'on fait plein d'autres.
"Les dernières années ont montré que les petites start-up innovantes se font bien vite rachetÉES". Et bien
C'est très inquiétant en effet. Les GAFAM font ce qu'elles veulent, et on ne les contrôle pas assez. Il y a 20 ans, je n'aurais pas cru possible qu'un site internet comme FB puissse influencer la démocratie et causer autant de dégâts.
il faudra un clash pour remettre de l'ordre dans ce cahot. quand les utilisateurs auront compris que 5 entreprises vont diriger le monde demain, et qui plus est sans alternative europeenne.
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