Google laisse entendre qu’il développe sa propre puce mobile

 
Dans une note de blog, Google annonce faire un pas de plus vers la conception d’un SoC « made by Google ». Pour l’heure, la firme ne précise pas exactement quels composants seront fabriqués par elle-même ou achetés à des partenaires.
Le processeur mobile Google pourrait servir à équiper ses futurs smartphones Pixel. // Source : Google – YouTube

Des rumeurs en faisaient état depuis près d’un an, Google semble bien décidé à se débarrasser des Qualcomm Snapdragon pour produire son propre SoC (processeur mobile), et ainsi peut-être concurrencer l’A14 d’Apple. S’il est encore précipité de penser qu’un tel composant se retrouvera dans le prochain Pixel 6, Google confirme bien que sa volonté d’avancer dans ce domaine est toujours intacte.

Sur le blog de Google, c’est le vice-président chargé des infrastructures, Amin Vahdat, qui annonce la nouvelle. « À ce jour, les cartes mères ont été notre point d’intégration » détaille-t-il, en citant les différents composants attachés à cette carte mère. « Mais cela ne suffit plus : pour gagner de meilleures performances et utiliser moins d’énergie, notre charge de travail demande une intégration encore plus profonde au sein du matériel. »

« SoC is the new motherboard »

Après cette introduction de quelques paragraphes, le mot est lâché : « Au lieu d’intégrer des composants sur une carte mère où ils sont séparés de quelques millimètres, nous nous tournons désormais vers le design de Systems on Chip (SoC), où de multiples fonctions se retrouvent sur la même puce, ou encore sur plusieurs puces, au sein d’un même paquet. » Et le VP de conclure par cette phrase : « En d’autres termes, le SoC est la nouvelle carte mère. »

Les arguments pour ce choix sont multiples selon le vice-président de Google. La latence et la bande passante pourront être mieux réglées, l’utilisation de l’énergie devrait être optimisée.

Google ne détaille pas encore exactement cependant quelles parties du SoC seront fabriquées par ses équipes, et quelles parties viendront d’autres sources. « Nous achetons là où cela fait sens, nous construisons nous-mêmes là où nous devons le faire », propose Amin Vahdat.

Précisons que Google n’est pas totalement novice en la matière : la firme avait déjà commencé à fabriquer ses propres puces dans certains domaines. Le Pixel embarquait par exemple une puce Visual Core pour ses photos. Le Pixel 3 proposait pour sa part une Puce Titan M dédiée à la sécurité.

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