Plus de deux ans après la commercialisation de sa première caméra 360°, GoPro lance la Max, une version améliorée. Sur le papier, la proposition est alléchante : la Max est compacte, résistante et promet des vidéos d’une stabilité exemplaire. Surtout, cette deuxième itération semble plus facile d’utilisation pour le grand public. La Max devrait tout avoir pour plaire, et GoPro la vend d’ailleurs comme étant une caméra 3 en 1 : une caméra 360, une action cam classique, et une caméra de vlog.
Nous avons testé la GoPro Max, et voici notre test complet et avis. En plus d’exposer les différents moyens de traiter une vidéo 360 degrés, ce test sera aussi l’occasion de se pencher sur l’utilité et l’utilisation de telles vidéos.
Une caméra 360° compacte et résistante
La GoPro Max est une caméra dite 360 degrés, dans le sens où elle enregistre absolument tous les éléments qui l’entourent, qu’ils se trouvent en haut, en bas, à droite, à gauche ou tout simplement devant elle. Pour ce faire, la caméra embarque deux objectifs ultra grand angle, un sur chaque face. Les images enregistrées simultanément sont ensuite directement traitées et assemblées par la caméra. L’utilisateur n’a donc pas à réaliser ce travail dit de “stitching”.
C’est là le premier avantage de la Max par rapport au premier modèle 360° proposé par GoPro, la Fusion. Cette dernière demandait un passage forcé par un logiciel pour assembler les vidéos des deux cartes microSD. La Max ne demande quant à elle qu’une seule carte microSD. On ressent ici l’effort fourni par la marque pour simplifier au maximum l’exploitation des vidéos 360° pour le grand public — c’est également une bonne nouvelle pour les professionnels.
La GoPro Max et ses deux objectifs
L’emplacement microSD de la Max est d’ailleurs situé sur la tranche gauche, aux côtés du port de recharge USB-C et de la batterie : ces trois éléments sont protégés par une seule et même trappe. Cette dernière est bien plus rassurante que celle de la Hero 8 Black : on entend bien le petit “clic” satisfaisant lorsque l’on ferme la trappe. Le côté droit de la caméra est quant à lui frappé de l’inscription “Max”. C’est également sur cette tranche que se situe le bouton d’allumage. Le second bouton est placé sur la tranche haute de la caméra et permet de lancer et d’arrêter un enregistrement.
La trappe et le bouton d’enregistrement de la Max
La Max possède le même revêtement caoutchouté que la Hero 8, mais est moins compacte que cette dernière. Les dimensions 64 x 69 x 25 mm font tout de même de la Max une caméra très transportable : il s’agit bien d’une action cam. Elle est en effet résistante aux chocs et peut être immergée jusqu’à 5 mètres de profondeur. Attention à ne pas trop maltraiter la Max : elle embarque un écran tactile. Cet élément est très rare sur des caméras 360 degrés, ce qui rend la Max plus accessible pour le grand public. Contrairement à la Hero 8 Black, la Max ne dispose pas d’écran informatif, mais elle tire logiquement parti de sa conception à deux objectifs pour proposer un “mode vlog”. Il s’agit ici de choisir l’objectif à l’avant, comme un selfie, pour pouvoir se filmer tout en ayant accès au retour vidéo, de quoi grandement faciliter le cadrage.
Eh oui, alors que le mode 360° de la Max exploite les deux objectifs simultanément, le mode “Hero” n’en utilise qu’un pour proposer des vidéos classiques : la Max joue alors le rôle d’une caméra d’action traditionnelle.
Bonne nouvelle, la Max propose le même système de fixations intégrées que la Hero 8 Black : plus besoin de passer par un accessoire pour fixer la GoPro à d’autres accessoires… Nous soulignions dans notre test de la Hero 8 que ces tiges articulées présentaient un léger jeu, même en forçant sur la fixation. C’est malheureusement le même constat pour la Max, mais cela ne perturbe pas la stabilisation des images. Si jamais l’une des deux pattes venait à se casser, il est possible de remplacer les tiges articulées pour 19,99 euros sur le site officiel.
Les tiges articulées de la GoPro Max
Faites attention à prendre particulièrement soin des objectifs. Deux types de protection sont justement fournis : un capuchon pour les couvrir lorsque la caméra n’est pas utilisée, et un dôme de protection transparent pour les couvrir lorsque la caméra est utilisée dans des environnements un peu plus dangereux.
Les accessoires inclus pour protéger les objectifs
Attention à bien nettoyer l’intérieur dudit dôme de protection : la poussière s’y loge facilement et pourrait ruiner vos vidéos — oui, je parle en connaissance de cause. GoPro indique que l’utilisation de cette protection “peut influer sur la qualité de l’image”, ce que j’ai rapidement pu vérifier.
Interface et caractéristiques
L’interface proposée par la Max est similaire à celle disponible sur la Hero 8 Black. Dès l’allumage de la caméra, l’écran affiche le retour vidéo et propose deux raccourcis sous forme de bulles. Ces derniers sont paramétrables et évitent donc de devoir se rendre dans des sous-menus pour changer tel ou tel paramètre. Deux autres boutons sont accessibles depuis l’écran principal. Le premier permet de basculer entre le mode 360° et le mode Hero, et le deuxième permet d’alterner entre les deux objectifs.
Cliquer sur ce bouton en mode 360° n’aura pas d’impact sur la vidéo, mais permettra de déterminer l’objectif qui sera utilisé pour le retour vidéo. En revanche, en mode Hero, cette même touche change évidemment la prise de vue.
Une fois l’enregistrement lancé, et qu’importe le mode, il n’est pas possible de changer d’objectif : il faudra terminer l’enregistrement puis en relancer un nouveau. L’écran ne permet pas de se déplacer dans la vidéo en mode 360 degrés.
Si tous les réglages sont disponibles depuis cette interface, il est tout de même possible de passer par l’application mobile pour profiter d’un plus grand écran. Les commandes vocales sont toujours là, elles fonctionnent la plupart du temps et seront utiles dans certaines situations.
La GoPro Max peut être pilotée depuis l’application mobile
Parlons caractéristiques et plus précisément définitions d’image. Un glissement de doigt vers le haut donne accès à ces paramètres. Le mode caméra d’action classique offre seulement deux niveaux de définition : 1440p (60, 30 ou 24 images par seconde) et 1080p (60, 30 ou 24 images par seconde). Le mode 360° propose quant à lui une seule option, celle de tourner des vidéos en 5,6K (30 ou 24 images par seconde).
Ne vous y trompez pas, cette haute définition 5,6K est le fruit de l’assemblage des images capturées par les deux objectifs. Rien avoir avec une vidéo 4K en format 16:9 donc.
Le passage du mode 360° au mode Hero
Niveau audio, la Max embarque pas moins de six micros, soit deux fois plus que la Hero 8 Black. Les vidéos présentes dans ce test vous permettront de juger la qualité audio.
Que faire des vidéos en 360° ?
Les vidéos 360° pures n’auront pas marqué le grand public. Vous vous souvenez sûrement de ces quelques contenus sur YouTube dans lesquels il fallait se « déplacer » : c’est ce à quoi ressemblent les vidéos brutes enregistrées par la Max. Avec elle, il est donc bien possible de créer et mettre en ligne une vidéo 360° telle quelle. Si certains cas précis (casque VR par exemple) prouvent l’intérêt de cette technologie, on pourra s’accorder sur le fait qu’une vidéo 360°, c’est sympa cinq minutes, sans plus.
Exemple d’une vidéo 360° sur YouTube
C’est là qu’entre en jeu la deuxième option : le recadrage. Les caméras 360° enregistrent l’ensemble d’une scène, alors pourquoi ne pas en profiter pour choisir le meilleur angle, la meilleure vue pour chaque vidéo, chaque passage ? Vous l’aurez compris, cette deuxième option nécessite l’utilisation de logiciels, et GoPro ne déçoit pas sur ce point. La marque propose en effet plusieurs solutions pour recadrer les vidéos 360°.
Après ce processus, les vidéos exportées le sont dans des formats classiques, en 16:9 par exemple, mais il est également possible de choisir des formats spéciaux pour les réseaux sociaux — coucou Instagram. Voilà qui étend l’intérêt d’une telle caméra.
Attention : les vidéos recadrées en 16:9 sont exportées en 1080p — toujours en 30 images par seconde maximum. Il est possible de les monter sur une séquence 4K, mais la qualité n’en sera pas meilleure.
Pour recadrer une vidéo 360°, trois choix s’offrent à l’utilisateur. La solution la plus simple consiste à passer par l’application GoPro. La section dédiée au recadrage permet de raccourcir la vidéo dans un premier temps, mais surtout de définir des images-clés (keyframes pour les puristes), auxquelles est associé un certain positionnement ou zoom de l’image.
En clair, en déplaçant simplement nos doigts sur l’écran, il est possible de déterminer qu’à tel passage, la vidéo montrera tel élément avec tel zoom, telle inclinaison… et ainsi de suite. Imaginez enregistrer une vidéo 360 degrés en ayant posé la caméra sur un guidon de vélo : le début de la vidéo peut montrer la route puis basculer sur la tête du cycliste. C’est là toute la magie d’une caméra 360°.
Le recadrage d’une vidéo 360° avec l’application mobile
J’imagine très bien un néophyte des vidéos 360° s’en sortir
L’application est très facile et agréable à utiliser, si bien que j’imagine très bien un néophyte des vidéos 360° s’en sortir. Pari réussi pour GoPro de ce côté. L’application propose même plusieurs types de transitions entre chaque image-clé, histoire d’adoucir le passage d’une vue à une autre. Il est même possible de mettre en pause un passage de la vidéo, de changer l’angle de vue puis de reprendre la vidéo : un effet très sympathique malheureusement réservé à l’application iOS.
Il est également possible d’utiliser le mode OverCapture pour recadrer les vidéos dans l’application. Ce dernier utilise le gyroscope du téléphone pour enregistrer les mouvements de l’utilisateur : ici, on recadre simplement la vidéo en déplaçant son téléphone. Plus rapide, mais moins précis.
Une version ordinateur de cette application est également disponible. Elle propose les mêmes fonctionnalités tout en offrant un peu plus de facilité : il est forcément plus agréable d’utiliser un trackpad ou une souris qu’un écran de téléphone. Là encore, Apple a droit à un traitement de faveur : seuls les ordinateurs tournant sous MacOS ont droit à ce logiciel.
Les deux logiciels décrits ci-dessus satisferont une grande majorité des utilisateurs et des utilisations, mais ils présentent tout de même une certaine limite au niveau des images-clés : on ne peut pas en créer autant que l’on souhaite. En effet, en choisissant de créer une image-clé trop proche d’une existante, le logiciel replace le curseur sur cette dernière : il empêche la création d’une nouvelle image-clé.
C’est là qu’entre en jeu la dernière solution, qui vous l’aurez compris, offre plus de liberté. Il s’agit tout simplement d’un plug-in pour Adobe Premiere Pro. Attention, avant d’intégrer la vidéo 360° dans votre timeline, il faudra dans un premier temps la convertir grâce au logiciel GoPro Max Exporter, qui est uniquement disponible… sur Windows. Vous suivez ? Ce logiciel permet de rendre des vidéos 360° lisibles par des lecteurs. Eh oui, l’extension “.360” proposée par les fichiers GoPro ne l’est pas par défaut.
À titre d’information, une vidéo .360 de 48 secondes qui pesait 344 Mo a mis 2 minutes et 18 secondes à être convertie en .mp4 par le logiciel avec un Surface Laptop 3 (I7 10e génération et 16 Go de RAM). Une fois convertie, la vidéo ne pesait plus que 248 Mo.
Les réglages proposés par le plug-in Premiere Pro
Le plug-in Premiere Pro permet une gestion avancée du pan, tilt, du zoom, mais offre surtout une plus grande liberté vis-à-vis de ces images-clés : il s’agit d’un logiciel de montage avancé après tout. Ce plug-in est une excellente nouvelle pour les créateurs.
Ça ressemble à quoi, une vidéo 360° ?
Assez parlé, voici une petite compilation de vidéos 360°. Ces dernières ont été majoritairement recadrées avec l’aide du plug-in Premiere Pro. Attention, si la Max enregistre à 360 degrés, les éléments se trouvant en face de chaque objectif sont plus détaillés et mieux retranscrits que ceux en périphérie. Le stitching réalisé par la GoPro Max est globalement très bon, mais on peut remarquer parfois une légère ligne de démarcation dans certaines conditions. Cette ligne devient plus visible lorsque les objectifs pointent vers des scènes aux lumières très différentes.
Vous l’avez sûrement remarqué, la caméra est automatiquement supprimée des plans par le logiciel : elle ne se capture pas elle-même et ne sera donc pas visible sur les vidéos. Attention tout de même, si la Max est utilisée avec un accessoire (trépied ou perche par exemple), ce dernier sera en partie visible sur la vidéo : ce n’est vraiment pas esthétique.
Sans surprise, en pleine lumière, la Max s’en sort le mieux. Attention, les vidéos recadrées et exportées en 1080p ne sont pas aussi détaillées que des vidéos enregistrées par une caméra d’action en 1080p. Les vidéos de la Max restent tout de même agréables à l’œil, fluides, le tout avec des couleurs fidèles, soit ce à quoi GoPro nous avait habitués.
La stabilisation HyperSmooth Max fait des merveilles en mode 360°
Bonne nouvelle, la stabilisation HyperSmooth Max fait des merveilles en mode 360°. Les résultats sont, sans surprise, différents en intérieur ou la nuit. On remarque en effet énormément de flou dans les mouvements en faibles conditions lumineuses. Aussi, le bruit se fait vraiment ressentir, et si la stabilisation fait le travail au centre de l’image, les éléments situés aux extrémités sont trop peu détaillés en plus de trembler. En pleine nuit, toute l’image tremble : on dirait un véritable tremblement de terre. La vidéo n’est pas vraiment exploitable.
En mode 360°, la Max tente de garder l’horizon au même niveau durant toute la vidéo, ce qui est une bonne chose, sauf si la caméra se trompe dans le choix de l’horizon dès le début : la vidéo sera alors difficilement exploitable. Notez que je n’ai plus jamais eu ce problème une fois avoir mis à jour la Max avec l’application. Le mode TimeWarp annoncé avec la GoPro Hero 7 Black et amélioré avec la Hero 8 Black est disponible sur la Max en mode 360°, de quoi pousser encore plus loin les possibilités de création.
Niveau audio, la Max fait mieux que la Hero 8, qui proposait déjà une belle prestation. La réduction du bruit du vent est un bel ajout : très peu de vidéos sont gâchées par le vent, et les voix sont très audibles dans la majorité des cas. Les six micros de la Max en font alors une bonne caméra de vlog.
Je disais un peu plus haut que la Max était étanche, mais je vous déconseille de filmer sous l’eau : comme pour chaque caméra 360°, le contact avec l’eau ruine le stitching. On se retrouve alors avec des lignes de démarcation visibles et déformées, et surtout avec une vidéo floue, comme si la mise au point n’avait pas été faite. GoPro indique travailler sur un accessoire dédié à une utilisation sous-marine, mais aucune date n’a été communiquée. Le résultat ne changera pas lors du passage en mode Hero : sous l’eau, les vidéos seront toujours floues. Justement, attardons-nous désormais sur le mode caméra d’action classique.
Que vaut le mode Hero ?
La qualité vidéo proposée par la Max en mode Hero ne vaut pas celle de la Hero 8 Black. Voilà qui est dit. Les images présentent tout de même un bon niveau de détails, mais les deux caméras ne jouent pas dans la même cour : la Max est avant tout une caméra 360°.
C’est surtout le manque de réglages au niveau des définitions et des fréquences d’image qui en bloqueront certains : pas de 4K ni de 2,7K, mais seulement du 1440p et du 1080p. De même, le mode Hero ne propose pas de ralenti en 240 ou 120 images par seconde ni de mode “faible luminosité automatique”. Aussi, seule la définition 1440p a droit à un débit élevé de 78 Mbit/s, contre 100 Mbit/s en 2,7K et 4K pour la Hero 8 Black.
Le mode Hero de la GoPro Max n’a pas dit son dernier mot. L’excellente stabilisation de la Hero 8 Black est encore plus performante sur la Max : logique, cette dernière utilise l’ultra grand angle des objectifs pour ne pas rogner dans l’image lors de la stabilisation. On ne peut pas vraiment en demander plus. Mieux, la GoPro Max propose un mode “horizon-leveling” : ce dernier permet de maintenir l’horizon au même niveau lorsque la caméra est en mouvement ou retournée. C’est très impressionnant.
La Hero 8 propose quatre champs de vision, dont un particulièrement large : le mode SuperView. La Max propose quant à elle le mode SuperView Max. Seul le nom est ridicule, puisque ce champ de vision est encore plus large que celui de la Hero 8. Il sera très utile lors des sessions sportives. Voici d’ailleurs une comparaison entre les quatre champs de vision de la Max — étroit, linéaire, large et SuperView. Ne prenez pas en compte la qualité des images, il s’agit de captures d’écran de l’application.
Les quatre champs de vision proposés en mode Hero
Le mode TimeWarp 2.0 de la Gopro Hero 8 Black est également de la partie, tout comme le mode live. Uniquement disponible en mode Hero, ce dernier permet de publier en temps réel en 1080p sur Facebook ou YouTube.
Côté audio, une sympathique fonction s’est cachée dans les paramètres du mode Hero : elle permet de choisir le mode de fonctionnement des 6 micros. Quatre modes sont disponibles : stéréo (les 6 micros sont utilisés), avant (priorité aux micros de la face avant), arrière (priorité aux micros de la face arrière, celle qui a l’écran) et synchro (priorité au son provenant du côté de la caméra utilisée). Cet ajout est très pratique, et le mode arrière est une bonne nouvelle pour les vloggers en herbe.
Un mode photo bien garni, mais seulement en mode 360°
Le mode photo classique de la Max ne laisse pas beaucoup de choix à l’utilisateur : ici, pas d’enregistrement RAW, pas de mode HDR, pas de mode nuit ni de mode rafale. Surtout, les photos enregistrées le sont en 5,5 mégapixels, contre 12 pour la Hero 8 Black.
Exemples de photos en mode Hero
Ne nous arrêtons pas à ces déceptions. La GoPro Max tire parti de ses deux objectifs pour offrir un mode panorama, appelé PowerPano. Ce dernier enregistre 270 degrés de la scène, le tout en un seul clic : les sujets en mouvement ne sont pas un problème, à l’inverse des modes panorama proposés sur les téléphones. Le mode PowerPano est aussi utile pour des photos de paysages que pour des selfies.
Le mode PowerPano est excellent
Un mode photo 360° est également disponible. Si la question de l’exploitation de l’image se pose ici encore — que faire d’une photo prise en 360° ? —, l’effet est assez chouette. Il est possible, comme pour les vidéos 360°, de passer par l’application pour recadrer la photo. Attention, certaines de mes images étaient inexploitables, car la caméra n’avait pas pris en compte le bon horizon : les éléments importants à mes yeux étaient alors complètement déformés.
Que dit l’autonomie ?
Quelle sera l’autonomie d’une caméra 360° ? Voilà une question qu’il est tout à fait normal de se poser quand on sait qu’en plus d’alimenter l’écran, la batterie doit supporter les demandes du processeur lors de l’étape du ‘“stitching”. Ajoutons également que l’autonomie des caméras d’action classiques est rarement exceptionnelle : la GoPro Hero 8 Black, pour ne citer qu’elle, ne brille pas par son autonomie.
Voici, selon chaque mode, l’autonomie offerte par la batterie de 1600 mAh de la GoPro Max :
- Vidéo Mode 360° : 1 h 05 puis 19 minutes (la caméra a dû s’éteindre, car trop chaude)
- Vidéo Mode Hero 1080p 60 FPS : 1 h 55 minutes
À titre de comparaison, la Hero 8 Black a tenu 1 heure et 35 minutes en 1080p 30 images par seconde.
Les tests d’autonomie de la Max ont été effectués avec les commandes vocales, le Wi-Fi et le GPS activés. L’écran se mettait en veille après une minute d’inactivité, ce qui n’est pas représentatif d’une utilisation réelle. Comprenez que dans la pratique, ces chiffres seront rarement atteints.
Voici le temps demandé par la Max pour une recharge complète :
- 15 minutes : 22 %
- 30 minutes : 43 %
- 45 minutes : 65 %
- 1 heure : 86 %
- 1 h 15 minutes : 96 %
- 1 h 20 minutes : 100 %
Si vous n’avez jamais possédé de GoPro, ou de caméra d’action en général, nous vous conseillons fortement l’achat d’une ou plusieurs batteries de rechange : elles pourraient bien sauver vos tournages.
Une caméra 3 en 1, vraiment ?
La communication de GoPro sur la Max s’appuie en partie sur l’argument du 3 en 1 : une caméra 360°, une caméra de vlog et une caméra d’action. Rien à redire sur l’aspect 360°, puisque la proposition principale de la Max est justement l’enregistrement de vidéos 360°. Mieux, la marque va au bout de la démarche et propose des moyens accessibles pour exploiter les vidéos.
La GoPro Max est également une bonne solution pour se filmer soi-même. L’utilisateur peut profiter de l’écran pour vérifier son cadrage, la qualité audio proposée par les 6 micros et leur traitement sont très satisfaisants, la stabilisation logicielle est remarquable et le champ de vision “Max Superview” est plus que suffisant, voire assez impressionnant. Des éléments somme toute assez importants pour la réalisation de vlogs.
C’est cependant sur le dernier aspect 3 en 1 que les choses se corsent : la GoPro Max n’est pas une mauvaise caméra d’action, mais c’est loin d’être la meilleure. Oui, la GoPro Max fera le travail pour vos sessions sportives ou même pour vos vidéos de vacances, mais on ne peut s’empêcher de comparer ses performances et fonctionnalités à celles de sa cousine, la Hero 8 Black. Cette dernière offre bien plus de possibilités : définition 4K, ralenti en 240 images par secondes, débit supérieur, étanchéité jusqu’à 10 mètres, mode nuit… Surtout, la qualité vidéo proposée est meilleure : les images sont plus détaillées.
Eh oui, GoPro n’allait pas cannibaliser les ventes de la Hero 8. Le mode Hero de la Max ne doit pas à lui seul justifier son achat. En premier lieu, un seul critère doit vous faire pencher ou non pour l’achat de la Max : son mode 360°. Si vous êtes particulièrement attirés par les possibilités de création qu’offrent les vidéos 360° et que vous vous sentez motivés pour passer du temps au montage pour recadrer chaque vidéo, la GoPro Max est une très bonne solution. Vous profiterez en plus d’une bonne caméra pour vos vlogs, mais également d’une caméra aux performances suffisantes pour quelques vidéos classiques.
Si toutefois vous êtes déçu par l’absence de 4K ou de mode ralenti en mode Hero, c’est que vous comptez sûrement passer plus de temps à filmer en mode Hero qu’en mode 360° : dirigez-vous plutôt vers une caméra d’action classique. De même, si vous n’avez jamais possédé de caméra d’action, débuter par la Max reviendrait à brûler les étapes. Allez donc jeter un coup d’œil à notre test complet de la GoPro Hero 8 Black.
Au final, l’une n’est pas meilleure que l’autre, car les deux caméras ne répondent pas aux mêmes besoins : elles sont complémentaires. À 529,99 euros (Max) et 429,99 euros (Hero 8), il faudra faire un choix en fonction de vos utilisations, à moins d’avoir les moyens pour s’offrir les deux. La proposition modulaire de la Insta360 One R est intéressante, mais elle demandera là aussi un plus grand investissement.
Prix et disponibilité
La GoPro Max est disponible au prix de 529,99 euros sur le site de GoPro, mais également sur Amazon ou la Fnac. Les fixations intégrées de la GoPro Max la rendent compatible avec tous les accessoires GoPro : un frein à l’achat en moins si vous en possédez déjà.
Pour aller plus loin
Test de la GoPro Hero 8 Black : innovations incrémentales pour la reine des caméras d’action
Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.
Exact en cas d'accident ça fait un point de pression que le casque ne peut pas absorbé.
Il en sait trop
Mouai
GoPro arrive avec 3 ans de retard par rapport à ma Xiaomi mi spere 360 4k IP 68 qui coûte 200€ et te sort une daube même pas 4k à un prix pareil...
Bonjour, merci pour votre retour ! Certains accessoires vendus par GoPro (entre autres) sont créés pour ne pas apparaître sur la vidéo. Je pense par exemple au "Max Grip + Tripod". Ce n'est pas le cas des accessoires que j'ai utilisés (perche et ventouse), malgré plusieurs essais de positionnement. Je vous souhaite une bonne fin de journée :)
Je me trompe peut-être mais je croyais qu'à la suite de l'accident de Michael Schumarer une mise en garde avait été faite sur le port d'une camera comme sur la première photo. En-cas de choc sur cette dernière une onde de choc plus néfaste que le choc lui-même pourrait être générée.
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