Mastodonte de l’électronique et de l’électroménager grand public, la marque Hisense propose plusieurs gammes de TV dont cette série U8NQ qui représente le haut du panier. Elle prétend à une très forte luminosité grâce à sa dalle LCD embarquant un système de rétroéclairage Mini-LED de nouvelle génération, associé à un panneau de Quantum Dots pour les couleurs. Toutefois, la marque nous promet un haut niveau de contraste et très peu d’effet de blooming, la plaie des modèles LCD par rapport aux TV OLED qui en sont totalement dépourvus. Elle est compatible avec les formats vidéo HDR10, HDR10+ et Dolby Vision IQ pour satisfaire tous les types de contenus, qu’ils soient en streaming ou sur des disques Blu-ray.
À l’image des autres modèles de la marque, dont les Laser TV, elle est animée par le système Vidaa avec son lot d’applications. N’oublions pas la partie gaming qui est de plus en plus soignée par les fabricants de TV offrant 2 entrées HDMI 2.1 qui supportent les dernières technologies d’optimisation et une capacité à monter jusqu’à 144 Hz (et même 240 Hz, sous certaines conditions) pour les joueurs sur PC. Sur le papier, cette série déclinée en 65 et 75 pouces s’avère très intéressante surtout que les prix sont plutôt raisonnables.
Qu’en est-il exactement ? C’est que nous avons voulu savoir en réalisant un test complet que voici.
Hisense 65U8NQFiche technique
Modèle | Hisense 65U8NQ |
---|---|
Dimensions | 1449 mm x 916 mm x 290 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces |
Compatible HDR | Dolby Vision, HDR10+, HDR10 |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 5 |
Puissance des haut-parleurs | 60 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs, Optique |
Système d’exploitation (OS) | Vidaa U |
Assistant vocal | Amazon Alexa, Vidaa Voice |
Efficacité énergétique | E |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un modèle 65U8NQ prêté à la rédaction par Hisense.
Hisense 65U8NQDesign : classe et bien pensé
Le design du téléviseur Hisense 65U8NQ est à la hauteur de son rang comme l’était à son époque le 65U8GQ (2021) que nous avions testé. On a droit à une très belle prestation avec un châssis qui est certes en plastique, mais qui fait bonne figure.
Les finitions du modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffraient d’aucun problème de fabrication ni d’assemblage. À ce sujet, nous avons pu récemment visiter l’une des usines de la marque, en Chine, pays d’origine d’Hisense.
Le cadre est plutôt fin, en façade, avec des bords sur l’écran qui ne dépassent pas les 5 mm laissant une belle part à l’image. Le bas est souligné par ce que l’on pourrait prendre pour une barre de son intégré, mais il n’est rien contrairement à celle proposée sur le haut de gamme Panasonic MZ2000 ou Z95A, par exemple. Celle-ci mesure à peine un demi-centimètre de haut. Il y a de nombreux petits trous pour donner un certain style. En fait, le son vient principalement de l’arrière du téléviseur (voir chapitre audio plus bas). Comptez sur une épaisseur de 6 cm pour ce modèle de 65 pouces en diagonale.
Au centre, il y a un pied. Celui-ci n’est pas pivotant, ce qui aurait été une bonne chose. Il fait 29 cm de profondeur pour 40 cm de large autorisant ainsi à placer le téléviseur sur un meuble relativement modeste. Si, on peut toujours l’accrocher au mur via un support de fixation idoine, à la norme VESA 400×300. Le pied propose deux hauteurs. On peut ainsi choisir de surélever l’écran à 6,5 cm de la plateforme octogonale si on utilise une barre de son, ou plutôt à 2 cm de haut. C’est bien pensé. Ce qui a été réfléchi aussi par les concepteurs de ce modèle, c’est la possibilité d’organiser la fuite des câbles, à l’arrière.
En effet, depuis la zone des connectiques qui se trouve à droite lorsqu’on regarde le TV de dos, il y a deux goulottes qui permettent d’y insérer les câbles, s’ils arrivent à y tenir. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas très grave, car ils peuvent être concentrés, au centre par un système d’accroche qui fait passer les câbles à travers le pied. Ainsi, de face, on ne voit absolument aucun fil. On retrouve ce principe chez TCL, par exemple, le grand concurrent d’Hisense.
Toujours au dos, on peut voir les deux woofers pour renforcer les basses fréquences de l’audio.
Connectiques du Hisense 65U8NQ : 2 ports HDMI 2.1
Le câble d’alimentation (non moulé) se branche à gauche du téléviseur lorsqu’on le regarde de dos. Toutes les autres connectiques sont réunies à droite en deux pôles avec certaines prises orientées verticalement alors que d’autres le sont horizontalement, ce qui peut rendre l’accrochage au mur un peu plus délicat.
Les prises « horizontales » sont le connecteur Ethernet, la sortie audio optique et un port USB-A. Potentiellement, c’est sur cette prise qu’on pourrait avoir à brancher et débrancher des clés USB pour lire des contenus multimédia, donc la plus utilisée et finalement, c’est peut-être la moins accessible.
Heureusement, il y en a une autre au niveau des autres connectiques. Ces prises verticales, dirigées vers l’extérieur de l’appareil sont donc un port USB-A 3.0, deux entrées HDMI 4K à 60 Hz, deux entrées HDMI 4K à 144 Hz, une prise Antenne, une pour le Satellite et une entrée Audio/Vidéo analogique. Comme chez Sony, il faudra utiliser l’une des deux entrées HDMI 4K 144 Hz pour exploiter la technologie eARC si vous souhaitez profiter du son surround avec une barre de son, via un câble HDMI. TCL, qui ne propose aussi que deux ports de ce type a réussi à intégrer la sortie eARC sur l’une des deux autres.
Malgré cela, il faut reconnaitre que cette configuration peut largement suffire à la plupart des utilisateurs. Seuls ceux qui possèdent deux consoles de jeux, un lecteur Blu-ray et une barre de son (ou un amplificateur Home Cinéma) peuvent trouver à y redire.
Notez que le téléviseur est Bluetooth et dispose aussi du Wi-Fi 6E (la norme la plus rapide actuellement proposée pour un TV) permettant d’établir une liaison sans fil avec un routeur à la maison. Notez la possibilité d’accéder aux assistants vocaux Alexa d’Amazon ainsi que Vidaa Voice, la solution « maison » d’Hisense. L’assistant Google n’est malheureusement pas disponible.
Hisense 65U8NQImage : une extrême luminosité et un très haut niveau de contraste
Le téléviseur Hisense 65U8NQ de 65 pouces profite d’une dalle de type VA (Vertical Alignment) LCD 100/120 Hz/144 Hz (VRR) capable d’afficher une définition Ultra HD sur 10 bits (8 bits + FRC). Attention, le modèle de 75 pouces est doté d’une dalle IPS, offrant sur le papier, une image moins contrastée (non testée).
Ce modèle est doté d’un filtre de Quantum Dots pour les couleurs avec un système de rétroéclairage Mini-LED. Celui-ci compte un peu plus de 1600 zones gérées dynamiquement (2000 zones pour la version de 75 pouces, selon Hisense). Ici, les angles de vision sont satisfaisants, mais loin d’être aussi larges que ceux proposés par les TV OLED, imbattables dans ce domaine. Le téléviseur embarque un traitement antireflet qui fait tout juste le job. Il atténue discrètement les petites sources de lumière placées devant l’écran, mais ne peut rien faire face à une baie vitrée. Il est très loin de l’exceptionnel filtre proposé au sein du Samsung S95D qui n’a, à ce jour, absolument aucun rival.
Le niveau de mise à l’échelle est plutôt correct avec un traitement assez bien réalisé. Il est l’œuvre du chipset Hi-View développé par Hisense. L’image est plutôt douce, sans excès et donne la sensation d’avoir une certaine profondeur sans effet lissé. Globalement, cela permet de profiter des contenus qui ne sont pas Ultra HD dans des conditions assez satisfaisantes. Le meilleur rendu reste, bien entendu, pour des contenus ayant une définition de 3840×2160 pixels.
La graduation des couleurs est satisfaisante car nous n’avons pas constaté d’effet de postérisation comme on peut le voir sur le mur du fond de cet écran dans la série Jack Ryan diffusée sur la plateforme Prime Video. Les fuites au niveau des bandes noires supérieures et inférieures sont très limitées (la photo exagère un peu dans le coin supérieur à gauche).
Avec sa dalle VA et son rétroéclairage Mini-LED, ce téléviseur offre un excellent taux de contraste. Nous avons pu le mesurer à 5117:1 pour le contraste natif (tous les systèmes de correction disponibles étant désactivés), ce qui est particulièrement élevé. Il n’atteint toutefois pas les niveaux des TCL 65C89B ou des récents Sony Bravia 7 et Bravia 9, des références dans ce domaine, pour des modèles LCD. L’homogénéité de la dalle est très bonne. Les effets du blooming, sorte de halo lumineux entourant les objets clairs sur fond sombre, est ici très peu visible, à peine autour des sous-titres et les autres menus venant s’afficher par-dessus les contenus vidéo.
Le téléviseur est capable de produire une très bonne compensation des mouvements et cela se voit notamment sur des contenus TNT qui ne souffrent pas d’artefacts, ce qui est une bonne chose. Merci au traitement MEMC qui est efficace sur ce modèle.
Pour des contenus HDR, le téléviseur est capable de détecter des séquences de type films ou séries et d’activer automatiquement le mode Filmmaker. Idem pour le mode d’image Sport. Cette option évite d’avoir à ouvrir les menus de configuration de l’appareil, où on sait que la plupart des utilisateurs ne vont jamais ou presque. Notez qu’il est toutefois possible de désactiver la détection des contenus.
Le Hisense 65U8NQ est compatible avec les sources HLG, HDR10, HDR10+, HDR10+ Adaptive, Dolby Vision IQ et IMAX Enhanced. Le téléviseur est équipé d’un capteur de luminosité ambiant qui lui permet d’adapter automatiquement le niveau de luminosité de la dalle, compatible avec le format HDR Dolby Vision IQ. Ainsi, le système passe du mode Lumineux au mode Sombre, sans action particulière. Il peut toutefois être bloqué sur l’un ou l’autre, si besoin. Dans le même esprit, pour des contenus HDR10+, il est possible de choisir entre les modes HDR10+ Standard, HDR10+ Dynamique et HDR10+ Cinéma. Ce dernier permet d’obtenir le meilleur rendu « Cinéma », les deux autres proposant des couleurs trop saturées, peu réalistes.
Pour nos mesures, comme toujours, c’est le mode Filmmaker (s’il est présent) qui donne les meilleurs résultats, au plus proche du rendu cinéma. Ainsi, pour des contenus SDR, nous avons relevé une excellente fidélité des couleurs, car le Delta E moyen est de 1,61, ce qui est nettement en dessous du seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle demandée par la source.
Le gamma moyen a été mesuré à 2,32 ce qui est légèrement en deçà de la valeur moyenne attendue (2,4) pour un visionnage dans des conditions sombres, mais reste plutôt satisfaisant. La courbe est assez bien suivie même s’il y a quelques cassures. La température moyenne des couleurs est de 6329 K, selon nos mesures, toujours en mode Filmmaker. C’est un très bon résultat lorsqu’on sait que la valeur attendue est de 6500 K. Les dérives chromatiques sont limitées.
Avec des contenus HDR, là aussi, le téléviseur est très bien calibré puisque nous avons mesuré un Delta E moyen, correspondant à la fidélité des couleurs de seulement 1,51 donc encore nettement inférieur à 3, en mode Filmmaker. Il est tout aussi satisfaisant pour le mode d’image Cinéma, car relevé à 1,56 alors que le mode IMAX Enhanced est à 1,5, là aussi exprimant une image fidèle à ce qui est demandé.
Concernant le pic de luminosité, à date, le téléviseur est le plus lumineux du marché, d’après nos mesures). En effet, en mode Filmmaker, nous avons mesuré un pic à 2720 cd/m² pour une mire à 10% de la surface de l’écran (norme en vigueur pour une telle mesure). Pour ne rien gâcher, nous avons relevé une luminosité de 768 cd/m² en plein écran.
Jusqu’ici, c’était le Sony Bravia 9 qui offrait la luminosité la plus forte, toujours d’après nos relevés et protocoles de test, avec une valeur de 2698 cd/m² dans des conditions similaires. Pas de panique, à l’œil, impossible de différencier les deux. Le TV Hisense 65U8NQ surpasse donc son concurrent direct, le TCL 65C89B pour ces mesures. Ce dernier avait été mesuré à 2143 cd/m² en mode Film. Toutefois, il garde un léger avantage en plein écran avec une mesure à 894 cd/m². Attention, on peut voir que la courbe de luminosité n’est pas extrêmement bien suivie surtout pour les valeurs les plus claires. Le téléviseur ne propose pas un bon tone-mapping, ce qui est un peu dommage.
En mode Cinéma, le TV Hisense propose un pic de luminosité de 2715 cd/m² alors qu’en mode IMAX Enhanced, nous avons mesuré 2718 cd/m² (toujours avec une mire à 10%).
Enfin, les espaces colorimétriques sont assez larges puisque nous avons mesuré 98,80% pour le rec709, 96,82% pour l’espace DCI-P3 et un excellent 81,54% pour le BT2020, le plus exigeant.
Hisense 65U8NQGaming jusqu’à 144 Hz et même 240 Hz
Comme ses prédécesseurs, le téléviseur Hisense 65U8NQ est plutôt bien équipé pour jouer et notamment pour accompagner les PC puissants ainsi que les dernières consoles de jeux comme la Xbox Series X ou la PlayStation 5. Nous avons évoqué les capacités des entrées HDMI dans le chapitre consacré aux connectiques.
En outre, sachez que ce téléviseur supporte les technologies FreeSync Premium Pro, VRR (Variable Refresh Rate) et ALLM (Auto Low Latency Mode) afin de synchroniser parfaitement les images entre les consoles/PC et la dalle. De plus, il est capable d’afficher une fréquence de rafraîchissement maximale de 144 Hz (avec un PC Gaming doté d’une carte graphique puissante) avec une définition Ultra HD. Comme sur les modèles TCL, il est possible de passer à 240 Hz, mais en baissant la définition à 1080p.
Bien entendu, le téléviseur propose un mode Jeu dans ses paramètres. Avec des contenus HDR en mode Jeu, nous avons mesuré une excellente fidélité des couleurs puisque le Delta E moyen est de 1,53, donc nettement inférieur au seuil de 3. Le pic de luminosité est particulièrement élevé : 2722 cd/m². En outre, on peut aussi compter sur une excellente réactivité puisque le temps de retard à l’affichage a été mesuré à 13,1 ms (Ultra HD à 60 Hz). Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.
Même les joueurs les plus exigeants y trouvent ainsi leur compte. Samsung, LG et Panasonic font toutefois mieux avec des temps de retard à l’affichage de moins de 10 ms mais difficile avec ces bons chiffres de voir une réelle différence.
Enfin, comme pour les autres marques, Hisense permet l’affichage d’une barre de jeu donnant un accès rapide et ergonomique aux réglages.
Hisense 65U8NQAudio : du 2.1.2 canaux
Comme les précédents téléviseurs haut de gamme de la marque, celui-ci s’appuie sur un système audio 2.1.2 canaux. Il est compatible avec le format Dolby Atmos. Pas de décodage DTS malheureusement ici. Il y a deux haut-parleurs de 15W, un de 20W et deux haut-parleurs de 5W. Le constructeur promet une puissance de 60 W. Voilà pour les données techniques et physiques de l’ensemble, sur le papier. Dans la réalité, le constat est nettement plus nuancé puisque l’ensemble manque de chaleur et il ne propose pas un son vraiment enveloppant. Nous nous attendions à profiter de plusieurs effets surtout en hauteur, mais finalement, ils sont trop timides. Le rendu audio des Bravia 7 est meilleur.
Ici, il y a quelques effets de spatialisation, mais pas assez pour offrir un environnement audio réellement immersif. En somme, cela peut tout à fait convenir pour accompagner des programmes TV basiques, mais si on veut aller plus loin, les enceintes du téléviseur et sa gestion audio générale n’en sont pas capables et il faut alors chercher plutôt du côté d’une barre de son pour mieux l’accompagner.
À ce sujet, notez que le TV est compatible avec la fonction Hi-Concerto. À l’image des Q-Symphony de Samsung, WOW Orchestra de LG, S- Center de Sony et Tutti Choral de TCL, cette technologie permet d’utiliser conjointement les haut-parleurs d’une barre de son de la marque et ceux du téléviseur. N’ayant pas eu une telle barre de son pendant notre phase de test, nous ne pouvons pas évaluer l’intérêt et la véracité de cette option. Seule une courte démonstration lors d’une visite dans les locaux d’Hisense nous a permis d’apprécier une certaine immersion, mais difficile, dans ces conditions, de pouvoir bien l’évaluer.
Hisense 65U8NQInterface : Vidaa aux commandes, un système très réactif et complet
Comme tous les téléviseurs de la marque, la TV Hisense 65U8NQ est animée par le système propriétaire Vidaa. Alors que plusieurs fabricants se sont ralliés à Google pour proposer Google TV, Hisense continue de proposer son interface de divertissement.
L’interface graphique de Vidaa est assez proche de celle proposée par Google TV, mais avec moins d’applications disponibles. On peut toutefois compter sur les applications de streaming les plus populaires. En outre, notez également la présence de SFR TV qui permet de se passer de la box de l’opérateur et de n’avoir qu’une seule télécommande. D’autres applications d’opérateurs devraient prochainement venir gonfler les rangs, selon Hisense. Sinon, il y a Netflix, Disney+, Prime Video, Apple TV+, Paramount+, Canal+, TF1+, Vidaa Kids, France TV, M6+, RMC Sport, YouTube, Rakuten TV, Molotov TV, Pluto TV, Deezer, Danz, Arte TV et bien d’autres. Pour l’accès au contenu partagé, le système peut directement consulter les dossiers partagés sur le réseau domestique. Les médias les plus exigeants y sont parfaitement lisibles, sans saccade, ce qui est une excellente chose.
Le système Vidaa est extrêmement réactif. La navigation dans les menus est un modèle du genre. Les applications sont lancées rapidement. Plusieurs contenus suggérés sont disponibles dès la page d’accueil. Il est possible de définir plusieurs profils pour tous les membres de la famille afin que chacun puisse profiter des recommandations et de ses contenus. Un module de recherche est accessible depuis la colonne de gauche où on trouve aussi les rubriques Comptes, Notifications, Sources et réglages.
Notez la compatibilité avec le standard AirPlay ainsi que le partage d’écran possible via un appareil mobile, le cas échéant. Le partage de musique est aussi possible, via Bluetooth. Pour les personnes qui souhaitent afficher d’autres contenus, lorsque le téléviseur n’est pas occupé, on peut afficher des images et des œuvres d’art via Vidaa Art.
Concernant les menus de configuration, ils sont très clairs et la navigation y est particulièrement fluide. On peut aisément régler le mode d’image. Toutefois, nous aurions préféré avoir un bouton dédié sur la télécommande comme c’est le cas sur les modèles Panasonic, par exemple. Là, manuellement, il y faut 3 clics pour changer le mode d’image. Toutefois, le système propose de détecter les contenus, ce qui simplifie l’opération. La détection fonctionne très bien et permet de passer automatiquement en mode Filmmaker (le plus adapté pour un rendu Cinéma) ou Sport, par exemple, selon les programmes affichés. Sinon, il y a les modes Standard, Filmmaker, Cinéma, Économie d’énergie, Dynamique et Sport.
Le mode Jeu permet d’activer toutes les technologies pour les consoles et les PC Gaming avec un temps de retard à l’affichage réduit.
La télécommande, grande avec un microphone, mais pas rétroéclairée et avec un panneau solaire
La télécommande livrée avec le téléviseur est assez grande. Elle reste toutefois plutôt fine avec des côtés arrondis pour offrir une excellente prise en main. Elle est très complète, car le fabricant ne fait pas l’économie de touches. En effet, il y a les chiffres pour accéder directement aux chaînes correspondantes, les touches de contrôle et la roue pour naviguer dans les menus. On peut également compter sur une touche « Personnelle », pour accéder aux menus de configuration, mettre en pause ou remettre la lecture d’un média. La touche « Personnelle » permet de sélectionner une source ou une application favorite pour y accéder plus rapidement. C’est bien pensé.
6 Touches sont dédiées aux plateformes de streaming : Rakuten TV, YouTube, Prime Video, Netflix, Vidaa Channels et Disney+.
La télécommande est malheureusement dépourvue de système de rétroéclairage. Elle fonctionne grâce à une batterie que l’on peut recharger via un port USB-C, comme n’importe quel smartphone récent. Plus original, à l’image des télécommandes Samsung, la partie basse accueille un petit panneau solaire pour maintenir la charge. Enfin, notez l’intégration d’un microphone pour les commandes vocales.
Hisense 65U8NQConsommation
En termes de consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec les paramètres de l’image réglée sur Filmmaker. Dans ces conditions reproduites pour chaque téléviseur testé, nous avons obtenu une consommation moyenne de 112 Wh ce qui est assez important.
Avec du contenu HDR (Dolby Vision sombre), le téléviseur consommait 163 Wh en moyenne, soit une valeur assez importante qui peut s’expliquer par la très forte luminosité proposée par ce modèle de 65 pouces.
Hisense 65U8NQPrix et date de sortie
La série Hisense U8NQ est déclinée en 65 et 75 pouces pour des prix respectifs de 1290 euros et 1590 euros.
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