Le vidéoprojecteur Hisense PX3-Pro est disponible depuis quelques semaines et fait partie de la catégorie des projecteurs Laser Cinema de la marque, c’est-à-dire vendu sans écran. Libre à chacun de projeter une image pouvant atteindre 150 pouces sur le mur même si le rendu est meilleur avec un écran adapté. Capable d’afficher une image Ultra HD (simulée) avec sa triple source de lumière Laser depuis une puce DLP, il présente, sur le papier, des caractéristiques très intéressantes pour un rendu des plus qualitatifs pour le Home Cinéma.
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Compatible HDR10+, Dolby Vision et IMAX, supportant les contenus 3D, il embarque des fonctions de correction automatique permettant d’ajuster l’image à l’écran, le cas échéant, et promet un très haut niveau de contraste.
Comme tous les TV et les projecteurs de la marque, dont le téléviseur 65U8NQ ou le Hisense C1, par exemple, il est animé par le système Vidaa avec toutes les applications de streaming parmi les plus populaires. La partie audio est optimisée par Harman Kardon. Modèle au design soigné, il semble cocher toutes les cases. Nous avons pu l’essayer pendant un moment et en voici nos impressions.
Hisense PX3-ProFiche technique
Modèle | Hisense PX3-Pro |
---|---|
Dimensions | 550 mm x 120 mm x 296 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 150 pouces |
Compatible HDR | HDR10, HDR10+, Dolby Vision |
Ports HDMI | 3 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 4 |
Puissance des haut-parleurs | 50 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Vidaa U |
Assistant vocal | Vidaa Voice |
Fiche produit |
Conditions du test
Le vidéoprojecteur Hisense PX3-Pro testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Extra Bright Eden 240C disponible dans la boutique Son-Vidéo.com, un modèle spécialement conçu pour les vidéoprojecteurs à ultra-courte focale. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir. Ce protocole est identique pour tous les tests de vidéoprojecteurs à ultra-courte focale afin de pouvoir les comparer.
Hisense PX3-ProDesign
Alors que certains modèles de vidéoprojecteurs sont déclinés en noir ou en blanc, à l’image du Epson EH-LS800, comme pour la très grande majorité des marques, chez Hisense on ne jure que par le noir. Cela évite des reflets potentiels. Le PX3-Pro ne fait pas exception. Il propose un châssis relativement imposant, moins que le Leica Ciné 1, mais quasiment aux mêmes proportions que le Formovie Theater, par exemple. Concrètement, il mesure 55 cm de large pour à peine 30 cm de profondeur et 12 cm de hauteur.
La partie supérieure est brossé arborant un très bel effet, mais à notre grand regret, il n’y a pas de trappe qui viendrait cacher l’objectif et surtout le mettre hors de portée de la poussière contrairement au Xgimi Aura 2, un autre modèle ultra courte focale. Pour pallier cela, la marque fournit une petite chiffonnette…
La façade du PX3-Pro est particulièrement travaillée avec une surface bombée largement trouée pour laisser passer le son des haut-parleurs qui sont installés derrière.
De part et d’autre, il y a des évents qui sont, par défaut, éclairés, lorsque l’appareil est en veille. Notez qu’il est possible d’éteindre ce système depuis les paramètres du projecteur. Heureusement, ils sont inopérants lorsque l’appareil fonctionne. Autour de la grille bombée, les bords sont biseautés présentant d’excellentes finitions.
Le vidéoprojecteur repose sur 4 pieds dont on peut ajuster la hauteur permettant ainsi de pallier à une surface qui ne serait pas totalement plate. C’est bien pensé.
Notez qu’il n’y a aucun bloc d’alimentation externe étant donné qu’un seul câble part de l’appareil vers une prise d’alimentation électrique.
Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test proposait des finitions absolument parfaites et un assemblage exemplaire.
Hisense PX3-ProConnectiques
Toutes les connectiques sont disponibles à l’arrière à l’exception d’une prise USB qui est placée sur le côté gauche de l’appareil, ce qui permet de lire aisément les contenus multimédia d’un tel support amovible.
On peut compter sur la présence de deux entrées HDMI 2.1 et une troisième compatible eARC pour le retour audio vers une barre de son ou un amplificateur si nécessaire. Attention, comme cela est gravé juste en dessous, cette prise est limitée au support d’un signal vidéo Ultra HD à 60 Hz… Il faut donc éviter d’y brancher une console si vous souhaitez exploiter les 120 Hz de celle-ci.
Il y a également un port USB-A 2.0 pour la lecture de contenu multimédia ainsi qu’une sortie audio analogique jack 3,5 mm qui peut servir au branchement d’un casque ou d’un système audio externe filaire.
Une sortie audio numérique optique est également présente ainsi qu’un port Ethernet. Bien entendu, étant un modèle « connecté », le vidéoprojecteur embarque une connectivité Wi-Fi ainsi que du Bluetooth. Il est compatible avec le standard AirPlay 2 pour lui envoyer des contenus audio et vidéo depuis un appareil mobile sous iOS. Le partage d’écran sans fil est également prévu.
Comme beaucoup de vidéoprojecteurs à ultra courte focale, on regrette l’absence d’un port Trigger 12V qui permettrait de gérer électriquement l’ouverture d’un écran motorisé de manière synchronisée. Il n’y a pas non plus de tuner TNT intégré à la différence du Samsung The Premiere ou de certains modèles Hisense, par exemple.
Hisense PX3-ProL’écran, le « Laser Cinéma » laisse le choix
Comme évoqué plus haut, le vidéoprojecteur Hisense PX3-Pro est livré sans écran appartenant à la gamme des « Laser Cinéma » et à la différence des « Laser TV » qui sont eux fournit avec un écran de 100 ou 120 pouces, selon le modèle choisit. Cela laisse le choix, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (relativement important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 500 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
Hisense PX3-ProL’installation
Comme tous les autres modèles à ultra courte focale, la première étape de l’installation du vidéoprojecteur est de le placer à seulement quelques centimètres du mur ou de l’écran. Pour le PX3-Pro, en l’installant à 20,5 cm de distance, nous avons obtenu une image de 100 pouces en diagonale. Si nécessaire, on peut régler son horizontalité grâce aux patins. La correction du trapèze est automatique ou manuelle.
Dans le premier cas, on utilise un smartphone pour prendre en photo l’image projetée et celle-ci se corrige seule une fois la connexion établie entre les deux appareils. Sinon, on peut passer par les réglages manuels, mais cela peut prendre plus de temps. La netteté est également automatique ou manuelle. Les résultats sont assez satisfaisants, notamment pour le trapèze. En ce qui concerne le focus, l’image est nette sur quasiment toute la surface, sauf dans les deux coins supérieurs. Cela reste toutefois supportable, mais nous nous attendions à mieux, surtout à ce prix.
Hisense PX3-ProL’interface Vidaa : réactivité, nombreux paramètres et beaucoup d’applications
Comme nous l’avons indiqué en introduction, le vidéoprojecteur est animé par le système Vidaa que l’on trouve également sur tous les téléviseurs de la marque.
Sur la page d’accueil, il y a un premier bandeau avec toutes les applications de streaming que l’on peut espérer par défaut : Netflix, Apple TV, Prime Video, Disney+, Canal+, FranceTV, TF1+, M6+, Paramount+ et bien d’autres. Notez qu’à l’heure de l’écriture de ces lignes, l’application SFR TV est disponible, permettant de se passer de la box TV de l’opérateur. Hisense nous dit travailler avec les autres (opérateurs) pour y inclure leurs applications respectives.
En outre, une boutique permet le téléchargement d’autres applications, le cas échéant. Dessous cette première bande, plusieurs contenus sont suggérés. La liste s’affine avec les habitudes des utilisateurs.
Sur la partie gauche de l’interface, il y a plusieurs options. À l’image des autres systèmes comme Google TV, Fire TV ou Tizen, par exemple, il est possible de créer plusieurs profils qui auront, chacun des contenus suggérés. Un module de recherche est également proposé ainsi que l’affichage de notifications et la possibilité d’accéder rapidement aux entrées du projecteur. Le menu Paramètres permet de régler l’appareil avec une très grande précision.
Notez la présence d’une application pour lire les contenus multimédia, depuis une clé USB ou partagés sur le réseau domestique, par exemple. À l’image des résultats obtenus sur les TV de la marque, celui-ci ne déçoit pas et permet de lire de nombreux types de fichier avec une fluidité parfaite et même la possibilité de reprendre une vidéo (particulièrement lourde) exactement là où on s’était arrêté.
Plusieurs menus sont alors disponibles : Image, Écran, Audio, Connexion, Accessibilité, Système et Assistance. Le premier permet de configurer l’image selon les besoins, notamment en sélectionnant l’un des modes préréglés, d’activer le mode Jeu et de configurer le projecteur pour qu’il définisse automatiquement la meilleure configuration des paramètres en fonction des contenus détectés.
Notez que l’on peut moduler le niveau de luminosité, la netteté et activer (ou non) le capteur de luminosité qui va mesurer celle de la pièce pour adapter automatiquement l’image.
Le menu Écran permet de régler les paramètres de l’image projetée au niveau du trapèze et de la netteté. C’est également dans cette rubrique que l’on peut activer la fonction de protection oculaire. Celle-ci permet de couper immédiatement le faisceau lumineux si quelqu’un ou quelque chose passe devant.
Saluons la parfaite réactivité du système qui se montre prompt à réagir à la moindre pression sur les touches de la télécommande.
Hisense PX3-ProL’image en mode subjectif, une très bonne qualité et un excellent contraste
Comme beaucoup de vidéoprojecteurs actuellement disponibles sur le marché, le PX3-Pro utilise une puce DMD 0,47 pouce développée par Texas Instrument avec une source de lumière triple laser et une matrice native Full HD. Il simule ainsi une image d’une définition Ultra HD grâce à la technologie XPR aussi mise au point par Texas Instruments consistant à projeter deux images Full HD légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée. Cela créé parfaitement l’illusion et il faut être un véritable expert pour arriver à déceler la différence avec une image nativement Ultra HD.
Plusieurs modes d’images sont proposés : Standard, Filmmaker, Cinéma Jour, Cinéma Nuit, Dynamique et Sport. En cas de connexion avec une console ou un PC Gaming, il est aussi possible d’activer le mode Jeu. Très pratiques, ces modes sont immédiatement disponibles depuis un bouton dédié sur la télécommande. Cela évite d’ouvrir différents menus pour trouver le bon paramètre.
Comme tous les autres vidéoprojecteurs, nous avons diffusé nos séquences de test et pu apprécier, notamment sur les contenus SDR, une image globalement assez douce. Le piqué que l’on constate habituellement avec les modèles DLP est agréable à l’œil, sans en faire trop, et ce avec les réglages préfinis proposés dans les différents modes d’image. Le mode Filmmaker étant celui qui offre le meilleur rendu.
On a droit à une bonne dynamique de l’image et un niveau de contraste qui fait honneur à certaines scènes particulièrement sombres de films ou de séries. Que cela soit avec des sources Blu-ray ou de streaming, les résultats sont tout à fait convaincants. Les contours sont précis, là aussi, sans en faire trop pour ne pas apparaitre comme définitivement numérique et garder un aspect naturel. On apprécie les scènes où les zones sombres se mêlent à des parties plus claires, voire très lumineuses. Le projecteur arrive à bien les gérer pour afficher un maximum de détails.
Comme sur le Formovie Theater et peut-être même un peu plus ici, la gestion du contraste est vraiment l’un des points forts de ce vidéoprojecteur. La certification Dolby Vision est tout à fait justifiée contrairement à certains concurrents.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
Le vidéoprojecteur offre une excellente compensation des mouvements et les scènes d’action paraissent bien traitées avec un rendu plutôt naturel. Merci à la technologie MEMC qui fait très bien le job même si certaines séquences particulièrement difficiles à rendre avec des personnages ou des objets au premier plan passant rapidement sur des fonds hachurés provoquent quelques décrochés. Pour le reste, c’est d’un très bon niveau et permet de profiter de séquences agréables à l’œil.
Concernant la mise à l’échelle des contenus qui ne sont pas de très haute qualité, le projecteur offre des résultats tout à fait convaincants, de notre point de vue. Le piqué est très intéressant, sans excès.
L’effet arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet arc-en-ciel est présent, mais très limité ici. C’est tout à fait subjectif, mais nous n’avons pas eu l’impression qu’il était extrêmement visible même sur des sous-titres. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres.
Hisense PX3-ProL’image mesurée, très haut niveau de contraste, forte luminosité, mais des couleurs peu fidèles
À l’image du vidéoprojecteur Epson EH-LS800, ce modèle embarque un capteur de luminosité qui permet d’adapter automatiquement certains paramètres de l’image en fonction des conditions d’éclairage dans la pièce. Toutes nos mesures ont été réalisées avec le capteur désactivé et dans l’obscurité totale. D’après nos mesures, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir le rendu le plus « cinéma ».
Ainsi, nous avons pu mesurer un taux de contraste de 3095:1, ce qui est particulièrement élevé autant que le Formovie Theater mais légèrement moins que le Formovie Cinema Edge (mono-laser). La moyenne de gamma a été mesurée à 2,28 avec un suivi exemplaire de la courbe de référence. Par contre, la température de couleur moyenne est de 7971 K, avec les réglages par défaut, ce qui est bien trop élevé et significatif d’une image trop froide, bien plus que ce qu’elle devrait être (la valeur idéale étant de 6500 K). On peut notamment observer une sérieuse dérive du rouge.
En sortie de carton, comme nous faisons toujours pour les mesures, et sans aucun calibrage, la fidélité des couleurs n’est pas optimale puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 7,49 en mode Filmmaker, ce qui est bien supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle qui est affichée à l’image. Cela se traduit par des couleurs qui sont un peu trop flatteuses à l’écran.
Avec des contenus HDR, c’est toujours le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs rendus. En plus des modes cités pour les contenus SDR, ajoutez le mode IMAX. Pour ce qui est de la fidélité des couleurs, là aussi, le Delta E moyen a été relevé à 6,81 donc bien supérieur au seuil de 3. Face à l’écran Lumene utilisé pour tous nos tests, nous avons mesuré un pic de luminosité de 208 cd/m² (rapporté au gain de l’écran à 0,5), ce qui est élevé pour un tel appareil et représente 1754 Lumens. Rappelons que la marque communique sur 3000 Lumens mais seulement dans les conditions les plus lumineuses et ne satisfaisant pas du tout une image au rendu à minima de type cinéma.
À titre de comparaison, le Theater de Formovie a été flashé, dans les mêmes conditions à 144 cd/m² tandis que l’Epson EH-LS800 propose 176 cd/m² pour une image qui fait 100 pouces en diagonale. Comme on peut le voir sur les graphiques ci-dessous, les courbes de référence ne sont pas bien suivies signifiant qu’une phase de calibration et donc la modification de plusieurs paramètres dans les menus Image permettrait d’obtenir mieux.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs parmi les plus hautes mesures réalisées sur ce type d’appareil.
Hisense PX3-ProLe gaming : certifié Xbox, d’accord, mais pour le reste ?
Rappelons qu’il est nécessaire d’éviter de brancher une console ou un PC Gaming sur la troisième prise HDMI au risque d’être limité à 60 Hz avec une définition Ultra HD. Pour les deux autres, les prestations sont très bonnes. En effet, on peut monter jusqu’à 120 Hz. Seul le signal Dolby Vision plafonne à 60 Hz, dans tous les cas. Officiellement, le projecteur est certifié Xbox. Concrètement, cela signifie que l’appareil « fonctionne bien » avec la console de Microsoft. Pour le moment et techniquement, c’est tout.
Il s’agit donc plus d’un coup marketing de la part d’Hisense et Microsoft que d’une vraie cohérence technique, car le PX3-Pro fait aussi bien que d’autres projecteurs. Il n’est toutefois pas impossible que l’offre de cloud gaming sous Vidaa soit étoffée à l’avenir.
Sinon, le mode Jeu donne effectivement satisfaction avec la possibilité, une fois activé, d’obtenir un temps de retard à l’affichage de 34,3 ms (Ultra HD à 60 Hz). Cela correspond à un tout petit peu plus de 2 images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est correct et peut satisfaire la très grande majorité des joueurs. Toutefois, le projecteur embarque la fonction Turbo DLP.
Lorsqu’elle est activée, l’input lag descend alors à 17,6 ms (Full HD). Or, le gros problème avec cette fonction est que la correction du trapèze est alors désactivée. Sur notre modèle de test, pour avoir une image parfaitement rectangulaire, nous avons du effectuer une correction du trapèze assez importante. Or, avec la fonction Turbo DLP activée, l’image originale est donc revenue, ce qui rendait le visionnage totalement inexploitable. Selon nous, la première option reste tout à fait acceptable si on n’est pas un joueur professionnel, seul capable de déceler le retard.
Enfin, la fiche technique mentionne le fait de pouvoir jouer avec une fréquence de 240 Hz (en Full HD), ce que nous n’avons pas pu tester, faute de moyens.
Hisense PX3-ProAudio équilibré et une optimisation Harman Kardon
Si le Formovie Theater a pu profiter des optimisations des ingénieurs de Bowers & Wilkins, le PX3-Pro bénéficie des réglages Harman Kardon dont l’une des spécialités est de proposer des améliorations pour les « petits » systèmes. Ici, il y a deux haut-parleurs large bande de 15W et deux tweeters de 10W chacun. Le vidéoprojecteur est compatible avec les formats Dolby Atmos et DTS.
Le son délivré par le PX3-Pro est assez ample et la scène assez large pour sonoriser une pièce moyenne, voire plus, mais manque un peu de chaleur. Il est équilibré, mais pas assez rond pour être vraiment enveloppant. En outre, on cherche toujours les effets de spatialisation et on peut regretter que le volume soit rapidement assez fort (dès 15) étant donné que la jauge monte jusqu’à 100. Plus de linéarité aurait été plus cohérente.
La télécommande très efficace
Alors que beaucoup de marques proposent des télécommandes compactes, Hisense ne va dans cette direction. En effet, la télécommande livrée avec le PX3-Pro est particulièrement grande. Cela lui permet non seulement de proposer des touches d’accès direct à des plateformes de streaming (en l’occurrence Disney+, YouTube, Prime Video, Netflix, Deezer et Vidaa Kid), mais également de proposer des boutons contenant des numéros.
Pour ce dernier choix, on peut toutefois se demander pourquoi vu que celles-ci servent principalement pour les TV (donc avec un signal TNT) pour accéder directement aux chaînes correspondantes. Pour un vidéoprojecteur, leur présence est donc plus discutable.
Outre les touches classiques pour accéder au menu d’accueil, de réglage du volume, du contrôle de la lecture et de la luminosité (appréciable pour ces dernières), nous avons beaucoup aimé le fait d’avoir une touche dédiée au paramètre d’image et une autre pour le son. Cela évite d’avoir à parcourir différents menus pour le même résultat.
Autre fait notable, la télécommande est alimentée par une batterie qui se recharge via un port USB-C et elle présente une petite surface avec un capteur solaire pour maintenir sa charge. Elle est Bluetooth évitant d’avoir à pointer l’appareil pour le contrôler. Enfin, elle intègre un microphone pour les commandes vocales. dommage qu’elle ne soit pas rétroéclairée (contrairement à ce qu’indique la fiche technique du site, à l’heure de l’écriture de ces lignes).
Hisense PX3-ProConsommation et nuisance sonore
En mode Filmmaker, le vidéoprojecteur consomme 147 watts avec une mire blanche à 100%. C’est autant que le Epson EH-LS800, mais inférieure à la consommation du Formovie Theater dans les mêmes conditions.
Concernant la nuisance sonore, le vidéoprojecteur s’avère relativement discret même s’il y a mieux sur le marché puisque nous avons relevé ici un bruit de 36 dB au maximum à proximité de l’appareil. Cela reste cependant raisonnable et non dérangeant lorsqu’on regarde un programme.
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