Test du Honor 50 : tout en nuances

Avec un modèle strass et paillettes

Nous avons testé le Honor 50 qui est le premier de sa marque à retrouver les services Google officiellement depuis 2019. Ce come-back est-il dignement célébré ? Voici notre test.
Le Honor 50 // Source : Robin Wycke
Le Honor 50 // Source : Robin Wycke

Ce test est valable pour les variantes suivantes :

Ce test a été réalisé le 27 Novembre 2021 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

Le Honor 50 est le premier smartphone lancé par Honor en France depuis sa prise d’indépendance. Si son look est plus que familier comme nous allons le voir dans ce test complet de l’appareil, il faut noter qu’il signe le retour des services Google (Play Store, Gmail, Youtube, Maps…) sur les téléphones de la marque chinoise en occident.

Ce come-back est-il réussi ?

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec un Honor 50 prêté par le constructeur.

Modèle Honor 50
Dimensions 73,8 mm x 160 mm x 7,7 mm
Interface constructeur Magic UI
Taille de l’écran 6,57 pouces
Définition 2340 x 1080 pixels
Densité de pixels 392 ppp
Technologie OLED
SoC Qualcomm Snapdragon 778G
Puce graphique Qualcomm Adreno 642L
Stockage interne 256 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 108 Mp
Capteur 2 : 8 Mp
Capteur 3 : 2 Mp
Capteur 4 : 2 Mp
Capteur photo frontal 32 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K
Wi-fi Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 5.2
5G Oui
NFC Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran
Type de connecteur USB Type-C
Capacité de la batterie 4000 mAh
Poids 175 g
Couleurs Noir, Blanc, Rouge, Vert
Prix 151 €
Fiche produit

Design

En termes de design, le Honor 50 a un atout majeur : sa légèreté. En affichant 175 grammes sur la balance, il offre une prise en main des plus confortables, d’autant plus qu’il est bien fin avec ses 7,78 mm d’épaisseur.

La face avant du Honor 50
La face avant du Honor 50 // Source : Robin Wycke

Ce n’est pas tout. L’écran légèrement incurvé jouit d’un soin particulier pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de sensation désagréable sous le doigt au niveau de la jonction entre les faces avant et arrière. Le Honor 50 n’a certes pas le prix des smartphones les plus premiums du marché, mais il n’a pas grand-chose à leur envier sur la qualité de la finition… sauf peut-être au niveau du poinçon qui, selon la couleur qui s’affiche autour, paraît vraiment imposant sur le front de la dalle.

Cependant, on peut discuter du parti pris esthétique de la marque. Il y a en effet trois coloris : noir, vert constellé et un troisième où le logo « Honor » est inscrit un grand nombre de fois. Le premier est très sobre et classique, le dernier est assez original et plaira aux éventuels aficionados, mais le deuxième… Comment dire ? Nous avons testé le Honor 50 dans en vert constellé et ce smartphone n’est pas passé inaperçu avec son effet paillettes TRÈS marqué.

Le Honor 50 dans son coloris vert constellé
Le Honor 50 dans son coloris vert constellé // Source : Robin Wycke

Je ne suis pas du tout friand de ce look, mais je vous laisserai vous faire votre propre avis sur la question. Sachez juste que ce n’est clairement pas une apparence discrète et passe-partout. Ce coloris veut vous mettre au centre avec sa constellation de petits points brillants.

Autre chose : le Honor 50 a exactement le même design que le Huawei Nova 9. Pourtant les deux marques chinoises ne sont officiellement plus liées depuis que Honor a été revendu. La marque explique que les designs ont été conçus avant sa prise d’indépendance et qu’il est donc normal, à moyen terme, de voir des produits très similaires.

En attendant, on se retrouve avec un Honor 50 qui reprend, entre autres, le même module photo que celui du Nova 9. Deux cercles imposants disposés à la verticale dans le coin supérieur gauche du dos viennent ainsi loger quatre capteurs. Le plus important occupe seul le rond du dessus.

Là aussi, l’esthétique interpelle, car il sort de l’ordinaire. Le module reste un peu protubérant, ce qui rend le téléphone bancal quand il repose sur une table.

Le Honor 50 en main avec l'écran éteint
Le Honor 50 en main avec l’écran éteint // Source : Robin Wycke

Pour le reste, nous avons des touches de volume et de redémarrage placées sur la tranche droite et, en bas, un port USB-C au milieu d’une grille haut-parleur et d’un tiroir pour la nano SIM.

Écran

Concernant l’écran, on est sur une formule plutôt classique : 6,57 pouces, OLED, Full HD+ et mode 120 Hz adaptatif. Et ça fonctionne plutôt bien avec un contraste parfait et une luminosité maximale qui flirte avec les 700 cd/m².

Par défaut, le Honor 50 est configuré sur le mode couleurs vives qui, comme son nom l’indique, va mettre le paquet pour faire ressortir les teintes. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des tons qui tendent vers le bleu comme en témoigne la température moyenne mesurée à 7370 K par notre sonde et le logiciel CalMan de Portrait Displays. Pour un équilibre au top, on vise plutôt 6500 K, mais ce n’est pas un réel défaut, il est assez classique de booster ainsi les couleurs.

L'écran du Honor 50
L’écran du Honor 50 // Source : Robin Wycke

Là où le Honor 50 aurait pu être un peu meilleur, c’est au niveau de la pluralité des couleurs qu’il sait afficher. Le téléphone couvre ainsi sans problème l’espace colorimétrique sRGB à 130 %. Néanmoins, sur un exercice plus difficile, l’espace DCI-P3 plus vaste et donc plus difficile à gérer, il ne propose qu’un taux de couverture de 87 %. Ce n’est pas très grave, mais c’est perfectible.

Notez aussi que le Honor 50 est assez correct sur la fidélité des couleurs qu’il affiche. Pour mesurer cela, nous nous fions au Delta E moyen sur le DCI-P3. Si cet indice s’approche de 3, c’est un très bon résultat. Le téléphone testé ici tourne plutôt à 4,5, ce n’est pas mal.

Logiciel

La partie logicielle. Voilà autre chose qui n’a pas changé depuis l’indépendance de Honor. Le smartphone que nous testons ici tourne sous Magic UI qui, en réalité, est une copie d’EMUI, l’interface de Huawei.

Il y a toutefois une différence majeure aujourd’hui : le Honor 50 profite des services Google. Le Play Store et des applications telles que Gmail, YouTube, Drive ou Maps sont préinstallés sur cet appareil. En effet, la marque n’est plus frappée par le même embargo que Huawei. Son interface Magic UI 4.2 permet de voir ce à quoi aurait dû ressembler l’expérience logicielle d’un smartphone Huawei dans une réalité alternative où les sanctions américaines n’auraient pas eu lieu.

L’identité visuelle, l’organisation des menus, les thèmes proposés par défaut, les options… Tout fait penser à EMUI. On évolue donc en terrain connu. On peut se demander d’ailleurs si ces similitudes sont aussi dues au fait que Honor n’a simplement pas eu le temps de changer drastiquement son interface ou si Huawei continue de collaborer avec Honor — malgré leur séparation — pour lui fournir une licence l’autorisant à utiliser la base d’EMUI.

Notez que le tiroir d’applications n’est pas activé par défaut. Il faudra aller faire un tour dans le menu Écran d’accueil & fond d’écran pour changer ce paramètre. C’est d’ailleurs dans cette même rubrique qu’on trouve une option Icônes permettant de changer un peu le style des icônes d’apps. C’est toujours chouette comme fonctionnalité.

Sachez que le Honor 50 tourne sous Android 11 avec un patch de sécurité datant de septembre au moment où nous écrivons ce test. Du côté des services SVoD, pas d’inquiétude a priori. Le téléphone profite du DRM Widevine au niveau de sécurité L1. Traduction : vos séries et films sont bien censés se lire en qualité HD.

Audio

Rien de bien particulier à dire sur le volet audio. Avec un seul haut-parleur, le Honor 50 ne sait pas vraiment simuler une spatialisation du son. Il s’en sort assez bien au niveau de la qualité sonore en elle-même, mais ne vous attendez pas à quelque chose d’incroyable. Les mediums sont géré efficacement, les aigues et les basses sont un peu en retrait. Classique, ni plus ni moins.

Pour les casques et écouteurs filaires, il faudra forcément passer par le port USB-C. Pour le sans fil, vous pouvez compter sur les codecs audio SBC, AAC, LDAC, aptX, aptX HD.

Photo

Le Honor profite de quatre capteurs à l’arrière :

  • capteur principal de 108 mégapixels (f/2,2) ;
  • ultra grand-angle de 8 mégapixels (f/2,2) ;
  • capteur de profondeur de 2 mégapixels (f/2,4) ;
  • capteur pour la macro de 2 mégapixels (f/2,4).
Le module photo du Honor 50
Le module photo du Honor 50 // Source : Robin Wycke

Les photos prises avec le capteur principal ont tendance à avoir une colorimétrie un peu trop chaude et un contraste poussé un peu trop loin. Certes, ce genre de traitement peut plaire à une très grande partie des utilisateurs, mais avec le Honor 50 la scène est parfois dénaturée, surréaliste à l’excès au niveau des bleus ou des tonalités végétales).

C’est un peu dommage compte tenu du fait que le niveau des détails est pour le coup soigné comme il se doit. Attention aussi aux effets lens flare qui peuvent intervenir sur des prises de vue a priori anodine comme celle capturée depuis des gradins dans la galerie ci-dessous. Je précise au passage que tous ces clichés ont été produits sans le mode HDR et sans la fonction IA (qui ne changent tous les deux pas grand-chose).

En faible luminosité, cet aspect trop contrasté et saturé des couleurs s’atténue, mais c’est le niveau des détails qui pâtit en contrepartie. Une impression prégnante de flou s’invite en effet sur les photos. Et en fonction des conditions d’éclairage, la colorimétrie s’affole de temps à autre malgré tout pour partir en cacahuètes.

Heureusement, le Honor 50 dispose d’un mode nuit vraiment efficace. Non seulement il récupère bien les zones les plus obscures de l’image, mais il réussit à mieux mettre en avant plusieurs détails pour un cliché plus agréable à regarder. C’est un franc oui et ça vaut le coup de patienter quelques secondes immobile.

Sans mode nuit
Avec mode nuit

Le Honor 50 propose aussi un mode 108 mégapixels pour des photos mieux détaillées, mais aussi beaucoup plus lourdes. En s’approchant de très près, on peut voir en effet que le niveau de netteté est sensiblement meilleur avec cette option activée.

Mode normal
Mode 108 mégapixels

Du côté de l’ultra grand-angle, la netteté chute de manière drastique par rapport aux prises de vue classiques. En contrepartie, les couleurs sont beaucoup plus proches de la réalité tout en restant agréables à regarder, malgré quelques aberrations chromatiques sur les bords de l’image.

D’aucuns retiendront aussi malheureusement que par ces différences notables de traitement, l’ultra grand-angle et le capteur principal n’assurent pas une bonne cohérence colorimétrique. Notez que la nuit, vous n’arriverez pas à en tirer grand-chose.

Passons au mode portrait : il est perfectible. L’effet bokeh est intéressant, mais provoque quelques artefacts disgracieux. Sur les cheveux bouclés de Titouan (à gauche), la délimitation entre les éléments nets et flous manque cruellement de finesse, tandis que sur la photo de Cassim (à droite), on pourrait croire que mon collègue a appliqué du gel sur la tête, alors que cet effet est purement dû à la netteté artificiellement boostée par le Honor 50.

En ce qui concerne le mode macro, j’en ai vu des pires, mais la fonction reste très anecdotique. Le capteur de 32 mégapixels en façade assure des selfies corrects, mais le visage est parfois un peu mou, l’image manquant de piqué.

Pour la vidéo, le Honor 50 sait filmer en 4K à 30 fps ou en 1080p à 60 fps. Au-delà de ça, le smartphone veut se positionner comme un outil de vlog et propose donc une option Multi-vidéo. Celle-ci permet d’exploiter à la fois la caméra arrière et celle à l’avant pour des enregistrements avec l’écran scindé en deux parties ou avec une vignette affichant votre tête.

L'option Multi-vidéo sur le Honor 50
L’option Multi-vidéo sur le Honor 50 // Source : Frandroid

C’est dans cette partie de l’appareil photo qu’on trouve d’ailleurs la fonction Storia. Celle-ci veut vous aider à exploiter au mieux l’option Multi-vidéo. Le téléphone vous proposera alors quelques templates « Voyage d’amour », « Maquillage », « Moments chaleureux », « Exercice », etc. J’ai personnellement opté pour le mode « Fête ».

La fonction Storia sur le Honor 50
La fonction Storia sur le Honor 50 // Source : Frandroid

Le Honor 50 m’a alors accompagné pour faire un montage vidéo en cinq plans dont les durées sont pré-determinées par le téléphone (entre 3 et 4,3 secondes). Dans un coin de l’écran, une vignette me montrait un exemple d’usage pour bien exploiter cette option. Je vous propose ci-dessous ma première tentative aussi imparfaite qu’authentique.

La musique et le texte ont été ajoutés automatiquement et je ne peux m’empêcher de voir dans ma création une version ratée du générique de la sitcom The Office.

Un grand moment de télévision et de rigolade…

Performances

Avec son prix plutôt raisonnable — du moins quand on le compare aux tarifs pratiqués sur le segment premium –, le Honor 50 ne cherche pas à s’équiper du SoC le plus sophistiqué de la planète. La puce qu’il embarque n’a cependant pas à rougir de ses performances. Le Snapdragon 778G fait en effet bien le job sur la grande majorité des tâches auxquelles il est confronté.

J’en veux pour preuve que, sur Fortnite, le Honor 50 propose la qualité graphique la plus élevée (Épique) par défaut. Même en réglant l’option « Résolution 3D » à 100 %, on peut profiter d’une expérience de jeu plutôt fluide en 30 fps. La stabilité est quand même mise à l’épreuve lorsqu’il y a beaucoup d’animations à l’écran. Sur quelques fractions de secondes, le jeu tombe ainsi à 15 ou 20 fps quasi systématiquement dans ces situations.

Modèle Honor 50 Google Pixel 6 Xiaomi 11T Pro Realme GT
AnTuTu 9 519986 727865 646840 813199
AnTuTu CPU 157807 189171 145947 209676
AnTuTu GPU 157223 295509 283226 311884
AnTuTu MEM 87320 101918 103764 130475
AnTuTu UX 117636 141267 113903 161164
PC Mark 3.0 11972 10354 13525 14789
3DMark Wild Life 2506 6545 5857 5878
3DMark Wild Life framerate moyen 15 FPS 39.20 FPS 35.10 FPS 35.20 FPS
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 20 / 14 FPS 45 / 32 FPS N/C 45 / 30 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 28 / 33 FPS 59 / 66 FPS N/C 56 / 65 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 68 / 78 FPS 90 / 159 FPS N/C 60 / 157 FPS
Lecture / écriture séquentielle 961 / 645 Mo/s 1387 / 247 Mo/s 1750 / 770 Mo/s 1401 / 212 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire 62806 / 69815 IOPS 36943 / 43893 IOPS 55367 / 52736 IOPS 48095 / 35161 IOPS

On voit d’ailleurs que, sur les benchmarks, le Honor 50 n’est pas tout à fait au niveau de modèles concurrents situés à peu près dans le même segment de prix.

Batterie

On le sent, l’une des priorités du Honor 50 est d’offrir une prise en main très agréable à l’utilisateur avec un design fin et léger. Pour y arriver, il ne va pas chercher une capacité faramineuse pour sa batterie : 4300 mAh. N’allez toutefois pas croire qu’il ne s’en sort pas bien niveau endurance.

Au contraire, bien qu’il ne soit pas le champion de cette catégorie, je n’ai pas vraiment eu à me plaindre de la vitesse à laquelle le Honor 50 perd sa batterie. J’ai toujours réussi à aller jusqu’au bout de mes journées d’utilisation active. En fonction de l’intensité avec laquelle vous en servez, vous pouvez même dormir sereinement sans le recharger la nuit et espérer tenir encore un peu plus d’une demi-journée avec.

La prise USB-C du Honor 50
La prise USB-C du Honor 50 // Source : Robin Wycke

Cependant, si vous avez tendance à beaucoup exploiter votre téléphone, cette tranquillité d’esprit n’est plus aussi importante. Malheureusement, notre protocole de test d’autonomie ViSer n’a pas pu tourner correctement sur cet appareil. Cela dit, je peux vous dire, à titre indicatif, qu’une partie de Fortnite avec tous les paramètres à fond consomme environ 5 à 6 % de batterie en 15 minutes. C’est dans une moyenne correcte.

Bon point, grâce à la charge de 66 W, le Honor 50 passe de 10 à 85 % en 30 minutes. Moins de 15 minutes après, on atteint les 100 % de batterie.

Réseau et communication

Le Honor 50 est excellent pour les appels. Votre interlocuteur entendra clairement votre voix avec très peu de compression et n’entendra presque pas les bruits autour, même lorsqu’il s’agit d’un vrombissement d’un vieux bus à quelques mètres de vous. Le téléphone est aussi compatible avec le réseau 5G, tandis que sur la 4G d’Orange je n’ai pas rencontré le moindre souci de connexion en région parisienne ni dans le sud de la France, vers Nîmes et Avignon.

En outre, la géolocalisation ne joue pas de tour particulier et on profite aussi du NFC évidemment. Le Honor 50 propose également une utilisation de deux nano SIM.

Prix et date de sortie

Le Honor 50 est sorti en France au début du mois de novembre 2021 au prix officiel de 549 euros dans la configuration 6/128 Go et de 599 euros pour la déclinaison 8/256 Go. Comme indiqué dans ce test, trois coloris sont disponibles : noir, vert constellé et « Honor Code » (la déclinaison sérigraphiée).

Notre avis sur Le Honor 50

Design
8
Oublions le coloris pailleté qui ne plaira vraiment pas à tout le monde. Les finitions, la finesse et la légèreté du Honor 50 offrent une prise en main vraiment excellente, digne d'appareils proposés à des tarifs bien plus élevés. Attention cela dit : le poinçon ne passe pas inaperçu du tout sur le front de l'écran et le module photo arrière est protubérant en plus d'être imposant.
Écran
9
L'écran OLED de 120 Hz offre une belle expérience de visionnage avec un contraste excellent, une très grande luminosité et une colorimétrie assez bonne. La pluralité des couleurs n'est pas mal pour un smartphone à ce tarif.
Logiciel
8
L'interface EMUI... euh pardon. L'interface Magic UI reste fidèle à elle-même avec son lot de fonctionnalités diverses, son esthétique soigné et sa bonne fluidité. Rien de bien particulier à signaler si ce n'est qu'on s'y retrouve bien et que les services Google sont de retour dans le game.
Caméra
7
On s'attendait à un appareil photo envoyant un peu de rêve sur la qualité des images. Finalement, le capteur principal en envoie même un chouia trop avec ses couleurs souvent trop saturées, son contraste trop marqué. En revanche, le mode nuit du Honor 50 fait très bien le job, tandis que le mode portrait est vraiment perfectible.
Performances
7
Sans prétention, le Honor 50 assure de bonnes performances, notamment sur les jeux gourmands, mais ce n'est clairement pas celui qui domine les débats en la matière. Des produits chez la concurrence font mieux. Il reste parfait pour les tâches classiques du quotidien.
Autonomie
8
C'est une autonomie confortable que nous offre le Honor 50. Assez confortable du moins pour ne pas avoir peur de s'éloigner longtemps d'une prise lors d'une journée d'utilisation très active. Pour des usages plus modérés, la journée et demie est même tout à fait envisageable, tandis que le chargeur de 66 W rassure comme il se doit.
Note finale du test
7 /10
Le Honor 50 est un bon smartphone à un prix intéressant. On peut le conseiller à toutes les personnes désirant un appareil léger et agréable en main, doté d'un écran OLED de qualité et qui se recharge vite. Si vous êtes attachés à Magic UI (EMUI avec un autre nom), vous serez peut-être ravi de retrouver cette interface avec les services Google. Une première depuis 2019.

Au-delà de ça, le premier smartphone de Honor depuis son indépendance de Huawei ne marque pas plus les esprits que ça. Il est bon un peu partout sans vraiment exceller quelque part. C'est un appareil très bien maîtrisé, mais sans vrai folie. On lui reprochera peut-être un capteur photo principal qui abuse sur la saturation des couleurs.

Bref, notre critique ne peut-être que nuancée. Le come-back de Honor est un événement important en soi sur le marché des smartphones, mais le Honor 50 lui-même est un smartphone satisfaisant, qui fait le job, mais qui ne débarque pas vraiment en grande pompe.

Points positifs du Honor 50

  • Design soigné et léger

  • Bel écran OLED et 120 Hz

  • Mode nuit efficace

  • Charge rapide à 66 W

  • (le retour des services Google et la 5G)

Points négatifs du Honor 50

  • Capteur photo principal qui force trop la saturation

  • Performances légèrement en-deçà de la concurrence

  • Coloris vert qui laisse perplexe

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