Le Honor 50 est le premier smartphone lancé par Honor en France depuis sa prise d’indépendance. Si son look est plus que familier comme nous allons le voir dans ce test complet de l’appareil, il faut noter qu’il signe le retour des services Google (Play Store, Gmail, Youtube, Maps…) sur les téléphones de la marque chinoise en occident.
Ce come-back est-il réussi ?
Fiche technique
Ce test a été réalisé avec un Honor 50 prêté par le constructeur.
Modèle | Honor 50 |
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Dimensions | 73,8 mm x 160 mm x 7,7 mm |
Interface constructeur | Magic UI |
Taille de l’écran | 6,57 pouces |
Définition | 2340 x 1080 pixels |
Densité de pixels | 392 ppp |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 778G |
Puce graphique | Qualcomm Adreno 642L |
Stockage interne | 256 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 108 Mp Capteur 2 : 8 Mp Capteur 3 : 2 Mp Capteur 4 : 2 Mp |
Capteur photo frontal | 32 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
Wi-fi | Wi-Fi 6 (ax) |
Bluetooth | 5.2 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Sous l’écran |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 4000 mAh |
Poids | 175 g |
Couleurs | Noir, Blanc, Rouge, Vert |
Prix | 151 € |
Fiche produit |
Design
En termes de design, le Honor 50 a un atout majeur : sa légèreté. En affichant 175 grammes sur la balance, il offre une prise en main des plus confortables, d’autant plus qu’il est bien fin avec ses 7,78 mm d’épaisseur.
Ce n’est pas tout. L’écran légèrement incurvé jouit d’un soin particulier pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de sensation désagréable sous le doigt au niveau de la jonction entre les faces avant et arrière. Le Honor 50 n’a certes pas le prix des smartphones les plus premiums du marché, mais il n’a pas grand-chose à leur envier sur la qualité de la finition… sauf peut-être au niveau du poinçon qui, selon la couleur qui s’affiche autour, paraît vraiment imposant sur le front de la dalle.
Cependant, on peut discuter du parti pris esthétique de la marque. Il y a en effet trois coloris : noir, vert constellé et un troisième où le logo « Honor » est inscrit un grand nombre de fois. Le premier est très sobre et classique, le dernier est assez original et plaira aux éventuels aficionados, mais le deuxième… Comment dire ? Nous avons testé le Honor 50 dans en vert constellé et ce smartphone n’est pas passé inaperçu avec son effet paillettes TRÈS marqué.
Je ne suis pas du tout friand de ce look, mais je vous laisserai vous faire votre propre avis sur la question. Sachez juste que ce n’est clairement pas une apparence discrète et passe-partout. Ce coloris veut vous mettre au centre avec sa constellation de petits points brillants.
Autre chose : le Honor 50 a exactement le même design que le Huawei Nova 9. Pourtant les deux marques chinoises ne sont officiellement plus liées depuis que Honor a été revendu. La marque explique que les designs ont été conçus avant sa prise d’indépendance et qu’il est donc normal, à moyen terme, de voir des produits très similaires.
En attendant, on se retrouve avec un Honor 50 qui reprend, entre autres, le même module photo que celui du Nova 9. Deux cercles imposants disposés à la verticale dans le coin supérieur gauche du dos viennent ainsi loger quatre capteurs. Le plus important occupe seul le rond du dessus.
Là aussi, l’esthétique interpelle, car il sort de l’ordinaire. Le module reste un peu protubérant, ce qui rend le téléphone bancal quand il repose sur une table.
Pour le reste, nous avons des touches de volume et de redémarrage placées sur la tranche droite et, en bas, un port USB-C au milieu d’une grille haut-parleur et d’un tiroir pour la nano SIM.
Écran
Concernant l’écran, on est sur une formule plutôt classique : 6,57 pouces, OLED, Full HD+ et mode 120 Hz adaptatif. Et ça fonctionne plutôt bien avec un contraste parfait et une luminosité maximale qui flirte avec les 700 cd/m².
Par défaut, le Honor 50 est configuré sur le mode couleurs vives qui, comme son nom l’indique, va mettre le paquet pour faire ressortir les teintes. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des tons qui tendent vers le bleu comme en témoigne la température moyenne mesurée à 7370 K par notre sonde et le logiciel CalMan de Portrait Displays. Pour un équilibre au top, on vise plutôt 6500 K, mais ce n’est pas un réel défaut, il est assez classique de booster ainsi les couleurs.
Là où le Honor 50 aurait pu être un peu meilleur, c’est au niveau de la pluralité des couleurs qu’il sait afficher. Le téléphone couvre ainsi sans problème l’espace colorimétrique sRGB à 130 %. Néanmoins, sur un exercice plus difficile, l’espace DCI-P3 plus vaste et donc plus difficile à gérer, il ne propose qu’un taux de couverture de 87 %. Ce n’est pas très grave, mais c’est perfectible.
Notez aussi que le Honor 50 est assez correct sur la fidélité des couleurs qu’il affiche. Pour mesurer cela, nous nous fions au Delta E moyen sur le DCI-P3. Si cet indice s’approche de 3, c’est un très bon résultat. Le téléphone testé ici tourne plutôt à 4,5, ce n’est pas mal.
Logiciel
La partie logicielle. Voilà autre chose qui n’a pas changé depuis l’indépendance de Honor. Le smartphone que nous testons ici tourne sous Magic UI qui, en réalité, est une copie d’EMUI, l’interface de Huawei.
Il y a toutefois une différence majeure aujourd’hui : le Honor 50 profite des services Google. Le Play Store et des applications telles que Gmail, YouTube, Drive ou Maps sont préinstallés sur cet appareil. En effet, la marque n’est plus frappée par le même embargo que Huawei. Son interface Magic UI 4.2 permet de voir ce à quoi aurait dû ressembler l’expérience logicielle d’un smartphone Huawei dans une réalité alternative où les sanctions américaines n’auraient pas eu lieu.
L’identité visuelle, l’organisation des menus, les thèmes proposés par défaut, les options… Tout fait penser à EMUI. On évolue donc en terrain connu. On peut se demander d’ailleurs si ces similitudes sont aussi dues au fait que Honor n’a simplement pas eu le temps de changer drastiquement son interface ou si Huawei continue de collaborer avec Honor — malgré leur séparation — pour lui fournir une licence l’autorisant à utiliser la base d’EMUI.
Notez que le tiroir d’applications n’est pas activé par défaut. Il faudra aller faire un tour dans le menu Écran d’accueil & fond d’écran pour changer ce paramètre. C’est d’ailleurs dans cette même rubrique qu’on trouve une option Icônes permettant de changer un peu le style des icônes d’apps. C’est toujours chouette comme fonctionnalité.
Sachez que le Honor 50 tourne sous Android 11 avec un patch de sécurité datant de septembre au moment où nous écrivons ce test. Du côté des services SVoD, pas d’inquiétude a priori. Le téléphone profite du DRM Widevine au niveau de sécurité L1. Traduction : vos séries et films sont bien censés se lire en qualité HD.
Audio
Rien de bien particulier à dire sur le volet audio. Avec un seul haut-parleur, le Honor 50 ne sait pas vraiment simuler une spatialisation du son. Il s’en sort assez bien au niveau de la qualité sonore en elle-même, mais ne vous attendez pas à quelque chose d’incroyable. Les mediums sont géré efficacement, les aigues et les basses sont un peu en retrait. Classique, ni plus ni moins.
Pour les casques et écouteurs filaires, il faudra forcément passer par le port USB-C. Pour le sans fil, vous pouvez compter sur les codecs audio SBC, AAC, LDAC, aptX, aptX HD.
Photo
Le Honor profite de quatre capteurs à l’arrière :
- capteur principal de 108 mégapixels (f/2,2) ;
- ultra grand-angle de 8 mégapixels (f/2,2) ;
- capteur de profondeur de 2 mégapixels (f/2,4) ;
- capteur pour la macro de 2 mégapixels (f/2,4).
Les photos prises avec le capteur principal ont tendance à avoir une colorimétrie un peu trop chaude et un contraste poussé un peu trop loin. Certes, ce genre de traitement peut plaire à une très grande partie des utilisateurs, mais avec le Honor 50 la scène est parfois dénaturée, surréaliste à l’excès au niveau des bleus ou des tonalités végétales).
C’est un peu dommage compte tenu du fait que le niveau des détails est pour le coup soigné comme il se doit. Attention aussi aux effets lens flare qui peuvent intervenir sur des prises de vue a priori anodine comme celle capturée depuis des gradins dans la galerie ci-dessous. Je précise au passage que tous ces clichés ont été produits sans le mode HDR et sans la fonction IA (qui ne changent tous les deux pas grand-chose).
En faible luminosité, cet aspect trop contrasté et saturé des couleurs s’atténue, mais c’est le niveau des détails qui pâtit en contrepartie. Une impression prégnante de flou s’invite en effet sur les photos. Et en fonction des conditions d’éclairage, la colorimétrie s’affole de temps à autre malgré tout pour partir en cacahuètes.
Heureusement, le Honor 50 dispose d’un mode nuit vraiment efficace. Non seulement il récupère bien les zones les plus obscures de l’image, mais il réussit à mieux mettre en avant plusieurs détails pour un cliché plus agréable à regarder. C’est un franc oui et ça vaut le coup de patienter quelques secondes immobile.
Le Honor 50 propose aussi un mode 108 mégapixels pour des photos mieux détaillées, mais aussi beaucoup plus lourdes. En s’approchant de très près, on peut voir en effet que le niveau de netteté est sensiblement meilleur avec cette option activée.
Du côté de l’ultra grand-angle, la netteté chute de manière drastique par rapport aux prises de vue classiques. En contrepartie, les couleurs sont beaucoup plus proches de la réalité tout en restant agréables à regarder, malgré quelques aberrations chromatiques sur les bords de l’image.
D’aucuns retiendront aussi malheureusement que par ces différences notables de traitement, l’ultra grand-angle et le capteur principal n’assurent pas une bonne cohérence colorimétrique. Notez que la nuit, vous n’arriverez pas à en tirer grand-chose.
Passons au mode portrait : il est perfectible. L’effet bokeh est intéressant, mais provoque quelques artefacts disgracieux. Sur les cheveux bouclés de Titouan (à gauche), la délimitation entre les éléments nets et flous manque cruellement de finesse, tandis que sur la photo de Cassim (à droite), on pourrait croire que mon collègue a appliqué du gel sur la tête, alors que cet effet est purement dû à la netteté artificiellement boostée par le Honor 50.
En ce qui concerne le mode macro, j’en ai vu des pires, mais la fonction reste très anecdotique. Le capteur de 32 mégapixels en façade assure des selfies corrects, mais le visage est parfois un peu mou, l’image manquant de piqué.
Pour la vidéo, le Honor 50 sait filmer en 4K à 30 fps ou en 1080p à 60 fps. Au-delà de ça, le smartphone veut se positionner comme un outil de vlog et propose donc une option Multi-vidéo. Celle-ci permet d’exploiter à la fois la caméra arrière et celle à l’avant pour des enregistrements avec l’écran scindé en deux parties ou avec une vignette affichant votre tête.
C’est dans cette partie de l’appareil photo qu’on trouve d’ailleurs la fonction Storia. Celle-ci veut vous aider à exploiter au mieux l’option Multi-vidéo. Le téléphone vous proposera alors quelques templates « Voyage d’amour », « Maquillage », « Moments chaleureux », « Exercice », etc. J’ai personnellement opté pour le mode « Fête ».
Le Honor 50 m’a alors accompagné pour faire un montage vidéo en cinq plans dont les durées sont pré-determinées par le téléphone (entre 3 et 4,3 secondes). Dans un coin de l’écran, une vignette me montrait un exemple d’usage pour bien exploiter cette option. Je vous propose ci-dessous ma première tentative aussi imparfaite qu’authentique.
La musique et le texte ont été ajoutés automatiquement et je ne peux m’empêcher de voir dans ma création une version ratée du générique de la sitcom The Office.
Un grand moment de télévision et de rigolade…
Performances
Avec son prix plutôt raisonnable — du moins quand on le compare aux tarifs pratiqués sur le segment premium –, le Honor 50 ne cherche pas à s’équiper du SoC le plus sophistiqué de la planète. La puce qu’il embarque n’a cependant pas à rougir de ses performances. Le Snapdragon 778G fait en effet bien le job sur la grande majorité des tâches auxquelles il est confronté.
J’en veux pour preuve que, sur Fortnite, le Honor 50 propose la qualité graphique la plus élevée (Épique) par défaut. Même en réglant l’option « Résolution 3D » à 100 %, on peut profiter d’une expérience de jeu plutôt fluide en 30 fps. La stabilité est quand même mise à l’épreuve lorsqu’il y a beaucoup d’animations à l’écran. Sur quelques fractions de secondes, le jeu tombe ainsi à 15 ou 20 fps quasi systématiquement dans ces situations.
Modèle | Honor 50 | Google Pixel 6 | Xiaomi 11T Pro | Realme GT |
---|---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 519986 | 727865 | 646840 | 813199 |
AnTuTu CPU | 157807 | 189171 | 145947 | 209676 |
AnTuTu GPU | 157223 | 295509 | 283226 | 311884 |
AnTuTu MEM | 87320 | 101918 | 103764 | 130475 |
AnTuTu UX | 117636 | 141267 | 113903 | 161164 |
PC Mark 3.0 | 11972 | 10354 | 13525 | 14789 |
3DMark Wild Life | 2506 | 6545 | 5857 | 5878 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 15 FPS | 39.20 FPS | 35.10 FPS | 35.20 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 20 / 14 FPS | 45 / 32 FPS | N/C | 45 / 30 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 28 / 33 FPS | 59 / 66 FPS | N/C | 56 / 65 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 68 / 78 FPS | 90 / 159 FPS | N/C | 60 / 157 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 961 / 645 Mo/s | 1387 / 247 Mo/s | 1750 / 770 Mo/s | 1401 / 212 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 62806 / 69815 IOPS | 36943 / 43893 IOPS | 55367 / 52736 IOPS | 48095 / 35161 IOPS |
On voit d’ailleurs que, sur les benchmarks, le Honor 50 n’est pas tout à fait au niveau de modèles concurrents situés à peu près dans le même segment de prix.
Batterie
On le sent, l’une des priorités du Honor 50 est d’offrir une prise en main très agréable à l’utilisateur avec un design fin et léger. Pour y arriver, il ne va pas chercher une capacité faramineuse pour sa batterie : 4300 mAh. N’allez toutefois pas croire qu’il ne s’en sort pas bien niveau endurance.
Au contraire, bien qu’il ne soit pas le champion de cette catégorie, je n’ai pas vraiment eu à me plaindre de la vitesse à laquelle le Honor 50 perd sa batterie. J’ai toujours réussi à aller jusqu’au bout de mes journées d’utilisation active. En fonction de l’intensité avec laquelle vous en servez, vous pouvez même dormir sereinement sans le recharger la nuit et espérer tenir encore un peu plus d’une demi-journée avec.
Cependant, si vous avez tendance à beaucoup exploiter votre téléphone, cette tranquillité d’esprit n’est plus aussi importante. Malheureusement, notre protocole de test d’autonomie ViSer n’a pas pu tourner correctement sur cet appareil. Cela dit, je peux vous dire, à titre indicatif, qu’une partie de Fortnite avec tous les paramètres à fond consomme environ 5 à 6 % de batterie en 15 minutes. C’est dans une moyenne correcte.
Bon point, grâce à la charge de 66 W, le Honor 50 passe de 10 à 85 % en 30 minutes. Moins de 15 minutes après, on atteint les 100 % de batterie.
Réseau et communication
Le Honor 50 est excellent pour les appels. Votre interlocuteur entendra clairement votre voix avec très peu de compression et n’entendra presque pas les bruits autour, même lorsqu’il s’agit d’un vrombissement d’un vieux bus à quelques mètres de vous. Le téléphone est aussi compatible avec le réseau 5G, tandis que sur la 4G d’Orange je n’ai pas rencontré le moindre souci de connexion en région parisienne ni dans le sud de la France, vers Nîmes et Avignon.
En outre, la géolocalisation ne joue pas de tour particulier et on profite aussi du NFC évidemment. Le Honor 50 propose également une utilisation de deux nano SIM.
Prix et date de sortie
Le Honor 50 est sorti en France au début du mois de novembre 2021 au prix officiel de 549 euros dans la configuration 6/128 Go et de 599 euros pour la déclinaison 8/256 Go. Comme indiqué dans ce test, trois coloris sont disponibles : noir, vert constellé et « Honor Code » (la déclinaison sérigraphiée).
Le prix baissera
J'ai le honor 50 et j'ai eu l'occasion de le comparer 2 jours avec le mi 11 lite 5g NE, et le honor 50 a pour lui un meilleur appareil photo (plus réactif et meilleures photos quand il fait un peu sombre), meilleur écran (subjectif, je trouve que l'effet courbé joue beaucoup et j'ai l'impression que les couleurs ressortent mieux) et finition un peu au dessus (même si le mi11 est très bien fini aussi). Le mi 11 a par contre un bien meilleur son avec la stéréo.
je suis passé chez Xiaomi après les problèmes de Huawei/Honor et je n ai jamais eu aucun problèmes avec et même chose pour tous les gens que je connais et qui ont un xiaomi. Je comptais même acheté ce Honor 50 comme nouveau tel pour ma fiancée car c était toujours la marque que je recommandais mais pas a ce prix la alors que la valeur du tel est de 350 euro si on compare aux modèles des concurrents
Tu gagnes la stabilité par rapport à un Xiaomi, c'est pas rien
pas meilleur qu un Mi11 Lite 5g NE qui est trouvable a 300/350 euro alors que c est 450 pour le honor 50 donc pour moi c est bien trop chère
Pas tant que ça je trouve, non !? Hormis les performances un peu faiblardes
malheureusement trop chère pour ce qu il propose et par rapport a la concurrence
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