Prise en main du Huawei MateBook, un 2-en-1 prometteur

 
Alors qu’on s’attendait à ce que la conférence de Huawei se termine par l’officialisation du Huawei P9, il n’en fut rien. À la place, le constructeur chinois avait dédié l’intégralité de son temps de parole à un hybride : le Huawei MateBook. Et celui qui peut faire à la fois tablette et laptop se veut directement concurrent de l’iPad Pro.
DSC06470

Un design très soigné

DSC06465

On connait les compétences de Huawei lorsqu’il s’agit de pondre de beaux produits, et la firme n’a pas dérogé à la règle avec ce MateBook très séduisant. Entièrement bâtie en aluminium, cette tablette fait la part belle à la finesse, avec seulement 6,9 mm d’épaisseur. Cette couche de métal ne rend pas non plus le produit lourd puisqu’il ne pèse que 640 grammes, et Huawei ne s’est pas fait prier pour mentionner que c’est moins que l’iPad Pro, justement.

Le MateBook est également le premier appareil de ce type à embarquer un capteur d’empreintes digitales, placé sur la tranche du produit, et qui garantit une sécurité supplémentaire pour un appareil qui se veut autant grand public que destiné aux professionnels. Le slogan de la conférence « New style of business » ne nous trompe pas.

Lecteur d'empreintes
Lecteur d’empreintes

En mains, la tablette est imposante de par son format de 12 pouces, mais on a tôt fait d’oublier ce détail. D’abord parce qu’on choisit une tablette de ce format de plein gré, mais également parce que Huawei y ajoute un clavier qui sert également de socle à l’objet. Malheureusement, Huawei se veut un peu trop Apple sur ce coup et propose d’acheter le clavier séparément, à 129 dollars tout de même.
DSC06463
Et le souci, c’est que ce clavier a beau être élégant avec son dos en cuir, qui permet d’envelopper ensuite la tablette comme un vieux livre pour la transporter, il ne respire pas autant la qualité que l’ardoise, et on a presque peur d’y enfoncer un peu trop nos doigts. Pourtant, la firme le vend comme un produit résistant aux éclaboussures. Il méritera d’être utilisé sur une période bien plus longue qu’une prise en main de salon, où nos confrères nous bousculent sans cesse, pour se faire une réelle opinion. À noter qu’il se relie à l’ardoise via une connectique magnétique, plutôt efficace selon nos premiers avis.
DSC06476

Écran et stylet

Pour qui se veut concurrent de l’iPad Pro, il faut évidemment mettre l’accent sur l’écran de l’objet, mais également sur le stylet. Et c’est évidemment ce que Huawei a fait, vantant les mérites de cet écran IPS de 12 pouces en définition QHD (2560 x 1140 pixels), et qui est censé afficher plus de couleurs que ses concurrentes. Les détails sont peu nombreux sur ce point, et on attendra d’en savoir plus pour donner un véritable avis.
DSC06475
Il n’empêche que l’écran fait très belle impression à l’oeil, autant par sa résolution que par son intégration. On a plaisir à naviguer sur le produit, la luminosité est excellente, et les couleurs semblent riches.
DSC06471 DSC06472
Des couleurs riches qui permettent évidemment à la marque de vendre ses fonctionnalités logicielles et son stylet. Ce dernier, justement, est plutôt bien fichu avec son laser intégré (encore une fois l’aspect business) et son rechargement par USB (en dévissant le produit) qui promet une autonomie d’un mois en une heure de charge.

Hardware et Windows

Pour animer sa tablette, Huawei a fait confiance à Intel. Le tout promet assez de puissance pour des usages nomades, la tablette étant dotée d’une puce Intel Core M (M3, M5 ou M7), de 4 à 8 Go de RAM et d’un SSD de 128 à 512 Go. Il existe plusieurs variantes, et il s’agissait d’un Core M3 sous nos mains. La tablette est réactive, mais on peut difficile en dire plus.
DSC06474
Vous l’aurez compris, c’est Windows 10 qui anime ce produit, et non pas Android. Huawei se contente d’ajouter un logiciel en surcouche, qui permet d’activer le modem du smartphone. Et le constructeur a également un partenariat avec Autodesk pour son application de dessin. Partenariat qui permet trois mois d’utilisation gratuite, comme nous le précisent les représentants de la marque.
DSC06467
Chose assez étonnante, on remarque qu’il n’y a pas de port microSD ou SD sur cet appareil, et il faudra donc passer par un lecteur de cartes pour transférer vos photographies sur le MateBook.

Prix et disponibilité

Huawei n’a pas pipé mot concernant la disponibilité du MateBook, mais les prix sont d’ores et déjà connus. Il faudra débourser 799 euros pour mettre la main sur le modèle de base de la tablette (Core M3, SSD 128 Go, 4 Go RAM), et jusqu’à 1799 euros pour la version la plus évoluée (Core M7, 8 Go RAM et 512 Go de SSD).


Envie de retrouver les meilleurs articles de Frandroid sur Google News ? Vous pouvez suivre Frandroid sur Google News en un clic.

Les derniers articles