Un conseiller de Donald Trump cherche à repousser l’interdiction de Huawei

 
Prolonger le délai de 2020 à 2022, voilà ce que propose le chef du Bureau de la gestion et du budget de Donald Trump, Russell Vought.

Le chef du Bureau de la gestion et du budget de Donald Trump, Russell Vought, est pré-occupé par le décret qui oblige les entreprises américaines à rompre leurs relations avec Huawei. Ce responsable américain a donc exhorté le Congrès américain à retarder la mise en œuvre de certaines dispositions liées au décret.

Un délai de deux ans minimum

Russel Vought a fait part de ses préoccupations dans une lettre adressée la semaine dernière au vice-président Mike Pence et à neuf députés, affirmant que la législation limitant les activités du gouvernement américain avec les entreprises travaillant avec Huawei ne laisse pas suffisamment de temps aux fournisseurs pour s’ajuster. La question n’est pas directement liée au fait que Huawei soit inscrite sur la fameuse liste du Département du commerce, mais plutôt d’avoir davantage de temps pour se préparer au divorce : au moins un délai de deux ans au lieu de deux mois.

Il s’agit de veiller à ce que les entreprises qui travaillent avec le gouvernement américain ou reçoivent des subventions et des prêts du gouvernement fédéral aient le temps de se dégager de leurs relations commerciales avec Huawei et les autres entreprises de technologie chinoises répertoriées dans le NDAA

La lettre de Russel Vought, que l’on retrouve le Wall Street Journal, vise à avertir le gouvernement que certaines dispositions de la National Defense Authorization Act (en français, Loi d’autorisation de la Défense nationale, NDAA) risquaient de provoquer une réduction spectaculaire du nombre d’entreprises capable de fournir le gouvernement américain.

La Chine mène la contre-offensive

La Chine mène une contre-offensive en discutant avec de grands groupes de nouvelles technologies, Pékin a également annoncé la création d’une « liste noire » d’entreprises étrangères « non fiables », mais aussi la limitation de ses exportations de terres rares, les métaux chinois sont très utilisés aux États-Unis par de nombreuses entreprises de nouvelles technologies, y compris Apple et Google.

De son côté, Donald Trump avait également déclaré qu’il était « possible » que Huawei fasse partie d’un accord commercial plus large entre les États-Unis et la Chine. Affaire à suivre.


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