Huawei : pour regoûter aux services Google, un ultime feu vert des États-Unis est attendu

 
Huawei voit enfin l’affaire qui l’oppose au gouvernement américain prendre fin après les récentes déclarations de Donald Trump. Toutefois, pour être certaine de pouvoir profiter des services Google sur ses futurs smartphones, la marque chinoise attend une ultime confirmation des autorités.

L’embargo américain pour sanctionner Huawei touche doucement à sa fin. Après avoir rencontré son homologue Xi Jinping, le président Donald Trump a en effet autorisé les entreprises des États-Unis à retravailler avec le constructeur chinois. Toutefois, cette relaxe s’accompagne d’une importante nuance.

Seuls les équipements « qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale » peuvent à nouveau faire l’objet d’échanges entre Huawei et les firmes américaines. Cette précision concerne surtout les infrastructures 5G du groupe chinois soupçonnées d’être des outils d’espionnage. À l’inverse, selon toutes vraisemblances, les transactions concernant les smartphones de la marque devraient pouvoir reprendre puisqu’ils ne semblent pas être une menace pour les États-Unis.

Une ultime validation

Mais après avoir été sous le feu des projecteurs pendant de longues semaines, Huawei ne veut pas se précipiter et attend donc un ultime feu vert de la part du département du Commerce des États-Unis avant de renouer ses liens collaboratifs avec Google et s’assurer que ses futurs smartphones pourront bien exploiter Android avec les services de la firme de Mountain View installés dessus.

Cité par Reuters, un porte-parole de Huawei a déclaré la chose suivante :

Nous prenons acte des commentaires du président Trump au cours du weekend dernier au sujet de Huawei et nous attendrons les conseils du département du Commerce, mais nous n’avons rien d’autre à ajouter pour le moment.

Notons également que le terrain a été bien préparé. Avant même ce dénouement heureux, Huawei avait déjà promis de mettre à jour 17 de ses smartphones sur Android 10 Q — dont le Mate 20 Pro, le P30 Pro et le P30 –, alors que cela n’était pas gagné d’avance. Même son de cloche pour sa marque Honor qui, cahin-caha, avait finalement réussi à faire certifier son Honor 20 Pro par Google.

En d’autres termes, ce qu’attend Huawei, c’est surtout la confirmation qu’il ne sera pas embêté pour ses smartphones pas encore sortis et qu’il n’aura pas à chercher des alternatives à Google, entre autres.