En savoir plus sur le Hyundai Kona (2023)
Cela fait déjà six ans que le Hyundai Kona est proposé dans le catalogue de la marque, après avoir été présenté au salon de Francfort en 2017. Et s'il ne semble pas trop avoir subi le passage des années, il est tout de même temps pour lui de s'offrir une nouvelle génération, afin de rester dans la course. D'autant plus que comme tous les constructeurs, la firme coréenne va aussi devoir devenir 100 % électrique en Europe dans les prochaines années.
Un style entièrement revu
Actuellement best-seller de la marque en France selon les chiffres de vente, le Hyundai Kona se renouvelle donc intégralement, et cela commence par le style. Déjà dévoilé en fin d'année dernière, celui-ci change radicalement par rapport à la précédente version, avec des lignes bien plus épurées. Celles-ci se positionnent ainsi dans la même veine que les Ioniq 5 et Ioniq 6.
Cependant, pas question de proposer un copier-coller de ces deux modèles un peu à part dans la gamme. Ainsi, le SUV urbain rival des Peugeot e-2008 et autres Jeep Avenger, entre autres, se distingue par une fine bande de LED à l'avant, qui lui donne des airs de concept-car. La version électrique se reconnaît par le centre légèrement pixellisé, un gimmick très apprécié par la marque. Comme le précise le communiqué, le Kona affiche un Cx de 0,27, encore loin d'égaler les 0,20 de la Mercedes EQS et les 0,21 de la Ioniq 6.
Si cela ne se voit pas forcément, la star de la marque a gagné 14 centimètres en longueur pour atteindre les 4,36 mètres pour 1,83 mètre de large et 1,58 mètre de haut. Un beau bébé donc, qui pourrait également rivaliser avec la Renault Mégane E-Tech. À noter qu'une version N Line sera également proposée, se distinguant par un spoiler arrière ainsi que des coque de rétroviseurs et un toit noir. Les boucliers avant et arrière ont également été retravaillés.
Concentré de technologie
Avec son empattement affiché à 2,66 mètres, soit 6 centimètres de plus que l'ancienne version, le nouveau Hyundai Kona profite d'une habitabilité en hausse pour les occupants. Mais l'augmentation profite surtout au coffre, dont le volume est affiché à 466 litres, contre 361 pour la précédente mouture. À noter que la taille ne change pas en fonction de la motorisation. La version électrique profite également d'un frunk à l'avant de 27 litres.
Le poste de conduite a été intégralement revu sur ce Kona, qui profite d'une présentation plus moderne avec des lignes désormais plus horizontales, inspirées de la Ioniq 5. Le conducteur peut profiter d'une grande dalle numérique rappelant celle de la BMW i4 ou du Buick Electra E5 dévoilé hier. Celle-ci se divise en deux écrans de 12,3 pouces, un pour l'info-divertissement et un pour l'instrumentation. Le tout est complété par un affichage tête-haute de 12 pouces projeté sur le pare-brise.
Comme sur la Ioniq 5 mais également sur les modèles Volvo, Volkswagen ou encore Tesla, le nouveau Hyundai Kona est compatible avec les mises à jour OTA à distance. Celles-ci permettent de garder sa voiture à jour et de profiter de nouvelles fonctionnalités sans avoir à se rendre en concession. À noter que l'accès à bord et le démarrage peuvent se faire grâce au smartphone, via la technologie NFC.
Plusieurs versions électriques
Hyundai a tenu à conserver une alternative hybride pour son Kona, qui développe 148 chevaux dans cette version, propulsée par un quatre cylindres et un moteur électrique, le tout relié à une batterie de 1,56 kWh. Mais ce qui nous intéresse, c'est surtout les deux variantes électriques, qui évoluent légèrement et qui revendiquent désormais 218 et 156 chevaux pour un couple de 255 Nm.
La première version est équipée d'une petite batterie de 48,4 kWh au lithium-ion fournie par LG (contre 39 kWh auparavant), qui promet une autonomie de 342 kilomètres selon le cycle WLTP. La seconde déclinaison est quant à elle associée à un pack de 65,4 kWh (auparavant 64 kWh) qui lui permet de parcourir jusqu'à 490 kilomètres en théorie. C'est mieux, car l'autonomie des précédentes versions était donnée pour 305 à 484 km.
Si tout cela semble prometteur, la déception est tout de même présente alors que l'on apprend que le SUV n'est pas équipé de l'architecture 800 volts comme les Ioniq 5 et Ioniq 6.
Ainsi, la puissance de charge est plafonnée à 103 kW en courant continu, ce qui permet de passer de 10 à 80 % en 41 minutes (contre 47 minutes auparavant). C'est très long par rapport aux 18 minutes des deux modèles Ioniq. On notera tout de même que la voiture est équipée de la conduite à une pédale, ainsi que de palettes permettant d'accroitre le niveau de régénération au freinage. En revanche, pas un mot sur la présence d'une éventuelle pompe à chaleur.
Le conducteur peut également profiter d'un son artificiel qui varie selon le style de conduite. Le nouveau Hyundai Kona est également doté de la conduite autonome de niveau 2 ainsi que de la charge bidirectionnelle V2L. Ainsi, il est possible de brancher divers objets directement sur la prise de recharge, comme une bouilloire ou une machine à café lors de déplacements. Une technologie de plus en plus répandue que l'on retrouve par exemple sur la MG 5 ou encore le Volvo EX90.
Quels prix et dates de lancement ?
Le nouveau Hyundai Kona, qui chasse également sur les terres de la nouvelle Volkswagen ID.3 restylée devrait arriver cet été dans sa version hybride et à la rentrée en électrique. Attention, car certaines couleurs ne seront en revanche pas disponibles avant la fin de l'année. Si les tarifs n'ont pas encore été dévoilés, Automobile Propre estime un ticket d'entrée autour des 34 000 euros en hybride, contre 27 000 euros actuellement. Des porte-paroles de la marque ont confirmé que la version électrique serait bien éligible au bonus écologique avec la finition la plus haut de gamme, ce qui signifie qu'elle se placera sous les 47 000 euros. A comparer avec les 42 700 euros réclamés par la finition Executive de l'actuelle Kona.