Contre toute attente, le nouveau Hyundai Kona électrique est en fait meilleur que prévu

Comme tous les constructeurs, Hyundai se prépare tout doucement à devenir une marque 100 % électrique, conformément à la volonté de l’Union européenne. Pour cela, la firme prépare le lancement de cinq modèles et en propose déjà plusieurs, dont le Kona, qui s’est offert une version électrique en 2018. En décembre dernier, une nouvelle génération fut officiellement dévoilée, avec quelques améliorations.

Promesse tenue

Celle-ci, que nous avions eu la chance de pouvoir découvrir en avant-première, se décline en deux versions électriques, fortes de 156 et 218 chevaux. Des puissances en hausse par rapport à la précédente génération, qui devait alors se contenter de 204 équidés. Le couple a également été modifié, désormais affiché à 255 Nm. Mais ce ne sont pas les seules évolutions qui ont été apportées.

Bien évidemment, ce qui intéresse la plupart des acheteurs de voitures électriques, c’est surtout l’autonomie. En effet, ce point reste encore un frein pour de nombreux clients. Et bonne nouvelle, celle-ci a aussi été revue à la hausse. Le SUV se dote de deux batteries différentes, de 48,4 et 65,4 kWh, contre respectivement 39 et 64 kWh auparavant.

Des changements pour le mieux, puisque le SUV est désormais homologué pour pouvoir parcourir pas moins de 490 kilomètres selon le cycle européen WLTP. Pour rappel, la précédente mouture culminait à 484 kilomètres en une seule charge. Mais si ces chiffres sont déjà très prometteurs, ils seraient en fait encore meilleurs que prévu. C’est en tout cas ce que nous expliquent les journalistes d’Automobile Propre.

Ces derniers ont été contactés par un lecteur qui a pu découvrir le SUV aux Pays-Bas, où il est déjà commercialisé depuis peu. Et en regardant en détail les spécificités techniques, on se rend compte que le Kona Electric est en fait plus performant qu’annoncé, avec une autonomie en hausse par rapport aux premières communications officielles.

Une consommation raisonnable

En effet, la brochure néerlandaise annonce que le SUV peut parcourir jusqu’à 377 kilomètres en cycle mixte avec la « petite » batterie, contre 342 kilomètres annoncés. Et ce n’est pas une question de cycle d’homologation qui diffère, puisque le WLTP est utilisé partout en Europe, en France comme aux Pays-Bas. De son côté, la variante dotée du plus grand pack peut finalement parcourir jusqu’à 514 kilomètres.

Une belle évolution pour le nouveau Kona, qui donne également quelques informations sur sa consommation. Celle-ci reste plutôt raisonnable, puisqu’elle est affichée à 14,6 kWh/100 kilomètres environ. Un chiffre qui varie selon la taille de la batterie et la puissance choisie. Attention toutefois, car celui-ci grimpe à 16,6 kWh sur la version de 160 kW dotée des jantes de 19 pouces.

On le sait, la taille des roues a un impact important sur l’autonomie des voitures électriques. Sur la Tesla Model Y, l’une de ses principales rivales, les jantes de 20 pouces permettent de parcourir 430 kilomètres, quand celles de 19 pouces portent l’autonomie à 455 kilomètres WLTP. Ces dernières se distinguent par un design plus aérodynamique et sont livrées de série sur le SUV électrique.

Pour mémoire, la recharge du nouveau Kona électrique nécessite 41 minutes pour passer de 10 à 80 %, contre 47 minutes pour la précédente mouture tandis que la puissance de charge maximale est bridée à 103 kW en courant continu. Le SUV est aussi équipé de la charge bidirectionnelle. Pour l’heure, les tarifs français n’ont pas encore été annoncés mais ils devraient tourner autour des 40 000 euros, alors qu’il démarre à 39 995 euros aux Pays-Bas selon le site de la marque.