L’été approche à grands pas et JBL ne s’y trompe pas. Avec la Boombox 3 Wi-Fi, le fabricant américain entend proposer l’enceinte nomade ultime, aussi bien capable de créer une douce ambiance musicale pour déjeuner sur l’herbe, qu’un son puissant pour faire la fête à la plage et jusqu’au bout de la nuit. La Boombox 3 Wi-Fi trône au sommet d’une gamme d’enceintes nomades à succès, composée des JBL Go 3, JBL Clip 4, JBL Flip 6, JBL Charge 5 et JBL Xtreme 3, dont elle se distingue par un volume sonore maximum nettement plus élevé et un meilleur équilibre, ainsi qu’une autonomie record de 24 heures. Cette enceinte superlative dispose en plus d’une liaison Wi-Fi — comme la nouvelle JBL Charge 5 Wi-Fi — avec support des protocoles de streaming AirPlay, Chromecast, Spotify Connect, Alexa multiroom et même du Dolby Atmos. Cerise sur le gâteau, la Boombox 3 Wi-Fi est équipée de microphones pour analyser l’ambiance sonore autour d’elle et adapter sa signature sonore en fonction.
Fiche technique
Modèle | JBL Boombox 3 Wi-Fi |
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Dimensions | 48,2 cm x 20 cm x 25,7 cm |
Puissance sonore | 200 watts |
Autonomie annoncée | 24 h |
Microphone intégré | Inconnu |
Version du Bluetooth | 5.3 |
Poids | 6790 grammes |
Indice de protection | IP67 |
Fiche produit |
L’enceinte utilisée pour ce test a été prêtée par le constructeur
Design
La JBL Boombox 3 Wi-Fi reprend les lignes caractéristiques des enceintes nomades JBL, soit un cylindre bombé recouvert d’un tissu acoustique renforcé à large maille. Les mensurations sont à l’avenant, avec rien de moins que 48 cm de longueur et 26 cm de hauteur, soit le double de la JBL Xtreme 3 ou le triple de la Flip 6. Sacré morceau. De telles dimensions sont impératives pour conserver un équilibre tonal agréable à fort volume.
La qualité de fabrication est au-dessus de tout soupçon, chaque élément assemblé avec une précision impeccable. L’arceau qui sert au transport de la Boombox est réalisé en aluminium brossé, avec structure antidérapante moulée dans la masse. Les boutons de contrôle sont situés au sommet de l’enceinte et légèrement déportés vers l’avant, afin que la poignée de transport ne gêne pas leur utilisation.
On trouve les boutons de contrôle de la lecture, du volume, de la mise sous tension, d’activation Bluetooth, ainsi qu’un nouveau bouton en forme de coeur pour lancer automatiquement une playlist favorite (on y revient). La face avant abrite l’ensemble des transducteurs actifs, ainsi qu’un énorme logo JBL en aluminium et en relief, avec une délicate teinte dorée.
Les flancs abritent deux énormes radiateurs passifs en aluminium, flanqués d’un logo en point d’exclamation avec de petites vagues rappelant que l’enceinte est désormais Wi-Fi. À l’arrière, cachés sous une trappe étanche, se trouvent le connecteur d’alimentation et un port USB-A pour recharger un smartphone, par exemple. Le port USB peut délivrer jusqu’à 10 W. Dommage qu’il ne soit pas réversible, ce qui aurait permis de recharger la Boombox 3 Wi-Fi loin de toute prise secteur, par exemple avec une batterie externe. En outre, JBL a abandonné l’entrée ligne présente sur la Boombox 3 classique et il n’est plus possible d’utiliser une source analogique (baladeur par exemple) avec la Boombox 3 Wi-Fi.
Enfin, un piètement en épais caoutchouc se trouve à la base de l’enceinte, pour éviter qu’elle ne transmette des vibrations et assurer qu’elle reste stable. Avec 6,7 kg, autant dire qu’une fois posée, la Boombox 3 Wi-Fi ne risque pas de rouler.
Design interne de la Boombox 3 Wi-Fi
La JBL Boombox 3 Wi-Fi est une enceinte à 3 voies, qui diffuse donc chaque registre de fréquences (grave, médium et aigu) séparément, au travers de groupes de transducteurs distincts. Cette technique, largement répandue en hi-fi, permet de reproduire plus finement le son et de délivrer davantage de détails qu’en utilisant un ou deux transducteurs. La Boombox 3 Wi-Fi est ainsi la seule enceinte nomade JBL à intégrer un vrai caisson de basses, animé par un transducteur central (19 x 11 cm) assisté de deux énormes radiateurs passifs latéraux (12 cm de diamètre). Pour rappel, les radiateurs passifs améliorent l’extension des sons graves et en augmentent l’intensité.
Le registre de sons moyens est confié à une paire de transducteurs circulaires (8 cm) situés de part et d’autre de la face avant. Contrairement aux autres enceintes JBL, ils ne reproduisent pas les sons graves et sont ainsi bien plus rapides et nuancés dans la reproduction des sons moyens (voix, cordes…). Enfin, une paire de tweeters à dôme (2 cm) se charge des sons les plus aigus. Ces tweeters sont positionnés devant les transducteurs de 8 cm, dans un montage coaxial qui favorise théoriquement une plus grande précision spatiale. On y reviendra. Enfin, chaque haut-parleur est associé à une amplification dédiée, capable de délivrer jusqu’à 80 Watts pour le caisson de basses, 2 x 40 Watts pour les transducteurs principaux et 2 x 10 Watts pour les tweeters. Ces puissances sont importantes et semblent en cohérence avec les prétentions de l’enceinte (jouer fort et équilibré).
Usage et application
La Boombox 3 Wi-Fi ne s’emmène pas aussi facilement qu’une petite enceinte comme la JBL Flip 6, qu’on peut glisser dans un sac, au cas où une opportunité d’écouter de la musique se présenterait. Avec ses 6,7 kg et son encombrement, la Boombox 3 Wi-Fi tire sur le bras et c’est un paramètre à prendre en compte. Mais une fois arrivée à destination, l’enceinte est on ne peut plus agréable à utiliser. Ses boutons en caoutchouc ont la forme de leur fonction (triangle pour la lecture, + et – pour le volume…) et l’on peut les reconnaître les yeux fermés. C’est bien pratique.
Bonne nouvelle, l’arceau en aluminium, bien que noir, chauffe de manière raisonnable à l’exposition du soleil. Après quatre heures de plage sous le soleil de juin, on ne se brûle pas en déplaçant l’enceinte. La seule doléance en matière de confort d’utilisation concerne la mélodie de mise sous tension qui n’est pas désactivable, tout du moins pour l’instant, JBL nous ayant indiqué qu’une mise à jour prochaine devrait corriger cet aspect.
Audio lossless et multiroom grâce au Wi-Fi
La JBL Boombox 3 Wi-Fi reste une enceinte Bluetooth et on peut évidemment l’utiliser loin de tout réseau Wi-Fi. Toutefois, elle se comporte un peu différemment des autres enceintes JBL, puisqu’elle réclame une dizaine de secondes avant d’être prête à jouer le moindre son, manifestement le temps nécessaire au chargement d’un logiciel plus lourd. La gestion de la reconnexion Bluetooth a évolué et, par défaut, la Boombox ne se reconnecte pas automatiquement au dernier appareil ; il faut soit appuyer sur le bouton Bluetooth de l’enceinte, soit activer l’option dans l’app. Par ailleurs, le mode PartyBoost — qui permet la diffusion simultanée sur plusieurs enceintes JBL — n’est plus disponible.
Avec le Wi-Fi, la Boombox gagne la compatibilité avec les protocoles de streaming AirPlay, Chromecast, Spotify Connect et Alexa Multiroom. Par conséquent, la musique peut être transmise à l’enceinte sans compression, contrairement au Bluetooth. Un progrès considérable, surtout si l’on est abonné à un service proposant le streaming en qualité CD ou HD (Apple Music, Amazon Music, Deezer, Tidal ou Qobuz). En outre, l’intégration de la Boombox 3 Wi-Fi à un réseau d’enceintes domestiques Wi-Fi est possible, en utilisant la fonction de groupage AirPlay depuis un appareil iOS ou Alexa Multiroom sous Android. On peut alors jouer la même musique sur plusieurs enceintes, même de marques différentes.
On peut utiliser la JBL Boombox 3 Wi-Fi comme une enceinte résidentielle, mais il faut noter qu’elle s’éteindra automatiquement après une période d’inactivité, qu’elle fonctionne sur batterie ou secteur, sans possibilité de la réveiller au travers du réseau en lisant un titre musical. C’est un peu dommage, car l’enceinte dispose pourtant d’un mode veille réseau et ne consomme alors que 1,8 W, ce qui est moins que les enceintes Sonos, par exemple. Une mise à jour de firmware pour que l’enceinte ne s’éteigne pas sur secteur serait bienvenue.
Nouvelle app de contrôle
C’est désormais l’app JBL One (et non plus JBL Portable) qui permet d’accéder aux fonctions avancées de l’enceinte. On y trouve un égaliseur à 3 bandes, ainsi qu’une nouvelle fonction baptisée « Moment », qui permet d’ajouter une station de radio ou une playlist de son choix, puis d’en lancer la lecture en appuyant simplement sur le bouton en forme de coeur de l’enceinte. Les services supportés sont limités à Tidal, Amazon Music, Qobuz, Tune In ou encore Napster ; pour Deezer, Spotify ou Apple Music, la fonction ne peut être utilisée, tout du moins pour l’instant.
Attention, le bouton « Moment » ne fonctionne que lorsque l’enceinte est connectée à Internet en Wi-Fi.
Compatibilité Dolby Atmos
Autre nouveauté, le format audio immersif Dolby Atmos est pris en charge, mais uniquement depuis Tidal (avec abonnement Hi-Fi Plus). Dommage pour les abonnés à Apple Music ou Amazon Music qui proposent également de très nombreux titres dans ce format audio immersif. Faute de support du protocole Tidal Connect — ou dans l’attente d’une hypothétique mise à jour — il n’est pas possible d’écouter en Dolby Atmos depuis l’app Tidal. Enfin si, mais dans des conditions dégradées, l’app native streamant la version Dolby Atmos 2.0 des titres et non la version 7.1 avec objets sonores, avec une importante différence de rendues.
Pour profiter du Dolby Atmos 7.1, il est nécessaire d’enregistrer son compte Tidal dans l’app JBL One et, depuis celle-ci, de lancer la lecture depuis ses favoris ou playlists. On y reviendra plus loin, le Dolby Atmos sur cette Boombox 3 Wi-Fi est étonnant et nombre de barres de son feraient bien de s’en inspirer. À l’heure actuelle, la Boombox 3 Wi-Fi est l’enceinte qui offre la meilleure expérience musicale en Dolby Atmos, distançant même à mon goût la Sonos Era 300 grâce entre autres à un centrage et une clarté impeccable des voix. Notez que pour profiter du Dolby Atmos, la connexion à un réseau Wi-Fi et à Internet est nécessaire, le Bluetooth ne permettant — faute de codec adapté — pas la transmission des flux multicanaux et des métadonnées spatiales.
Bluetooth multipoint
La liaison Bluetooth est la seule utilisable loin de chez soi, le Wi-Fi nécessitant un point d’accès intermédiaire entre l’enceinte et le smartphone. La connexion Bluetooth est très bonne, la JBL Boombox 3 Wi-Fi ne montrant des signes de faiblesse qu’au-delà de 10 mètres.
Seul le codec SBC est supporté, mais c’est négligeable tant la qualité d’une enceinte repose sur ses transducteurs et son amplification. Pas d’aptX ni de LDAC, mais on le verra plus loin, ce n’est pas un problème. Enfin, en usage ludique, il faudra composer avec un retard du son sur l’image d’environ une seconde, soit une désynchronisation très perceptible pour les jeux vidéo. En lecture vidéo, image et son sont en revanche parfaitement synchronisés.
Audio
Qui a donc eu l’idée de nommer cette enceinte Boombox ? Certes le nom est plutôt bien choisi si l’on considère que la principale cible est un public fêtard, mais il est très réducteur des talents de l’enceinte. Car sous ses airs de baroudeuse, la Boombox 3 Wi-Fi est une véritable enceinte hi-fi, qui a toute sa place tant au salon, pour écouter du jazz ou du classique, qu’au ras du sable pour diffuser dance, rap, pop ou rock à coups de décibels.
Signature sonore
J’ai écouté la Boombox 3 Wi-Fi associée à un iPhone en Bluetooth ainsi qu’en WiFi, depuis Apple Music et Tidal pour les titres en Dolby Atmos. Je l’ai également emmenée un peu partout : bureau, salon, cuisine, terrasse, jardin, parc et plage. Les différences entre streaming en Bluetooth (SBC) et Wi-Fi (lossless) ne sont pas fondamentales : le grave est un peu plus ferme et l’aigu un peu plus précis, mais il faut tendre l’oreille et chercher la petite bête.
La Boombox 3 Wi-Fi délivre le son le plus puissant, et surtout le plus équilibré de toute la gamme d’enceintes nomades de JBL. Pas besoin de la faire jouer fort pour s’en convaincre, même à faible volume — et c’est aussi sa force — la Boombox 3 Wi-Fi diffuse un son doux et charpenté, qui n’oblige pas l’auditeur à forcer son attention. L’équilibre tonal est excellent et aucun registre ne prend le pas sur l’autre. Certainement pas le registre grave, qui sait se faire discret lorsqu’il le faut et opulent seulement lorsque le titre joué l’exige.
- Grave : extension parfaite et tenue impressionnante même à fort volume, qui plus est avec un traînage modéré et donc une belle articulation
- Médium : précision chirurgicale, au profit d’à peu près tout ce que ce registre comprend de sons : voix, cordes, cuivres… et une acidité sous contrôle à très fort volume.
- Aigu : doux et bien intégré au médium, il apporte toujours de l’aération et de la profondeur à l’ensemble.
Courbe de réponse
Comme expliqué plus haut, si la Boombox 3 Wi-Fi est si grosse, c’est pour descendre en fréquence et générer des basses fréquences profondes et réalistes — autrement dit plaisantes.
D’après mes mesures, JBL a dimensionné les radiateurs passifs pour taquiner les 40 Hz, une fréquence qui donne une réelle profondeur au son. Sur les courbes bleue et rose, qui correspondent à une écoute à faible et moyen volume, cette présence à 40 Hz est clairement visible et en pratique clairement audible. La suite de la courbe est savamment construite, avec un pic de nervosité vers 100 Hz, idéal pour donner de l’impact aux percussions, puis un plateau de 300 à 600 Hz pour souligner les voix. Un autre pic évident et visible entre 1 et 2 kHz, pour rendre le son globalement plus clair et incisif, puis une dépression de 2 à 4 kHz afin d’éviter toute dureté (notre oreille est ici très sensible). Enfin, la bosse dans l’aigu apporte du relief et semble d’ailleurs boostée en extérieur, pour que le son soit plus clair et intelligible en environnement bruyant.
La courbe orange est obtenue à pleine puissance et l’on observe que JBL modifie la signature de l’enceinte, en réduisant la voilure dans le grave pour éviter d’endommage les transducteurs et/ou de dépasser les capacités des amplificateurs. Ainsi, la JBL Boombox 3 Wi-Fi conserve son bel équilibre jusqu’à 85 dB de pression acoustique — c’est beaucoup — et réduit la voilure au-delà. À pleine puissance, elle dépasse les 100 dB de et même 105 dB dans la zone des voix. Ces valeurs sont obtenues sur batterie et il est possible de gagner 1 dB de plus sur secteur (c’est négligeable).
Vous l’aurez compris, tous les feux sont au vert à l’écoute de cette enceinte, qui va surprendre bien des oreilles exigeantes en les abreuvant de microdétails, quel que soit le volume de diffusion. Un petit conseil : si vous souhaitez encore plus de graves avec la Boombox 3, par exemple dans un jardin ou une grande pièce, placez-la à moins d’un mètre d’un coin.
Comportement dynamique irréprochable
Une belle signature sonore est un préalable à un son de qualité, mais un bon comportement dynamique est essentiel pour que la sauce prenne. La distribution de l’énergie dans les trois registres me semble très équilibrée. En somme, quoiqu’on écoute, l’équilibre entre les instruments est respecté et à aucun instant dans mes écoutes je n’ai déploré qu’un triangle sonne plus fort qu’une caisse claire.
La Boombox 3 Wi-Fi respecte à merveille les variations d’intensité de la musique et elle surprend fréquemment l’auditeur (sans le faire sursauter). Elle a une pêche incroyable, mais n’en rajoute pas ni n’en fait trop.
Une scène sonore remarquablement aérée
La JBL Boombox 3 Wi-Fi est une vraie enceinte stéréo à diffusion frontale. Le son ne part ainsi pas dans tous les sens, mais est au contraire rigoureusement positionné. La largeur de la scène sonore est néanmoins limitée par les dimensions de la caisse ; pas question d’en espérer l’ampleur procurée par deux enceintes écartées de plusieurs mètres. Pour autant, le son est nettement plus ample qu’avec des enceintes compactes, Xtreme 3 ou Charge 5 par exemple. De plus, comme le comportement dynamique des transducteurs est très bon, l’aération est perceptible entre les différents plans sonores et l’on entend ainsi beaucoup de microdétails. Autre point fort, les voix sont extirpées de la musique et très impeccablement centrées.
Une expérience Dolby Atmos assez géniale
Les abonnés à Tidal pourront profiter de la prise en charge du Dolby Atmos et ne seront pas déçus. JBL est plutôt discret sur la prise en charge de ce format immersif, alors que son écoute procure beaucoup de plaisir. La Boombox 3 Wi-Fi parvient à positionner des sons sur les côtés de l’auditeur et même à donner une dimension légèrement verticale à la musique. Ce qui frappe le plus à l’écoute des titres en Atmos, ce sont les voix centrées et généreuses, qui émergent avec facilité des différentes couches sonores. Sur certains titres, la scène s’élargit ou s’approfondit tout à coup, nettement plus qu’en diffusion stéréo simple, avec parfois des déplacements d’instruments ou de voix dans l’espace. On comprend alors vite l’intérêt du Dolby Atmos sur cette Boombox 3 Wi-Fi. Bad Guy de Billie Eilish, si compressé en stéréo, s’épanouit en Atmos et balance plein d’éléments (choeurs, synthés) aux extrémités latérales, avec une dynamique réjouissante. Heathens de 21 Pilots, crée une bulle sonore, avec là aussi des choeurs planants, des voix synthétiques qui jaillissent et enveloppent, tandis que la voix du chanteur reste bien centrée et claire. Dans la même veine, l’excellent mix Atmos de Bad Habits d’Ed Sheeran fait le show sur la JBL ; ça fuse dans tous les sens et ça fait du bien aux oreilles.
Il y a plein de belles surprises avec la Boombox 3 Wi-Fi, notamment en réécoutant Gainsbourg, dont l’œuvre a bénéficié d’un remix en Dolby Atmos, pour entendre voix et instruments comme jamais auparavant. Des miracles aussi, comme avec Dragula de Rob Zombie, qu’on imaginait un peu condamné à une bouillie sonore tant le titre est compressé, mais qui déploie ses différentes guitares dans l’espace avec une précision surprenante, d’autant qu’elles se déplacent des côtés vers le centre et inversement. Autre grand classique de la musique en Atmos, Psycho Killer des Talking Heads, joué avec une dynamique jouissive — ah ! le jeu de la guitare basse… — et qui transporte l’auditeur ; un pur régal. Il y a des titres dont on n’ attendait pas grand-chose, car initialement mixés en mono, qu’on redécouvre totalement ; Good Vibrations des Beach Boys ou Can’t Take My Eyes Of You de Frankie Vally par exemple, envahissent l’espace de façon assez dingue. La Boombox n’est donc pas loin de l’exceptionnelle barre de son Sennheiser Ambeo Sound Plus, référence pour la musique en Dolby Atmos, et même devant la Sonos Era 300 (moins douée pour les voix), avec un avantage incontestable sur ces deux enceintes : la JBL est nomade. Notez toutefois que le son est plus immersif à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Autonomie
Parlons autonomie justement. La Boombox 3 Wi-Fi embarque une batterie de plus grande capacité que la Boombox 3 Bluetooth (9600 maH contre 7200 maH), afin de compenser le surcroît de consommation lié au contrôleur WiFi. L’autonomie annoncée est ainsi toujours de 24 heures. À 50 % du volume de mon iPhone en Bluetooth, l’enceinte a tenu un peu plus de 26 heures, avec une playlist mixant jazz, pop, rock et rap. On peut raisonnablement tabler sur une autonomie de 10 heures environ à 80 % du volume, soit avec une très forte intensité sonore pour « ambiancer » un apéro nature entre amis. De quoi passer la nuit. Quant au temps de charge, il est de 4h30 environ et l’alimentation consomme alors environ 20 W. Encore une fois, dommage que JBL n’ait pas pensé à doter la Boombox 3 Wi-Fi d’une entrée USB pour lui adjoindre en cas de besoin une batterie externe.
Prix et date de sortie
La JBL Boombox 3 Wi-Fi est proposée en coloris noir uniquement au prix de 549 €. Un tarif élevé, mais les promesses d’un son puissant et de qualité sont tenues, avec en prime une excellente restitution en Dolby Atmos.
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