Issue de la gamme d’enceintes festives du fabricant américain, la JBL PartyBox Stage 320 est située au cœur d’une gamme ouverte par la petite PartyBox Encore et dominée par l’extraordinaire JBL PartyBox Ultimate, que nous avions eu l’opportunité de tester — et d’apprécier. La PartyBox 320 semble un bon compromis entre taille et performances acoustiques. Son gabarit de bagage cabine, avec roulettes et poignée télescopique, permet de transporter l’enceinte sans trop de mal, et autorise l’emploi de transducteurs de bon diamètre, utiles à une reproduction puissante et entraînante de la musique. Comme l’Ultimate, la JBL PartyBox Stage 320 dispose d’entrées guitare et microphone, pour s’essayer au karaoké, et arbore de multiples bandeaux LED colorés, propices à créer une ambiance lumineuse festive.
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Fiche technique
Modèle | JBL PartyBox Stage 320 |
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Nombre de haut-parleurs | 4 |
Puissance sonore | 240 watts |
Autonomie annoncée | 18 h |
Microphone intégré | Non |
Version du Bluetooth | 5.3 |
Indice de protection | IPX4 |
Fiche produit |
L’enceinte utilisée pour ce test a été prêtée par le constructeur.
Un gabarit hors normes
La JBL PartyBox Stage 320 est plutôt imposante, avec 66 cm de hauteur pour 33 cm de largeur et 38 cm de profondeur environ. Elle pèse en outre 16,5 kg, ce qui empêche de la transporter aussi facilement que les enceintes nomades JBL (Boombox 3 WiFi, Xtreme 4…). Pour autant, grâce à une poignée au sommet et une seconde sous l’enceinte, elle peut être transportée à deux facilement ou même seul. Sur sol régulier, ses roulettes et sa poignée télescopique permettent de la faire rouler sans effort.
La PartyBox Stage 320 est intégralement réalisée en plastique et recouverte en façade d’une grille en aluminium. Les haut-parleurs derrière la grille sont cerclés d’un « chemin de lumière » qui s’illumine au gré du rythme de la musique. Cet éclairage personnalisable (et désactivable) est associé à plusieurs petites LED blanches pour produire des effets stroboscopiques.
Le panneau de commande est logé au sommet de l’enceinte et comprend trois zones. En bas de se trouvent les commandes de mise sous tension, de volume, d’éclairage, d’appairage Bluetooth, ainsi que la fonction Bass Boost. Au centre, un petit panneau permet de jouer un effet sonore personnalisé (corne de brume, scratch, etc.). En haut sont logés les potentiomètres de renforcement des sons graves et aigus, ainsi que ceux liés aux microphones ou à la guitare éventuellement branchés (écho, volume).
La face arrière abrite trois trappes, deux pour les niches d’entrées audio et l’alimentation secteur, et une troisième dans laquelle se trouve la batterie de l’enceinte. Celle-ci est amovible et peut être facilement remplacée — JBL la propose d’ailleurs à la vente. Enfin, la JBL PartyBox Stage 320 est certifiée IPX4, résiste aux éclaboussures et ne craint ainsi pas de jouer au bord d’une piscine ou sous une légère pluie à la plage.
Design acoustique de la PartyBox Stage 320
JBL a opté pour un système audio à deux voies, avec deux transducteurs de 16,5 cm superposés sur la face avant et deux tweeters à dôme installés horizontalement juste au-dessus. Les transducteurs de 20 cm sont plongés dans une charge accordée de type bass-reflex. Pour rappel, la charge bass-reflex permet d’augmenter le volume des très basses fréquences tout en sollicitant moins les transducteurs. Le résonateur est installé à l’arrière de l’enceinte et son évent est très imposant, bien plus que celui d’enceintes hi-fi par exemple. Il y a une raison à cela : plus la surface de sortie de l’évent est importante et moindres sont les bruits d’écoulement d’air à fort volume.
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D’ailleurs, la JBL PartyBox Stage 320 ne produit strictement aucun bruit parasite lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements. Ces deux transducteurs reproduisent en plus des sons graves, les sons moyens, tandis que la paire de tweeters de 2,5 cm prend le relai seulement dans les hautes fréquences.
Connectique de la PartyBox Stage 320
L’enceinte est conçue pour qu’on puisse y brancher une source externe, comme un baladeur, un lecteur CD ou encore une platine vinyle (avec préamplificateur intégré), par le biais d’une prise jack stéréo 6,35 mm. On trouve également un port USB, compatible avec les supports de stockage amovibles et les fichiers audio courant (MP3, FLAC…), capable de fournir 10 W de puissance pour recharger un smartphone ou tout autre appareil. Deux entrées microphones, dont une compatible guitare électrique sont présentes, avec ajustement du gain d’entrée. Enfin, la JBL PartyBox Stage 320 est équipée d’une paire d’entrées et sorties pour chaîner plusieurs enceintes et leur faire jouer la même musique.
Bien évidemment, cette enceinte est équipée d’un contrôleur Bluetooth et peut recevoir de la musique depuis un smartphone. Le contrôleur Bluetooth est également compatible Auracast, ce qui permet d’associer plusieurs enceintes pour renforcer l’immersion et le volume sonore.
Des réglages de tonalité bien pratiques
Le panneau de contrôle de l’enceinte est bien fait et on y trouve suffisamment de réglages pour ne pas nécessairement utiliser l’application JBL PartyBox. Celle-ci est toutefois utile pour qui souhaite personnaliser finement le jeu d’éclairage et paramétrer les couleurs pour chacune des quatre zones. La création d’effets sonores est également prévue, tout comme l’égalisation du son (avec 5 clés de fréquences). L’app PartyBox s’avère aussi pratique pour gérer un ensemble d’enceintes JBL Synchronisées.
En somme, cette PartyBox s’utilise aussi facilement que n’importe quelle enceinte Bluetooth et offre des réglages avancés facilement accessibles, par le biais de potentiomètres.
De l’IA pour écouter plus fort ?
Selon JBL, la PartyBox Stage 320 embarquerait une IA pour exploiter toutes les possibilités de ses transducteurs, sans risquer de les endommager. En d’autres temps, on parlait d’asservissement des haut-parleurs, avec des capteurs optiques pour mesurer l’excursion des membranes et ajuster la puissance injectée pour éviter qu’elles ne s’abîment, en dépassant la valeur d’excursion maximale (xmax). On ne voit pas bien que ce l’IA pourrait apporter, mais peu importe, l’essentiel étant que cette enceinte puisse flirter avec les limites techniques de ses composants et ainsi offrir un volume sonore intense.
Elle en a sous le capot
JBL a intégré une puissante amplification, capable de développer jusqu’à 240 W en crête. C’est au moins dix fois plus que n’importe quelle enceinte compacte nomade et, ainsi parée, la PartyBox Stage 320 peut jouer vraiment très fort tout en maintenant un réel équilibre tonal.
La signature sonore de la PartyBox Stage 320 s’apparente à celle du modèle Ultimate, l’exploration de l’infra-grave en moins. Autrement dit, le son produit est raffiné et présente une résolution étonnante pour une enceinte festive et même dans l’absolu. Le son mêle habilement douceur et fermeté. En intérieur, le mode d’écoute qui m’a le plus séduit est avec le Bass Boost enclenché (mode profond). Le bas du spectre est alors généreux, épais et bien articulé. En extérieur, c’est le second mode bass-boost qui donne les meilleurs résultats. L’enceinte frappe alors un plus sèchement et on l’entend clairement alors qu’il y a du bruit autour de soi. Autre bonne surprise, les voix sont vraiment belles, avec des résonances de poitrine et une tessiture intéressante, en l’absence pourtant de transducteurs dédiés aux fréquences moyennes comme sur la PartyBox Ultimate. L’aigu est soyeux et précis. Bref, dès les premiers instants, cette PartyBox Stage 320 séduit et l’on sait que ce n’est pas une boîte à bruit qui arrachera les tympans. Bien au contraire, sa capacité d’analyse devrait séduire un grand nombre d’auditeurs.
Les trois courbes ci-dessus montrent le comportement de l’enceinte à volume modéré (courbe bleue), volume élevé (courbe rose) et à puissance maximale (courbes oranges). La JBL PartyBox Stage 320 descend valablement jusqu’à 40 Hz (grave très profond), avec toutefois une atténuation en comparaison du haut-grave (70-100 Hz). Dans ces conditions, il ne faut pas en attendre un grave très physique — pour cela il y a l’Ultimate — mais l’on peut placer la Stage 320 dans un coin de pièce pour compenser et amplifier mécaniquement l’infra-grave. Elle est alors très impressionnante au regard de sa taille, rivalisant sans mal avec un caisson de basses. Trois pics sont notables lors de la montée en fréquence : 300 Hz pour le coffre des voix, 2 kHz pour renforcer la résolution et vers 10 kHz pour donner un peu de brillance. Il y a beau y avoir des accidents tout au long de la courbe, l’équilibre à l’oreille n’en souffre pas.
La JBL PartyBox Stage 320 est capable de produire un volume sonore impressionnant, que ce soit sur secteur ou sur batterie (courbe à tirets) où elle ne perd que peu de puissance, avec un niveau moyen qui frôle les 95 dB à 1 m. Dans ces conditions, impossible de s’entendre parler et c’est suffisant pour créer une sacrée ambiance en extérieur.
Scène sonore et comportement dynamique
Les capacités dynamiques de la JBL PartyBox Stage 320 sont de très bon niveau, avec des écarts surprenants quand on écoute fort. À l’inverse, le son est plein de détails à faible volume. La restitution est toujours aérée et fluide, avec un bon étagement des plans sonores dans la profondeur. En revanche, la scène n’est pas très large malgré la présence de deux tweeters et une diffusion en stéréo.
Une endurance valable
La batterie amovible de 68 Wh de la JBL PartyBox Stage 320 lui confère, selon JBL, une autonomie qui peut atteindre 18 heures. Cela dépend bien évidemment du volume choisi, des réglages de tonalité et du type de musique. Plus on écoutera fort et avec beaucoup de basses fréquences et plus l’autonomie sera réduite. Ceci dit, les 18 heures sont parfaitement envisageables en écoutant à 50 % du volume environ et, à ce niveau, l’enceinte joue déjà très fort.
Au-delà, la consommation de l’amplification grimpe de façon exponentielle et, à pleine puissance, il semble difficile de passer la marque des 4 heures, surtout si le bass-boost enclenché. Dans ce cas, l’achat d’une seconde batterie est à envisager. D’ailleurs, il faut compter 3 heures pour recharger totalement la batterie, avec le câble secteur fourni.
Prix et date de sortie
L’enceinte JBL PartyBox Stage 320 est disponible au prix de 599 €. Un tarif finalement raisonnable si l’on considère celui de la PartyBox Ultimate (1599 €), certes plus puissante et dévastatrice dans le grave, avec une spatialisation épatante en Dolby Atmos. Mais deux PartyBox Stage 320 associées constitueraient une alternative très valable à l’Ultimate, qui plus est totalement nomade grâce au fonctionnement sur batterie.
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