Test de la JBL PartyBox Club 120 : la petite bombe qui dépote

Un super rapport qualité/prix pour improviser de petites fêtes

L’enceinte JBL PartyBox Club 120 est la dernière des trois enceintes festives avec jeux de lumière lancées par JBL en 2024, après les PartyBox Ultimate et PartyBox Stage 320. Plus compacte et transportable que ses soeurs, elle présente un rapport performances/taille épatant et est proposée à un prix très raisonnable, sinon attractif.
JBL PartyBox Club 120

En bref
JBL PartyBox Club 120

9 /10
Points positifs du JBL PartyBox Club 120
  • Son très puissant et équilibré (100 dB !)
  • Grave profond propice aux ambiances festives
  • Rapport qualité/prix
  • Très bonne résolution sonore
  • Trois zones d’éclairage dynamiques
  • Connectique complète (entrées ligne, micro et guitare)
  • Batterie amovible
  • Résistance aux éclaboussures
  • Transport facilité par deux poignées
  • Application de contrôle complète
  • Autonomie satisfaisante
Points négatifs du JBL PartyBox Club 120
  • Il y avait de la place pour une plus grosse batterie (on chipote)
 
Test JBL PartyBox Club 120
La JBL PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Moins connue que les gammes nomades ou résidentielles, la série d’enceintes festives PartyBox de JBL rassemble des enceintes intéressantes à bien des égards. Sous leurs allures d’enceintes de fête foraine, les PartyBox de 2024 s’avèrent hautement musicales, plus que les JBL BoomBox 3 WiFi et JBL Authentics 500 par exemple. S’il n’y avait ce design clivant, il serait tentant d’installer une PartyBox dans son salon. Ce serait un « JBL hack » en quelque sorte : détourner une PartyBox de son champ d’utilisation pour en faire une enceinte hi-fi, d’autant que chaque PartyBox peut être utilisée par paire pour écouter en stéréo. Et on ne serait pas déçu, loin s’en faut. Tout au long des longues semaines de test des trois PartyBox, j’ai pris beaucoup de plaisir à écouter ces enceintes dans mon salon, autant qu’en extérieur sur une terrasse. Reste que la JBL PartyBox Club 120 n’a pas son pareil pour délivrer un son puissant et détaillé en environnement bruyant, au milieu de dix personnes poussant la chansonnette. Elle en met aussi plein les yeux…

Pour aller plus loin
Enceintes sono : quelles sont les meilleures enceintes de soirée en 2024

Fiche technique

Modèle JBL PartyBox Club 120
Autonomie annoncée 12 h
Microphone intégré Non
Version du Bluetooth 5.3
Indice de protection IPX4
Fiche produit

L’enceinte utilisée pour ce test a été prêtée par le constructeur.

Trapue, mais transportable

La JBL PartyBox 120 mesure 57 cm de hauteur pour 30 cm environ de côté et pèse 11 kg. C’est une enceinte robuste et stable, équipée de deux poignées — l’une au-dessus, l’autre dessous — pour être transportée facilement. Aucune de ses faces n’est parallèle, ses bords sont arrondis et elle est légèrement inclinée vers l’arrière, pour mieux diriger le son vers un groupe d’auditeurs se tenant debout.

Test JBL PartyBox Club 120
Derrière la grille se dessinent les quatre transducteurs et les LED périphériques clignotantes // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

La face avant est recouverte d’une grille acoustique en aluminium, qui protège ses quatre transducteurs. S’y trouve également le système d’éclairage de l’enceinte, composé d’un ruban LED coloré, qui forme un huit autour des deux principaux haut-parleurs, ainsi que d’un bandeau LED coloré au-dessus de la grille et enfin de petites LED blanches clignotantes.

La face supérieure accueille un large panneau de contrôle, avec deux larges potentiomètres, l’un pour gérer l’ambiance lumineuse et l’autre pour gérer la lecture et ajuster le volume. On trouve tout à côté trois boutons pour gérer la connexion Bluetooth, appairer la PartyBox 120 avec une autre PartyBox et ajuster les basses fréquences (2 modes BassBoost). Un autre groupe de boutons sert à lancer des jingles ou des bruits de scratch de disques vinyle pendant la diffusion musicale. Tous ces boutons sont rétroéclairés. La poignée supérieure est articulée et peut servir, lorsqu’elle est repliée, de berceau pour un smartphone.

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Le panneau de contrôle de la PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

À l’arrière, se trouvent les trappes de la connectique et d’alimentation, ainsi que le compartiment de la batterie amovible de l’enceinte. Si la dizaine d’heures d’autonomie s’avère insuffisante pour votre utilisation, JBL propose d’acquérir des batteries supplémentaires (59 euros pièce). Attention, si vous avez déjà une batterie pour une PartyBox Stage 320, vous ne pouvez pas l’utiliser ici, car ce modèle est différent. Nous aurions aimé une harmonisation entre les modèles.

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La batterie de la PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

En bonne enceinte festive, la JBL BoomBox Club 120 résiste aux éclaboussures (IPX4) et ne craint donc pas de jouer sous la pluie ou d’être aspergée d’eau de piscine.

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Sous l’enceinte, la seconde poignée et l’emplacement pour la fixer à un support pour enceinte de sonorisation // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Autre point, elle dispose d’un support pour permettre son installation en hauteur, sur un support standard pour enceintes de sonorisation. Il suffit pour cela d’ôter un cache situé sous l’enceinte.

Design interne de la PartyBox Club 120

La JBL PartyBox 120 bénéficie d’une conception identique à celle des PartyBox Stage 320 et PartyBox Ultimate. Le fabricant a retenu la charge bass-reflex, avec un large tube résonateur à évent arrière, pour renforcer les très basses fréquences et donner de l’impact au son. À l’avant, on trouve une paire de woofers de 13 cm de diamètre, associés à deux tweeters pour reproduire plus finement les hautes fréquences.

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La face arrière de la JBL PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Les woofers sont positionnés verticalement, tandis que les tweeters sont placés à l’horizontale juste au-dessus, pour diffuser le plus largement possible les sons aigus.

Connectique de la PartyBox Club 120

La PartyBox Club 120 compte à peu près autant d’entrées que les PartyBox Stage 320 et Ultimate. Il y a de quoi brancher un périphérique de stockage USB (avec des fichiers audio MP3, FLAC…), un microphone ou une guitare électrique (deux jack 6,35 mm), ainsi que n’importe quelle source audio analogique (baladeur, lecteur CD…), par le biais d’une prise mini-jack 3,5 mm.

Test JBL PartyBox Club 120

La plupart des fonctions et réglages proposés par la JBL PartyBox 120 sont accessibles directement depuis le panneau de contrôle de l’enceinte. L’app JBL PartyBox permet d’aller plus loin et de programmer finement les différentes zones d’éclairage, avec les couleurs de son choix et des schémas lumineux plus sophistiqués. On peut notamment activer certaines zones et pas d’autres, leur attribuer des couleurs spécifiques, et bien évidemment, tout éteindre si l’on préfère. On trouve également un égaliseur avec des profils pré-établis et 5 bandes de correction tonale. JBL propose aussi un « lab » d’effets sonores, avec des samples façon club que l’on peut ensuite mixer à la musique jouée en pressant sur un bouton du panneau de contrôle.

Malgré toutes ces possibilités sonores et lumineuses, la PartyBox Club 120 s’utilise aussi facilement que n’importe quelle enceinte Bluetooth. Le contrôleur Bluetooth 5.4 est compatible avec le protocole Auracast, ce qui facilite l’association de l’enceinte avec d’autres modèles PartyBox, pour jouer en stéréo ou créer un groupe de plusieurs enceintes, pour diffuser la musique de façon plus homogène ou jouer plus fort.

Vraiment très puissante

JBL met en avant l’intégration de l’IA dans son enceinte, pour en améliorer le son. L’appellation IA est sans doute exagérée, mais le principe est intéressant. La quantité de courant qui parvient aux transducteurs ainsi que l’excursion des membranes sont mesurées en permanence, afin de ne pas dépasser les limites. Là où d’autres fabricants choisissent de limiter à priori la puissance disponible, de conserver une marge importante, afin d’éviter la fonte des bobines ou l’endommagement des membranes, JBL flirte avec les limites et ajuste à la volée le fonctionnement de la PartyBox 120, en réduisant instantanément la quantité de courant envoyée par l’amplificateur. Ainsi, l’enceinte peut jouer vraiment très fort sans le moindre risque.

Test JBL PartyBox Club 120

Le panneau de contrôle est rétroéclairé // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Une exploration étonnante du registre grave

JBL annonçait une meilleure reproduction du grave en comparaison de la PartyBox 110, avec une réponse jusqu’à 40 Hz, de quoi impressionner davantage l’auditeur. Bonne nouvelle, la PartyBox 120 propose effectivement un son impressionnant, vraiment costaud dans le registre grave, au point de talonner la PartyBox Stage 320 de ce point de vue — pourtant plus puissante (240 W contre 160 W). La condition sine qua non pour prétendre au titre d’enceinte festive est donc remplie.

Test JBL PartyBox Club 120
Une poignée pour la déplacer // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Et il y a mieux. Comme les PartyBox Stage 320 et Ultimate, la PartyBox Club 120 sonne vraiment bien, mieux que bien des enceintes nomades ou même résidentielles. Sous des airs d’enceinte de fête foraine se cache en réalité une enceinte capable de délivrer un son d’une résolution élevée. JBL aurait pu se focaliser sur le volume sonore, l’esbroufe, eh bien non, si le coffre est bien là, la délicatesse l’est aussi. Ceci confirme le virage pris par le fabricant depuis deux ans avec ses produits audio, plus raffinés qu’auparavant, tout en étant puissants.

Test JBL PartyBox Club 120
La courbe de réponse de la JBL PartyBox Club 120 ; en bleu à volume modéré, en rose à pleine puissance // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Jetons un œil à la courbe de réponse de la PartyBox Club 120. Premier constat, cette enceinte est capable de jouer vraiment très fort, avec presque 100 dB (à 1 m) d’intensité sonore (courbe rose). Certes, ce niveau n’est pas obtenu sur toute la plage de fréquence — le grave est en retrait à pleine puissance  — mais c’est la garantie de toujours entendre la musique, même lorsque le ressac de la mer est fort ou que vos invités décident de chanter à tue-tête.

Test JBL PartyBox Club 120
La JBL PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

La courbe bleue correspond elle à un niveau raisonnable. On y observe un pic de dynamisme vers 40 Hz vraiment étonnant pour de si petits transducteurs — le savoir-faire JBL sans doute — et qui apporte donc beaucoup de profondeur aux sons graves. Le pic de rendement vers 100 Hz apporte de l’impact aux percussions et de la nervosité aux guitares basses. Très intelligemment, la courbe s’atténue de 1000 et 2000 Hz, là où notre oreille est ultra-sensible. Autrement dit, cette enceinte ne vrillera pas les tympans lorsqu’on pousse le volume. Le registre aigu est homogène, avec un petit pic de volume en bout de courbe qui témoigne d’un tweeter très dynamique.

En résumé, la PartyBox Club 120 délivre un son charpenté, puissant, mais exempt d’agressivité, avec énormément de détails du grave à l’aigu.

Comportement dynamique et scène sonore

La PartyBox Club 120 se joue de tous les types de musiques et de tous les mixages. On peut tout lui faire jouer et l’on n’est jamais déçu. Mano Negra, Karol G, Bob Dylan, Bob Marley, Justice, Kygo, Chet Baker, John Williams… tout passe. Après quatre semaines de test intensif, où j’ai emmené la PartyBox Club 120 à la plage, au jardin et l’ai écouté très souvent dans mon salon, cette enceinte m’a toujours paru cohérente et très plaisante à écouter. Son rapport puissance/taille est étonnant.

Test JBL PartyBox Club 120
La PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

Le fait que JBL ait opté pour de petits transducteurs de 13 cm favorise un très bon régime transitoire, soit un passage très rapide d’une fréquence à une autre. Ainsi, les petits détails sont bien reproduits. Côté scène sonore, il y a de l’air entre les plans sonores, mais il ne faut pas espérer une scène bien large.

Les limites de la JBL PartyBox Club 120

Le petit gabarit de la PartyBox Club 120 lui interdit de produire un volume oppressant de basses fréquences. Certes, elle descend bas, mais si vous recherchez un grave physique, qui cogne dans la poitrine — comme avec la PartyBox Ultimate (qui n’a elle pas de batterie) — il faudra envisager plusieurs PartyBox Club 120 ou Stage 320. D’ailleurs, au prix d’une Ultimate on peut s’offrir quatre Club 120, qui joueront ensemble tout aussi fort, voire plus.

Une endurance valable, mais variable

JBL annonce jusqu’à 12 heures d’autonomie pour la PartyBox Club 120. On peut effectivement compter sur cette durée, à condition de ne pas dépasser le tiers du volume de l’enceinte. Cela suffit pour produire une ambiance musicale, mais pas pour faire la fête sans retenue. Au-delà de 50 % du volume, l’autonomie fond comme neige au soleil et à pleine puissance, bass boost actif, il ne faut pas espérer plus de trois heures.

Test JBL PartyBox Club 120
Le connecteur d’alimentation de la JBL PartyBox Club 120 // Source : Tristan Jacquel pour Frandroid

C’est normal car jouer fort sous 50 Hz réclame au bas mot quatre fois plus d’énergie que pour les fréquences plus hautes. Autrement dit, pour faire la fête et sans prise de courant, il est conseillé de s’équiper d’un nombre de batteries supplémentaires adapté à ce modèle. Le temps de charge est de 3 h 30 environ (enceinte éteinte), avec le câble d’alimentation fourni (C7 femelle).

Prix et date de sortie

La PartyBox Club 120 est proposée au prix de 399 euros. Ce tarif semble raisonnable au regard des excellentes performances de l’enceinte (puissance, musicalité) et même, voire surtout, si l’on considère que la PartyBox Stage 320 est à peine plus performante et proposée à 599 euros. C’est aussi à ce prix que JBL propose la Boombox 3, qui peut jouer un tout petit peu plus fort, mais avec un grave en retrait. Chez Sony, l’ULT Field 7, elle aussi bardée de LED clignotantes (test à venir), ne peut se prévaloir du même équilibre à fort volume et est commercialisée à 499 euros. Bref, cette JBL PartyBox Club 120 a tout d’une très bonne affaire, pour faire la fête ou simplement écouter de la musique paisiblement dans des conditions hi-fi.

Notre avis sur Le JBL PartyBox Club 120

Design
10
Pas démesurément haute avec 57 cm au garrot et 30 cm de côté, la JBL PartyBox Club 120 s’emmène relativement facilement, grâce à ses deux poignées. Évidemment, il faut être capable de porter 11 kg, mais l’envie vient sans mal lorsqu’on connaît ses capacités acoustiques pour improviser une fête. Ses trois zones d’éclairage suffisent à produire des jeux de lumière colorés captivants dans la pénombre. Son panneau de contrôle supérieur est complet et donne accès à toutes les fonctions de l’enceinte. La connectique à l’arrière est complète, avec entrées ligne, micros et guitare. La batterie peut être facilement extraite de sa trappe et remplacée par une autre.
Logiciel
10
JBL a fait en sorte que la PartyBox Club 120 puisse être utilisée sans son application de contrôle. Les potentiomètres et boutons du panneau de contrôle suffisent à ajuster la signature sonore, de passer d’une ambiance lumineuse à une autre, ou encore d’envoyer l’un des jingles façon club programmés dans l’enceinte. Même l’appairage Bluetooth Auracast avec d’autres enceintes PartyBox compatibles est possible sans recourir à l’application PartyBox. Cette dernière permet de personnaliser très finement les lumières et le son de l’enceinte.
Audio
10
La PartyBox Club 120 est capable de jouer vraiment très fort et est parfaitement adaptée de ce point de vue à une utilisation en extérieur. Elle brille par une reproduction étendue des basses fréquences, très impressionnante, qui lui permet de faire quasi jeu égal avec la PartyBox Stage 320. Il ne faut pas réduire la PartyBox 120 à sa puissance, car elle distille un son d’une grande richesse, proche des canons de la hi-fi grâce à d’excellents transducteurs.
Autonomie
8
Difficile d’évaluer l’autonomie de la PartyBox Club 120, que JBL estime à 12 heures. Seulement voilà, tout dépend du volume sonore choisi et de l’éventuelle activation du mode Bass Boost. Pour atteindre la douzaine d’heures d’autonomie, il ne faudra pas dépasser le tiers du volume. Au-delà de la moitié et encore plus à l’approche de la puissance maximale, la batterie s’épuisera bien plus rapidement. Dans des conditions d’écoute extrêmes, il vaudra mieux s’équiper de batteries supplémentaires (59 euros pièce).
Note finale du test
9 /10
La JBL PartyBox Club 120 s'impose comme une véritable réussite, plus encore que ses grandes sœurs tant elle présente un rapport qualité/prix imbattable. Cette enceinte festive relativement compacte et transportable offre un son surpuissant et détaillé, rivalisant même l’imposante PartyBox Stage 320, pour la profondeur de ses basses. Son design attrayant, ses commandes pratiques, ses jeux de lumière et ses fonctionnalités multiples (karaoké, entrée guitare et ligne…) en font un choix idéal pour animer les soirées et les événements. L'autonomie, bien que convenable, pourra nécessiter l'achat de batteries supplémentaires pour des soirées plus longues.

Points positifs du JBL PartyBox Club 120

  • Son très puissant et équilibré (100 dB !)

  • Grave profond propice aux ambiances festives

  • Rapport qualité/prix

  • Très bonne résolution sonore

  • Trois zones d’éclairage dynamiques

  • Connectique complète (entrées ligne, micro et guitare)

  • Batterie amovible

  • Résistance aux éclaboussures

  • Transport facilité par deux poignées

  • Application de contrôle complète

  • Autonomie satisfaisante

Points négatifs du JBL PartyBox Club 120

  • Il y avait de la place pour une plus grosse batterie (on chipote)

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