Le vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra est un modèle triple laser capable de produire une très grande image pour tous les types de contenus. Connecté, il est animé par le système Google TV avec la possibilité d’accéder à son lot d’applications dont les plus populaires, y compris la fameuse plateforme Netflix. Compatible HDR10, il utilise la technologie DLP DMD de Texas Instruments et propose un lot impressionnant de fonctions pour adapter automatiquement l’image aux différentes conditions auxquelles il peut être confronté.
Il est installé sur une balancelle qui lui permet de s’orienter très facilement et donc de s’installer dans presque n’importe quelle situation. Il est capable de diffuser une image avec une définition Ultra HD simulée et, selon la marque, une très forte luminosité pour un usage aussi bien dans une pièce éclairée que sombre. Ce modèle vient concurrencer le Dangbei Mars Pro 2, le Hisense C1 (et bientôt ses successeurs de la série C2) ou le Xgimi Horizon Ultra dont vous pouvez lire notre test complet. Est-il parfait pour autant ? C’est ce que nous avons voulu savoir en le testant.
JMGO N1S UltraFiche technique
Modèle | JMGO N1S Ultra |
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Dimensions | 241 mm x 236 mm x 203 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 180 pouces |
Compatible HDR | HDR10 |
Ports HDMI | 2 |
Compatible Surround | DTS-HD |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Puissance des haut-parleurs | 20 watts |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Système d’exploitation (OS) | Google TV |
Assistant vocal | Google Assistant |
Fiche produit |
Le vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra testé nous a été prêté par la marque. Il a été testé en association avec un écran Lumene Movie Palace UHD Platinum 300C, un modèle conçu pour les vidéoprojecteurs. Les mesures ont été réalisées avec du matériel professionnel adapté et en face de l’écran (1,5 m de distance) afin de limiter les erreurs et de proposer des valeurs en accord avec ce que le spectateur peut réellement voir.
JMGO N1S UltraDesign, une boîte carrée simple, mais efficace
Le vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra fait partie de la série des N1S de JMGO qui compte aussi dans ses rangs les modèles N1S Pro et N1S Ultimate. Les trois proposent exactement le même design et des caractéristiques techniques très similaires sur lesquelles nous reviendrons. Le N1S Ultra se présente dans les mêmes proportions que les concurrents Hisense C2, C2 Pro et C2 ultra, mais aussi le Xgimi Horizon S Max. D’ailleurs, comme ces derniers, il utilise le même principe de balancelle pour trouver une orientation aussi optimale que possible, selon les conditions d’utilisation.
Avec elle, il peut ainsi s’incliner jusqu’à 135 degrés. En plus, dessous outre la présence d’un pas de vis universelle pour le fixer sur un support, on peut compter sur une roue rotative qui lui permet de pivoter sur 360 degrés.
Il fait un peu plus de 24 cm pour 23,6 cm et 20 cm soit quasiment les mêmes mesures que le Dangbei Mars Pro 2, mais qui est livré sans balancelle (un support de ce type peut toutefois être acheté séparément pour ce modèle). Comptez sur un poids de 4,5 kg.
Les finitions du N1S Ultra sont grises avec des teintes plus ou moins foncées, ce qui permet d’oublier totalement lorsqu’on est dans une pièce sombre. Sa qualité de fabrication est excellente et nous ne lui avons trouvé aucun défaut dans ce domaine. Dommage, aucun cache n’est prévu pour protéger l’objectif lorsqu’il n’est pas utilisé, ce qui est le cas du Xgimi Horizon S Max, par exemple. La façade est partiellement recouverte d’une plaque noire réfléchissante. Ses coins sont arrondis pour lui conférer un petit côté « bonhomme » sympathique.
La balancelle qui le maintient parfaitement est aussi large que l’appareil et un peu moins profonde. Elle contient le bouton qui permet d’allumer et d’éteindre le vidéoprojecteur. En outre, c’est aussi là qu’on trouve le connecteur d’alimentation, ce qui évite un enroulement potentiel si on incline ou fait pivoter l’appareil. C’est bien pensé.
De chaque côté, il y a de très nombreux orifices pour laisser la chaleur s’échapper. À l’arrière, c’est une grille que l’on trouve avec, dans la partie basse, toutes les connectiques.
Comme les autres modèles de ce gabarit, l’appareil est livré avec un transformateur électrique relié au câble d’alimentation. Il n’est pas spécialement compact et accuse un certain poids, à considérer en cas de déplacement.
JMGO N1S UltraLes connectiques
À l’image des autres vidéoprojecteurs de ce genre, toutes les connectiques sont toutes disponibles à l’arrière. Le nombre est plus chiche que sur le Dangbei Mars Pro 2 par exemple. En effet, il y a deux entrées HDMI 2.1 dont une est compatible eARC, mais une seule prise USB-A et une sortie casque. Pas de connexion Ethernet ou de sortie audio optique. On peut toutefois comprendre que le fabricant ait choisi de limiter le nombre de prises afin de ne pas s’emmêler avec les câbles une fois branchés surtout si on est amené à faire pivoter ou incliner l’appareil.
Il n’y a pas non plus de port Trigger 12V pour gérer la synchronisation avec un écran motorisé. On peut toutefois utiliser un accessoire idoine, via l’un des ports USB, le cas échéant.
Sinon, notez que le N1S Ultra est compatible Wi-Fi 6 (donc assez rapide) et Bluetooth 5.2. Il peut donc servir d’enceinte connectée pour recevoir de la musique depuis un appareil mobile, par exemple.
JMGO N1S UltraL’écran
Le vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra est livré sans écran. Cela laisse le choix pour écran, mais si le budget est limité, on peut aussi être tenté de l’installer sans écran (en se servant d’un mur comme surface de projection) et donc perdre le bénéfice (important) d’avoir une surface optimisée pour la projection. Comptez entre 500 et 2700 € environ pour des écrans de différentes tailles dont la surface profite d’un traitement spécifique.
JMGO N1S UltraL’installation, facile et efficace
Comme évoqué en introduction, l’installation du vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra est très facile. Comme les autres modèles du genre, il est doté de toutes les fonctions automatiques de correction d’image. Ainsi, il est capable d’ajuster le trapèze de l’image. Il profite d’un autofocus pour adapter la netteté de l’image et peut éviter les obstacles présents sur un mur si un tableau est accroché au mur. L’optimisation complète est faite en moins de 2 secondes dès qu’on bouge l’image et au démarrage ou pas (selon les réglages effectués dans les menus de configuration). Notez qu’il est également possible de s’adapter à la couleur du mur, le cas échéant. Une fonction que l’on ne trouve pas partout. Concrètement, cela signifie que si votre mur est bleu, il va ajuster les couleurs pour que celles-ci soient les plus fidèles possibles en compensant.
En outre, si les réglages automatiques ne sont pas satisfaisants (ce qui est très rare), il est bien évidemment possible de passer par les paramètres pour corriger manuellement les réglages de l’image.
Pour limiter les effets potentiellement nocifs de la poussière qui viendrait s’accumuler à l’intérieur de l’appareil, une option permet de « l’éliminer ». Les ventilateurs fonctionnent alors à plein régime pendant 60 secondes environ.
Notez aussi la possibilité d’activer la fonction d’occultation immédiate du faisceau lumineux si on vient à passer devant l’objectif afin de protéger les yeux.
Au passage, dans le menu Paramètres du projecteur, il y a une fonction d’optimisation du système. Celui-ci est alors vidé de son cache pour obtenir de meilleures performances. Bien pensé.
Pour l’installation, ce vidéoprojecteur a pour principale vocation d’être positionné sur une table basse mais nous conseillons, dans un salon de le poser à côté du canapé, voire derrière afin d’obtenir une grande image. Rappelons qu’il est possible d’obtenir une diagonale maximale de 180 pouces. Il y a un zoom numérique et la possibilité de déplacer l’image ainsi que de la faire pivoter, le cas échéant. Toutes les options sont vraiment prévues, ce qui est intéressant et offre ainsi, en plus de son système de balancelle, de larges possibilités d’installation.
Pour obtenir une image de 100 pouces en diagonale, comptez sur un recul de 2,70 m environ. Pour une image de 3 m de base, il nous a fallu un recul de 4,1 m environ. Son rapport de projection est de 1,2:1 contre 1,27:1 pour le Dangbei Mars Pro 2, par exemple, signifiant que ce dernier peut s’installer un tout petit peu plus près pour la même diagonale. Notez que l’offset est neutre, ce qui signifie qu’il projette une image à la même hauteur par rapport à laquelle il est placé. C’est dans ce cas que l’image sera logiquement la plus grande.
JMGO N1S UltraL’interface : Google TV avec la certification Netflix
Comme de plus en plus de vidéoprojecteurs, ce modèle est donc animé par le système Google TV et profite de la certification Netflix. Ce n’est pas le cas des projecteurs sous Android TV.
On a donc droit à une interface plutôt conviviale avec des contenus suggérés, une gestion des profils pour tous les membres de la famille et un accès assez rapide aux paramètres.
/emb
Pour aller plus loin
Google TV : rubriques, paramètres, fonctions… Tout savoir sur l’interface aux milliers d’applications
Par rapport aux menus présents sur les TV, il y a une rubrique spécifique nommée Projecteur qui permet d’accéder à toutes les options automatiques ou manuelles de réglages de l’appareil.
Côté application, on profite de toute l’offre de Google TV notamment des plateformes de streaming parmi les plus populaires. Le vidéoprojecteur étant ainsi compatible Chromecast, il est également possible d’envoyer des contenus sans fil depuis un smartphone Android. Pour la lecture de médias, on passe par l’application VLC ou similaire donnant des résultats très satisfaisants non seulement dans la prise en charge des différents codecs mais également en termes de qualité et de fluidité.
JMGO N1S UltraL’image en mode subjectif, une très bonne netteté et un bon piqué et une forte luminosité
À l’image du C1 de Hisense, du Xgimi Horizon Ultra et du Dangbei Mars Pro 2, ce vidéoprojecteur utilise une source de lumière triple laser mais aussi avec une puce DMD de 0,47 pouce incluant le traitement XPR développé par Texas Instruments pour simuler une image d’une définition Ultra HD. Celle-ci est créée à partir d’une matrice nativement Full HD et avec deux images légèrement décalées à une fréquence extrêmement élevée pour donner l’illusion d’une meilleure définition. Le résultat est très satisfaisant.
Comme tous les vidéoprojecteurs DLP, il y a une légère bordure grise formant une sorte de cadre virtuel gris autour de l’image. Ses bordures sont assez peu épaisses ne dépassant pas les 2 cm.
Le vidéoprojecteur ne supporte pas les contenus HDR dynamiques (HDR10+ et HDR Dolby Vision), ce qui est regrettable. À titre de comparaison, le C1 (mais aussi les C2) de Hisense est compatible HDR10+ et Dolby Vision. C’est un peu regrettable. Il est toutefois compatible avec les contenus 3D.
En SDR ou HDR, plusieurs modes d’images sont disponibles : Vif, Standard, Cinéma, Jeu, Bureau, Utilisateur. C’est seulement dans ce dernier que l’on peut régler l’image. Tous les autres modes sont « figés » à part pour le niveau de « rétroéclairage » qui peut varier entre 0 et 10 et celui de compensation de mouvement. Depuis le menu Utilisateur, il est possible d’ajuster les niveaux de luminosité, de contraste, de saturation. On peut également régler la teinte. Un sous-menu permet d’accéder à plusieurs d’options : température de couleurs (froide, standard, chaud ou utilisateur), gain de rouge, de vert ou de bleu, DNR, niveau MPEG NR, contrôle Luma adaptatif (désactivé, faible, moyenne ou forte), réglage du contraste (désactivé, faible, moyen ou fort), gamma (sombre, intermédiaire ou lumineux) et plonger dans la correction de la balance des blancs sur 11 points.
Par défaut, sans toucher aux réglages, l’image produite par le vidéoprojecteur est nette, et ce, sur toute la surface de projection. C’est une bonne chose. Elle offre de très nombreux détails avec un très bon piqué. On profite ainsi d’une belle profondeur de champ avec une image flatteuse où les couleurs sont particulièrement vives. Nous avons déjà pu observer des rendus plus naturels, et ce malgré le mode d’image Cinéma activé. En effet, force est de constater que l’image est globalement froide, voire très froide. C’est le cas avec les réglages par défaut et même si on ajuste la température de couleurs sur le mode Chaud. Pour un rendu plus cinéma, il faut donc nécessairement opter pour le mode d’image Utilisateur et jouer avec les différents réglages mis à notre disposition.
En outre, nous avons apprécié le niveau de contraste offert par ce modèle. Enfin, l’image est extrêmement lumineuse, bien plus que sur les autres vidéoprojecteurs que nous avons pu tester, signifiant qu’il peut tout à fait officier dans une pièce où règne de la lumière naturelle ou artificielle. Notez que, quel que soit le mode d’image choisi, il est possible d’ajuster automatiquement la luminosité grâce à un capteur, en activant la fonction correspondante que l’on peut aussi réduire au silence, le cas échéant.
La compensation des mouvements et la mise à l’échelle
De notre point de vue, les scènes ayant des mouvements rapides sont agréables. Il y a très peu de décrochages. Certes, les contours ne sont pas parfaits, mais on peut toutefois s’en satisfaire. En effet, il peut arriver qu’on aperçoive les bords de certains objets qui ne sont pas extrêmement bien suivis surtout lorsqu’ils bougent surtout sur des fonds hachurés.
Notez que la technologie MEMC, qui doit justement compenser, travaille assez bien ici. Il y a plusieurs niveaux pour ce paramètre, satisfaisant à chacun : Homogène, Standard, Nette, Film ou Personnalisé. En outre, la mise à l’échelle est tout à fait convaincante de notre point de vue. La simulation est très bien réalisée et on profite d’un très beau piqué avec un niveau très élevé de détails.
L’effet Arc-en-ciel
S’agissant d’une technologie de projection DLP, l’effet d’arc-en-ciel est présent, mais ici particulièrement limité. C’est subjectif, mais nous avons eu l’impression qu’il n’était pas plus visible que sur le Xgimi Horizon Ultra ou le Dangbei Mars Pro 2, par exemple. La visibilité de ce phénomène dépend de la sensibilité du spectateur et peut survenir en donnant l’impression de voir de petits arcs-en-ciel (rouge/vert/bleu) sur les contours des objets lumineux sur des fonds sombres, voire sur certains sous-titres, par exemple.
JMGO N1S UltraL’image mesurée
Pour nos mesures, nous avons sélectionné le mode Cinéma disponible dans les paramètres. En SDR, nous avons mesuré un taux de contraste natif de seulement 1298:1, ce qui est bon et nettement plus élevé que celui mesuré sur le Dangbei Mars Pro 2 ou le Hisense C1. Le gamma moyen a été relevé à 2,25, ce qui est un peu en dessous de la valeur attendue (2,4 pour des conditions sombres). La courbe de référence est assez bien suivie sur les valeurs de gris les plus faibles bien que les mesures soient légèrement supérieures puis passent au niveau inférieur à partir de 70 %.
Concernant la température des couleurs, celle-ci a été mesurée, en moyenne à 8674 K, soit très nettement supérieure à la valeur idéale de 6500 K. Les images sont donc beaucoup plus froides que ce qu’elles devraient être.
Pour la fidélité des couleurs, nous avons relevé un Delta E moyen de 6,31, donc très supérieur au seuil de 3, en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée. Il y a donc des optimisations à trouver pour obtenir des couleurs réellement fidèles.
Avec des contenus HDR, c’est encore le mode Cinéma qui permet de produire l’image la plus proche du rendu « cinéma ». Concernant la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 4,79, ce qui est encore supérieur au seuil de 3. Le pic de luminosité a été mesuré à 190 cd/m² soit bien plus que le Dangbei Mars Pro 2 (157 cd/m²), le Xgimi Horizon Ultra (150 cd/m²) ou le Hisense C1 (140 cd/m²) dans les mêmes conditions, c’est-à-dire pour une image qui fait 100 pouces en diagonale.
Ce pic passe à 620 cd/m² quand le vidéoprojecteur est placé à 1,5 m de l’écran.
Officiellement, JMGO annonce une luminosité de 3000 Lumens ANSI pour ce modèle. À titre de comparaison, et c’est d’ailleurs la seule différence entre ces modèles, les N1S Pro et N1S Ultimate proposent des luminosités maximales de, respectivement, 2400 Lumens et 3500 Lumens. Toutes les autres caractéristiques techniques sont strictement identiques. Votre choix vers l’un ou l’autre de ces vidéoprojecteurs dépendra donc de l’usage que vous souhaitez en faire principalement dans une pièce claire ou sombre, et du budget que vous pouvez y mettre.
Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons obtenu des valeurs respectives de 98,86% et 93,21%, ce qui est excellent.
JMGO N1S UltraLe gaming, un peu limité, mais cela reste agréable
Pour la partie jeu vidéo, un mode Jeu permet de réduire le temps de retard à l’affichage. Une fois ce paramètre activé, nous avons mesuré un input lag de 35,1 ms, correspondant à un tout petit peu plus de deux images de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Cela reste en dessous du seuil de 50 ms où même un œil peu exercé pourrait voir une différence. C’est équivalent au résultat du Dangbei Mars Pro 2 mais cela reste toutefois supérieur aux 18,5 ms proposées par le Horizon Ultra.
Le vidéoprojecteur n’est pas compatible avec les signaux 120 Hz, limité à du 60 Hz. Hormis ces données, jouer avec ce modèle n’est pas désagréable du tout. On profite de son image piquée, d’une belle définition, de couleurs vives et d’un rendu globalement assez bon pour se prendre au jeu.
JMGO N1S UltraL’audio, un son puissant et chaleureux
Le JMGO N1S Ultra est équipé de 2 haut-parleurs de 10W chacun. Nous avons été impressionnés par le rendu audio proposé par ce modèle. En effet, en plus d’offrir une certaine justesse et un bon équilibre notamment au niveau des dialogues, le son est précis et particulièrement chaleureux donnant presque l’impression qu’il y avait un caisson de basses intégré.
L’appareil peut, selon nous, parfaitement être utilisé comme une enceinte pour écouter de la musique, ce qui est loin d’être le cas pour les vidéoprojecteurs de son gabarit. La puissance dégagée ici peut tout à fait convenir pour remplir une pièce de 25m² voire plus. Il lui manque juste la spatialisation que l’on peut obtenir d’une bonne barre de son mais sinon, c’est tout à fait convaincant. Notez la compatibilité avec le format audio Dolby Digital, Dolby Digital Plus et DTS:X mais pas Dolby Atmos (à moins de passer par la sortie eARC de la prise HDMI vers une barre de son ou un amplificateur compatible, par exemple).
La télécommande
La télécommande livrée avec le vidéoprojecteur est agréable à utiliser. Compact et bien équilibrée, elle est malheureusement dépourvue d’un système de rétroéclairage toujours appréciable pour ce type d’appareil ayant pour vocation à être principalement utilisé dans une pièce sombre. Il y a toutefois assez peu de boutons et reste malgré tout assez ergonomique. Il y a un microphone intégré pour capter les ordres vocaux et un bouton permet de déclencher l’assistant vocal Google. Il y a trois touches dédiées aux plateformes YouTube, Netflix et Prime Video. La quatrième touche du bas permet de changer de source vidéo. On peut facilement gérer le volume et accéder au menu pour appeler les réglages d’image, un minimum.
JMGO N1S UltraConsommation et nuisance sonore
En mode Cinéma, le vidéoprojecteur N1S Ultra consomme 128,5 watts, ce qui est plus élevé que la consommation du Hisense C1, par exemple, avec une mire blanche à 100% et le niveau de luminosité maximum.
Pour la nuisance sonore, nous avons mesuré un bruit de seulement 35 dB en moyenne à proximité de l’appareil, ce qui signifie que le projecteur est particulièrement discret. Même placé proche de soi, en bout de canapé, par exemple, on l’entend vraiment très peu et il ne nuit pas à la séance.
JMGO N1S UltraPrix et disponibilité
Le nouveau vidéoprojecteur JMGO N1S Ultra est disponible pour un prix de 2699 euros.
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