S’il faudra plus de perspective pour véritablement le définir, nous sommes tous tentés en observateurs du marché high-tech de reconnaître une chose : il y a un avant, et un après Steam Deck. Si le concept des PC portables intégrés dans un format de console portable n’est pas nouveau, la lumière que Valve a mis sur ce marché lui a permis de vivre réellement. Avant ça, nous n’avions vraiment que Nintendo pour continuer de mettre en avant ce format qui a pourtant fait la gloire du jeu vidéo. Lenovo et sa gamme Legion n’ont pas voulu rester sur le bas-côté, et nous offrent donc la Legion Go, un produit plus intéressant qu’il n’y paraît de prime abord.
Fiche technique
Modèle | Lenovo Legion Go |
---|---|
Dimensions | 131 cm x 210 cm x 20,1 cm |
Support | Dématérialisé |
Architecture graphique | AMD RDNA 3 |
Définition maximale | Full HD |
Wifi | Wi-Fi 6E |
Bluetooth | Oui |
Poids | 854 g |
Fiche produit |
La machine est prêtée par Lenovo pour ce test.
Design
Le constructeur chinois a fait plusieurs choix importants pour faire ressortir sa Legion Go du lot. Déjà, c’est indéniable dès la première prise en main : c’est un sacré monstre. Avec ses manettes, le produit de 4,07 cm x 29,883 cm x 13,1 cm pour 854 grammes est tout simplement le « PC console » le plus grand et le plus lourd du marché. Ceci étant dit, une fois en main, le Lenovo Legion Go se loge assez facilement sur nos paumes de main, et les doigts trouvent leur chemin autour des manettes pour se placer docilement dans la gouttière prévue au dos.
Sur cette première prise en main, ce sont deux éléments qui attirent l’attention : l’écran massif de 8,8 pouces de diagonale en façade, qui justifie cette gigantesque taille, et la béquille au dos inspirée de la Nintendo Switch OLED. Ces deux éléments participent à faire sortir la Legion Go du lot des « PC consoles » que nous avons vu fleurir sur le marché ces derniers mois, et ça n’est que le début.
Croix, gâchettes et boutons
Car oui : non content de lui prendre son kickstand, la Legion Go récupère presque l’intégralité des traits d’une Nintendo Switch. À commencer par les manettes, détachables par le biais de la pression d’un petit bouton au dos de chacune d’entre elles, qui peuvent par la suite être utilisées sans fil.
Nous retrouvons sur elles une disposition familière, celle des manettes Xbox, mais avec quelques choix différenciants. Commençons par le familier : des boutons ABXY de très bonne facture, bien que très légèrement plus petits que d’habitude. Deux gâchettes analogiques, larges et profondes, surplombées par des touches LB/RB aux clics assurés. Et une croix directionnelle… assez mauvaise, en vérité, car trop renfoncée pour être assez précise pour la pratique des jeux de combat et des platformers vraiment précis de l’époque. On sent ici que la priorité a été les jeux modernes, où la croix n’est qu’un menu parmi les autres.
Une autre priorité quelque peu dérangeante est le placement des boutons Start et Select. Leur place aujourd’hui traditionnelle est occupée par les boutons dédiés à l’interface Legion et son panneau de raccourci, quand les Start et Select sont placés en bas de la manette gauche. Ce placement n’est vraiment pas ergonomique, et on aurait apprécié qu’ils soient inversés. De même, le joystick droit et les boutons ABXY sont un brin trop proches les uns des autres, faisant qu’appuyer sur A nous fait souvent bouger le joystick par mégarde.
Mais la véritable différence de ces « simili Joy-Cons », outre leur forme beaucoup plus arrondie et ainsi beaucoup plus confortable que leur modèle, est à voir du côté droit de l’appareil. La manette droite de la Legion Go intègre un pavé tactile dont l’apparition ne paraît pas particulièrement utile de prime abord, jusqu’à ce que l’on doive parcourir Windows en étant éloigné de l’écran tactile. Lorsqu’on connecte la Legion Go à un téléviseur, par exemple. Dans ce cadre, son intégration paraît relever du génie tant elle facilite l’utilisation du produit.
Mode FPS
Le véritable brio des ingénieurs de Lenovo est surtout à voir du côté de l’intégration du « mode FPS ». Celui-ci désigne en réalité l’intégration d’un capteur de souris au sein de la manette droite, que l’on peut détacher et aimanter dans un socle fourni pour créer un semblant de souris ergonomique à la verticale. Dès lors, les boutons M1 et M2 deviennent les clics gauche et droit, quand une roulette logée en dessous de la gâchette révèle sa véritable utilité. Tout est prévu pour que la manette gauche devienne une sorte de clavier à rattacher, que l’on peut personnaliser largement dans l’interface.
En toute sincérité : c’est déroutant, d’abord. Mais à mesure que l’on apprend à dompter la configuration, on finit par en tomber petit à petit amoureux. Ça n’est qu’une option parmi toutes les options fournies par Lenovo sur cette Legion Go, mais une qui sort véritablement le produit du lot et lui permet une optimisation supplémentaire pour les joueurs de FPS. Quant aux autres, ils pourront totalement passer à côté sans se soucier de louper quelque chose. Même pour la productivité, cette solution imaginative a de l’avenir, et n’est pas intégrée au prix de sacrifices dérangeants.
Connectique
En bas de l’appareil, placé sur la gauche, nous retrouvons un port USB-C 4.0 permettant la charge comme la connexion de périphériques. En haut, les habituels boutons de volume et de mise en route sont accompagnés d’un autre port USB-C 4.0 et d’un lecteur de cartes microSD (jusqu’à 2 To).
Évidemment, l’intégration d’un port de charge aussi bien disponible en haut qu’en bas de l’appareil est excellente pour l’ergonomie. Mais la Legion Go peut grâce à l’USB-C 4.0 également profiter du Thunderbolt 3, et donc de la connexion à une carte graphique externe sans passer par un port propriétaire comme c’est le cas des ROG Ally.
Là encore, cela rajoute à la console une part supplémentaire de personnalisation et d’adaptation à de nombreux environnements, un eGPU débloquant la possibilité de l’utiliser sur téléviseur avec une carte graphique assez puissante pour envoyer de la 4K. Et puisque nous sommes face à un standard classique, les prix pratiqués par le marché sont bien inférieurs à ceux des solutions propriétaires.
Audio
Les deux grilles de haut-parleurs sont situées au-dessus de l’appareil. Ces derniers ne sont pas particulièrement remarquables, voire même assez mauvais en comparaison des concurrents. Le son manque de volume, mais aussi de définition, avec un rendu très plat qui ne met pas en valeur le contenu. Lenovo s’est ici arrêté au niveau « ça fait l’affaire », sans chercher à briller.
Écran
Le Lenovo Legion Go est équipé d’une dalle IPS LCD de 8,8 pouces de diagonale proposant une définition maximale de 2560 x 1600 pixels, soit un ratio 16:10. Surtout, cette dalle nous permet de profiter d’un taux de rafraîchissement jusqu’à 144 Hz et est tactile sur 10 points. L’écran est protégé par du verre Corning Gorilla Glass.
Sous notre sonde et avec le logiciel DisplayCal, nous retrouvons une couverture de l’espace sRGB de 136,9% pour 97% de l’espace DCI-P3. La luminosité maximale est mesurée à 479 cd/m², avec un bon taux de contraste de 1114:1. Tout ceci est plutôt bon, mais Lenovo a fait un choix assez particulier pour son écran : il affiche des couleurs extrêmement surcontrastées, avec une température de couleurs de 8080K qui va même au-delà des réglages de base souvent retrouvés sur les smartphones.
Il est dommage que Lenovo n’offre pas de personnalisation sur son interface, puisque le Delta E200 moyen en pâtit à 2,37 avec évidemment un décalage maximum de 7,64 sur les tons bleus. On apprécierait que la Legion Go se mette à jour pour permettre une personnalisation de cet affichage, de manière à retrouver un ton peut-être moins flatteur, mais plus naturel. Et oui, il faut aussi l’admettre : la définition 1600P n’a absolument aucun intérêt pour une console propulsée par le Z1 Extreme. Ceci étant, il y a fort à parier que ce choix soit dû au fait de devoir sourcer une dalle 8,8 pouces supportant le 144 Hz plutôt qu’une véritable décision de la part de Lenovo.
Logiciel
Pour contrebalancer le manque d’optimisation de Windows 11 pour ce type de produit, Lenovo propose son logiciel Legion Space, que l’on peut lancer en même temps que l’ouverture de Windows. L’interface permet d’accéder rapidement aux jeux installés sur la console, aux paramètres de cette dernière, mais aussi à une boutique de jeu et différents contenus recommandés.
Cette interface n’est pas particulièrement bonne, et l’on sent que Lenovo n’a pas vraiment au le temps de travailler sur sa formule. La moitié des options, notamment la boutique ou les jeux Android, ne sont que des raccourcis mal fichus ouverts dans un navigateur intégré qui n’est pas très bon. La moitié des options ne réagissent pas à un retour en arrière, faisant que l’on se retrouve bloqué la moitié du temps. Et le tout n’est pas encore bien traduit en français.
A contrario, le volet de raccourci pour la gestion en temps réel de la machine est plutôt bon. Il y est possible ici, comme sur toutes ces consoles, de régler le profil de puissance, l’affichage, la luminosité et toutes sortes de paramètres pour optimiser rapidement et simplement ses sessions de jeu.
L’un dans l’autre donc, Lenovo n’est pas dans la mauvaise direction, mais n’a pas encore vraiment eu le temps de bien travailler sa formule. Pour un produit de première génération, ce n’est pas un grand mal, mais il faut aussi reconnaître que Legion Space fait pâle figure face à Armoury Crate sur les ROG Ally qui dès sa sortie était beaucoup plus travaillé.
Performances
La Lenovo Legion Go intègre elle aussi le Z1 Extreme, une puce dédiée aux consoles portables qui est développée par AMD avec le support de ses technologies Zen 4 et RDNA3. Nous sommes devant un APU 8 cœurs et 16 threads pouvant turbo jusqu’à 5,10 GHz. À ceci est couplé une partie GPU Radeon compatible Resizable BAR à 12 CU dont la fréquence peut monter en turbo jusqu’à 2,7 GHz. Tout cela est supporté par 16 Go de RAM LPDDR5 6400 MHz et un stockage de 512 Go en PCIe Gen 4.
Par défaut, nous avons le droit à trois profils d’utilisation : silence, équilibre et performance. Dans nos observations, le mode Silence limite le TDP aux environs de 8W. Le mode équilibre le limite à 15W. Et le mode performance monte à 20W. Pour atteindre les 30W maximum accordés officiellement au Z1 Extreme, il faudra obligatoirement passer par des réglages personnalisés.
Notez qu’un autre réglage de puissance est disponible : le mode d’alimentation OS, avec les modes performance, équilibré et efficacité. Ces derniers correspondent au « mode d’alimentation » dans les traditionnels réglages de veille de Windows.
Manque d’optimisation
À l’heure où nous faisons nos tests, le Lenovo Legion Go n’est pas un produit particulièrement bien optimisé. Sachez par exemple que le mode alimentation OS, réglé par défaut en mode performance, est loin d’être une bonne idée. En performance, l’OS va naturellement accorder plus de puissance au CPU, ce qui n’est pas un avantage pour un PC se voulant console portable. Mieux vaut le laisser tout le long de votre expérience en mode efficacité, ce qui n’aura aucun impact sur vos jeux.
Mais le plus étonnant est de voir que Lenovo a configuré son UMA Buffer Size à seulement 3 Go. Ce réglage est très important dans le cadre d’un SoC, intégrant le CPU et le GPU avec une mémoire RAM partagée, puisqu’il délimite le tampon pouvant être utilisé par le GPU en cas de tâche intensive. 3 Go est tout simplement beaucoup trop bas pour des jeux modernes et, laissé ainsi, empêche la Legion Go et ses 16 Go de RAM de lancer des jeux qu’elle est pourtant assez puissante pour lancer. Simple exemple : Ratchet & Clank Rift Apart.
Par défaut, l’interface ne permet pas de changer simplement ce mauvais réglage, alors que la ROG Ally l’a affiché d’entrée de jeu. Il vous faudra passer par le BIOS pour le régler. On sent qu’ici, Lenovo s’est tellement focalisé sur les différentes manières d’utiliser le produit qu’il en a quelque peu oublié d’optimiser ses réglages. Pardonnable une nouvelle fois pour un produit de première génération, mais pas particulièrement engageant en considérant qu’Asus n’a pas fait la même faute.
Sachez cependant que la situation est loin d’être définitive. Lenovo est au courant de ce problème, et à l’heure où nous écrivons ces lignes, un BIOS v28 est disponible en bêta test qui vient automatiquement augmenter ce buffer à 6 Go, quand le mode Auto du UMA Frame Buffer Size est en cours de développement.
Dernier point : le mode silence, avec son TDP à 8W. Nous avons pu observer sur la ROG Ally Z1 Extreme que le SoC n’était pas particulièrement à son aise lorsque maintenu en dessous de 10W. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si Asus a décidé de passer son mode Silencieux de 9 à 10W entre la sortie de son produit et sa version actuelle. À 8W, on peut parfois voir la Legion Go subir des ralentissements et des couacs qu’elle ne subirait pas à 10W. Il serait peut-être bon que les ingénieurs revoient leurs TDP par défaut.
Benchmarks théoriques
TimeSpy | Cinebench R23 Single | Cinebench R23 Multi | |
---|---|---|---|
Legion Go 30W | 3228 | 1553 | 11812 |
Legion Go 20W | 3171 | 1543 | 10061 |
Legion Go 15W | 2559 | 1495 | 7900 |
Legion Go 8W | 1003 | 1209 | 4990 |
Sans surprise, nous sommes sensiblement dans les mêmes eaux que le ROG Ally Z1 Extreme, qui partage la même configuration. Ceci étant dit, nous notons tout de même une tendance généralisée du CPU à ne pas offrir sa puissance totale, même à 30W, sur la Legion Go. Heureusement, le GPU reste à la même puissance.
Benchmarks en jeu
Puisque le 1600p est loin d’être une définition optimale pour le Z1 Extreme, nous avons réalisé nos différents tests sur la base des définitions 1080p et 720p. Nous avons également testé les trois profils de performance par défaut ainsi que le mode 30W, maximum permis par l’interface de Lenovo.
Comme très souvent sur ces consoles, le cas de Cyberpunk 2077 illustre bien qu’il vaut mieux en vérité profiter des derniers gros jeux en 720p. À 15W, Cyberpunk 2077 reste proprement jouable en 720p et qualité basse, même si le framerate ne sera pas particulièrement stable. C’est à 20W que le jeu peut bien respirer.
The Witcher 3 est plus accessible, et pourra offrir de belles performances en 15W sans avoir à passer en 20W pour avoir la meilleure stabilité. Mais là encore, le 720p et graphismes bas sont de mise.
Une fois l’UMA Frame Buffer réglé, Ratchet & Clank Rift Apart est capable de tourner assez proprement sur la machine. Même si là encore, mieux vaudra miser sur le 20W pour une expérience vraiment stable.
Miles Morales fait partie de ces jeux qui profitent très bien d’un bon CPU. La beauté de ses performances sur la Legion Go est de pouvoir profiter aisément d’un framerate à 60 FPS sans devoir exploser le TDP. Le mode 20W montre ici son intérêt.
Les jeux graphiquement peu gourmands comme Fall Guys sont particulièrement à l’aise sur ces configurations. Et en 720p, il sera bien souvent possible de profiter d’un très haut taux de rafraîchissement.
Face au ROG Ally Z1 Extreme
Le problème n’est pas véritablement les performances de la Legion Go, qui sont bonnes, mais plutôt de les comparer avec le ROG Ally Z1 Extreme à la même puce. Et ici, au même TDP de 15W, on observe aisément comme la console d’Asus reste supérieure et offre parfois jusqu’à 15 FPS de moyenne de plus que la Legion Go.
Comment expliquer ça ? On pourrait accuser la solution thermique de la Legion Go, bonne, mais pas aussi performante. Mais dans les faits, on aurait surtout tendance à vouloir l’expliquer par le fait que nous comparons un produit après 6 mois d’optimisation acharnée d’Asus face à un plus jeune produit qu’est le Legion Go. Lenovo doit donc montrer au cours des prochains mois s’il a bien l’intension de suivre proprement son appareil pour en tirer le maximum de performance.
Notez qu’à 30W, cette différence de performances disparaît.
Refroidissement et bruit
Les petites limites de puissance observées ont peut-être à voir avec la solution thermique choisie par Lenovo. Si la Legion Go ne dépasse jamais des températures trop élevées, ses ventilateurs ne sont pas de la même qualité que la solution développée sur la ROG Ally. On peut le voir dans le bruit, plus marqué, des ventilateurs de la Legion Go.
Autonomie
La Lenovo Legion Go s’équipe d’une batterie de 49,2 Wh, supérieure de 9,2 Wh par rapport à la ROG Ally Z1 Extreme (40 Wh) et du Steam Deck en LCD (40 Wh), et très légèrement inférieure à celle d’un Steam Deck OLED (50 Wh). La console est fournie avec une sacoche de transport dédiée, mais aussi son bloc d’alimentation dse 65W utilisant la norme Power Delivery. Les manettes elles-mêmes intègrent chacune une batterie de 900 mAh.
En jouant à The Witcher 3 en 720p, qualité basse, et avec la luminosité réglée à 50%, nous retrouvons dans l’ordre :
- En mode Silence (8W) : 3 heures et 10 minutes
- En mode Équilibré (15W) : 1 heure et 30 minutes
- En mode Performance (20W) : 1 heure et 10 minutes
Soit sensiblement ce que nous attendions de la part de cette catégorie de produit. Il est d’ailleurs toujours possible d’optimiser un peu plus cette autonomie en réduisant le taux de rafraîchissement de la dalle, la définition de l’appareil, ou en limitant le framerate. Le mode OS en efficacité serait également bien meilleur, mais nous gagnerions quoi qu’il arrive que quelques minutes supplémentaires.
Rien de décevant donc, ce sont même plutôt des scores rassurants en considérant la taille de la dalle elle-même et sa luminosité. En l’absence d’une nouvelle technologie de batterie, il sera difficile de faire mieux avec ces SoC.
Prix et disponibilité
La Lenovo Legion Go est d’ores et déjà disponible en France au prix de 799 euros.
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