En crise, LeEco veut vendre sa propriété dans la Silicon Valley

 
LeEco va mal financièrement et pour se remettre sur pieds, l’entreprise cherche à revendre sa propriété dans la Silicon Valley. Un coup dur pour le rêve américain qui animait l’entreprise chinoise.

LeEco, c’est l’exemple parfait de la grenouille qui se voyait aussi grosse que le bœuf. L’entreprise chinoise a rencontré de jolis succès et une belle croissance dans son pays d’origine. Enivrée par sa réussite, l’entreprise s’est empressée de déployer ses activités aux États-Unis. 

Et c’est là que les ennuis ont commencé. LeEco a dépensé sans compter pour séduire l’Oncle Sam en y lançant un téléviseur 4K et une voiture. Sauf que la stratégie n’a pas fonctionné et le patron de l’entreprise n’a pas tardé à avouer, fin novembre 2016, que sa stratégie internationale était mal pensée et reposait sur des ressources finalement trop faibles. 

Et la mauvaise santé de LeEco se fait encore ressentir par un nouveau coup dur. Une source de Reuters révèle en effet que la firme chinoise cherche à revendre le terrain de 49 acres (198 296 m²) qu’elle avait acquis dans la Silicon Valley. Ce terrain, acheté moins d’un an plus tôt à Yahoo, était pourtant destiné à devenir un campus baptisé « EcoCity » et censé accueillir 12 000 employés. 

Rembourser ses dettes

La vente de la propriété permettrait à LeEco de renflouer ses caisses et de rembourser une partie de ses dettes. Néanmoins, perdre sa place au sein de la Silicon Valley, terre sacro-sainte du monde de la Tech, représente tout un symbole : les étoiles qui animaient les rêves de LeEco commencent à s’éteindre alors que l’entreprise est confrontée à la dure réalité. 

C’est Genzon Group, une autre entreprise chinoise, qui s’apprête à racheter la propriété pour un prix de 260 millions de dollars, soit 10 millions de plus que le montant versé par LeEco pour son acquisition. Genzon compterait ériger un complexe de 140 000 m² dans la Silicon Valley.

Pour aller plus loin
LeEco : comment un géant chinois est sur le point de s’effondrer, seulement six ans après s’être élevé


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