Test du LG OLED65G3 : nouveau record, le LCD n’a plus le monopole de la luminosité

La première TV OLED capable de rivaliser avec le LCD

La série LG OLED G3 représente le haut de gamme de la marque sud-coréenne. Elle propose une dalle White OLED fournie par LG Display et équipée d’une nouvelle technologie META pour tenter d’arriver au même niveau de luminosité que les TV LCD. C’est ce que nous allons vérifier lors de notre test complet du modèle 65 pouces qui en est équipé, sans oublier de voir de quoi étaient capables la nouvelle version du système WebOS et le nouveau chipset Alpha9 de 6e génération. Voici notre avis sur la LG OLED65G3, valable également pour les OLED55G3, OLED77G3 et OLED83G3.
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La gamme de TV LG G3 vient logiquement succéder aux modèles G2 de l’année dernière, avec pour objectif de mettre la barre encore plus haut en matière de luminosité. Elle a été officialisée en janvier 2023, lors du CES de Las Vegas, et nous avons enfin pu la tester.

Pour tenter d’offrir un pic de luminosité supérieure à l’année dernière et, si possible, aux meilleures TV LCD, elle utilise une dalle White OLED de LG Display ainsi qu’un panneau de microlentilles couplé à des algorithmes d’optimisation notamment pour les couleurs et toujours doté d’un système de dissipation de la chaleur. Elle embarque la 6e génération du processeur Alpha9, une nouvelle version de son système WebOS 23, un nouveau filtre antireflet et une barre de jeu entièrement personnalisable, sans oublier les caractéristiques techniques dédiées au gaming qui ont fait le succès des précédentes séries.

Nous avons pu tester la version 65 pouces, la série proposant également les modèles de 55, 77 et 83 pouces, sous le petit nom respectif de LG 65G3, 55G3, 77G3 et 83G3.

Fiche technique

Modèle LG OLED65G3
Dimensions 1447,8 mm x 861,06 mm x 251,4 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 65 pouces
Ports HDMI 4
Compatible Surround DTS-HD
Sortie audio Haut-parleurs
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Prix 2 019 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un téléviseur LG OLED65G3 prêté par la marque.

Un design identique au précédent

Le design du téléviseur LG 65G3 est identique à celui de son prédécesseur le LG 65G2. Les deux téléviseurs arborent les mêmes dimensions et le même aspect. Le choix des matériaux est très qualitatif avec une dalle encadrée par un pourtour métallique extrêmement fin.

Rappelons que la série G3 a pour vocation d’être accrochée au mur. Pour ce faire, LG livre le support de fixation dans la boite du téléviseur et celui-ci propose, à l’arrière, des accroches spécifiques.

Si toutefois vous préférez utiliser un support existant à la norme VESA, c’est tout à fait possible. En outre, si vous souhaitez plutôt installer le téléviseur sur un meuble, c’est également faisable. Dans ce cas, il faut acheter le pied séparément. Celui du modèle G2 peut tout à fait convenir pour le G3. Il vous en coûtera environ 200 euros pour cet accessoire.

D’un point de vue pratique, le pied, avec lequel nous avons testé le téléviseur prêté par la marque, mesure 43 cm de large pour 25 cm de profondeur et s’installe en position centrale, ce qui permet de poser la TV sur un meuble relativement peu large. Comme sur le modèle G2, l’écran ainsi positionné sur son pied est incliné de 4 degrés vers l’arrière, à l’image de la Sony A95K, qui propose également cette inclinaison. En outre, le pied est doté de petites roulettes, en dessous, ce qui permet de faire pivoter l’écran vers la gauche ou vers la droite pour l’avoir exactement en face de soi. C’est très pratique et bien pensé.

Sur son pied, l’écran est surélevé de 6 cm, ce qui permet d’installer une barre de son devant sans gêner le récepteur infrarouge qui se trouve exactement au milieu.

Si on fait le tour du téléviseur, on remarque que le design du G2 a été repris ici aussi et que l’écran n’est pas aussi fin que les modèles des autres séries. La faute au système de refroidissement, déjà présent l’année passée, laissant s’échapper la chaleur par les petits trous visibles dans l’épaisseur de la partie arrière. Le modèle de test proposait des finitions exemplaires et nous n’avons trouvé aucun défaut de fabrication sur la TV prêtée par la marque. On sent que l’on a véritablement affaire à une télévision haut de gamme.
L’arrière est totalement plat, pour être au plus proche du mur, en cas d’installation murale avec le support fourni par LG.

Exactement comme sur le précédent modèle, à l’arrière, il y a un chemin dans l’épaisseur de la dalle qui permet de faire s’échapper les différents câbles. Plusieurs guide-fils servent à concentrer les fils et à organiser leur fuite vers l’arrière. Deux plaques en plastique, à clipser, viennent cacher toutes les connectiques et le chemin pour parfaire le dos du téléviseur et le rendre le plus épuré possible. C’est très réussi.

Connectiques

Du côté de la connectique, rien ne change par rapport à la série précédente. Ainsi, on retrouve exactement les mêmes connectiques que sur la gamme G2. Elles sont organisées en deux pôles avec une partie dirigée vers le sol tandis que l’autre est orientée vers le côté du téléviseur, à droite lorsqu’on le regarde de dos. Le câble d’alimentation vient quant à lui de la gauche.

Il y a donc 4 entrées HDMI 2.1 (48 Gbit/s, dont une compatible eARC HDMI2), une sortie optique numérique, une prise antenne et une autre pour un satellite. Les entrées HDMI 2.1 sont compatibles QMS (Quick Media Switch) pour éviter l’insertion d’images noires entre les sources ayant des fréquences différentes. Il y a également trois ports USB-A, un port Ethernet et un port PCMCIA.

En cas de besoin, LG fournit également un câble de report infrarouge qu’il faut brancher sur l’entrée correspondante, à l’arrière, tout en installant le récepteur à l’autre bout du fil, là où le signal peut être capté. Le téléviseur est compatible Bluetooth et Wi-Fi 6 (802.11 ax) permettant de profiter de très hauts débits. Les performances sont d’ailleurs meilleures qu’avec la liaison filaire Ethernet limitée à 100 Mbit/s.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, LG propose des fonctionnalités de maintenance de la dalle. On les trouve dans les paramètres de l’appareil. En outre, on peut toujours compter sur le déclenchement d’un écran de veille (feu d’artifice) qui arrive automatiquement après seulement trois minutes d’inactivité.

Chez Philips, l’écran de veille se déclenche également après deux minutes d’inactivité. Chez Panasonic, il faut patienter cinq minutes pour voir l’écran de veille se déclencher. Parallèlement, le processeur intégré est capable de détecter l’affichage de logo à l’image et d’y réduire localement l’intensité lumineuse pour protéger la dalle et limiter les risques de marquage.

Image : merci au filtre MLA pour le gain phénoménal en luminosité

Le téléviseur LG OLED65G3 est équipé de la dalle White OLED Evo développée et fabriquée par LG Display et profitant d’un système de dissipation de la chaleur. Cette année, cette dalle profite en plus, sur les modèles de 55, 65 et 77 pouces (mais pas la 83 pouces) d’un filtre dit MLA pour Micro Lens Array. Ce filtre permet d’augmenter significativement la luminosité de l’écran. Il s’agit d’appliquer 5117 microlentilles sur chaque pixel pour arriver à un tel résultat.

Sinon, la dalle est compatible 10 bits 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD (3840×2160 pixels).

En outre, on peut également compter sur l’arrivée d’un nouveau filtre antireflet sur cette série. Il est extrêmement efficace, bien plus que sur le précédent modèle et arrive à réduire les sources de lumière de manière particulièrement intense, ce qui est toujours une très bonne chose. À titre de comparaison, il s’agit, pour le moment, du meilleur traitement antireflet que nous ayons pu observer, toutes technologies de dalles confondues. Par rapport à la précédente génération, les angles de vision sont plus larges, presque autant sur les TV embarquant la technologie QD-OLED.

La série G3, comme la série C3, plus abordable, mais moins lumineuse, car dépourvue du filtre MLA, utilise la 6e génération de la puce Alpha9 développée par LG. Elle permet d’obtenir une mise à l’échelle particulièrement efficace, un peu plus que celle proposée l’année dernière. On a droit à une superbe précision dans les détails avec des scènes extrêmement bien traitées permettant de profiter de tous les contenus avec une excellente qualité. La compensation des mouvements est tout aussi satisfaisante. Le téléviseur s’harmonise parfaitement avec les signaux 24p pour la lecture de films. La fluidité des images est véritablement excellente.

Nous avons pu constater une quasi parfaite uniformité de la dalle, que ce soit sur une mire complète noire ou blanche sur toute la surface de la dalle. Nous avons évidemment joué notre palette de mires et de séquences de démonstration sur ce téléviseur pour voir de quoi il était réellement capable. Nos attentes n’ont pas été déçues, très loin de là. En effet, nous avons tout d’abord constaté la très belle mise à l’échelle opérée par le chipset donnant pleinement satisfaction sur des contenus à la faible définition.

Immédiatement, nous avons été « éblouis », au sens figuré du terme, par les images extrêmement lumineuses produites par cette série. Disons-le sur le champ, il ne s’agit pas là d’en faire trop, mais cette forte luminosité n’éblouit pas réellement au sens littéral et permet surtout d’apporter plus de réalisme aux scènes. On a ainsi droit à des séquences particulièrement lumineuses, tout en conservant le niveau de noir propre aux TV OLED, qui semblent extrêmement naturelles avec une très belle profondeur de champ.

Cela s’est vérifié sur les différents médias que nous avons essayés, des séries en streaming jusqu’aux films sur Blu-ray en passant par des extraits de vidéos locales et des mires spécifiques. Les couleurs sont également magnifiques, aidées par la luminosité et proposant un très haut niveau de réalisme, sans aucun délavage à constater.

Le téléviseur propose les mêmes modes d’image que les précédentes générations. C’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats pour un rendu « Cinéma ». Avec des images standards, non HDR, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,12, soit une valeur nettement inférieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran. Nous avons relevé une température des couleurs moyenne de 6370 K ce qui est très satisfaisant, mieux que le précédent OLED65G2 de l’année dernière et très proche de la valeur recherchée qui est de 6500 K. La courbe est un modèle du genre, déviant extrêmement peu.

La courbe du gamma est aussi extrêmement bien suivie sur toute l’échelle de gris pour une valeur moyenne idéale, puisque mesurée à 2,38 pour une valeur attendue de 2,4. L’espace colorimétrique rec.709 est couvert en totalité, ce qui n’est pas réellement une surprise et permet ainsi de profiter des couleurs les plus étendues dans ce registre.

Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10, Dolby Vision et Dolby Vision IQ. Il fait toujours l’impasse sur le format HDR10+ supporté chez Philips, Hisense, Samsung et Panasonic, par exemple. Pour des contenus HDR, en mode Filmmaker, nous avons pu mesurer une parfaite fidélité des couleurs puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 0,78. Jusqu’ici, tout se tient et il y a un léger mieux dans les réglages proposés par défaut, en sortie de carton, ce qui est déjà une bonne chose. Mais, la suite sonne comme une véritable révolution.

En mode Filmmaker, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1430 cd/m² pour une fenêtre de 10 %. À l’heure de la rédaction de ces lignes, il s’agit donc du plus haut niveau de luminosité que nous ayons pu mesurer sur une télévision embarquant une dalle OLED (quelle que soit la technologie White-OLED ou QD-OLED). C’est nettement supérieur au pic de luminosité que nous avions comme référence, jusqu’à présent, avec le téléviseur Samsung S95B mesuré à 1066 cd/m² (dalle QD-OLED). Avec une telle luminosité, on peut dire que cette série propose un niveau comparable aux télévisions LCD, dont le principal avantage était de proposer un pic plus élevé que les dalles OLED.

Désormais, la fameuse barrière des 1000 cd/m² est franchie, même largement surpassée, et cette série TV OLED est aussi compétitive que les TV LCD sur le plan de la luminosité. Rappelons que la génération précédente avait été mesurée, dans les mêmes conditions, avec un pic de luminosité de 946 cd/m², ce qui représente une progression extrêmement importante : 66 %. Nous attendons de pouvoir tester les téléviseurs Samsung S95C (QD-OLED) et Panasonic MZ2000E (White-OLED avec MLA) qui s’annoncent également comme extrêmement lumineux et nous verrons s’ils arrivent à faire mieux ou pas.

En plein écran, le G3 propose une luminosité de 226 cd/m², ce qui est également une augmentation significative par rapport au modèle de l’an dernier, mesuré à 179 cd/m² alors que le G1 propose une luminosité en plein écran de 155 cd/m². Au regard des mesures réalisées et des résultats obtenus, il faut tout de même noter que la courbe EOTF du mode Filmmaker n’est pas aussi bien suivie que ce à quoi nous nous attendions. Les mesures s’écartent légèrement de la courbe de référence jusqu’à 60 % de la plus haute valeur, ce qui signifie qu’il y a un léger décalage entre les valeurs du signal vidéo et de la luminance proposée. La version testée étant la 3.10.20.

Enfin, le téléviseur couvre l’espace colorimétrique DCI-P3 à 96,40 % et le BT2020 à 72,11 % ce qui est satisfaisant.

Gaming : 4 entrées HDMI 2.1 plein pot et un nouveau record d’input lag

Sans surprise, la série G3 reprend exactement les mêmes fonctionnalités et caractéristiques pour le gaming que la précédente, la série G2 déjà extrêmement complète et pouvant satisfaire les joueurs les plus exigeants. On a donc droit à quatre entrées HDMI 2.1 à 48 Gbit/s, les fonctions d’optimisation VRR pour les fréquences variables, la compatibilité FreeSync Premium, G-Sync de Nvidia et le support de la technologie de réduction du temps de latence ALLM. La série G3, comme les précédentes, dispose d’un accès aux plateformes de jeu GeForce Now, Utomik et Blacknut.

Cette année, LG a créé des menus spécifiques en fonction des activités que l’on veut pratiquer sur son téléviseur. Pour y accéder, il suffit de lancer la vignette Jeux depuis le menu d’accueil.

Le téléviseur accepte les signaux Ultra HD et le Dolby Vision à 120 images par seconde. Parce que le temps de retard à l’affichage est important, nous avons pu mesurer un input lag de 12,5 ms avec le mode Optimiseur de jeu activé. On peut toutefois descendre plus bas encore en activant, dans les paramètres de l’Optimiseur de jeu, la fonction Renforçateur (pas terrible la traduction) pour atteindre 9,1 ms, soit encore meilleur que l’année dernière (9,5 ms sur la série G2). C’est l’input lag le plus bas du marché dépassant les 9,3 ms de la série LZ2000E de Panasonic. Cela représente moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran, donc parfait pour ne rien manquer.

Comme souvent, le mode Jeu n’est pas vraiment optimal en sortie de carton. C’est toutefois un peu mieux que l’année dernière puisque nous avons pu relever un Delta E moyen de 3,71 (HDR) ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3. Nous avons mesuré un pic de luminosité légèrement inférieur au rendu Filmmaker, de 1282 cd/m². Cette année, pour la barre de jeu, LG a souhaité que les utilisateurs puissent entièrement personnaliser les paramètres. Ceux qui sont présents dans le menu classique sont grisés à la faveur des réglages proposés dans le menu Optimiseur de jeu. Un très grand nombre de réglages peuvent être effectués jusqu’à pouvoir changer la couleur de l’interface.

Audio : un rendu trop plat même s’il est chaud

Pour la partie audio, comme la précédente série, celle-ci embarque un système 4.2 canaux. Il y a quatre haut-parleurs de 10 watts chacun et un woofer de 20 watts. Il est possible de lancer un processus de calibration. Le téléviseur est compatible Dolby Audio et Dolby Atmos. Bonne nouvelle, cette année, le DTS est disponible.

Le son du téléviseur LG 65G3 est relativement chaud, notamment pour les programmes TNT. Il manque toutefois de punch et les explosions dans les films peinent réellement à nous transporter tellement elles font l’effet d’un pétard mouillé. Comme l’an passé, l’équilibre général est assez bon avec une bonne tonalité des voix. Toutefois, nous les avons trouvées légèrement étouffées parfois, ayant du mal à clairement entendre certains échanges chuchotés et certaines voix se perdant un peu sur les sons d’arrière-plans comme si la séparation n’est pas si effective. On apprécie les effets de position ainsi que l’écoute à faible volume qui reste agréable. Sans effet de plafond, latéraux et manquant de punch, nous conseillons vivement de lui associer une barre de son, a minima pour accompagner la somptueuse image produite par ce téléviseur.

Notez que cette année, LG propose une fonction semblable à la technologie Q-Synphony de Samsung. Baptisée WoW Orchestra, elle permet d’utiliser conjointement les haut-parleurs d’une barre de son LG et ceux du téléviseur pour proposer un son nettement plus immersif. N’ayant pas de barre de son de la marque pour tester cette fonctionnalité, sachez que nous avons pu en avoir une démonstration. Cela demande des tests plus poussés, mais nos premières impressions sont assez bonnes quant à l’immersion. Il faudra vraiment voir pour le côté spatialisé en testant avec différentes sources connues, chose que nous n’avons pas pu réaliser lors de la session proposée par les équipes de LG.

Interface : du nouveau pour WebOS 23

Pour ces modèles 2023, et uniquement, ceux-là, les précédents ne pouvant malheureusement pas profiter d’une rétrocompatibilité, LG propose la nouvelle version de son système WebOS 23.

Le menu d’accueil se présente, comme la précédente, en plein écran, mais elle affiche des vignettes (Quick Card) correspondant à des activités : Télétravail, Tableau de bord maison, Sports, Jeu, Musique.

Dans chaque univers, LG propose des outils adaptés. Télétravail permet d’accéder aux différents éléments pour travailler chez soi avec, par exemple, la possibilité de connecter facilement des périphériques (clavier et souris). Le pointeur de la télécommande Magic Remote se transforme alors en pointeur de la souris pour naviguer plus facilement. Des applications sont directement accessibles dans l’interface comme Gmail, par exemple ou encore Drive, etc.

Une fois revenu sur l’interface d’accueil, en appuyant sur la touche Retour de la télécommande, on revient immédiatement au sein du dernier Hub consulté ou de la dernière application utilisée, le cas échéant. La Quick Card Sport permet d’afficher l’ensemble des résultats sportifs et de configurer les notifications pour être prévenu des résultats de son équipe préférée.

Il y a également les Quick Card Jeux et Musique.

Le tableau de bord est toujours disponible permettant d’accéder aux différents objets connectés présents dans la maison. On peut donc directement gérer les fonctions de ces appareils depuis le téléviseur, sans avoir à bouger de son canapé.

Sous WebOS 23, l’affichage des notifications a changé d’apparence avec une présentation qui s’apparente plus à celle que l’on peut voir sur un smartphone, dans le coin haut à droite de l’écran.

Dans le coin supérieur opposé, une nouvelle interface permet d’afficher les paramètres rapides du téléviseur. On peut rapidement y changer le mode d’image, le mode de son, la minuterie, le périphérique de la sortie son, etc. De plus, cette interface est personnalisable et on peut ainsi choisir les vignettes que l’on veut y voir figurer, chacune correspondante aux différentes fonctions.

L’une des grandes nouveautés de cette version 2023, c’est le mode d’image personnalisé. Le téléviseur affiche sept séries de six images. L’utilisateur choisit une ou deux images qu’il préfère pour chaque série avant de passer à la suivante. Au bout de la procédure, le téléviseur indique quel type d’image l’utilisateur privilégie et configure automatiquement les paramètres d’image pour correspondre à ses attentes en proposant un mode personnalisé. Celui-ci peut être appliqué sur les autres modes d’image. Il est ainsi possible d’avoir du Dolby Vision Image personnalisée, par exemple.

La barre de jeu proposée depuis deux ans maintenant sur les TV LG est toujours disponible. Elle est entièrement personnalisable.

Enfin, notez que WebOS 23 est compatible avec le protocole domotique Matter, ce qui signifie que tous les objets connectés supportant cette technologie peuvent être contrôlés via l’interface du téléviseur.
À l’usage, l’interface est agréable à parcourir. Le système propose une bonne fluidité et une réactivité satisfaisante.

La télécommande, identique à la précédente et toujours pas rétroéclairée

La télécommande fournie avec le téléviseur est strictement identique à celle de l’année dernière. Elle est infrarouge et Bluetooth, intégrant un microphone. Il y a toujours le système de gyroscope qui permet de promener un pointeur à l’écran comme avec une Wiimote pour cliquer sur les différents menus et paramètres. Il y a 4 services de streaming immédiatement accessibles depuis des boutons dédiés : Netflix, Prime Video, Rakuten TV et Disney+ ainsi que pour les assistants Google et Alexa. La télécommande est très ergonomique, mais on regrette toujours qu’elle ne soit pas rétroéclairée.

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « Les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le LG 65G3 consomme 61 Wh. Cette consommation est tout à fait raisonnable lorsqu’on sait que la série précédente G2 en 65 pouces aussi, mais nettement moins lumineuse, consommait 54 Wh dans les mêmes conditions.

Pour la série en HDR (Dolby Vision plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne impressionnante de 60 Wh sachant que la TV White OLED la plus lumineuse de l’année dernière, la Panasonic TX-65LZ2000E en 65 pouces, consommait 75 Wh dans les mêmes conditions.

La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode Toujours prêt activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux.

Prix et date de sortie

La série LG G3 est déclinée en 55, 65, 77 et 83 pouces pour des prix respectifs de 2699 euros, 3599 euros, 5099 euros et 7499 euros.

Questions fréquentes

LG OLED65G3Quel est le meilleur TV LG Oled ?

Vous hésitez à prendre un LG G3, mais vous voulez le top du top du constructeur coréen ? Jetez donc un œil à notre guide des meilleurs TV LG avant de vous lancer.

Quelles sont les dimensions du LG OLED 65G3 ?

Avec son pied, le LG OLED 65G3 mesure 1 441 x 878 x 245 mm (LxlxH), tandis que sans son socle, il faut compter 1 441 x 826 x 24,3 mm.

Note finale du test
9 /10
Avec son pic de luminosité digne des meilleures TV LCD, ce téléviseur OLED offre les plus belles images que nous ayons pu voir à ce jour. Grâce à sa technologie de microlentilles, il est capable de proposer une valeur de 1430 cd/m² en mode Filmmaker, soit celui qui respecte le plus les couleurs tout en étant empreint d’un excellent traitement d’images. Le gain par rapport à la précédente génération est supérieur à 66 %... Le contraste est malgré tout préservé comme l’étendue des couleurs, bien que la couverture des espaces colorimétriques reste en retrait par rapport aux dalles QD-OLED concurrentes.

Toutefois, on a droit ici à des séquences magnifiques, fluides, colorées, contrastées et proposant des angles de vision supérieurs à ceux de la précédente génération. En outre, on peut également compter sur un traitement antireflet d’exception, supérieur à celui de l’an passé, arrivant à réduire de façon intense les sources de lumière placées devant. C’est tout aussi impressionnant que la luminosité offerte par cette série.

La nouvelle interface WebOS 23 est agréable et plutôt bien pensée et n’oublions pas les capacités de ce téléviseur pour le gaming supportant toutes les technologies d’optimisation pour les consoles et les PC depuis ses quatre entrées HDMI 2.1, supportant le Dolby Vision à 120 images par seconde et proposant le meilleur input lag du marché, à ce jour. Enfin, pour ne rien gâcher, la consommation reste tout à fait raisonnable, même avec une telle luminosité.

Points positifs du LG OLED65G3

  • Le plus haut pic de luminosité mesuré jusqu’ici pour une TV OLED

  • Qualité de l’image, richesse des couleurs et réglages par défaut parfaits

  • Angles de vision élargis par rapport à la précédente génération

  • Contraste et traitement HDR

  • Nouvelles fonctions de WebOS

  • 4 entrées HDMI 2.1

  • Télécommande ergonomique

  • Fonctions gaming et input lag de seulement 9,1 ms

  • Dolby Atmos et DTS

Points négatifs du LG OLED65G3

  • Pas de HDR10+

  • Son en retrait

  • Télécommande non rétroéclairée

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