La série de téléviseurs LG OLED C3 est déclinée en plusieurs tailles de 42, 48, 55, 65, 77 et 83 pouces, ce qui laisse un large choix de diagonale selon son budget. Celle-ci reprend la même dalle que celle de la série C2 de l’année dernière, mais prometteuse d’une image tout de même plus lumineuse selon LG, ce que nous ne manquerons pas de vérifier dans notre test. Avec la dernière génération du processeur Alpha9, elle veut également proposer un traitement d’image à la pointe ainsi que des fonctionnalités gaming les plus pertinentes possibles.
Équipé de 4 entrées HDMI 2.1 supportant toutes les fonctions d’optimisation pour le gaming, le téléviseur entend offrir l’un des temps de retard à l’affichage parmi les plus bas du marché. Enfin, cette série bénéficie de la compatibilité DTS et WOW Orchestra, pour une parfaite synchronisation avec une barre de son de la marque ainsi que la dernière version de WebOS, le système de divertissement proposé sur les TV LG avec son lot de nouveautés. Nous avons pu tester la version 65 pouces de cette série LG C3 et voici notre avis à son sujet.
Fiche technique
Modèle | LG OLED65C3 |
---|---|
Technologie d’affichage | OLED |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | DTS-HD |
Sortie audio | Haut-parleurs |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Prix | 1 599 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un téléviseur LG OLED65C3 prêté par la marque.
Design, on reprend le même
Le design du téléviseur LG OLED65C3 est identique à celui de la série précédente, C2, elle-même très semblable à la série C1. Notez toutefois que LG a cette fois-ci prévu deux pieds différents. Le modèle de 42 pouces dispose des mêmes pieds que la série B3 (deux aux extrémités) tandis que ceux qui ont une diagonale supérieure sont dotés du même pied que la série C2, donc central.
C’est ce dernier qui équipait notre modèle de test de 65 pouces. Comme précédemment, le pied est central avec une partie avant qui est inclinée et qui s’avance d’environ 8 cm. Il se fixe par l’arrière, grâce à quatre vis.
Comptez sur une largeur de 47 cm et une profondeur de 23 cm, ce qui permet de l’installer sur un meuble peu large. À la différence du pied disponible en option pour la série G3, celui-ci ne permet malheureusement pas de faire pivoter l’écran. Ce dernier est surélevé de 6 cm, ce qui permet de placer une barre de son devant, en prenant en compte l’inclinaison et l’avancée du pied. LG propose, cette année, une barre de son SC9C livrée avec un pied s’harmonisant à la perfection avec le téléviseur des séries C2 et C3 (55, 65 et 77 pouces uniquement). La barre de son LG SC9 3.1.3 canaux de 400 watts peut être achetée séparément.
Le cadre de l’écran est extrêmement fin. Il mesure seulement 6 mm d’épaisseur à son sommet, là où le téléviseur est le plus fin pour atteindre 5 cm à sa base.
Comme sur la précédente série, à l’arrière, on retrouve un motif texturé plutôt joli. Les finitions du modèle de test prêté par la marque pour cet article étaient parfaites et l’appareil ne souffrait d’aucun défaut de fabrication, malgré un examen minutieux de toutes ses surfaces.
Le poids du téléviseur LG OLED55C2 nous avait particulièrement interpellés, car très faible par rapport aux autres TV du marché. Celui du C3 ne déçoit pas non plus : comptez 18,5 kg avec le pied pour le modèle de 65 pouces, comme la C2 de même diagonale. Notez la possibilité d’accrocher le téléviseur au mur via un support de fixation adapté, à la norme VESA300x200.
Pour revenir au pied du téléviseur, à l’arrière, celui-ci intègre un système de guide-fils qui permet d’organiser la fuite des câbles vers l’arrière. Au dos de la TV elle-même, une plaque de plastique permet de cacher la visserie et d’aider à l’organisation des câbles, sans oublier les deux parties en plastique qui se clipsent pour guider tous les fils vers le centre, exactement comme la série précédente. C’est très bien pensé, et ainsi très bien organisé. Pratique aussi : toutes les connectiques sont dirigées vers le côté du téléviseur sauf pour le port PCMCIA qui est orienté vers le haut.
Connectiques
Toutes les prises sont donc orientées vers le côté de l’appareil, ce qui facilite grandement leur accès, surtout si l’écran est fixé à un support mural. On retrouve les mêmes connectiques sur la série C2, mais également sur la série G3.
On compte donc trois ports USB-A, quatre entrées HDMI 2.1 dont une eARC (HDMI 2), un port Ethernet, une sortie audio optique numérique, une prise antenne, une autre pour la réception satellite. Les entrées HDMI 2.1 supportent les signaux Ultra HD jusqu’à 120 Hz ainsi que la fonction QMS pour passer de manière douce d’une source à une autre. Notez également la présence d’un port pour le câble de report infrarouge (livré avec la TV) qui permet ainsi de déporter l’émetteur situé en façade, et ainsi avoir plus de possibilités pour placer une barre de son devant l’écran. Le téléviseur est compatible Wi-Fi (802,11 ac), une connexion sans fil à privilégier plutôt que d’utiliser la liaison Ethernet, car moins performante.
Au passage, notez que la série G3 propose du Wi-Fi 6, plus performant. Il y a également du Bluetooth 5.0. Pas de prise pour brancher directement un casque, ce que certains peuvent regretter. La connectivité est donc large. On peut toutefois lui reprocher de proposer du Wi-Fi 5 alors que, par exemple, les derniers modèles de TV Samsung intègrent du Wi-Fi 6E (par exemple le TQ75QN800C), bien plus performant et moins sujet aux interférences, par exemple.
Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, LG propose des fonctionnalités de maintenance de la dalle. On les trouve dans les paramètres de l’appareil. En outre, on peut toujours compter sur le déclenchement d’un écran de veille (feu d’artifice) qui arrive automatiquement après seulement trois minutes d’inactivité. C’est plus lent que Philips (deux minutes d’inactivité), mais plus rapide que Panasonic (5 minutes). Parallèlement, le processeur intégré est capable de détecter l’affichage de logo à l’image et d’y réduire localement l’intensité lumineuse pour protéger la dalle et limiter les risques de marquage.
Image : excellent traitement et un peu de luminosité en plus
Le téléviseur LG OLED65C3 dispose donc d’une dalle OLED Evo 10 bits couvrant 65 pouces en diagonale, comme la série C2. Il est capable d’afficher une définition Ultra HD de 3840 x 2160 pixels avec une fréquence de 100/120 Hz. Sur les photos prises au microscope, on peut remarquer la structure identique entre la dalle de la série C2 et celle de la série C3.
Par rapport à la dalle du G3, ce dernier profite d’un système de refroidissement absent de la série C2, mais aussi et surtout d’un panneau de microlentilles qui lui permet de proposer un pic de luminosité bien supérieur à la précédente série G2 qui en était dépourvue. Techniquement, cela permet au modèle le plus haut de gamme de la marque de proposer une image plus lumineuse.
Les angles de vision sont ici extrêmement larges comme sur les précédents modèles. On profite également d’un bon filtre antireflet qui n’a pas de teinte rosée comme celui du G3, même s’il n’est toujours pas question de gommer une baie vitrée en pleine journée ensoleillée, mais qui peut suffire à supprimer quelques petites sources lumineuses.
L’intégration de la dernière version du processeur de traitement d’image Alpha9, 6e génération, permet d’offrir encore plus de puissance au téléviseur afin d’obtenir une meilleure réactivité dans les ajustements des images. La précision est légèrement supérieure par rapport à la précédente génération concernant notamment la mise à l’échelle des contenus. On a donc droit à des scènes extrêmement détaillées avec un très bon piqué ainsi qu’un certain dynamisme. On apprécie également l’excellent traitement dans la compensation des mouvements, proposant des contours nets même sur des objets bougeant à toute vitesse notamment lors du visionnage de programmes sportifs.
Pour les films et les séries, le téléviseur LG OLED65C3 propose une image vraiment sublime. Elle est respectueuse de la colorimétrie d’origine, avec pour résultat une excellente qualité et une très bonne fidélité des couleurs, notamment en mode Filmmaker. Il y a de très nombreux détails sur les différentes scènes, et ce même avec des zones sombres et d’autres bien plus claires sur la même image. La TV ne cache rien et propose une très belle profondeur de champ. Les teintes de peau sont excellentes et particulièrement réalistes. La gestion du Tone Mapping est excellente, meilleure que la précédente, grâce à la fonction Dynamic Tone Mapping Pro qui utilise cette fois 20 000 zones d’analyses contre 5000 zones auparavant.
La fonction Expression Enhancer qui agit également sur la gestion HDR fonctionne parfaitement. Les détails sont nombreux et le dégradé de blancs est très bon, notamment dans les zones très claires de l’image. Comme sur la précédente série, on profite d’une amélioration de la reconnaissance des objets par rapport à l’arrière-plan pour rendre des scènes plus réalistes.
Les noirs sont toujours aussi profonds et il n’y a, c’est une évidence (mais cela va mieux en l’écrivant), aucun effet de blooming. Le contraste peut être considéré comme infini, les pixels pouvant s’éteindre un à un. Lors de nos tests, les mires affichées à l’écran avaient tendance à produire une certaine rémanence qui, heureusement, s’estompe après quelques secondes. Ce phénomène présent surtout sur des mires blanches (sur fond noir) n’avait pas été remarqué sur la série G3 ni sur les précédentes.
Le téléviseur propose les mêmes modes d’image que les précédentes générations : Standard, Cinéma, Filmmaker, Expert lumineux, Expert sombre, Optimiseur de jeu, Image personnalisée. Comme à l’accoutumée, c’est le mode Filmmaker qui per met d’obtenir les meilleurs résultats pour un rendu vraiment « cinéma ». Avec des images standards, non HDR, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,09, soit un niveau bien inférieur au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran. En mode Cinéma, nous avons obtenu une valeur de 1,88 ce qui est également excellent. Pour la très grande majorité des utilisateurs, les paramètres par défaut suffisent, mais peut-être pas pour les plus exigeants. Ceux-ci peuvent d’ailleurs trouver, au sein des paramètres, un système de calibrage de l’image. Conçu en partenariat avec Display Studio, l’éditeur du logiciel Calman que nous utilisons pour effectuer les mesures.
En mode Expert sombre, nous avons relevé un Delta E moyen de 1,25, et de 3,4 pour le mode Expert lumineux qui booste la luminosité au détriment de la justesse de la colorimétrie. Toujours sur des images SDR en mode Filmmaker, nous avons relevé une température des couleurs moyenne de 6484 K ce qui est vraiment excellent, car extrêmement proche de la valeur cible qui est de 6500 K. De surcroît, la courbe dévie très peu de la température parfaite.
La courbe du gamma est aussi très bien suivie sur toute l’échelle de gris jusqu’à 90 % pour chuter ensuite à la valeur des 95 %, proposant alors des images plus claires ce qu’elles ne devraient l’être. Le gamma moyen a été mesuré à 2,36 pour une valeur attendue de 2,4 en visionnage dans des conditions sombres. Le mode Cinéma donne un gamma à 2,17 et une courbe de température de couleurs qui dérive un peu plus, mais avec, in fine, une très bonne moyenne puisqu’elle a été mesurée à 6491 K. L’espace colorimétrique rec.709 est couvert en totalité ce qui n’est pas vraiment une surprise et permet ainsi de profiter des couleurs les plus étendues dans ce registre.
Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10, Dolby Vision et Dolby Vision IQ. Il fait toujours l’impasse sur le HDR10+ supporté chez Philips, Hisense, Panasonic et Samsung, par exemple. Pour des contenus HDR, en mode Filmmaker, encore une fois, nous avons pu mesurer une parfaite fidélité des couleurs puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 0,81, ce qui est vraiment excellent et ne nécessite, de notre point de vue, aucune modification dans les réglages proposés par défaut. En mode Cinéma, nous avons relevé un Delta E excellent de 0,89 en moyenne.
En mode Filmmaker, nous avons mesuré un pic de luminosité de 835 cd/m² pour une fenêtre de 10 %, soit une valeur supérieure à celle proposée par le C2 (780 cd/m² dans les mêmes conditions). Cela reste bien inférieur au pic de luminosité proposée par la série G3 qui bénéficie rappelons-le d’un système de refroidissement et d’un panneau de MLA (Micro Lens Array) pour augmenter la luminosité. Le LG C3 fait donc mieux en termes de luminosité que la série Sony A80L embarquant une dalle similaire sur laquelle nous avons mesuré un pic de luminosité de 709 cd/m². Comme sur la précédente série, les modèles LG C3 de 42 et 48 pouces proposent un pic de luminosité légèrement en retrait par rapport aux autres diagonales disponibles dans cette série. LG indique que ces TV ne peuvent pas être beaucoup plus lumineux que ce qu’ils proposent, notamment en raison de la taille de leurs pixels qui limite la sortie de la lumière de la dalle.
Enfin, le téléviseur couvre l’espace colorimétrique DCI-P3 à 97,20 % et le BT2020 à 71,43 %, ce qui est satisfaisant.
Gaming : que du bonheur
Comme les séries C1, C2, G1 et G2 des années précédentes, la nouvelle série C3 intègre les fonctions d’optimisation pour le gaming. Les joueurs les plus exigeants peuvent profiter de 4 entrées HDMI 2.1 à 48 Gbit/s, ce qui n’est pas si courant, et des fonctions d’optimisation VRR pour les fréquences variables, ALLM pour le temps de réponse réduit, ainsi que la compatibilité FreeSync Premium, G-Sync de Nvidia et HGiG. Notez à ce titre que, comme la précédente génération, on peut profiter d’un accès aux plateformes de jeux en ligne Nvidia GeForce Now, Utomik et Blacknut. Il suffit de connecter une manette Bluetooth et on peut commencer à jouer.
Le téléviseur accepte les signaux Ultra HD à 120 images par seconde et le Dolby Vision jusqu’à 120 Hz.
Parce que le temps de retard à l’affichage est important, nous avons pu mesurer un input lag de 12,5 ms avec le mode Optimiseur de jeu activé. Comme sur les C1, C2, G1, G2 et G3, on peut toutefois descendre plus bas encore en activant la fonction « Renforçateur » dans les paramètres de l’Optimiseur de jeu pour atteindre un input lag de 9,2 ms. C’est l’un des temps de retard à l’affichage les plus bas du marché et cela représente moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran.
Comme souvent, le mode Jeu n’est pas vraiment bien calibré en sortie de carton, avec des couleurs saturées. Nous avons pu relever un Delta E moyen de 4,85 ce qui est supérieur au seuil de 3. Nous avons mesuré un pic de luminosité de 851 cd/m² contre 780 cd/m² pour la série C2 dans les mêmes conditions. Notez qu’il est possible d’appliquer différents paramètres à l’image lorsque celle-ci est en mode Optimiseur de jeu. Une barre de jeu personnalisable peut être affichée afin de gérer les réglages et indiquer les caractéristiques du signal vidéo.
Audio : bienvenue à la fonction WOW Orchestra
Le téléviseur LG OLED65C3 est équipé d’un caisson de basses de 20 watts avec deux haut-parleurs de 10 watts chacun pour un système 2,2 canaux, exactement comme sur le précédent modèle. Toutefois, le nouveau C3 permet de convertir le signal audio en 9.1.2 canaux virtuels contre 7.1.2 canaux sur la série C2 pour un son qui se veut un peu plus ample. En outre, sachez que la série C3 est compatible avec le format DTS:X, ce qui n’est pas le cas de la série C2.
Autre avantage, elle profite de la technologie WOW Orchestra, comme les autres modèles 2023. Il s’agit d’une fonction semblable au Q-Symphony proposé sur les TV Samsung depuis quelques années maintenant. Elle permet d’utiliser conjointement les haut-parleurs d’une barre de son LG et ceux du téléviseur pour proposer un son nettement plus immersif. En l’absence de barre de son de la marque pour tester cette fonctionnalité, sachez que nous avons pu en avoir une démonstration. Cela demande des tests plus poussés, mais nos premières impressions sont plutôt bonnes quant à l’immersion. Il faudra vraiment voir pour le côté spatialisé en testant avec différentes sources connues, chose que nous n’avons pas pu réaliser lors de la session proposée par les équipes de LG.
Interface : WebOS 23, le plein de nouveautés
Pour ces modèles 2023, LG propose la nouvelle version de son système WebOS 23. Malheureusement, les TV précédentes de la marque ne peuvent pas profiter d’une rétrocompatibilité.
Le menu d’accueil se présente, comme la précédente, en plein écran, mais elle affiche des vignettes (Quick Card) correspondant à des activités : Télétravail, Tableau de bord maison, Sports, Jeu, Musique. Dans chaque univers, LG propose des outils adaptés. Télétravail permet d’accéder aux différents éléments pour travailler chez soi avec, par exemple, la possibilité de connecter facilement des périphériques (clavier et souris). Le pointeur de la télécommande Magic Remote se transforme alors en pointeur de la souris pour naviguer plus facilement. Plusieurs applications sont ainsi accessibles dans l’interface comme Gmail, Drive, etc.
Une fois revenu sur l’interface d’accueil, en appuyant sur la touche Retour de la télécommande, on revient au sein du dernier Hub consulté ou de la dernière application utilisée, le cas échéant.
La Quick Card Sport permet d’afficher l’ensemble des résultats sportifs et de configurer les notifications pour être prévenu des résultats de son équipe préférée. On trouve également des Quick Card dédiées aux Jeux et à la Musique. Le tableau de bord est toujours disponible permettant d’accéder aux différents objets connectés présents dans la maison. On peut donc directement gérer les fonctions de ces appareils depuis son téléviseur. Notez que WebOS 23 est compatible avec le protocole domotique Matter, ce qui signifie que tous les objets connectés supportant cette technologie peuvent être contrôlés via l’interface du téléviseur.
Sous WebOS 23, l’affichage des notifications a changé d’apparence avec une présentation qui s’apparente plus à celle que l’on peut voir sur un smartphone, dans le coin haut à droite de l’écran.
Dans le coin supérieur opposé, une nouvelle interface permet d’afficher les paramètres rapides du téléviseur. On peut rapidement y changer le mode d’image, le mode de son, la minuterie, le périphérique de la sortie son, etc. Cette interface est personnalisable et on peut ainsi choisir les vignettes que l’on veut y voir figurer ou pas, chacune correspondant aux différentes fonctions.
L’une des grandes nouveautés de cette version 2023, c’est le mode d’image personnalisé. Le téléviseur affiche sept séries de six images et l’utilisateur choisit une ou deux images qu’il préfère pour chaque série avant de passer à la suivante. Au bout de la procédure, le téléviseur indique quel type d’image l’utilisateur privilégie et configure automatiquement les paramètres d’image. Le mode Image personnalisée peut être appliqué sur les autres modes d’image. Il est ainsi possible d’avoir du Dolby Vision Image personnalisé, par exemple.
Comme évoqué un peu plus haut, la barre de jeu proposée depuis deux ans maintenant sur les TV LG est toujours disponible. Elle est entièrement personnalisable.
À l’usage, l’interface est agréable à parcourir. Le système propose une bonne fluidité et une réactivité satisfaisante.
La télécommande, identique à la précédente et toujours pas rétroéclairée
La télécommande fournie avec le téléviseur est strictement identique à celle de l’année dernière et celle livrée avec la série G3. Elle est infrarouge et Bluetooth, intégrant un microphone. On retrouve toujours le système de gyroscope qui permet de promener un pointeur à l’écran comme avec une Wiimote pour cliquer sur les différents menus et paramètres. Il y a quatre services de streaming immédiatement accessibles depuis des boutons dédiés : Netflix, Prime Video, Rakuten TV et Disney+ ainsi que pour les assistants Google et Alexa. La télécommande est très ergonomique, mais on regrette toujours qu’elle ne soit pas rétroéclairée.
Consommation
Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, le LG 65C3 consomme seulement 49,5 Wh. C’est tout à fait raisonnable lorsqu’on sait que la série G3 consomme 61 Wh dans les mêmes conditions (mais pour une image nettement plus lumineuse). À titre de comparaison, la TV Sony XR-65A80L consomme 64 Wh pour le même programme tandis que le C2 de 55 pouces avait été relevé à 47 Wh.
Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne impressionnante de 58,5 Wh contre 68 Wh pour la TV Sony XR-65A80L de 65 pouces aussi alors que la série LG G3, la TV OLED plus lumineuse à ce jour, propose une consommation de seulement 60 Wh, toujours pour les mêmes contenus. Les TV LG sont donc particulièrement économes.
La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode Toujours prêt activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux.
Prix et date de sortie
La série C3 est déclinée en 42, 48, 55, 65, 77 et 83 pouces pour des prix respectifs de 1599 euros, 1699 euros, 2099 euros, 2890 euros, 4199 euros et 6499 euros.
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