Le LG G Flex est officiel, avec un format incurvé et une coque capable de « s’auto-réparer »

 

LG officialise son premier smartphone incurvé, le G Flex qui vient concurrencer le Galaxy Round de Samsung, présenté le 9 octobre dernier.

LG G Flex

Il aura fallu près de trois semaines pour que LG, sur les talons de Samsung (où est-ce l’inverse ?) dévoile son G Flex, soit son premier smartphone écran incurvé, aux caractéristiques légèrement en-deçà d’un G2. De fait, le G Flex arbore un écran OLED fléchi selon un axe horizontal, quand le Galaxy Round de Samsung préfère une courbe verticale, pour une définition 720p (1280 x 720 pixels) affichée sur une diagonale de 6 pouces. Samsung, de son côté, a opté pour de la Full HD. Toutefois, LG ne démérite pas du côté des performances, puisqu’il propose un processeur Qualcomm Snapdragon 800 cadencé à 2,26 GHz couplé à un GPU Adreno 330 et à 2 Go de RAM, sans oublier 32 Go d’espace de stockage. Dans la veine du G2, le LG G Flex présente un appareil photo dorsal de 13 mégapixels et une webcam de 2,1 millions de points, et surtout une batterie courbe résultant des dernières recherches de LG, laquelle s’offre une capacité de 3500 mAh. C’est 500 mAh de plus que le G2, et 700 mAh de plus que le Galaxy Round. Notons, en termes de connectivités, la compatibilité de l’appareil avec le réseau LTE-A, avec le Bluetooth 4.0 ou encore avec la norme USB 3.0 et le NFC.

LG G Flex

Puisque c’est son format qui intrigue voici les dimensions du G Flex, qui pèse un poids somme toute raisonnable de 177 grammes – au vu de son format, soit 160,5 x 81,6 x 7,9 à 8,7 mm. Sous Android 4.2.2, le terminal est équipé de fonctionnalités propres à son form-factor. Quand Samsung met l’accent sur la consultation de notifications en inclinant son Galaxy Round, LG met en avant la réduction de la distance entre le bas du smartphone et la bouche lors des appels (rappelons le format 6 pouces du G Flex) mais aussi la solidité de son écran OLED en plastique (POLED).

En termes de logiciels, divers ajouts ont été apportés à l’interface utilisateur de LG : QTheater donnant accès aux photos, vidéos et clips YouTube de l’utilisateur sur l’écran de verrouillage ; il suffit de faire glisser le doigt sur l’écran pour « lever le rideau » sur ces contenus. Plus précisément dédiée au G Flex, la fonction Swing Lockscreen modifie l’image sur l’écran de verrouillage en fonction de l’angle selon lequel le téléphone est tenu. Des améliorations ont également été apportées à la détection des visages, matérialisées par une LED verte sur le bouton dorsal. De fait, le G Flex reprend le principe du G2, et arbore des boutons de réglage du volume et de verrouillage à l’arrière. Un petit plus concerne le revêtement de sa coque arrière : elle est, selon LG, faite d’une matière élastique capable de « s’auto-réparer » et donc de ne pas marquer les petites rayures du quotidien.

LG G Flex

On attend évidemment de pouvoir vérifier par nous mêmes les assertions de LG, qui promet beaucoup chez son G Flex. Il sera toutefois difficile de l’approcher rapidement : pour le moment, la phablette n’est annoncée qu’en Corée du Sud, chez les trois principaux opérateurs du pays, pour le courant du mois de novembre. LG n’a pour le moment donné aucune indication concernant une éventuelle sortie internationale, de même que Samsung.


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