Test LG G7 ThinQ : un bon smartphone qui manque d’un brin de panache

Smartphones • 2018

Le LG G7 accueille la mention ThinQ pour marquer son attachement à l'intelligence artificielle. Au passage, cela doit également lui permettre de se distinguer face à ses concurrents, mais y arrive-t-il vraiment ? On l'a testé pour y voir plus clair.
LG G7 ThinQ

Ce test a été réalisé le 17 Juin 2018 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

LG G7 ThinQ. Voilà, pour un bon référencement sur les moteurs de recherche, j’ai mis le nom complet du téléphone. Et je vais sans doute encore le glisser par-ci par-là dans les lignes qui suivent. Mais, entre nous, on est d’accord que tout le monde va l’appeler LG G7, non ? Pour ceux qui n’ont pas suivi, ThinQ est un ensemble de produits de la marque qui ont pour points communs de profiter de solutions d’intelligence artificielle « à la LG ».

L’IA est donc à l’honneur et nous tâcherons, entre autres, d’analyser si cette initiative est pertinente. Mais nous aborderons d’abord la question du design, juste après la fiche technique qui suit.

Fiche technique

Ce smartphone nous a été prêté par LG dans le cadre de ce test.

Test vidéo

Très classique, mais soigné et élégant

Le design du LG G7 n’a rien de particulièrement marquant, mais on ne peut nier le fait qu’il est très bien équilibré et que son aspect particulièrement arrondi adoucit considérablement la prise en main. Esthétiquement, il n’y a pas grand-chose à redire, si ce n’est que l’appareil sait être élégant, mais qu’il souffre d’une bordure du bas un peu trop épaisse malheureusement alors qu’elle ne sert à rien pour l’utilisateur. Sinon, il n’y a vraiment rien qui ne sorte de l’ordinaire pour du haut de gamme, mais au moins l’essentiel est là : on aime avoir ce téléphone en main.

Signalons évidemment l’encoche… Bon, nous sommes maintenant en juin 2018. Nous n’avons donc, je pense, plus besoin de nous déchirer sur l’épineuse et éternelle question : est-ce que c’est joli ? À l’instar des débats politiques lors d’un repas de famille, je préfère soigneusement éviter ce sujet qui m’emplit de lassitude. Je me permets simplement de poser, ci-après, une image du notch hébergeant l’appareil à selfie, le tout petit haut-parleur des appels et le capteur de luminosité ambiante. Appréciez-la ou fermez les yeux en scrollant si elle vous répugne. On retiendra en tout cas que là encore, le LG G7 ne se démarque pas d’une grosse majorité de smartphones. Ni mieux, ni pire. Juste pareil.

Passons au dos maintenant. Le verre marque beaucoup les traces de doigts, ce qui se révèle particulièrement dommage, car la surface arrière, quand elle est propre, offre de jolis et discrets reflets qui sublime le design du LG G7. La soyeuse caresse d’un petit carré en microfibres ne fera jamais de mal.

Le double appareil photo est bien encastré au centre, dans le sens de la longueur et ne dépasse presque pas en relief. Le lecteur d’empreintes, juste en dessous, est rond et parfaitement fonctionnel. Enfin, pile-poil au milieu, la mention « G7 ThinQ » brille de mille feux (oui oui, je grossis les traits) tout comme le logo de LG bien plus bas.

On terminera cette partie en indiquant que tous les boutons sur les tranches sont toujours parfaitement accessibles. À droite se trouve la touche de déverrouillage, à gauche, ce sont celles du volume. Toujours à bâbord, s’est également logé le bouton dédié à Google Assistant et Lens. Si l’index d’un droitier tombe dessus sans problème, la tâche est un poil plus laborieuse pour le pouce d’un gaucher.

Nous reviendrons un peu plus en détail sur ce détail plus tard dans le test, mais pour l’instant nous pouvons nous contenter d’indiquer que cette fameuse touche supplémentaire ne gêne pas vraiment à l’utilisation au quotidien, même si vous ne vous en servez pas. Quoique… J’ai régulièrement appuyé dessus par erreur ; d’abord parce que je confondais le bouton avec la touche d’allumage, ensuite parce que mon doigt tombait carrément trop facilement dessus lorsque j’attrapais l’appareil. J’ai rarement autant lancé l’assistant Google par mégarde.

Enfin, la prise jack n’a pas cédé sa place et côtoie le port USB-C et le haut-parleur. En haut, il y a le tiroir nano SIM et microSD.

Un très bon écran

Contrairement aux V30 et V30S, le LG G7 n’a pas plongé tête la première dans l’eau laide… euh l’OLED. Le smartphone adopte une dalle IPS LCD de 6,1 pouces au ratio 19:9 pour une définition de 3 120 x 1 440 pixels. Les angles de vision sont parfaits, mais en ce qui concerne les couleurs, il m’a semblé que l’accent était, par défaut, trop mis sur le bleu. Quant à la luminosité maximale, elle a su assurer une bonne lisibilité à chaque fois que le soleil a tenté d’imposer son intensité.

Notre fidèle sonde indique une luminosité maximale de 403 cd/m² pour un très bon contraste de 1 416:1. La température des couleurs flirte beaucoup trop avec les 8000 K, d’où l’excédent de bleu. Heureusement, les paramètres d’affichage sont très complets et permettent de régler tous ces détails à la guise de l’utilisateur. C’est l’histoire de 2 ou 3 minutes seulement.

Vous pourrez ainsi profiter bien plus efficacement du potentiel de la dalle qui n’a aucun mal à largement surpasser le spectre RVB. En ajoutant du rouge par exemple, on obtient un rendu plus authentique.

Intelligence artificielle… de Google

Le LG G7 ThinQ tourne sous Android 8.0 Oreo avec une interface constructeur assez marquée. Globalement, cela reste assez intuitif. La plupart des choix esthétiques de LG sont assez cohérents. On regrette toujours un peu le fait que les paramètres sont organisés en onglets, mais les fans de LG y sont habitués.

Par ailleurs, les personnalisations possibles sont vraiment très nombreuses. Vous pouvez cacher les boutons de navigation, activer ou désactiver le tiroir d’applications, modifier la grille et la forme des icônes ou changer les effets de défilement sur l’écran d’accueil. Tout en haut, la barre d’état si l’on veut respecter le vocabulaire de LG — coupée en deux par l’encoche peut changer de couleurs en fonction de vos envies, en passant du noir au gris avec ou sans dégradé. Vous pouvez aussi opter pour un thème arc-en-ciel peu élégant. Vous pouvez également choisir d’appliquer des angles arrondis ou non en haut de l’écran.

En parlant de la barre d’état, la gestion des notifications pose toujours problème, comme souvent sur les smartphones frappés d’un notch. Si vous laissez affiché le nom de votre opérateur, vous ne pourrez voir qu’une seule notification sur la moitié gauche. Je vous conseille de passer par les paramètres pour l’enlever afin de gagner de la place. Dans cette configuration, la barre d’état peut afficher jusqu’à 4 icônes d’alerte. Si vous avez, par exemple manqué un appel, reçu un SMS et un mail et que quelqu’un a commenté votre dernier post sur un réseau social, seules les trois dernières notifications apparaîtront accompagnés de trois points de suspension pour prévenir qu’il y en a davantage. C’est toujours cela de pris.

Le côté droit de la barre d’état est plus agréable à consulter. Axé uniquement sur les icônes concernant le réseau, il a l’intelligence d’effacer l’icône Bluetooth quand vous n’utilisez pas ce dernier, mais qu’il est activé — comme ce sera le cas par défaut sur Android P. Pour résumer, la barre d’état est à moitié réussie… ou à moitié ratée.

Toujours sur ce deuxième écran, il faut vraiment souligner que l’espace présent de part et d’autre de l’encoche ne pourra jamais être utilisé pour regarder une vidéo. Il restera forcément noir. Je trouve toujours un peu dommage de ne pas laisser l’utilisateur choisir d’utiliser ledit espace pour regarder une vidéo si — sait-on jamais — cela lui convient plus.

Comme nous l’avons déjà mentionné, l’accent a beaucoup été mis sur l’intelligence artificielle. Et le bouton de gauche y est spécialement dédié. Appuyez dessus une fois pour lancer Google Assistant et deux fois pour Google Lens. En restant appuyé, vous pourrez discuter avec l’assistant comme si vous utilisiez un talkie-walkie. Il suffira de relever le doigt pour que votre requête soit prise en compte. Cela permet de gagner un tout petit peu de temps. Voilà, il n’y a pas grand-chose à dire de plus… Ah si ! Il est possible de désactiver cette fameuse touche… mais elle ne servira vraiment à rien pour le coup…

Nous reviendrons sur d’autres éléments de cet aspect IA dans la partie photo. Notons également que, depuis l’accueil, on peut accéder à une fonction de recherche rapide dans le téléphone simplement en faisant glisser son doigt vers le bas de l’écran. Mais l’interface fait alors étrangement penser à iOS et ce n’est pas cool.

Les applications préinstallées étaient, quant à elles, plus que dispensables.

Amusez-vous avec le son

La qualité audio au casque filaire est très soignée grâce aux quelques chouettes réglages auxquels on a accès une fois que l’on active le Hi-fi Quad DAC. En soi, ce mode est surtout intéressant sur les fichiers FLAC que la grande majorité d’entre nous n’utilise pas. Mais pensez tout de même à y jeter un œil, car vous aurez ainsi accès à l’égaliseur et à la liste des préréglages du son permettant d’accentuer les basses par exemple.

Amusez-vous avec tous les paramètres offerts, car même si la qualité audio ne vous coupera jamais le souffle, le téléphone vous permet d’adopter un large panel de profils audio qui amélioreront vraiment votre écoute en fonction de vos préférences.

Par ailleurs, en écoute sans casque, le son peut manquer un peu de puissance. En poussant le volume à fond, quelques saturations se font entendre occasionnellement, mais rien de rédhibitoire. Mais cette mini critique s’efface complètement dès que l’on pose le LG G7 à plat sur une table. Grâce à une technologie appelée Boombox, le constructeur utilise l’espace « vide » à l’intérieur de l’appareil pour créer une caisse de résonance. Dans ces conditions, le son est extrêmement propre, très clair et emplit parfaitement la pièce autour de vous.

C’est totalement gadget, mais c’est suffisamment astucieux pour être franchement appréciable — mais il est assez rare d’écouter de la musique avec le téléphone posé à plat.

Photo : on veut plus de mordant !

Pour la photo, il faut compter sur un couple de capteurs de 16 + 8 mégapixels permettant de jongler entre une prise de vue classique et un mode grand-angle. Parlons d’abord du premier : celui-ci sait retranscrire parfaitement les couleurs de la scène avec une dynamique très convaincante et, dans l’ensemble, on peut clairement parler d’un bon appareil photo.

Néanmoins, quelque chose dans le traitement des images leur confère un aspect trop lissé. Les détails ressortent moins et, fatalement, la photo perd de son mordant. Dire que les clichés sont fades serait une critique bien trop acerbe et injustifiée, mais il manque clairement un chouia de caractère pour vraiment marquer les esprits.

L’effet bokeh, lui, est très bon.

En faible luminosité, la qualité a malheureusement du mal à suivre et baisse considérablement. Encore une fois, ce n’est rien de catastrophique, mais on sent que les conditions lumineuses complexes le mettent en difficulté et engendrent un effet un tantinet jaunâtre sur certaines photos.

Le téléphone propose une option permettant « d’éclaircir » l’image. Or, ce faisant, il allonge sensiblement le temps d’exposition et il devient donc plus difficile d’obtenir une image bien nette puisqu’il faut s’assurer de ne pas bouger pendant que l’on capture l’image. Il est possible de désactiver cette option, pour des images plus fidèles à la réalité… mais où l’on ne voit parfois pas grand-chose.

Le grand-angle quant à lui, est plaisant pour capturer plus d’éléments dans le cadre. Une option vraiment sympathique qui invite à s’amuser à comparer les résultats entre photos normales et en grand-angle. Dès que la luminosité baisse un peu, cependant, la finesse des détails se détériore de manière visible.

Notons aussi qu’il existe une fonction AI Cam dont le but est de reconnaître les objets apparaissant à l’image pour permettre d’obtenir des photos plus belles en fonction du contexte. Mais cette option est totalement aux fraises.

En vidéo, le LG G7 peut filmer jusqu’en 4 K. En Full HD, il profite d’une très bonne stabilisation, même si on sent parfois que l’appareil tente de compenser de manière un peu trop zélée.

Enfin les selfies, quant à eux, sont assez corrects dans l’ensemble, sauf de nuit où les photos souffrent d’une sorte de voile par-dessus le visage.

Pleine puissance !

Oh ! Surprise ! Vous ne devinerez jamais quel SoC embarque le LG G7 ThinQ. Un Snapdragon 845… comme tous les smartphones puissants du haut de gamme 2018. Ici, la puce est associée à 4 Go de RAM. Bien que la mode soit à la surenchère, il faut savoir que cette quantité de mémoire vive est largement suffisante, même pour des tâches très gourmandes. C’est néanmoins sur la longue durée que l’on pourrait éventuellement voir le LG G7 ThinQ perdre du terrain face à ses concurrents mieux lotis, mais rien ne permet d’affirmer cela de manière certaine à l’heure actuelle.

Notons aussi que le LG G7 ThinQ ne fait pas la même boulette que son prédécesseur. Rappelez-vous, le LG G6, plus ou moins en même temps que le Samsung Galaxy S8, avait dû s’équiper d’un Snapdragon 821 au lieu d’un S835. Il y a donc un bond de deux générations entre les modèles de 2017 et de 2018 en termes de performances. Résultat : le smartphone qui nous intéresse ici est très puissant et s’en sort merveilleusement bien, quelle que soit la tâche.

Sur un jeu comme Arena of Valor, avec les paramètres poussés à fond on réussit à tourner autour des 50/55 FPS la grande majorité du temps. Au-delà de 15 minutes de baston générale, le nombre d’images par seconde peut chuter à 40 FPS à de rares occasions et surtout lorsqu’il y a beaucoup d’animations à l’écran. Sinon, en fin de partie, il faudra plutôt compter sur du 45 FPS. Des performances très honorables où les drops sont plus qu’épisodiques.

LG G7 ThinQ OnePlus 6 Huawei P20 Pro Sony Xperia XZ2
SoC S845 S845 Kirin 970 S845
AnTuTu 7.x 264 338 267 316 209 894 264 401
PCMark 2.0 8 011 8 233 7 233 8151
3DMark Slingshot Extreme 4 314 4 668 2 874 4673
3DMark Slingshot Extreme Graphics 5 002 5 204 2 865 5122
3DMark Slingshot Extreme Physics 2 912 3 430 2 905 3576
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 20 / 35 FPS 32 / 35 FPS 23 / 23 FPS 33 / 35 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 51/ 73 FPS 58 / 71 FPS 55 / 62 FPS 59 / 81 FPS
Lecture / écriture séquentielle 693 / 173 Mo/s 718 / 154 Mo/s 826 / 196 Mo/s 680 / 200 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire 29,2 / 6,2 IOPS 35,9k / 5,6k IOPS 38k / 40k IOPS 38,4k / 4,3k IOPS

Sur PUBG, j’ai également réglé les options graphiques au maximum. Et le jeu est resté parfaitement fluide. Rien de particulier à signaler si ce n’est que le LG G7 réussit à très bien exploiter la puissance du S845. Par rapport aux autres smartphones dotés de la même puce, il n’a pas à rougir et cela prouve une nouvelle fois que l’année 2018 est bien généreuse dans ce domaine-là.

Enfin, le LG G7 ThinQ ne chauffe pas le moins du monde même sur les longues sessions.

Une autonomie un peu trop juste

3000 mAh. Une capacité de batterie que l’on retrouve très régulièrement sur nos smartphones actuels. Avec cela, le LG G7 ThinQ atteint une bonne autonomie en veille où il perd vraiment peu de batterie, ce qui est très pratique quand on oublie de le charger en fin de journée. À noter que ce commentaire est valable lorsque l’Always-on display est désactivé, car cette fonction a un impact non négligeable sur l’endurance.

Au-delà de ça, le G7 a une autonomie un tantinet décevante. Jamais impressionnant, il s’épuise rapidement quand on le confronte des sessions de jeux un peu prolongées et quand on multiplie les prises de vue avec l’appareil photo. Autrement dit, dès que vous avez une utilisation un peu poussée de l’appareil, sa batterie commence à faire défaut.

Pensez systématiquement à le recharger à chaque fin de journée si vous voulez éviter les mauvaises surprises. En le ménageant un peu, le LG G7 survivra bon an mal an jusqu’au lendemain en milieu/fin de matinée. Soumis à notre protocole de test personnalisé ViSer, il a duré à peine plus de 7 heures, ce qui est parmi les pires résultats. L’enchaînement intensif des applications ne lui réussit clairement pas.

Notons toutefois que sa recharge rapide permet de passer de 9 à 46 % en 30 minutes avant d’atteindre les 83 % avec une demi-heure supplémentaire.

Réseau et communication

Le LG G7 ThinQ ne pose aucun problème pour capter la 4G — j’ai toujours réussi à accrocher le réseau Orange. Le GPS fonctionne également de manière très précise, même s’il faut un petit temps de calibrage à la boussole pour éviter d’être… déboussolé.

En ce qui concerne les appels, la qualité de ma voix a été pointée du doigt par mes interlocuteurs qui m’ont indiqué que celle-ci paraissait trop compressée. Néanmoins, les bruits environnants ne couvraient jamais mes paroles.

Prix et disponibilité

Le LG G7 ThinQ est disponible au prix conseillé de 850 euros.

Galerie photo

Notre avis sur Le LG G7 ThinQ

Design
8
Le design du LG G7 ThinQ est loin d'impressionner ou d'avoir une réelle personnalité. Mais il est clairement maîtrisé et les finitions sont impeccables. En main, le téléphone est vraiment agréable. On aurait juste aimé le voir adopter un look plus audacieux.
Écran
8
Rien de particulier à redire sur la qualité de l'écran si ce n'est que le bleu y est un peu trop présent, mais tout cela est facilement réglable dans les paramètres. Autrement, le contraste est très bon et la luminosité maximale fait le job comme il faut.
Logiciel
8
Difficile d'émettre de grosses critiques à l'encontre de l'interface du LG G7 ThinQ. Mais la barre d'état pose problème dès que les notifications se multiplient et toute la partie intelligence artificielle tant vantée par la marque consiste en réalité en un Google Asisstant amélioré par un bouton.
Caméra
7
Toute la partie photo du LG G7 ThinQ n'est pas mauvaise, mais elle est quand même un peu décevante. Là où l'on s'attendait à trouver une force, on a plutôt droit un appareil qui s'en sort assez bien, mais qui n'est pas vraiment au niveau d'un smartphone à ce prix.
Performances
9
Un Snapdragon 845, de la puissance, pas de chauffe. Le LG G7 est très performant et n'a pas à rougir un seul instant face à ses concurrents dans ce domaine précis.
Autonomie
7
Très loin d'être exceptionnelle, l'autonomie du LG G7 est même en-deça de ce que l'on peut attendre d'un smartphone à un tel prix. Épuisée trop rapidement, sa batterie a tout de même le mérite de se recharger assez rapidement et de ne pas trop se dépenser lors des moments de veille.
Note finale du test
7 /10
Le LG G7 ThinQ est un smartphone assez convaincant qui ne manque vraiment pas de qualités. Cependant, il a du mal à briller dans un océan ultra-compétitif. Pour vraiment se démarquer, il comptait sur l'intelligence artificielle. Mais le bouton dédié à l'IA n'est qu'un raccourci vers les services Google et l'AI Cam est ratée. Il n'y avait pas vraiment besoin d'ajouter la mention ThinQ.

Heureusement, il offre un design léché, un écran de bonne facture et des performances au top et il est vraiment important d'insister sur ces points. Le LG G7 est un bon smartphone. Mais il manque d'un brin de personnalité, de ce détail qui le distinguerait vraiment des autres. Sa batterie à l'autonomie un peu trop juste en fonction des usages est également une très légère déception.

Difficile de le voir s'imposer face un Galaxy S9 dont le prix a beaucoup baissé, un OnePlus 6, Huawei P20 Pro, Honor 10 ou Sony Xperia XZ2, également moins chers.

Points positifs du LG G7 ThinQ

  • Un design bien soigné

  • Un bel écran

  • Grosses performances

Points négatifs du LG G7 ThinQ

  • Qualité photo améliorable

  • Autonomie un peu trop juste

  • Prix de lancement élevé

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