Test du LG OLED55C1 : une TV OLED plus lumineuse et parfaite alliée pour le gaming

On gagne en luminosité et en réactivité

Le téléviseur LG OLED55C1 promet une image plus lumineuse, des scènes encore plus réalistes que la précédente génération et mise sur le gaming avec la nouvelle fonction Game Optimizer pour réduire l’input lag à son minium. Mais que vaut-il par rapport à la série CX ? Voici notre avis complet.
LG OLED55C1 lifestyle
LG OLED55C1 lifestyle
 

Le téléviseur LG C1 est particulièrement attendu, car prometteur d’une image plus lumineuse que la précédente génération. Mais est-ce vraiment le cas ? Nous avons pu le comparer au LG CX de l’année dernière pour nous en rendre compte et voir quelles étaient les nouvelles fonctionnalités offertes puisque le constructeur a aussi promis un retard à l’affichage moins important, un élément déterminant pour les joueurs qui peuvent déjà profiter des entrées HDMI 2.1. Enfin, une nouvelle version de WebOS y est intégrée. Que vaut-elle par rapport à la précédente ? Toutes les réponses dans notre test complet.

Fiche technique du LG C1

Modèle LG OLED55C1
Technologie d’affichage OLED
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 55 pouces
Compatible HDR HDR10, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 4
Puissance des haut-parleurs 40 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs, Optique
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Prix 1 899 €
Fiche produit

Design : on ne change pas une équipe qui gagne

Le modèle LG CX de l’année dernière profitait d’un design assez joli avec un pied qui occupe toute la largeur de l’écran, telle une règle en aluminium venant souligner la beauté de l’image. Ne cherchez pas plus loin, le LG C1 de 2021 reprend exactement le même principe.

LG OLED55C1 de face

La forme légèrement incurvée permet non seulement d’asseoir parfaitement le téléviseur lorsqu’il est posé sur un meuble, mais elle sert aussi à renvoyer le son produit par les haut-parleurs vers les téléspectateurs.

LG OLED55C1 pied en aluminium

Comptez sur une profondeur de 25 cm environ. La partie arrière du pied dépasse beaucoup du reste du téléviseur et, dans ces conditions, impossible de le coller au mur. Comme le précédent modèle, le LG C1 bénéficie d’une finition particulièrement soignée avec une très bonne qualité de fabrication qui inspire clairement confiance dans le produit. Vous l’avez compris, il n’est pas question ici de pied pivotant, une caractéristique qui reste la quasi-exclusivité de Panasonic.

Posé sur un meuble, l’écran est surélevé de 4 cm, ce qui ne laisse pas de place pour y installer une barre de son sans gêner le port infrarouge situé en bas et qui sert à allumer ou éteindre le téléviseur. Notez qu’il est aussi possible d’accrocher la TV sur un support mural via les fixations VESA, comme le propose le LG G1 par exemple, dont le design a été pensé pour une telle installation. Les bords du cadre du téléviseur sont extrêmement fins puisqu’ils sont composés des limites noires de l’écran et d’un encadrement mesurant en tout moins de 1 cm. De profil, comme sur toutes les TV embarquant la technologie OLED, l’écran est aussi fin. Il reprend, à l’arrière, la même forme que son prédécesseur, le LG CX, avec une moitié contenant toute l’électronique un peu épaisse et l’autre moitié, plus haute, de seulement 3 mm d’épaisseur.

Le dos de la TV est blanc ce qui lui confère une petite touche de luxe par rapport au noir classique. Un léger motif est visible sur la partie la plus fine. Les haut-parleurs large bande sont intégrés en dessous du téléviseur, aidés par deux woofers pour un son sur 2.2 canaux.

Connectique du LG C1

À l’arrière de la LG 55C1, il y a toutes les connectiques nécessaires pour profiter pleinement de toutes les sources possibles et imaginables actuelles. Comme son prédécesseur et la série 9 avant lui, il profite bien des 4 entrées HDMI 2.1, dont une est compatible eARC. Ce n’est pas encore le cas des modèles 2021 de Panasonic, Sony ou TCL par exemple qui proposent un maximum de 2 ports HDMI 2.1. À l’image de la série LG CX, le C1 offre un simple guide-fil au niveau du pied central pour organiser la fuite des câbles vers l’arrière, mais il n’y a pas d’autres accroches. C’est toujours ça de pris.

On apprécie également la présence des technologies AirPlay 2, HomeKit pour les utilisateurs Apple ainsi que l’Assistant Google ici intégré. Alexa peut également piloter sommairement le téléviseur si vous disposez d’une enceinte connectée à la maison.

Une image parfaitement calibrée, idéale pour les films et les séries

Le téléviseur LG 55C1 est capable d’afficher une image avec une définition Ultra HD, soit 3840 x 2160 pixels sur une dalle OLED. Le propre de cette technologie est qu’elle ne nécessite aucun rétroéclairage comme c’est le cas sur les écrans LCD embarquant un panneau de LED. Les diodes du téléviseur OLED sont autoémissives et peuvent s’éteindre totalement afin de créer des noirs parfaits. On parle alors de contraste infini, encore une fois par rapport aux téléviseurs LCD. L’avantage de l’OLED est donc de proposer un taux de contraste inégalé ainsi qu’une excellente réactivité.

Par contre, les écrans OLED sont sujets aux reflets et autant dire tout de suite que le filtre antireflet du 55C1 censé atténuer les sources de lumière placées devant est identique à celui utilisé sur la série CX de l’année dernière et même les précédentes. Il reste efficace pour des petites lampes, mais ne peut pas faire grand-chose contre une baie vitrée en plein après-midi. L’autre potentiel défaut de la technologie OLED est de proposer un pic de luminosité en deçà de ceux offerts par les TV LCD qui usent de tout leur panneau de rétroéclairage pour illuminer l’écran et potentiellement la pièce. Les téléviseurs LCD sont moins sujets aux reflets.

L’un des autres avantages de la technologie OLED est de proposer des angles de vision particulièrement larges. Ici, c’est effectivement le cas puisque les noirs ne varient absolument pas, qu’on soit exactement en face, assis légèrement à côté ou même complètement de biais. La luminosité, quant à elle, s’affaiblit très légèrement si on se place de côté. Avec une TV LCD, en comparaison, les angles de vision sont moins larges, mais la luminosité est plus constante en allant de côté. Enfin, les écrans OLED peuvent être sujets à marquage. C’est pour cette raison que le C1, comme ses prédécesseurs, déclenche automatiquement une image animée après une minute d’inactivité. Chez Panasonic, il faut attendre 5 minutes avant que l’écran de veille ne se mette en œuvre.

Le téléviseur est compatible Dolby Vision et passe automatiquement dans ce mode lorsqu’il détecte des contenus adéquats.

Au fil des ans, les fabricants de téléviseurs OLED tentent d’augmenter leur luminosité pour venir s’approcher des pics obtenus sur les TV LCD. Panasonic, sur l’OLED, reste maître dans ce domaine alors que le constructeur se fournit chez LG Display, comme les autres. Sur le LG 55C1, la marque sud-coréenne propose une dalle que l’on peut considérer comme lumineuse. En effet, selon notre protocole de test, sur le LG CX de l’année dernière, nous avons mesuré un pic de luminosité de 670 cd/m² en mode HDR Filmmaker, celui qui va permettre d’avoir un rendu « cinéma » avec les meilleurs réglages.

Sur le LG 55C1, dans les mêmes conditions de test, nous avons relevé un pic de luminosité de 725 cd/m², soit une augmentation assez significative pour qu’elle soit visible à l’œil. Dans les faits, les deux téléviseurs posés côte à côte, c’est bien le 55C1 qui domine le 55CX en termes de luminosité. Il sera donc un peu plus à l’aise pour un visionnage en plein après-midi ensoleillé par rapport au précédent modèle et, dans la pénombre, il pourra pleinement s’exprimer aussi. Toutefois, le 55C1 reste en dessous du Sony XR-65A90J en termes de luminosité puisque le téléviseur japonais a été mesuré à 760 cd/m² pour le mode Expert, là aussi, gage des meilleurs résultats de calibrage en sortie de carton, ce que nous mesurons afin de pouvoir comparer les modèles les uns aux autres.

La technologie OLED a ceci pour elle l’absence d’effet de blooming. La dalle est parfaitement uniforme sur ce téléviseur. Comme évoqué un peu plus haut, le téléviseur propose un rendu vraiment « cinéma » avec le mode Expert sombre en SDR, avec du contenu disons « classique ». Les couleurs paraissent naturelles. La fluidité des mouvements est parfaite. Pour des contenus non Ultra HD, le téléviseur propose une mise à l’échelle tout à fait satisfaisante.

En termes de fidélité des couleurs, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 1,85 en mode Expert sombre ce qui est très bien puisqu’en dessous de la valeur 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive pas à faire la différence entre les couleurs affichées et celles demandées. L’image paraît très légèrement plus chaude que sur le LG CX. Cela se vérifie avec les mesures. En effet, si la courbe de température des couleurs est assez stable sur l’ensemble du spectre avec une valeur moyenne de 6265 K ce qui est bien, car proche de la valeur cible de 6500 K, ce n’est pas le cas de la courbe du gamma. Le téléviseur a tendance à proposer des images un peu trop sombres sur les gris les plus profonds et des scènes légèrement trop claires sur des nuances plus lumineuses, mais il est très délicat de voir cela à l’écran, car finalement, on ne perd pas en détail même dans les zones sombres. L’espace colorimétrique Rec709 est parfaitement couvert.

En HDR, les images produites sont magnifiques avec des scènes parfaitement contrastées avec, en comparaison au rendu offert par le LG CX, une sensation de dynamisme qui fait un peu plus réel et des couleurs paraissant légèrement plus chaudes. C’est ce que nous avons pu constater sur plusieurs extraits du documentaire « La Terre, la nuit » diffusé sur Netflix, en Dolby Vision, par exemple.

Avec le mode Filmmaker, nous avons obtenu le meilleur rendu proposant des couleurs particulièrement fidèles. Le Delta E moyen a été ainsi mesuré à 0,71 ce qui est parfait, ne nécessitant aucun réglage. L’espace colorimétrique DCI-P3 est couvert à 98 % tandis que celui du BT2020 est couvert à 73 %, ce qui est satisfaisant, surpassant le Sony XR-65A90J mesuré à seulement, respectivement, 85 % et 65 %.

Le téléviseur propose donc plusieurs modes d’images selon les contenus. Nous avons apprécié le mode Sport, très réactif. Le meilleur mode pour regarder des films sur le LG C1 est Expert sombre, puis Cinéma et Filmmaker pour des contenus SDR. Pour des séquences HDR, le mode Filmmaker propose les résultats les plus fidèles ainsi que la plus grande luminosité si on met à part celle que l’on peut obtenir avec le mode Vif qui a été mesuré à 812 cd/m². Toutefois, ce mode est particulier, pour des applications très spécifiques et certainement pas pour regarder des films ou des séries, par exemple, même pour du sport.

LG C1, encore plus à fond pour le gaming

La précédente génération de téléviseurs LG CX disposait, comme celle avant elle, déjà des 4 ports HDMI 2.1 avec la possibilité de supporter du Ultra HD à 120 Hz en plein débit, le VRR, l’ALLM et le Dolby Vision. Depuis la version 3.11.23, il est possible de profiter du signal Ultra HD 120 Hz en Dolby Vision ce qui n’était pas disponible jusqu’ici. Sur le menu des paramètres de la Xbox Series X, tout est vert, c’est magnifique !

Cette année, LG a intégré une nouvelle fonction baptisée Game Optimizer. Elle permet de réduire le temps de retard à l’affichage et de proposer des réglages spécifiques pour certains types de jeux. Ainsi, avec le LG CX, nous avions obtenu un input lag de 12,5 ms. Sur le LG 55C1, nous avons pu mesurer un temps de retard à l’affichage de 9,5 ms, soit très légèrement mieux que le Samsung QE65QN95A et ses 10 ms. Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran (sur un signal 60 Hz).

Dans le menu Game Optimizer du LG C1, il est possible de sélectionner plusieurs modes de jeu (FPS, RPG, RTS) qui vont appliquer différents réglages au niveau de l’image pour l’éclaircir ou l’assombrir. Le téléviseur supporte les technologies HGiG, G-Sync et FreeSync, permettant de parfaitement synchroniser les images entre la source et le diffuseur. Le modèle LG CX était déjà un très bon compagnon pour les dernières consoles, donc celui-ci est encore meilleur pour les parties les plus fluides possible.

Une partie audio qui ne change pas, cohérente et équilibrée

À l’image du design, le LG 55C1 reprend la partie audio du modèle précédent, à savoir deux haut-parleurs large bande et deux woofers délivrant une puissance totale de 40 Watts ce qui n’est pas extraordinaire. Notez la présence d’une fonction de calibration qui va mesurer la réponse du son selon l’acoustique de la pièce.

Lancez une mesure de votre pièce pour optimiser le son du téléviseur.

Le son proposé par le téléviseur est globalement satisfaisant avec des basses assez présentes même si l’ensemble manque d’ampleur pour les films à grand spectacle. La course du volume est assez courte, ce qui permet de diminuer rapidement le son si besoin. La TV est compatible Dolby Atmos, mais vu la position des enceintes, ne vous attendez pas à des effets de spatialisation. On salue les très nombreuses possibilités d’écoutes proposées par le téléviseur puisqu’il est possible de mixer à la fois le son sur les HP de la TV, mais également d’en profiter simultanément en Bluetooth ou via la prise casque, par exemple.

LG propose plusieurs options de sorties audio, dont deux simultanément au besoin.

WebOS 6, un menu plein écran avec des propositions de contenus

Comme le LG G1, la série C1 profite de la version 6 de WebOs. Celle-ci est plus étoffée que la précédente puisqu’elle se présente en plein écran alors qu’auparavant, une barre était affichée en bas de l’écran. Avec WebOS 6, on s’approche un peu de l’interface proposée sous Google TV. En fonction de ce que vous regardez, le système peut faire des suggestions de programmes. On peut accéder rapidement aux applications multimédias qui sont assez nombreuses pour se divertir. Il y a là l’essentiel, dont Prime Video, Netflix, Apple TV, Rakuten TV, OCS, Disney+, etc. Et depuis quelques semaines, on peut désormais compter sur la présence de l’application MyCanal qui manquait jusqu’ici.

Le parcours des disques durs partagés sur un réseau domestique est également possible pour y lire des vidéos, de la musique ou des photos. WebOS 6 vous permet de suivre les résultats de votre équipe de sport favorite en football, NBA, NFL, NHL, par exemple.

Cette nouvelle version est aussi réussie, voire plus que la précédente, notamment en ce qui concerne l’accès aux paramètres qui est très épuré et très complet. Plutôt rapide, en trois clics, vous pouvez changer de mode de visionnage si vous passez d’un film à du sport, ou inversement, par exemple. L’organisation des réglages est personnalisable et en passant par le Tableau de bord, il est possible de piloter les équipements domotiques connectés présents à la maison comme des lampes ou d’autres systèmes automatiques. On peut compter sur l’intégration de l’assistant Google et sur Alexa si vous disposez d’une enceinte connectée Amazon. Le téléviseur supporte aussi le AirPlay 2 ainsi que la technologie HomeKit d’Apple.

La télécommande, plus ergonomique, mais toujours pas rétroéclairée

La Magic Remote de LG fournie avec les derniers téléviseurs de la marque est, pour nous, une référence en la matière sauf sur un point : l’absence de rétroéclairage… Par rapport au précédent modèle, elle est un peu plus rectangulaire, mais autorise toujours le pointage à l’écran via son gyroscope intégré, particulièrement pratique. La touche Paramètres se trouve maintenant en bas à droite de la molette de direction ce qui est plus naturel qu’en haut à droite.

Il y a 4 services de streaming immédiatement accessibles depuis des boutons dédiés : Netflix, Prime Video, Rakuten TV et Disney+ ainsi que pour les assistants Google et Alexa. Un microphone est intégré. Enfin, notez que la télécommande est maintenant NFC pour s’appairer instantanément avec un smartphone.

La télécommande du LG OLED55C1 est un exemple d’ergonomie, mais il lui manque le rétroéclairage. Dommage.

Consommation, on est dans le raisonnable

En termes de consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur Cinéma. Dans ces conditions, que nous allons reproduire pour tous les prochains tests de téléviseurs, le LG 55C1 consommait 57 Wh ce qui est très peu. À titre de comparaison, avec le même protocole, le LG 55CX de l’année dernière consommait 65 Wh.

Prix et disponibilité du LG 55C1

La série LG C1 est d’ores et déjà déclinée en 48, 55, 65 et 77 pouces pour, respectivement, des prix de 1290, 1590, 2990 et 3790 euros. Vous la trouverez chez tous les revendeurs habituels.

En cas de doute, vous pouvez retrouver nos guides d’achats principaux ci-dessous :

Note finale du test
9 /10
La série CX de LG était déjà un excellent téléviseur, mais la série C1 est encore meilleure avec une luminosité accrue, des couleurs parfaitement calibrées pour un visionnage cinéma et un contraste toujours aussi maîtrisé que cela soit en SDR ou en HDR. Les amateurs de jeux peuvent trouver en ce téléviseur un compagnon de choix qui sera un excellent allié pour des parties réactives et endiablées grâce à sa compatibilité avec les toutes dernières technologies gaming des nouvelles consoles et PC hautes performances.

Il s’agit, sans conteste, de l’un des meilleurs téléviseurs du marché. Ce n’est peut-être pas le plus abordable, mais le résultat est tellement satisfaisant qu’on oublie aussi vite la facture.

Points positifs du LG OLED55C1

  • Qualité d’image

  • Calibration parfaite dès la sortie du carton

  • Luminosité supérieure à la précédente génération

  • Contraste infini et larges angles de vision

  • Fluidité et réalisme des images

  • Totale compatibilité pour le jeu

  • Réactivité pour les jeux (input lag)

  • WebOS 6 ergonomique

Points négatifs du LG OLED55C1

  • Télécommande non rétroéclairée

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