Test du LG OLED55G1 : le téléviseur qui voulait faire du cinéma une œuvre d’art

Tout pour épater la "gallery"

La nouvelle gamme des téléviseurs OLED Gallery est disponible sous la référence G1. Ceux-ci profitent d’une conception un peu particulière puisqu’ils sont pensés pour être accrochés au mur. Nous avons testé la version 55 pouces qui profite de la nouvelle dalle EVO promettant plus de luminosité et une maîtrise plus fine des contrastes. Inutile de faire dans le suspens, l'OLED55G est une réussite et nous vous détaillons pourquoi.
Source : LG
Source : LG

Ce test est valable pour les variantes suivantes :

 

Nous l’attendions avec impatience ! Et pour cause, cette nouvelle gamme G1 de LG est la seule à embarquer la nouvelle dalle dite « EVO » de LG Display. Celle-ci promet non seulement une meilleure luminosité par rapport aux dalles de 2020, mais également une meilleure maîtrise des contrastes. Oui, l’OLED propose des contrastes infinis, mais la gestion de ceux-ci peut-être naturellement plus ou moins bonne : ne soyez pas surpris, nous allons vous expliquer cela dans le détail.

Autre élément clé à bord du G1, le processeur Alpha 9 Gen 4 qui est annoncé comme étant 15% plus puissant que son prédécesseur. La hausse de performances concerne essentiellement ses capacités d’upscalling et, a fortiori, elles sont surtout bénéfiques aux téléviseurs 8K de la marque. Toutefois, cette évolution de l’Alpha 9 Gen 3 devrait briller par ses capacités en matière de traitement d’image et de son, avec une partie intelligence artificielle encore améliorée nous dit-on.


Enfin, le G1 profite également des mises à jour de WebOS 6, ainsi que des améliorations associées avec l’apparition de l’optimiseur de jeu. Les joueurs devraient tout simplement profiter des meilleures performances techniques apportées par cette dalle EVO. Voyons tout cela dans le détail avec notre modèle 55 pouces de test. A noter que les mesures que vous trouverez dans ce test ont été réalisées avec une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus ainsi que le logiciel de mesure Calman for Business de Portrait Display.

Fiche technique du LG OLED55G1

Modèle LG OLED55G1
Technologie d’affichage OLED
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 55 pouces
Compatible HDR HDR10, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround Dolby Atmos
Nombre de haut-parleurs 6
Puissance des haut-parleurs 60 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs, Optique
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Prix 2399
Fiche produit

Un téléviseur conçu pour s’accrocher au mur

Inutile de nous attarder sur le design en façade du produit, les bordures sont fines, comme toujours sur les téléviseurs OLED de la marque. Il y a toutefois une chose importante à savoir, c’est que ces LG G1 sont vendus sans pieds. Le kit que nous avons reçu pour équiper notre modèle de test est vendu 99 euros en option. D’apparences assez classiques, ceux-ci sont pourtant tout à fait à la hauteur du standing du G1. La conception est en métal, ce qui au-delà de l’aspect qualitatif, contribue à la bonne stabilité de ce téléviseur OLED 55 pouces (22 kg).

En revanche, il y a des points sur lesquels LG devrait s’inspirer de la concurrence. Pourquoi pas en piochant chez Panasonic avec son pied central rotatif, tellement pratique pour lutter contre les reflets importants de ces dalles OLED. Ou bien encore chez Sony qui propose des pieds aux multiples positions permettant de rehausser plus ou moins la dalle, ou encore de choisir un écartement variable pour s’adapter à des meubles plus étroits. Ici, rien de tout cela, l’écartement est de 116 cm et la hauteur est figée à environ 6,5 centimètres entre le bas de la dalle et le meuble. Quelque chose nous dit que c’est un peu limite pour y glisser une barre de son en dessous.

Sans surprise, à l’arrière LG a porté un soin particulier aux passages des câbles. Au dos de la dalle d’abord avec des caches à clipser pour dissimuler la connectique et ses câbles. LG fait le nécessaire pour que l’installation soit la plus propre possible, que ce soit avec le téléviseur accroché au mur, ou bien posé sur un meuble. Enfin presque.

Source : D. Nogueira

On trouve en effet dans les pieds optionnels de quoi passer les câbles dans de petites rainures habillées de caches amovibles. Une très bonne idée sauf que ces passages sont finalement assez étroits et qu’il ne va pas être très aisé d’y passer vos différents cordons HDMI, Ethernet, antenne, etc.

Dans notre configuration, nous avons eu du mal à y loger un câble HDMI 2.1 et un câble HDMI 2.0, beaucoup plus fin.
C’est assurément une affaire de goût et de configuration de votre espace Hi-Fi, mais sur ce point spécifique du design et de l’intégration, notre préférence va à la solution Samsung et son boîtier One Connect notamment renouvelé avec l’arrivée du NEO QLED QE65QN95A.

Enfin, contrairement aux OLED plus conventionnels chez LG, ce G1 étant conçu pour s’accrocher au mur (il est d’ailleurs livré avec une fixation murale), il ne profite pas de la même conception que ses petits frères. Alors que ces derniers sont souvent très fins sur la partie supérieure de la dalle, le G1 est plus épais sur toute la dalle… enfin il ne mesure tout de même que 2,4 cm !

Connectique du LG OLED55G1

Nous n’avons rien de particulier à signaler quant à la connectique disponible sur la famille G1. A l’image de l’OLED55C1, testé récemment dans nos colonnes, on y trouve tout le nécessaire pour profiter notamment de ces périphériques de jeu de dernière génération. Ces quatre connecteurs HDMI 2.1 – un très bon point soit dit en passant – accueillent les Xbox Series X, PlayStation 5 et autres ordinateurs sans restriction de performances. Nous reviendrons sur l’aspect gaming plus après, mais tout comme le C1, le G1 offre une compatibilité étendue avec la prise en charge des différentes technologies VRR, qu’elles soient estampillées FreeSync Premium pour les plateformes en AMD ou G-Sync pour les PC utilisant des puces Nvidia.

Comme nous l’avons vu plus avant, LG livre tout ce qu’il faut pour cacher la connectique. De fait, celle-ci est intégrée au dos dans des compartiments suffisamment larges pour y agencer les câbles sans être à l’étroit. L’espace est vaste pour accueillir les quatre câbles HDMI 2.1, le câble Ethernet ou encore les câbles d’antenne pour la TNT et/ou le satellite. Sur le côté s’ajoutent trois ports USB (pas mal !), une sortie audio numérique optique, un port PCMCIA (CI+) et une prise casque. Tout y est sans oublier les interfaces qu’on ne voit pas à l’image, du Bluetooth 5.0 ou encore Wi-Fi 802.11ac. Là aussi LG maximise nos chances d’obtenir un débit sans fil stable et suffisamment performant pour le streaming des programmes. Enfin, vous pouvez également compter sur les fonctions de Chromecast et AirPlay pour diffuser du contenu sans fil sur votre téléviseur.

Source : D. Nogueira

La dalle OLED EVO fait progresser la qualité d’image

Nous voici désormais dans le dur du sujet, à savoir la qualité d’image de cette nouvelle dalle OLED Evo. Rappelons que la promesse principale faite par LG lors de la présentation de cette nouvelle gamme à l’occasion du CES en janvier portait sur une évolution significative de la luminosité. Depuis, les équipes ont légèrement affiné leur propos. Ô certes la montée en puissance lumineuse est toujours à l’honneur, mais on nous parle désormais aussi d’une meilleure gestion des contrastes.

Un piqué remarquable / Source : D. Nogueira

Ou plus précisément, la gestion de ce qu’on appelle le « near black ». Plus concrètement, il est admis que l’OLED peut produire des noirs parfaits, mais on sait aussi que par manque de puissance lumineuse, cette techno peine à faire ressortir les détails dans les zones sombres de l’image – à moins de cramer ce qu’il se passe autour. La dalle EVO exploite sa montée en puissance pour corriger le problème, sans pour autant dégrader les couleurs proches, au contraire. Un point qui n’est pas simple à expliquer, mais qui se vérifie à l’usage. Il nous faudrait pouvoir le comparer avec un LG C1 ou un CX, mais on peut vous assurer que ce que nous avons devant les yeux est saisissant !

La luminosité est meilleure, mais avec cette maîtrise plus fine encore, l’image paraît encore plus piquée qu’avec les précédents modèles OLED. Effet placebo ? Peut-être… mais la claque visuelle est là et la magie opère. Les détails sont saisissants et la fluidité nous paraît mieux maîtrisée encore. De là à dire que LG rejoint Sony et Panasonic dans cette reproduction d’une image cinéma, il n’y a qu’un pas. Une impression d’image sublime évidemment liée au fait que la calibration de cette dalle est parfaite, que ce soit en mode « filmmaker » comme en mode « cinema » d’ailleurs.

 

La dérive colorimétrique mesurée sur une soixantaine de points est de 1,9 pour le « Filmmaker » et 1,68″ en mode « Cinema », ce qui traduit un rendu pour lequel l’œil humain ne sera pas en mesure de faire la différence entre ce que l’écran affiche et ce que la source envoie. Deux modes parfaitement calibrés donc, que ce soit pour les rendus SDR ou HDR puisque les mesures ci-dessus sont relevées sur l’espace colorimétrique DCI-P3 (HDR). Ajoutons que si l’espace REC.709 (pour les contenus SDR) est couvert à 100%, le DCI-P3 et BT.2020 sont respectivement reproduits à 98% et 72% environ. Deux valeurs classiques qu’on espérait bien trouver sur un modèle de la trempe du G1.

Mesures mode Cinema / Source : D. Nogueira

Les mesures ci-dessous confirment l’excellente gestion de la montée en puissance lumineuse, malgré une calibration un rien trop chaude en DCI-P3. Le pic s’établit à environ 800 nits et dépasse légèrement la courbe de référence à entre 80 et 90%. A noter que nous n’avons appliqué aucun réglage sur le Tone Mapping HDR et laisser le téléviseur gérer seul son affaire. Un bon résultat d’autant qu’à l’usage vous n’y verrez que du feu ! La luminosité ne nous a jamais posé de problème dans la création de zones saturées dans l’image, par exemple. On remarque également que l’échelle de gris est parfaite. Admirez en haut à droite comme les mesures de la dérive restent très basse et gageons que si nous notre sonde était plus sensible encore, nous pourrions relevé des valeurs lisibles sous les 30%.

Concernant la luminosité, celle de la dalle EVO intégrée à ce G1 est bel et bien un cran au-dessus de ce que propose le constructeur sur ses autres modèles. Le LG C1 testé récemment affiche une luminosité max en mode film maker de 725 cd/m² alors que le G1 monter à 860 cd/m² sur le même mode. A noter que nous avons mesuré la luminosité maximale en mode vif à 881 cd/m², ce qui n’est pas si loin des 887 cd/m² mesuré sur le Sony XR-65A90J – et on ne parle même pas du pic à 1300 cd/m² de ce dernier – mais qui devrait rester en recul par rapport à la luminosité max du JZ2000 de Panasonic.

Que ce soit en mode cinema, filmmaker, expert lumineux ou expert sombre, cette dalle OLED a tendance à produire des blancs légèrement trop chaud dès 50%. Pour autant, comme le montre la mesure ci-dessus, la température moyenne avoisine la perfection avec une valeur de 6448K, très proche des 6500K de référence. En effet, si la courbe de mesure du rouge se détache des autres, il faut bien noter que la dérive n’est même pas de 10% à son maximum.

LG a donc une nouvelle fois encore fait un excellent travail sur ce modèle G1 de 2021. La dalle EVO n’affiche pas des mesures aussi dingues que nous espérerions en matière de luminosité, mais le rendu de l’image reste sublime. Pour certains il faudra toujours tirer les rideaux ou fermer les volets pour lutter contre les reflets du soleil et autres lumières parasites. Toutefois, grâce à cette luminosité plus importante, la gestion plus fine encore des contrastes et la qualité du filtre antireflet, il nous semble que l’expérience cinéma même en plein jour s’améliore encore.

Enfin, concernant le filtre antireflet, il nous est difficile de départager LG est Sony sur ce point. Le constructeur japonais a en effet lui aussi fait un super boulot sur ce sujet en offrant ainsi au A90J une superbe image, plus lumineuse et plus confortable encore. En revanche sur l’aspect « gaming », LG fait bien mieux que Sony qui tarde à activer la technologie VRR et l’ALLM – même si ce dernier est compensé par une techno maison.

Jeux vidéo : entre performances matérielles et évolutions logicielles

Il va sans dire que la montée en puissance lumineuse et les performances accrues du processeur Alpha 9 Gen 4 profitent à l’utilisation gaming de ce téléviseur. Évacuons d’entrée toutes les inquiétudes que vous pourriez avoir quant à d’éventuelles latences : il n’y en a pas. D’abord parce que la rémanence d’une dalle OLED est quasi nulle. Elle est estimée à moins d’une milliseconde – nous n’avons pas ce qu’il faut pour la mesurer, mais c’est la technologie elle-même qui veut ça.

mesure input lag

Aucune latence ne sera perceptible non plus sur les commandes. En effet, nous avons mesuré un retard à l’affichage (à 60Hz) de seulement 12,5 ms, ce qui positionne ce G1 parmi les plus rapides. Il est toutefois devancé par le Samsung QE65QN95A et ses 10,4 ms. Néanmoins, en dessous de la valeur de 16 ms l’input lag est imperceptible, car il correspond à moins d’une image de retard sur la source.

Sans surprise, les performances de la dalle sont remarquables, que l’on joue d’ailleurs en Full HD à 60 Hz ou, comme cela a été notre cas, en Ultra HD à 120 Hz. Dans cette configuration, notre carte Nvidia GeForce RTX 3090 s’en donne à cœur joie, même s’il faut avouer que le DLSS 2.0 apporte une contribution bienvenue sur certains titres particulièrement gourmands. Sur Watch Dogs : Legion avec les détails en Ultra et un rendu raytracing au max, le DLSS réglé lui aussi au max nous permet de jouer en Ultra HD à 60 images par seconde dans un confort et un rendu saisissants.

Les jeux de course sont un véritable régal pour les yeux : le défilement est fluide, le piqué remarquable et les taux de contrastes supers dynamiques. Cette fluidité qui nous avait manqué sur le Sony XR-65A90J est présente ici et c’est en cela que LG domine alors son rival japonais. En revanche le match est autrement plus serré face à Samsung.

Pour nous le QN95A n’est autre que le meilleur des téléviseurs gaming LCD que nous ayons testé. La fluidité de la dalle, la prise en charge des technologies VRR (même s’il n’est pas officiellement certifié G-Sync nous avons pu voir que cela fonctionne) et sa puissance lumineuse bien supérieure à celle de l’OLED de LG en font un produit d’exception pour les jeux vidéo. Pour autant, nous sommes conscients que, contrairement à nous, certains s’accommoderont très bien des reflets du G1, quitte à plonger la pièce dans la pénombre, pour profiter des contrastes remarquables de l’OLED. D’autres s’inquièteront de voir certains menus ou logo (de jeu comme de programme TV d’ailleurs) s’incruster dans la dalle en raison du phénomène de marquage. Rien à déplorer de ce côté là pour nous, mais nous n’avons ce téléviseur depuis très longtemps.

De la même manière que nous l’avons constaté pour les films et séries, la montée en puissance lumineuse comme le traitement de la dalle contribuent à améliorer légèrement les choses par rapport à la puissance des LCD.

L’affichage de l’optimiseur de jeu en version réduite

Il ne faut pas oublier que si Samsung propose sa « Game Bar », LG offre lui aussi dans les options de WebOS 6 un nouveau menu appelé « optimiseur de jeu ». Une fonction que nous avons déjà mise en avant dans notre test de l’OLED55C1 avec une utilisation sur console et que nous éprouvons désormais ici couplée à un PC dans une version d’ailleurs mise à jour. Les fonctionnalités sont toujours les mêmes, avec la possibilité de choisir parmi quatre modes de jeu (Standard, FPS, RPG et RTS) qui ajusteront automatiquement différents paramètres que ce soit sur la luminosité de la dalle ou dans le travail des détails.

Par exemple, sous le mode FPS l’électronique désactive certains traitements qui pourraient ralentir l’affichage ou augmenter l’input lag au profit d’une réactivité record. On note aussi que sous ce mode, la dalle booste légèrement sa luminosité pour faire ressortir les ennemis tapis dans l’ombre, mais le résultat est léger. Enfin, toujours par rapport à Samsung, LG enfonce le clou et propose en plus la prise en charge de l’Ultra HD à 120 ips en HDR certes, mais avec en plus la compatibilité Dolby Vision.

C’est l’évolution majeure qui a débarqué avec la version 03.11.23 et qui a déjà été remplacé par le micrologiciel 03.15.27 qui nous a été proposé à la fin du mois de juin. Cette mise à jour apporte quelques corrections de bug relevés sur Facebook Connect, mais pas seulement. On note surtout une mise à jour de l’interface de « l’optimisateur de jeu » qui profite d’un design à la fois plus moderne et finalement plus « geeky », histoire de flatter les gamers.

Et si d’aventure vous n’êtes pas à l’aise avec les quelques options de cet optimiseur de jeu, LG vous propose « un guide d’utilisateur » qui devrait vous permettre de comprendre comment exploiter la chose avec vos titres.

Mesure en mode jeu

Pour conclure cette partie « gaming », voici quelques mesures réalisées une fois le mode « optimiseur de jeu » activé. On note que si la luminosité reste importante (800 cd/m² environ), mais que la gestion de la montée en puissance lumineuse est plus douce. La fidélité des couleurs en prends un coup en revanche, avec un Delta E 2000 moyen mesuré à 4,51. A noter que les résultats varient assez peu, que l’on soit en mode Standard, FPS, RTS ou RPG.

Une bonne qualité audio, la techno WiSA en prime

Concernant la partie audio, le G1 intègre quatre haut-parleurs assurant les médiums et les aigus ainsi que deux haut-parleurs pour les basses. De quoi délivrer une puissance de 60 watts bien supérieure à la moyenne, mais assez classique pour un modèle de ce standing. Le fait étant que le G1 est conçu pour s’accrocher au mur et que ce système perd un peu de sa superbe lorsque la dalle est installée sur ses pieds.

Nous pensons également que cela est lié au fait que le téléviseur est plus fin sur la partie basse, ce qui lui confère moins de caisse de résonnance que les modèles plus conventionnels.  Dans la photo ci-dessous, on peut apercevoir l’un des haut-parleurs, à gauche, ainsi qu’un évent, à droite. Voyez comme le premier n’est pas bien grand.

 

Il existe toutefois une multitude d’options permettant d’ajuster la qualité audio et même un mode automatique qui permet d’éviter les variations de volume, particulièrement désagréables, qui peuvent survenir entre deux chaînes différentes.
Signalons par ailleurs que LG a intégré la technologie WiSA – qui est aussi le nom de l’association regroupant les professionnels de l’audio. Celle-ci permet de diffuser sans fil des flux audio 24 bits en 48 / 96 kHz sur des configurations multicanaux que ce soit du 5.1 du 7.1 ou encore 5.1.2 pour des configurations Dolby Atmos. Cette technologie permet de le faire également avec une latence réduite pour assurer une latence optimale avec les enceintes connectées qui seraient connectées au téléviseur.

Enfin, parmi toutes ces options audio, on trouve également une surcouche « intelligence artificielle » qui se charger d’ajuster les réglages en fonction des contenus, mais également une fonction avancée appelée « réglage acoustique AI ». Celle-ci est supposée améliorer le rendu sonore en fonction de l’acoustique de votre pièce. La procédure est sensiblement la même que chez Sony (et ses technos Acoustic Surface ou Acoustic Audio) puisqu’elle consiste à utiliser le micro de la télécommande pour procéder à la calibration. Un dernier réglage permet ensuite d’accentuer les basses ou non, en fonction de vos préférences.

WebOS 6 : une belle mise à jour de l’interface, la personnalisation en moins

L’ergonomie de WebOS du G1 est identique à celle du C1. On retrouve donc cette nouvelle interface qui tente de se rapprocher de Google TV avec une mise en avant plus prononcée des contenus. La barre de navigation dans le bas de l’écran est toujours présente et c’est d’ailleurs avec celle-ci en premier plan et pendant un bref instant que démarre le téléviseur. Pour la figer, il suffit de sélectionner l’un des raccourcis (Disney+, Netflix, etc.), sans quoi le bandeau disparaît pour vous mener vers la page d’accueil. A noter que LG propose de changer cela dans ses options.

La barre d’icônes est toujours là / Source : D. Nogueira

La navigation au sein de cette première barre d’icones est toujours parfaitement fluide, mais un petit détail nous interpelle. Si on retrouve bien l’accès direct aux applications, la mise en avant des contenus associés qui apparaissaient auparavant n’apparaît plus. On a beau se déplacer entre Netflix, Disney+ ou Prime Video et le contenu de la barre supérieure ne change pas avec les applis. C’était pourtant très pratique pour reprendre la lecture d’une série Netflix par exemple. Pour nous, c’est un petit retour en arrière pour WebOS 6.

La page d’accueil de WebOS 6 / Source : D. Nogueira

Mais le meilleur reste à venir avec la nouvelle interface en plein écran. Celle-ci est riche en icônes en tout genre, listant les programmes vidéos (tendances actuelles), les applications installées sur le téléviseurs (Netflix, Canal+, OCS, Disney+, Prime video, AppleTV, YouTube, Twitch, etc.) ou encore le tableau de bord maison avec vos périphériques (AirPlay, clé USB reliée au TV, serveur NAS, etc.).

Source : D. Nogueira

Plus bas encore on trouve une sélection de contenus issus cette fois-ci desdites applications installées… enfin certaines d’entre elles. En effet, WebOS propose en l’état quatre entrées offrant un accès direct aux contenus de YouTube, Rakuten TV, Amazon Prime Video et AppleTV. N’ayant ni compte Rakuten, ni AppleTV nous souhaitions remplacer ses accès par ceux de Netflix et Disney+, mais impossible de trouver comment faire. L’option n’est d’ailleurs peut-être pas disponible. Visiblement pas plus que celle permettant de changer l’ordre des contenus suggérés comme on peut le faire avec Android TV et Google TV – LG ne nous aura pas éclairé sur ce point.

Enfin, les deux dernières entrées proposent du contenu associé aux « meilleurs films et sport inspirants » ainsi que les nouvelles sorties. Deux autres entrées que nous aurions aimé personnaliser. Heureusement, il semble qu’il soit essentiellement regroupé ici des contenus sélectionnés et triés parmi nos comptes renseignés dans le téléviseur. Disney+ et Amazon Prime en tête, avec de rares contenus Apple TV. En revanche, on ne comprend pas encore pourquoi les contenus de Netflix ne sont pas mis en avant. Y aurait-il un droit d’entrée pour figurer sur cette page d’accueil que Netflix aurait refusé de payer à LG ?

Source : D. Nogueira

Quoi qu’il en soit cette version 6 est indiscutablement la mise à jour la plus riche de WebOS, mais, comme chez la concurrence, on peine encore à comprendre pourquoi ces systèmes d’exploitation riches en services, piloté par des processeurs performants, ne proposent toujours pas de multicompte où chaque utilisateur retrouveraient une interface d’accueil bien à lui, ainsi qu’un accès configuré de A à Z à ses services. Imaginez un peu le gain de temps, d’efficacité et de confort dans sa consommation quotidienne. Plus besoin d’indiquer après coup “qui se connecte” au lancement de l’application de streaming.

Assistant vocaux main-libres en exclue sur le G1

Le LG G1 profite d’une exclusivité au sein cette gamme Ultra HD OLED, à savoir la présence de micro en façade du téléviseur. Ceux-ci permettent alors de solliciter l’assistant vocal en mode mains libres.

Il n’est ainsi pas utile de presser la touche micro de la télécommande : l’assistant s’active via la commande « Hi LG ». Vous pouvez ensuite demander à l’assistant de changer de chaîne, lancer une application, changer de source, poser des questions sur un acteur ou un film, en somme tout ce qu’il était déjà possible de faire avec l’assistant vocal.

Enfin, la télécommande est identique à celle livrée avec le C1. Elle reprend donc les mêmes forces et faiblesses. On aime sa réactivité et son pointeur gyroscopique, mais on regrette d’autant plus sur ce modèle prémium qu’est le G1 que la zapette ne soit pas rétro éclairée.

Source : Source : D. Nogueira

A noter qu’il est toujours possible d’associer des raccourcis très facilement à chacune des touches alphanumériques de 1 à 8 de la télécommande. Nous n’en avons pas parlé depuis longtemps dans nos tests, mais sachez que cette migration vers WebOS 6 ne change rien. Partageons un exemple pour être plus précis. Une fois l’application YouTube (Twitch, OCS, MyCanal, etc.) ouverte, il suffit de presser longuement une touche pour qu’il vous soit proposé de l’associer comme raccourci. Pratique pour toutes ces applications qu’on utilise régulièrement et qui ne disposent pas de touche d’accès direct comme celle de Netflix, Prime Video et Disney+.

Une consommation maîtrisée

Concernant la consommation électrique, nous nous attendions à pire. Pour la mesuré, nous avons décidé de nous basé sur la lecture d’un contenu spécifique, à savoir la série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur Cinéma. Dans ces conditions, le LG OLED55G1 aura consommé en moyenne 76 Wh, ce qui est tout à fait maîtrisée.

Prix et disponibilité

La série LG G1 est d’ores et déjà déclinée en 55, 65 et 77 pouces pour, respectivement, des prix de 2300, 3500 et 5500 euros. Vous la trouverez chez tous les revendeurs habituels. A noter également que ces modèles sont actuellement soumis à des remises importantes.

En l’occurrence on trouve sur le site de vente en ligne de LG une offre « Pack Cinéma » pour laquelle le constructeur offre les pieds permettant de poser le téléviseur sur un meuble, avec en prime un rabais sur les prix. Les 55, 65 et 77 pouces sont ainsi proposés à 1999, 2799 et 4499 euros.

Note finale du test
9 /10
Il ne fait désormais aucun doute que ce G1 est l’un des meilleurs téléviseurs OLED du marché. Il nous tarde toutefois de le comparer avec le Panasonic JZ2000 qui promet lui aussi une montée en puissance lumineuse, sans doute supérieure d’ailleurs à ce LG et une excellente qualité d’image.

LG progresse en tout cas sur bien des tableaux, y compris justement sur le rendu cinéma (où le savoir-faire de Panasonic et Sony reste une référence) qu’on aime tant grâce à une gestion plus fine des contenus. D’autant qu’ici la dalle est parfaitement calibrée. Le processeur Alpha 9 Gen 4 fait du très bon travail sur la partie audio et vidéo, tout améliorant encore un peu plus aussi le soin porté à l’aspect gaming du téléviseur.

Le G1 est donc un savoureux cocktail de technologies, même si certains pourraient encore s’inquiéter des risques de marquage et d’autres être gênés par les reflets importants de cette dalle OLED. Enfin, si nous reprochons régulièrement à Samsung de ne pas proposer de compatibilité avec le Dolby Vision sur ces téléviseurs, il nous faut désormais rappeler aussi que LG ne supporte pas le HDR10+.

Chacun en pensera ce qu'il veut, mais nous avons désormais pu constater sur certains forums que les utilisateurs semblent également de venir sensibles à cette norme HDR, notamment utilisée par Amazon Prime Video dans la diffusion de certains contenus. Et vous, vous en pensez quoi ?

Points positifs du LG OLED55G1

  • La qualité d’image

  • La qualité audio

  • Les performances du processeur

  • La mise à jour de WebOS6

  • Les performances en mode jeu

Points négatifs du LG OLED55G1

  • Télécommande non rétroéclairée

  • Peu de personnalisation de WebOS 6

  • Les reflets toujours bien présents

  • Pas de HDR10+ ni de DTS

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