Après l’annonce surprise d’une nouvelle entrante dans le marché en pleine effervescence des consoles portables, la Logitech G Cloud est aujourd’hui une réalité. Cette machine est le fruit du partenariat entre deux géants du gaming : Logitech et Tencent. L’ambition est immense : faire du cloud gaming la future évolution du jeu vidéo traditionnel. Pour remplir son objectif, Logitech s’est entouré de deux mastodontes du jeu vidéo : Microsoft à l’origine du service de cloud gaming Xbox et Nvidia avec son service GeForce Now. Ce sont les deux principaux acteurs aujourd’hui du cloud gaming dans le monde et en particulier en France. Stadia, le service de Google, a définitivement fermé le 19 janvier et Luna, la plateforme d’Amazon, n’est, pour l’heure, pas disponible en Europe.
Le marché du cloud gaming n’en est qu’à ses balbutiements. Les ventes de jeux dématérialisés ont explosé ces dernières années et représentent 80 % des ventes de jeux PS4 et PS5 chez Sony en 2021 par exemple. À ce rythme, la disparition des jeux physiques n’est qu’une question de temps et le cloud gaming est la suite logique de cette transformation.
Qu’est-ce que le cloud gaming ? Le cloud gaming, c’est pouvoir jouer en streaming, sans avoir le jeu préalablement installé sur sa machine. Le seul prérequis, c’est de disposer d’une connexion internet et de préférence, de qualité. C’est la condition pour éviter tous les effets indésirables de cette technologie encore perfectible : freezes, latence ou encore instabilité de la qualité graphique et du framerate. Et même avec un bon débit, le joueur reste tributaire des éventuelles pannes du service qu’il utilise.
Fiche technique
La console testée est un exemplaire acheté au Canada. Elle n’est disponible pour l’instant qu’en Amérique du Nord. Une sortie en Europe est prévue en 2023, mais Logitech ne nous a pas communiqué de date précise. L’application Xbox Cloud Gaming (Beta), installée par défaut sur la console, n’est pas encore disponible en français. Nous n’en tiendrons évidemment pas rigueur, d’autant que l’application Xbox Game Pass s’avère meilleure et est disponible, elle, en français.
Modèle | Logitech G Cloud (2022) |
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Dimensions | 25,684 cm x 11,721 cm x 3,295 cm |
Wifi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | Oui |
Prix | 329 € |
Fiche produit |
Niveau prix, c’est 349 dollars US HT. Elle est en réduction encore aujourd’hui à 299 dollars US soit 50 dollars de réduction. En Europe, nous espérons que le prix ne dépassera pas les 350 euros.
Design : l’ergonomie et le confort sont les maîtres-mots
Ergonomique, léger et confortable ! Ce sont les réactions que la plupart des testeurs américains ont partagées en prenant en main cette console pour la première fois et ils ont raison. Elle tient parfaitement en main, elle est plus compacte que le Steam Deck de Valve et pèse moins lourd : 463 grammes contre 669 grammes pour le Steam Deck.
Elle est plus lourde que la Nintendo Switch, certes, mais grâce à sa conception ergonomique, la différence est peu perceptible et même après de longues sessions de jeu, la fatigue est moins importante qu’avec une Nintendo Switch classique.
La qualité de fabrication est au rendez-vous. Elle semble solide en main, les finitions sont à la hauteur de ce que nous attendons de la part d’une entreprise comme Logitech. Les tons jaunes des deux sticks et du bouton G de Logitech Gaming apportent une touche colorée à la G Cloud sans aller dans le mauvais goût comme c’est parfois le cas pour les périphériques de gamers.
La Logitech G Cloud n’est pas exempte de défauts. Les sticks manquent de rigidité au toucher et ne rivalisent pas avec ceux présents sur le Steam Deck. Ils demeurent plus agréables à prendre en main que ceux de la Switch, mais sont moins précis à l’utilisation. La croix directionnelle n’était pas la priorité de Logitech sur cette console. Trop molle et surtout, la diagonale nécessite un appui excessivement énergique sur les deux directions correspondantes. Dans un jeu de combat à l’ancienne, les enchaînements seront donc compliqués à accomplir. Fort heureusement, les jeux actuels demandent rarement l’utilisation de la croix directionnelle au profit des sticks.
Les boutons ABXY sont agencés de la même manière que sur une manette Xbox. Logitech est même allé plus loin : l’ergonomie générale est quasi identique à celle d’une manette Xbox. Le bouton G de couleur jaune est utilisé dans l’application Xbox Cloud Gaming comme le bouton Xbox de la manette Xbox, c’est dire !
L’avantage de ces choix pris par Logitech, c’est que cette G Cloud est « plug & play » pour le service Xbox Cloud Gaming. Aucun réglage préalable ne sera donc nécessaire. Il est cependant regrettable que les boutons ABXY ne bénéficient pas d’un meilleur retour haptique. Ils sont trop mous et incomparables avec ceux d’une vraie manette Xbox.
Les gâchettes L1, R1, L2, et R2 sont là encore très proches de celles que l’on retrouve sur une manette Xbox. Le seul reproche que nous ayons, notamment sur les gâchettes L2 et R2, c’est qu’elles gagneraient à être plus larges. Elles sont étroites et de manière générale, il manque de l’espace au niveau des poignées de cette console. Logitech a été contraint de faire des compromis pour que cette G Cloud garde une taille raisonnable. Nous aurions préféré des bordures moins larges autour de l’écran pour gagner de l’espace.
Les boutons start et option sont présents de part et d’autre de l’écran et fonctionnent, là encore, comme sur une manette Xbox. Ils s’enfoncent trop aisément à notre goût dans le châssis de la console lors d’un appui, mais ils émettent un clic puissant en contrepartie.
Un bouton accueil est également de la partie. Il se situe en dessous du stick droit, à l’opposé du bouton G.
Au-dessus de la console, des boutons de réglage du volume sont présents. Il y a également un bouton power qui se glisse de la droite vers la gauche. Pour allumer ou éteindre la console, il faudra bien veiller à maintenir quelques secondes ce bouton à gauche. Une trappe est positionnée en haut à droite de la console dissimulant un emplacement pour carte micro SD.
En dessous de la console, deux rainures font office de haut-parleurs stéréos. Un placement face à l’utilisateur aurait été préférable pour une meilleure immersion. Heureusement, le son produit par ces deux haut-parleurs s’avère plutôt qualitatif et puissant. Pour les adeptes du casque filaire et ceux qui ne supportent pas les décalages entre le son et l’image, une prise jack 3,5 mm est de la partie. Enfin, un port USB-C 3.1 permet à la fois la recharge et le transfert de données.
Nous regrettons l’absence d’une sortie vidéo contrairement au Steam Deck ou à la Nintendo Switch. Impossible donc d’afficher son jeu sur un écran externe et il ne faudra pas compter non plus sur un éventuel dock pour pouvoir le faire. Du moins, pour le moment.
Écran : l’OLED aux abonnés absents
Sur une console portable de cloud gaming, trois caractéristiques sont essentielles pour jouer dans les meilleures conditions possibles : l’ergonomie, la connectivité et l’écran. Les caractéristiques techniques comme le processeur, la carte graphique et même le stockage sont secondaires.
Razer fait mieux… enfin presque
La déception d’entrée de jeu, c’est l’écran LCD. À 350 dollars HT, en la comparant à la Razer Edge, nous attendions au moins un écran OLED. La déception ne s’arrête pas là. La définition de cet écran LCD est de 1080p. C’est mieux que la Nintendo Switch et que le Steam Deck. Cependant, l’abonnement « ultime » GeForce Now autorise une définition supérieure dont les utilisateurs de cette G Cloud ne pourront pas bénéficier. La dernière douche froide, c’est le taux de rafraîchissement. 60 images par seconde, c’est le minimum syndical. Là encore, le service GeForce Now permet d’aller plus avec 120 images par seconde pour son abonnement « ultime » lorsque le jeu le propose.
Tout n’est pas négatif pour autant. L’écran LCD de cette Logitech G Cloud est satisfaisant, voire plaisant pour du cloud gaming. Nos tests ont donné des résultats dans l’ensemble positifs. Les contrastes sont excellents avec un ratio de 1519:1 et la console couvre l’ensemble du spectre colorimétrique sRGB. L’écran est lumineux. Sur la fiche technique, Logitech annonce 450 nits. Nous avons mesuré de notre côté 470 nits, ce qui est même mieux que prévu. Seule la justesse des couleurs est en retrait avec un delta E moyen de 6,58 ; loin et même très loin des bons élèves qui obtiennent un score inférieur ou égal à 3.
La diagonale de sept pouces est confortable et permet de jouer à tous les types de jeux sans avoir à plisser les yeux.
Enfin, et c’est l’avantage majeur de cet écran, son format est idéal pour du cloud gaming. Avec un format 16/9, tous les jeux s’afficheront en plein écran, quel que soit le service utilisé. Pas de barres noires sur les côtés contrairement à la Razer Edge, sa principale concurrente, dont le format est identique à celui d’un smartphone. Seule ombre au tableau, les bordures autour de l’écran auraient gagné à être plus fines.
Performances & Interface : une mauvaise tablette Android
Tester la Logitech G Cloud comme une console de jeu ou une tablette sous Android est une erreur. Nous avons échangé avec Logitech et l’intégration d’Android sur la G Cloud relève, de ce que nous comprenons, d’un choix par défaut. Android est open source ce qui limite les coûts de développement et d’achat de licences et les applications des services de cloud gaming sont toutes disponibles gratuitement sur le Play Store.
Des performances en retrait pour son prix
La Logitech G Cloud est équipée d’une puce Snapdragon 720G et de 4 Go de RAM. Le Snapdragon 720G est un SoC de milieu de gamme obtenant un score AnTuTu de 310 000 points environ. À titre de comparaison, le Snapdragon G3x Gen 1 qui équipe la Razer Edge, est quasiment trois fois plus puissant. Avec 4 Go de RAM, la Logitech G Cloud n’est pas optimisée pour faire tourner des jeux gourmands sous Android. La majorité de la ludothèque tournera sans encombre, mais pour des jeux plus exigeants comme Genshin Impact ou même Fortnite, il faudra faire des concessions importantes sur la partie graphique pour espérer jouer sans ralentissements.
En comparant les performances de cette Logitech G Cloud avec le Samsung Galaxy A72 équipé d’une puce équivalente, nous obtenons des scores très proches. Le Galaxy A72 fait légèrement mieux, mais il est équipé de 6 à 8 Go de RAM.
Une interface conçue pour le gaming
Concernant le système d’exploitation à proprement parler, c’est Android 11 avec une surcouche signée Logitech. Deux interfaces sont proposées à l’utilisateur. Le mode tablette est une interface somme toute classique sous Android avec un écran d’accueil, une barre de notification et un menu déroulant pour afficher l’ensemble des applications installées. Le deuxième mode, implémenté par Logitech, est le mode portatif utilisant les contrôles physiques de la console et se présentant comme une interface orientée gaming. Elle ressemble à l’interface de la PlayStation avec des applications exposées sous forme de tuiles, alignées les unes à côté des autres. La dernière tuile à droite est un menu déroulant répertoriant l’ensemble des applications installées.
Après quelques semaines de test, nous privilégions l’interface tablette qui est fonctionnelle et efficace. L’interface signée Logitech est sur le papier intéressant, mais très perfectible. La barre de notification est inaccessible avec ce mode. Il faudra passer par le menu « Messages » se trouvant en haut à gauche de l’écran d’accueil et qui se présente comme un hub de notifications. L’idée est louable, mais, en pratique, la barre de notification Android est accessible depuis n’importe quelle application alors que ce hub ne l’est que depuis l’accueil. Heureusement, en maintenant appuyé le bouton accueil, un menu rapide sous forme de volet apparaîtra à gauche de l’écran. À travers ce menu, il sera possible de passer en mode avion, de régler la luminosité et le volume. C’est déjà ça !
L’autre mauvaise surprise, c’est toute la séquence nécessaire au passage en mode tablette depuis le mode portatif. Il faut se rendre dans les paramètres, sélectionner le menu « informations sur le dispositif » puis cliquer sur « passer en mode tablette ». Pourquoi ne pas avoir utilisé tout simplement le bouton physique G pour basculer d’un mode à l’autre ?
Un élément manquant sur cette G Cloud, même si ce n’est pas indispensable, est un compteur du nombre d’images par seconde. Le Steam Deck propose cette fonctionnalité et elle est, en plus, très facile d’accès.
Dernier point à retenir concernant cette interface, c’est que la Logitech G Cloud tourne sous Android 11. Alors qu’Android 13 est en cours de déploiement sur les smartphones Android, la G Cloud accuse deux versions de retard. Logitech nous a rassurés sur le suivi logiciel de cette console puisque des mises à jour sont prévues prochainement, notamment pour améliorer le mode portatif. Pour l’heure cependant, aucune mise à jour vers Android 12 ou 13 n’est prévue.
Cloud Gaming : la meilleure tout simplement
Pour du cloud gaming, il faut que la partie connectivité de l’appareil soit à la hauteur. Sur cette G Cloud, le constat est mi-figue, mi-raisin. La G Cloud est équipée d’une puce Wi-Fi 5 (802.11 ac). Sa concurrente, la Razer Edge est équipée du Wi-Fi 6E, la dernière norme Wi-Fi en date. La G Cloud accuse du retard face à sa concurrente, mais bénéficie du 2×2 MIMO, c’est-à-dire de deux antennes en réception et de deux antennes en émission. Dans les faits, cette technologie se traduit par une excellente stabilité du débit. La stabilité, c’est crucial pour des parties de cloud gaming, car c’est la connexion qui détermine la qualité d’affichage et la fluidité. Avec une bonne connexion, Xbox Cloud Gaming ou GeForce Now fonctionne sans aucun ralentissement ni variation de qualité graphique. La latence au niveau des contrôles existe, mais reste minime. Pour des parties multijoueurs, les plus férus privilégieront le Steam Deck, un PC ou une Xbox pour avoir le jeu en local et réduire au maximum la latence.
Logitech aurait pu ajouter également une connectivité 5G pour pouvoir jouer réellement n’importe où. Le constructeur privilégie donc un usage domestique. La Razer Edge aura le droit à une version 5G qui rendra la console réellement nomade à condition d’être dans un territoire couvert par la 5 G.
A-t-on encore besoin d’installer son jeu ?
Après plusieurs semaines de cloud gaming avec le Xbox Cloud, le GeForce Now et une pincée de Google Stadia, la conclusion est sans appel : c’est une excellente plateforme portable de cloud gaming. Le Xbox Cloud est particulièrement efficace grâce à sa simplicité d’utilisation. En lançant l’application Xbox Game Pass du Play Store ou l’application Xbox Cloud Gaming (beta) préinstallée sur la console, on accède à toute la bibliothèque de jeux disponibles en cloud sur le Game Pass. Il suffira ensuite de lancer le jeu. Un court temps de chargement sera nécessaire avant le lancement du jeu. Ce dernier est plus ou moins long en fonction de la connexion internet du joueur et des serveurs Xbox. Cerise sur le gâteau, la sauvegarde est automatique et enregistrée sur le cloud, donc on reprend sa partie là où on l’a laissée.
Le confort de jeu est au rendez-vous, l’écran contribue à l’immersion du joueur grâce à sa large diagonale. Les contrôles sont faciles d’accès et répondent parfaitement au joueur. L’expérience avec le Xbox Cloud Gaming s’avère plus que satisfaisante, en particulier sur des jeux solos. Le principal défaut de ce service est sa définition censée atteindre le 1080p, mais qui a tendance à diminuer au moindre mouvement ou scène d’action. L’image se pixelise alors et le rendu se montre bien moins convaincant. Avec le service GeForce Now, le résultat est bien plus qualitatif en matière de qualité d’image, mais son utilisation est moins intuitive que le Xbox Cloud Gaming. Et surtout, il faudra acheter les jeux contrairement au Xbox Cloud qui propose les jeux gratuitement avec l’abonnement ultimate.
Contrairement à la Razer Edge conçue à partir d’une tablette Android de petite taille et d’une manette Razer Kichi v2 Pro, la Logitech G Cloud est une véritable console de jeux à l’instar de la Nintendo Switch Lite. Son objectif est de proposer la meilleure expérience possible de cloud gaming. Sur ce point, la G Cloud est une réussite et surpasse sa concurrente de chez Razer pour deux raisons. La première est sa meilleure ergonomie que celle d’une manette Razer Kichi v2 qui équipe la Razer Edge. La seconde raison est son format d’écran bien plus adapté au cloud gaming.
Logitech est donc parvenu à fabriquer une console portable de cloud gaming convaincante proposant une expérience de jeu plus que satisfaisante, avec un accès à un catalogue de jeux très fourni moyennant finance et une ergonomie plutôt dans la moyenne haute du marché. À cela, s’ajoute une excellente endurance autorisant des parties de plusieurs heures sans recharger la console.
Autonomie : à quoi sert le chargeur ?
C’est véritablement l’autre point fort de cette Logitech G Cloud. À l’intérieur de cette console, une batterie de 6000 mAh avec à la clé, de nombreuses parties en perspective sur une même charge. Logitech annonce douze heures d’autonomie. En jouant principalement au Xbox Cloud et au service GeForce Now, nous obtenons un peu plus de neuf heures d’autonomie et il restait encore de la batterie. L’autonomie annoncée par Logitech est donc très proche de l’autonomie réelle que nous avons constatée.
Comparée au Steam Deck et même à la Nintendo Switch, c’est tout simplement excellent. La puce mobile utilisée est efficace énergétiquement parlant et le peu de ressources nécessaires au cloud gaming explique cette performance. La console sera moins endurante si elle est utilisée comme une console de jeux Android, mais il nous est difficile de la recommander pour cette utilisation.
La G Cloud est compatible avec la Quick Charge 3.0 jusqu’à 18 w. Il faudra donc deux heures trente minutes pour charger entièrement la console. Nous avons vu plus rapide, mais c’est amplement suffisant compte tenu de l’endurance de la batterie.
Prix et disponibilité
La Logitech G Cloud a été lancée le 17 octobre 2022 aux États-Unis et au Canada pour un prix de 349 dollars US. En précommande, une réduction de 50 dollars US était appliquée ramenant le prix à 299 dollars US. Cette réduction est encore en vigueur à l’heure où nous écrivons cet article. Il n’existe qu’une seule configuration. La console est de couleur blanche avec des tons jaunes, elle est équipée de 4 Go de RAM et de 64 Go de stockage interne avec possibilité d’étendre la mémoire grâce à son emplacement pour carte micro SD. Pas de date précise pour l’instant pour une sortie en Europe, et donc en France, mais un lancement est normalement prévu cette année.
Le prix est le sujet qui divise sur cette Logitech G Cloud. C’est la seule console de cloud gaming à l’heure actuelle, du moins, affichée comme telle. Elle n’a donc aucune concurrente, mais en regardant du côté du marché des smartphones, difficile de ne pas comparer sa configuration avec celle d’un smartphone à prix équivalent. 350 dollars pour cette configuration, c’est excessif. Si l’on se réfère uniquement à sa fiche technique, la Logitech G Cloud est un piètre rapport qualité – prix. La puce Snapdragon 720G est sortie en 2019, soit trois ans avant la sortie de la G Cloud. À un prix équivalent, le Samsung Galaxy A33 est plus performant avec un score de plus de 400 000 points sur AnTuTu soit 100 000 points de plus que cette G Cloud. Au-delà de ces performances, le A33 est équipé d’un appareil photo, d’un écran AMOLED signé Samsung bien meilleur que celui de cette G Cloud, et de la 5G.
La Razer Edge, concurrente directe de la G Cloud, qui arrive très prochainement en Amérique du Nord, est proposée à 399 dollars US, soit 50 dollars de plus. Mais, à ce prix, la Razer Edge embarque une configuration bien plus musclée avec son Snapdragon G3x Gen 1 et ses 8 Go de RAM, un écran OLED avec un taux de rafraîchissement de 144 images par seconde et une puce Wi-Fi 6E.
D’un autre côté, la Logitech G Cloud, excepté le choix technologique de son écran, est bien plus cohérente pour du cloud gaming que la Razer Edge. Elle sera bien plus adaptée pour cet usage grâce à sa meilleure ergonomie et son format d’écran bien plus confortable que celui de la Razer Edge. À surveiller donc, surtout si d’autres concurrentes surviennent d’ici sa sortie en France.
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