Instagram accueille le mode silencieux. Cette nouvelle fonctionnalité a été tout juste introduite par la maison-mère de l’application, Meta, dans un billet de blog paru le 19 janvier. Cette fonction a été conçue pour un but bien précis : aider les jeunes utilisateurs à se déconnecter de leur téléphone pour mieux se concentrer sur d’autres tâches.
Le principe du mode silencieux coule de source : lorsqu’il est activé, vous ne recevez plus aucune notification de la part d’Instagram. Par ailleurs, le statut d’activité de votre profil change et informe votre communauté qu’un mode silencieux est activé. Si vous recevez un message, une réponse automatique est envoyée à votre interlocuteur.
Résumé des notifications ratées
Tous ces petits mécanismes permettent de prévenir vos followers que le mode en question est de mise. Ce faisant, personne ne peut croire à une tentative de ghosting — le fait d’ignorer une personne — éphémère. Instagram vous permet aussi de planifier une ou plusieurs plages horaires où le mode silencieux sera actif.
Par exemple, si vous estimez qu’Instagram vous rend trop addict aux écrans le soir avant de tomber dans les bras de Morphée, alors activer le mode silencieux à partir de 23h peut être une solution pertinente. Une fois que ledit mode se désactive, l’application vous dresse ensuite un résumé des notifications reçues durant la période.
Meta présente une seconde nouveauté logicielle : sélectionner et masquer plusieurs suggestions de contenus issus de l’interface Explorer va être possible. Tout comme le fait de blacklister une série de mots, émojis ou hashtags spécifiques, afin de bloquer les contenus recommandés qui sont en lien avec.
Le groupe américain précise que le mode silencieux est dans un premier temps disponible aux États-Unis, Royaume-Uni, Irlande, Canada, Australie et Nouvelle-Zélande, mais espère le déployer dans d’autres pays à l’avenir.
Redorer son blason
Il convient de préciser que le billet de blog cible tout particulièrement les adolescents. Cette position n’est pas anodine puisqu’elle répond en quelque sorte au rapport du Wall Street Journal, publié en 2021, selon lequel Instagram avait des effets psychologiques nocifs sur les adolescents. Selon le média, Facebook en était sciemment conscient suite à des recherches internes.
Gizmodo soulève d’autres problématiques alarmantes qui s’appuient sur des recherches universitaires. Selon elles, des liens auraient été établis entre l’augmentation du temps d’écran et la diminution de certaines capacités cognitives… mais aussi une hausse de symptômes de dépression.
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