Facebook abandonne vraiment la vérification des faits aux États-Unis

 
Meta ne vérifiera plus les informations postées sur Facebook aux États-Unis, laissant les internautes faire leurs recherches.
Logo Meta pour illustration // Source : Mariia Shalabaieva pour Unsplash

C’était une des volontés de Mark Zuckerberg de vouloir « restaurer la liberté d’expression » sur ses réseaux Facebook, Instagram et Threads. On apprend par Joel Kaplan ancien chef de cabinet adjoint à la Maison-Blanche sous Georges W. Bush et aujourd’hui responsable des affaires internationales que la volonté de Zuckerberg a été exaucée puisque Méta a mis fin à son programme de fact-checking aux États-Unis.

Trop « biaisés politiquement »

Si Meta semble aujourd’hui adopter une posture proche de la ligne présidentielle américaine, il n’en a pas toujours été ainsi. En 2016, Facebook introduisait au sein de son réseau des outils pour lutter contre la désinformation, s’associant pour l’occasion avec quatre organisations spécialisées et indépendantes. Depuis, près de 10 ans ont passé et Zuckerberg indique désormais que les modérateurs de la plateforme sont trop « biaisés politiquement ».

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C’est ainsi que depuis le 7 avril 2025, le programme de vérification des faits a pris fin aux États-Unis. Kaplan précise que s’il n’y a plus de vérificateurs, les faits pourront à présent être annotés de notes communautaires. Un système que l’on retrouve notamment sur X (Twitter), le réseau social appartenant à Elon Musk.

Si les États-Unis n’ont plus de système de vérification des informations, celui-ci reste actif en Europe où Meta doit respecter la RGPD qui inclue un volet de lutte contre la désinformation.

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