
Alors que Microsoft souffle ses cinquante bougies, Bill Gates offre un cadeau inattendu aux passionnés d’histoire tech : le code source d’Altair BASIC, le premier logiciel de la firme, disponible en téléchargement sur son blog. Dans un long post émouvant, le cofondateur replonge dans les coulisses d’une aventure née… d’une audacieuse improvisation étudiante.
En effet, au printemps 1975, Bill, 19 ans, et son acolyte Paul Allen tombent sur un magazine dédié à l’Altair 8800, un ordinateur révolutionnaire pour l’époque. Sans hésiter, ils contactent ses créateurs en prétendant avoir développé un langage BASIC compatible. Problème : le programme n’existe pas. Il va falloir l’écrire. En urgence.
Pour retrouver le blog post de Bill Gates et télécharger le premier code Microsoft, rendez-vous ici.
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« Micro-Soft » : l’arnaque qui a mis le feu à l’industrie
Pendant huit semaines, Gates et Allen enchaînent les nuits blanches dans le labo informatique d’Harvard. Objectif : transformer leur vantardise en réalité. Résultat ? Altair BASIC, un succès immédiat qui convainc la société MITS de signer un contrat. La start-up « Micro-Soft » (avec un trait d’union, précision cruciale) est née. « On a fini par retirer le tiret, ça faisait moins années 70 », plaisante Gates aujourd’hui.

Dans son article, le milliardaire partage des clichés d’époque, dont un le montrant hilare devant une pile de feuilles contenant le code historique. « Ce logiciel reste le plus cool que j’aie jamais écrit », assure-t-il, malgré cinq décennies d’innovations. Les curieux peuvent d’ailleurs explorer ce morceau de patrimoine numérique gratuitement, une véritable plongée dans un temps où les lignes de code s’imprimaient encore sur papier.
L’anniversaire est aussi l’occasion de rendre hommage aux figures clés comme Steve Ballmer ou Satya Nadella. Mais l’émotion se teinte de mélancolie pour Bill Gates : « C’est étrange de réaliser qu’un demi-siècle a passé. Avec Paul, on avait l’impression de bidouiller un projet étudiant… pas de bâtir un géant ». On imagine que ce dernier regrette aussi l’opportunité manquée à pas moins de 400 milliards de dollars pour son entreprise.
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