La Xbox Series S de Microsoft est sans doute la nouvelle console la plus intéressante de cette fin d’année, car la plus intrigante. En effet, avec cette machine, Microsoft propose de faire des compromis pour avoir accès à une expérience next-gen, dans un format compact et à petit prix. Alors mettons tout cela à l’épreuve.
Comment lire ce test
Pour ce test, nous avons décidé de procéder un peu autrement que pour les autres tests que vous pouvez lire habituellement sur Frandroid. Ici, nous avons décidé d’évaluer l’expérience complète de la console chronologiquement, de la boite jusqu’à nos parties de jeux, en passant par l’installation et la configuration de l’interface.
Le test est assez long, alors n’hésitez pas à utiliser le sommaire pour lire les parties qui vous intéressent le plus.
Une boite qui va à l’essentiel
Si l’expérience d’unboxing de la Series S est légèrement différente de celle de la Series X, et plus conventionnel, on ne peut pas dire pour autant que ce détail ait été laissé de côté par Microsoft. La boîte s’ouvre facilement grâce à des languettes plastiques prêtes à être décollées, puis comme un coffret, sans forcer.
Dans les peut-être 7 ans de vie d’une console, l’unboxing n’est finalement qu’un détail, mais on dit souvent que c’est dans les premières minutes que l’on doit faire une bonne impression. Cela explique pourquoi Microsoft a visiblement voulu soigner ce détail.
En plus de la console, on retrouve un câble HDMI 2.1 « High Speed », un câble d’alimentation classique au format C7 et la nouvelle manette Xbox Wireless en blanc, pour aller avec la console.
Quand Microsoft lance directement une console slim
De toutes les nouvelles consoles, la Series S est celle qui est la plus susceptible de déclencher le fameux effet « whaouh » si cher aux marques. La console est vraiment compacte, c’est même la plus petite Xbox jamais conçue par Microsoft (6,5 cm x 15,1 cm x 27,5 cm).
Elle se fait oublier
Contrairement à la Xbox Series X ou la PlayStation 5, la Series S sera très facilement intégrable dans un salon. On peut la poser à la verticale ou à l’horizontale, mais elle a été plutôt pensée pour cette dernière position à en croire le logo Xbox en façade. Dans le cadre de ce test, j’ai régulièrement dû déplacer la console, du salon au bureau et parfois jusqu’à la rédaction, ce qui ne m’a jamais posé de problème tant elle est légère pour une console, environ 2 kg sur la balance. On a l’impression d’avoir déjà affaire à un modèle « Slim », que l’on attend en général seulement 2 ou 3 ans après le lancement d’une nouvelle génération.
Ses dimensions la rendent compatible avec n’importe quel meuble TV. En fait, son format rappelle celui d’une box TV ou d’un gros livre lorsqu’on la place à la verticale. Cet effet de taille compact vient aussi de l’absence de lecteur de disque, ce qui simplifie de fait le design de la machine. Malgré cette taille compacte, la Series S intègre sa propre alimentation, il n’y aura donc pas de bloc séparé à brancher entre la prise et la console.
Le design de la console est sans aucun doute possible l’une de ses grandes forces, et c’est pour nous un véritable coup de cœur.
Un silence absolu
On a beaucoup insisté sur la petite taille de la console, et cela pourrait faire craindre un système de refroidissement au rabais. Moins on accorde de volume à une machine, moins il y a de place pour intégrer un radiateur et un large ventilateur. Heureusement, Microsoft semble avoir réutilisé son savoir-faire acquis avec les Xbox One S et X qui partagent le même design interne général. On obtient une console très bien refroidie dans nos tests et surtout parfaitement silencieuse. Nous n’avons pas réellement pu mesurer le bruit émis par la console dans la mesure où, même avec un jeu next-gen, la console ne faisait pas assez de bruit pour se séparer du bruit ambiant de la pièce.
La ventilation se fait par les deux tranches et par un large ventilateur placé sous le disque en plastique noir qui marque indubitablement le design de cette console. Si vous souhaitez l’utiliser à la verticale, notez que ce design n’est pas symétrique et il faudra prendre soin de dégager de l’espace du côté du ventilateur pour ne pas bloquer le système de refroidissement.
Par ailleurs, s’il y avait un bémol à souligner sur ce design, c’est bien que ce large disque noir ressort légèrement du reste du châssis. On aurait aimé quelque chose de parfaitement intégré, sans excroissance, même légère. Cela joue très certainement un rôle pour faire comprendre à l’utilisateur de ne pas poser quelque chose dessus par inadvertance, ce qui condamnerait l’aération de la console.
La connectique
La Xbox Series S propose l’exacte même connectique que la Series X. À savoir un port USB Type-A en façade, pour recharger une manette, deux ports USB 3.1 Type-A à l’arrière pour connecter un disque dur externe, un port RJ45 Ethernet pour le réseau, une sortie HDMI 2.1, le port d’alimentation et un port d’extension de stockage.
Ce dernier permet d’utiliser les cartes d’extension de stockage commercialisées par Microsoft et Seagate pour étendre le stockage SSD interne de la console.
Bon point, Microsoft a pris soin de mettre des petits marqueurs physiques permettant aux utilisateurs avec un problème de vision de repérer et identifier les ports : deux points pour le port RJ45, trois points pour les ports USB, etc.
Pas de lecteur de disque
La Xbox Series S se distingue aussi de sa grande sœur par l’absence de lecteur de disque. On ne retrouve pas de lecteur à l’avant ni de bouton pour éjecter les disques.
Deux boutons restent cependant : celui pour synchroniser une manette à côté du port USB Type-A et le bouton Xbox qui permet d’allumer ou d’éteindre la console.
La nouvelle manette universelle
Malgré son prix plus bas, la Xbox Series S propose la même manette que la Xbox Series X. Pas de manette au rabais, comme certains avaient pu le craindre, mais simplement un changement de coloris pour mieux correspondre à la console.
Cette nouvelle manette, nommée la Xbox Wireless Controller, se veut en faite une manette universelle. Elle est compatible Android, iOS, PC, Xbox One et Xbox Series S et X, c’est pourquoi nous lui avons consacré un test entièrement dédié.
Compatibilité des accessoires Xbox One
Si vous aviez déjà une Xbox One et des accessoires pour cette console, ils sont tous compatibles avec les nouvelles consoles de Microsoft à l’exception de ceux utilisant le port audio optique et de la caméra Kinect. Cela veut surtout dire que les volants et la manette Xbox One sont parfaitement compatibles et peuvent être réutilisés.
Installation simple et moderne
Les branchements de la console se font le plus simplement du monde. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose à connecter pour jouer : le câble d’alimentation et le câble HDMI, tous les deux fournis, et une connexion à Internet en Wi-Fi ou par câble RJ45 Ethernet, et c’est bon.
Les ports sont bien identifiés et simples à trouver sous le doigt, grâce aux indicateurs dont on parlait plus haut. La petite taille de la console facilite les branchements, on peut la prendre d’une main pour y connecter les différents câbles.
Initialisation et configuration de la console
Microsoft propose deux options pour configurer la console. Soit de passer par son smartphone avec l’application Xbox, en entrant un code affiché sur le téléviseur par la console, soit de tout configurer avec la manette.
Pour notre test de la Xbox Series X, nous sommes passés par la première solution, alors nous avons voulu éprouver la seconde possibilité avec ce test de la Series S.
Les premières étapes sont classiques : on allume la manette en appuyant sur le bouton Xbox puis on valide les options de langue, de date et d’heure.
Il faut alors connecter un compte Microsoft pour initialiser la console. Cette étape est obligatoire et il n’est pas possible d’utiliser la console avec un simple compte local.
Une fois connectée, la console pose plusieurs questions concernant les options de confidentialité et sur les données qui pourront être partagées avec les éditeurs de jeux.
La console propose après ces étapes essentielles d’importer les paramètres d’une ancienne Xbox. Si vous ne le faites pas, il faut régler quelques options comme la possibilité de verrouiller son compte Xbox derrière un code pin.
Le mode d’alimentation permet de choisir entre le mode démarrage instantané qui permet de télécharger les mises à jour en veille, ou le mode économie d’énergie qui permet d’éteindre complètement la console. Notez qu’avec le SSD, la console peut s’allumer en quelques secondes, même en mode économie d’énergie.
Utilisateurs Xbox One : comment se passe la récupération des données
Avec les options de rétrocompatibilité des nouvelles consoles, nombreux seront les fans à garder la même écurie pour la nouvelle génération. Si vous aviez une Xbox One, l’opération est complètement transparente pour plusieurs raisons.
D’abord, pour la configuration des options, Microsoft propose tout simplement de récupérer automatiquement les réglages de votre précédente console et de les importer sur la nouvelle depuis le cloud. Même son de cloche pour les sauvegardes de jeux qui sont synchronisées automatiquement et gratuitement avec le compte Xbox Live depuis la Xbox One. Pour les jeux Xbox 360, Microsoft va proposer une mise à jour de son ancienne console pour ajouter la synchronisation gratuite des sauvegardes. Si vous jouez encore sur cette console, ou qu’elle prend la poussière, il faudra prendre soin de faire cette sauvegarde.
Enfin il y a la question de la réinstallation des jeux. Sur Xbox Series S, il faudra soit retélécharger les jeux, soit les réinstaller depuis un stockage USB après une copie depuis une Xbox One. Cette méthode permet de gagner du temps, en particulier pour les petites connexions.
Une interface sans grandes nouveautés
La « nouvelle » interface de la Xbox Series S est en réalité déjà proposée depuis le mois d’octobre 2020 sur Xbox One. Elle réorganise légèrement certains menus et des changements esthétiques pour donner un coup de neuf, mais manque de grandes nouveautés marquant la nouvelle génération.
Le dashboard : là où tout commence
L’interface de la Xbox c’est d’abord son « dashboard », c’est-à-dire l’écran d’accueil depuis lequel on navigue dans le système et on lance les jeux ou applications.
Cet écran va à l’essentiel avec en premier lieu la liste des derniers jeux et applications lancées sur la machine, ce qui permet de très rapidement reprendre sa partie après l’allumage de la console. À la seconde ligne, on trouve un raccourci vers la bibliothèque complète des jeux et applications et plusieurs suggestions de la part de Microsoft, avec en général un succès à déverrouiller, un jeu récemment ajouté au Game Pass et une actualité forte autour d’un nouveau titre.
Les autres lignes en dessous peuvent être réglées par l’utilisateur qui personnalisera ainsi le reste de son expérience. Chaque ligne peut correspondre à un jeu ou une application de la console, dans laquelle on pourra découvrir de l’actualité, des suggestions de contenus créés par la communauté et quelques liens importants. Plusieurs hubs sont également proposés, comme le « divertissement » qui permet de suivre les sorties de films à louer ou acheter sur le Microsoft Store, ou de rapidement lancer une application comme Netflix.
Le menu guide
Quand vous n’êtes pas sur le dashboard, le meilleur moyen de naviguer dans l’interface est par le menu guide, que l’on fait apparaitre par une simple pression sur le bouton Xbox de la manette. Véritable couteau suisse de l’interface Xbox, c’est avec lui que l’on pourra passer rapidement d’une application à l’autre, régler rapidement le volume, ou encore vérifier ses notifications.
Les différents onglets du menu permettent aussi de gérer différents aspects d’une partie. On a notamment les onglets amis et conversations pour gérer ses parties en ligne en quelques actions, et l’onglet « succès » très important pour compléter les 1000 points de gamerscore si chers à de nombreux joueurs Xbox. Notez que ce menu est entièrement personnalisable là encore et qu’on peut par exemple réorganiser l’ordre des onglets selon sa préférence.
Ce menu guide est très bien organisé est très pratique à utiliser au cours d’une partie. Cela rend les actions plus rapides en dehors du jeu lui-même, ce qui permet justement de mieux profiter de ce dernier. On ne passe pas des heures dans les menus, et c’est plutôt bon signe.
Le Microsoft Store
Le nouveau Microsoft Store est l’une des grandes réussites dans les changements apportés par Microsoft à l’interface. Finie la boutique de jeux lente et très peu ergonomique héritée de Windows 10. On a désormais une boutique complètement optimisée pour la navigation à la manette, et particulièrement fluide et pratique.
C’est vraiment un bonheur de naviguer dans cette boutique et on trouve très facilement ce que l’on recherche à tout instant. Cette boutique intègre évidemment les jeux et les met beaucoup en avant, mais c’est aussi par là que l’on pourra acheter des films ou louer des séries. C’est aussi depuis cette boutique que l’on peut s’abonner aux différents services proposés par Microsoft et les éditeurs.
Chaque page de jeu est bien renseignée avec une bonne description du titre, des captures d’écran et le plus souvent une vidéo présentant le jeu. Avec tout cela, on peut vraiment se faire une idée précise du jeu que l’on pourrait acheter. Il y a également la possibilité vraiment appréciable de comparer rapidement les différentes éditions d’un jeu pour comprendre quels sont les ajouts des versions « Deluxe » ou « Ultimate » par exemple.
Notre seul petit reproche est que le store n’affiche toujours pas dans quelle langue le jeu a été ou non traduit. C’est une fonction vraiment pratique de Steam qui permet de savoir pour chaque jeu s’il propose une interface, des sous-titres ou des dialogues traduits, et la liste des langues disponibles.
Les problèmes de traduction de Microsoft
Microsoft est une grande entreprise multinationale et on attend d’elle le plus grand souci de chaque détail. Un problème de plus en plus récurrent avec ses produits provient de leur localisation, c’est-à-dire de leur traduction. La Xbox en fait également les frais.
Si certaines imprécisions au niveau de la traduction nous font sourire, par exemple quand une rubrique « sponsorisées » devient « commanditée » avec la traduction de Microsoft, d’autres peuvent prêter à confusion. Ainsi dans le menu permettant de filtrer les jeux, la fonction « Smart Delivery » a été mystérieusement traduite en « Diffusion intelligente ». Il s’agit de la fonction permettant de retrouver un jeu à la fois sur Xbox One et sur Xbox Series S ou X, en ne l’achetant qu’une seule fois.
Par ailleurs, pour nos lecteurs bilingues qui aimeraient régulièrement changer la langue de la console, sachez qu’il est toujours obligatoire de redémarrer la console à chaque changement de langue. Contrairement à Steam, ou d’autres services de jeux numériques, il n’est également pas possible de choisir individuellement la langue des jeux.
Multimédia et SVOD
Sans lecteur Blu-ray intégré, la Xbox Series S doit se tourner exclusivement vers le contenu numérique pour les films et les séries TV. Pour l’anecdote, le Microsoft Store autorise tout de même l’installation de l’application de lecture Blu-ray, mais sans le périphérique intégré, cela ne sert pas à grand-chose.
Cela passe par la plateforme de VOD de Microsoft, ou par les applications des services les plus populaires. Nous avons pu tester des services de SVOD comme Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore ADN. Ils sont tous présents sous leur meilleure forme, avec une lecture du contenu en 4K HDR avec Dolby Atmos et Dolby Vision.
À partir du 10 novembre, la console proposera aussi l’application Apple TV et le service Apple TV+ récemment lancée par la firme de Cupertino.
Surtout, avec sa compatibilité avec les contenus 4K, tout en gardant une plus petite taille que les autres concurrentes, la Xbox Series S pourrait bien être la console idéale pour celles et ceux qui veulent à la fois jouer et regarder du contenu avec leur console.
Quick Resume : la nouveauté logicielle de Xbox
La seule grande nouveauté proposée par le système d’exploitation de la Xbox Series S est la fonction « Quick Resume ». Elle reprend le principe du multitâche auquel nous nous sommes habitués sur smartphones en permettant de reprendre rapidement une partie dans un jeu, et ainsi de passer d’un jeu à l’autre.
En quelques secondes, on abandonne sa course dans Forza Horizon pour passer à une mission de Gears 5, ou à un peu de gestion dans Spiritfarer. Tout cela fonctionne grâce à une partie du SSD réservée pour copier rapidement les données présentes en RAM, afin de les restaurer ultérieurement. Cette méthode a des avantages, comme le fait de fonctionner même après avoir débranché et rebranché la console, d’être compatible avec tous les jeux en principe (même Xbox 360) ou avec des jeux stockés sur un disque dur externe, mais aussi des inconvénients.
On a en effet rencontré quelques problèmes de fiabilité. D’abord évidemment les jeux avec une composante multijoueurs ou en ligne peuvent avoir des problèmes pour reprendre. C’est notamment le cas de Forza Horizon qui propose un monde partagé en ligne et qui va parfois vous demander de vous reconnecter à votre profil.
D’autres fois, même un jeu solo ne sera pas capable de reprendre, sans explications pour l’utilisateur. Sur ce point, Microsoft n’explique jamais le fonctionnement de Quick Resume, et n’affiche pas la liste des jeux conservée en mémoire. Le seul moyen de savoir que Quick Resume a été pris en charge est au moment de reprendre le jeu, par un petit sticker « quick resume » affiché en haut à droite.
On espère que Microsoft va rapidement proposer des mises à jour pour Quick Resume afin d’offrir plus d’options, de créer un système plus robuste. C’est une vraie bonne idée, très pratique au quotidien quand elle fonctionne correctement.
La nouvelle interface est réussie, mais ne réinvente pas la roue
Même en comptant Quick Resume, on ne peut pas dire que l’interface de la Xbox Series S soit particulièrement innovante.
Microsoft n’a pas intégré de nouveautés fortes qui changeraient fondamentalement l’approche des jeux dans son OS. On aurait par exemple pu imaginer une refonte du système de succès, ou une intégration profonde de services comme Discord pour ouvrir un peu plus l’écosystème Xbox. Il n’en est rien, Microsoft a voulu éviter toute possibilité de brusquer les joueurs avec une interface mal pensée, comme c’était le cas en 2013.
Cela a aussi un avantage : on a une interface particulièrement simple et intuitive pour utiliser la console. L’absence de « gimmick » permet d’aller à l’essentiel et de garantir une fluidité de l’interface.
Au-delà des soucis rencontrés avec Quick Resume, on aimerait voir Microsoft retravailler les paramètres de la console, mal organisée et datant de l’ancienne Xbox One. Comme on l’a dit, la traduction devra aussi être mieux travaillée à l’avenir. Il reste donc encore du boulot, même si nous pinaillons sur des détails et que, dans l’ensemble, l’interface est un vrai plaisir à utiliser au quotidien.
Installation des jeux : seulement 364 Go de stockage
La Series S est une console « All Digital », il faudra donc absolument télécharger ses jeux depuis le Microsoft Store. Est-ce que cela veut dire qu’il faut absolument une excellente connexion à Internet ? Évidemment, l’expérience sera meilleure avec une connexion en fibre, mais il faut se souvenir que tous les jeux demandent aujourd’hui de télécharger des patchs. Même avec une console à disque, il faut donc avoir la meilleure connexion possible.
Le vrai problème de la Series S, c’est plutôt son SSD de seulement 512 Go. Une fois le système installé, et l’espace obligatoirement réservés pour Quick Resume, il ne reste que 364 Go pour installer des jeux.
Et 364 Go c’est vraiment trop peu. Nous avons concrètement installé 8 jeux, dont 4 sont au-dessus de la barre des 50 Go, avant de saturer l’espace de stockage.
Comment augmenter le stockage de la Series S à petit prix
PS5 et Xbox Series X | S : comment augmenter le stockage à petit prix
Heureusement les jeux peuvent être plus légers sur Series S. Par exemple Forza Horizon 4 pèse 82,5 Go sur Xbox Series X et 65,4 Go sur Series S (-21 %), alors que Gears 5 passe de 72,4 Go à 55,7 Go (-23 %). D’autres jeux, notamment quand ils n’ont pas été optimisés, pèsent le même poids sur les deux consoles. C’est le cas de TitanFall 2, Doom Eternal et Yakuza Like A Dragon. C’est donc encore une fois aux développeurs de « jouer le jeu » et prendre soin de bien optimiser la place prise par leur titre.
Au moment où ces lignes sont écrites, Activision a annoncé que Call Of Duty Black Ops Cold War occupera 136 Go sur les Xbox Series S et X, c’est déjà 40 % de l’espace de stockage de la console pour un seul jeu. L’éditeur a certes précisé qu’il serait possible de désinstaller certaines modes, comme le mode campagne, mais cela fait tout de même un énorme poids pour la console.
Microsoft offre la possibilité d’étendre le stockage interne avec des cartes d’extension de stockage. La première d’entre elles développée par Seagate coûte tout de même 270 euros pour 1 To de stockage supplémentaire. C’est quasi le prix de la Series S.
Reste la possibilité de jouer aux jeux des précédentes générations depuis un disque dur externe, et également d’y stocker les nouveaux jeux (sans pouvoir les lancer toutefois). Cela permet d’éviter de retélécharger un jeu sans cesse. Le problème, c’est que les jeux patchés pour être optimisés pour la Series S, comme Forza Horizon 4, ne peuvent plus être lancés depuis un disque dur externe. Une fois patché, ils sont considérés comme des jeux « next-gen » et ne peuvent être lancés que depuis le stockage interne, ou une carte d’extension.
Mais même avec un stockage externe, il faut bien admettre que l’on ne se sent pas à l’aise avec 364 Go de stockage « next-gen », surtout avec des jeux qui pèsent plus de 100 Go à l’horizon. Si vous n’êtes pas un joueur occasionnel, qui peut se contenter d’avoir une poignée de jeux installés, cela devient un vrai défaut de la console.
La fonction de partage est trop limitée
L’une des grandes nouveautés de la manette fournie avec la Xbox Series S est d’intégrer un bouton partage au centre. Malheureusement, la fonction logicielle associée avec ce bouton laisse à désirer.
Le raccourci est simple à comprendre : un clic pour prendre une capture d’écran et un appui prolongé pour capturer les derniers instants d’une partie. C’est du côté des paramètres que les choses sont trop limitées. La Xbox Series S propose exclusivement de capturer en Full HD SDR les 30 dernières secondes de l’action.
C’est vraiment très court et cela va limiter les possibilités des joueuses et des joueurs quand ils partageront leurs moments de jeu sur les réseaux sociaux. Une situation perdante-perdante, car cela veut aussi dire moins de publicités pour l’écosystème Xbox sur ces canaux. On sait aujourd’hui que c’est un élément non négligeable autour de la promotion d’un jeu.
L’écosystème Xbox : la raison d’être de la Series S
Pour justifier une console complètement tournée vers le contenu numérique, il faut un écosystème fort et cohérent.
Le Xbox Game Pass pour se passer du lecteur de disques
Le Xbox Game Pass est sans aucun doute l’argument le plus fort pour la Xbox Series S. Si les prix des jeux sont souvent plus élevés à leurs sorties sur les boutiques de jeux numériques comme le Microsoft Store, l’abonnement au Xbox Game Pass permet d’accéder à des jeux à moindres frais.
Pour rappel, ce service propose un catalogue de plus de 100 jeux à télécharger sur sa console pour un abonnement à partir de 9,99 euros par mois. Pour 12,99 euros par mois, ou beaucoup moins cher avec une astuce, le Xbox Game Pass Ultimate ajoute le catalogue EA Play, le Xbox Live Gold et la possibilité de jouer en cloud gaming. Notez que Microsoft propose des réductions sur les jeux à travers le Live Gold, le EA Play et les jeux du catalogue Game Pass.
Surtout, Microsoft ajoute tous les nouveaux jeux de ses 15 studios à ce catalogue dès leurs sorties, à la manière d’un Netflix pour ses séries « originals ». La firme passera à 23 studios en 2021 avec le rachat de Zenimax/Bethesda.
On peut donc raisonnablement considérer l’achat d’une Xbox sans lecteur de disque en évitant le sujet du prix des jeux si on prend en compte le Xbox Game Pass.
Xbox : l’application-compagnon
Sur mobile, Microsoft propose essentiellement trois applications : Xbox, Xbox Game Pass et Xbox Famility Settings. Si la deuxième permet simplement de gérer le catalogue du même nom et de jouer en streaming sur Android, c’est bien la première qui sert d’application-compagnon pour gérer sa console.
Elle permet de lancer un chat avec ses amis Xbox Live, de partager rapidement ses meilleurs moments de jeux sur les réseaux sociaux, mais aussi de complètement prendre la main sur sa console. On peut ainsi lancer des installations ou au contraire supprimer des jeux, ou alors carrément prendre le contrôle en streaming de la machine pour jouer à un jeu à distance sur mobile avec une manette compatible connectée.
Une nouvelle fois, l’interface est propre et fluide, on est loin de l’usine à gaz qui accompagnait la Xbox One, mais en simplifiant, Microsoft a retiré beaucoup de fonctionnalités de son application. On pense par exemple à gestion des succès ou au Microsoft Store, complètement absents.
Family Settings et contrôle parental
La troisième application de Microsoft s’adresse exclusivement aux familles et permet de gérer le contrôle parental depuis son smartphone. Xbox Family Settings intègre toutes les options que l’on peut espérer pour laisser à l’enfant une certaine autonomie encadrée par le parent.
Elle permet de définir des horaires pour les temps de jeux dans la semaine, en fonction de son agenda scolaire, de définir sa tranche d’âge pour autoriser seulement les contenus appropriés et d’empêcher ou non le jeu en ligne pour éviter les mauvaises rencontres.
L’application a aussi le bon goût de laisser un peu de flexibilité, avec la possibilité pour l’enfant de demander du temps de jeu supplémentaire exceptionnellement, ou de débloquer l’accès à un jeu. Le parent reçoit alors une notification et peut accepter ou non l’autorisation.
Quels jeux pour la Xbox Series S ?
Dans console de jeu, il y a jeu. Difficile de tester une console sans aborder son catalogue.
Pas de jeux exclusifs forts au lancement
Le manque de grandes exclusivités a été l’un des défauts de Microsoft tout au long de la vie de la Xbox One. Pour redresser la barre, la firme n’a pas hésité à sortir le chéquier et passer en quelques années de 5 à bientôt 23 studios, et beaucoup plus d’équipes de développement.
Malheureusement, les fruits de ces acquisitions ne sont pas encore prêts à être récoltés et la Xbox Series S ne bénéficie d’aucun titre fort pour accompagner son lancement. Il faudra se contenter des jeux venant d’autres éditeurs, comme Assassin’s Creed Valhalla, et du portage de jeux déjà lancés sur Xbox One ou PC, comme Gears Tactics, Ori and the Will of the Wisp ou Forza Horizon 4.
Microsoft a également pris le soin de signer quelques exclusivités temporaires et l’ajout de titres au Xbox Game Pass pour le lancement et après ce moment. On pense à Destiny 2 Beyond Light, The Medium ou encore Tetris Effect. C’est un moindre mal en attendant les prochains jeux phares comme Fable ou Avowed.
Rétrocompatibilité avec la Xbox One S
La rétrocompatibilité de la Xbox Series S se fait avec la Xbox One S. Cela signifie que vous allez télécharger les versions Xbox One S des jeux, sans les patchs d’amélioration réservés à la Xbox One X. Vous aurez également accès aux jeux Xbox 360 et Xbox rétrocompatibles sur Xbox One, mais là aussi sans les améliorations qui avaient pu être proposées sur la console la plus puissante de Microsoft sur la génération précédente.
Bien que compréhensible sur le plan technique (la Xbox Series S a moins de RAM que la Xbox One X), cette restriction est dommageable, car certains titres pourraient parfaitement présenter de meilleurs détails visuels avec la puissance proposée par la Xbox Series S sur cette nouvelle architecture graphique RDNA 2.
Ces jeux basés sur la Xbox One S bénéficient tout de même de quelques améliorations automatiques grâce à la puissance supplémentaire de la Series S. Par exemple, un jeu qui pouvait monter jusqu’à 30 FPS, mais était bloqué à 20 FPS dans des scènes gourmandes sur One S, pourra passer à 30 FPS constant. Les jeux bénéficient aussi d’un traitement HDR automatique géré par Microsoft.
Performances : un pari sur l’avenir
La Xbox Series S est la console next-gen la moins puissante du marché. Elle intègre toutes les technologies importantes pour la nouvelle génération : un processeur AMD Zen 2 performant, une puce graphique RDNA 2 capable de gérer les fonctionnalités next-gen comme le ray tracing ou le Variable Rate Shading, et enfin la Xbox Velocity Architecture avec un SSD NVMe. Tout cela assure à la Xbox Series S une compatibilité totale avec tous les futurs jeux qui sortiront dans les années à venir. Sur ce point Microsoft nous a confirmé qu’un jeu « optimisé pour Xbox Series X » était également obligatoirement « optimisé pour Xbox Series S ». Ce terme signifie que le jeu a été compilé avec le nouveau kit de développement accompagnant la sortie de la console et qu’il s’agit ainsi d’un jeu de la 9e génération de console, contrairement aux jeux Xbox One (de 8e génération). Il n’y a pas d’autre cahier des charges à remplir pour être considéré comme « optimisé », c’est un simple terme pour faire la différence entre les jeux Xbox One et ceux qui sont devenus des jeux Xbox Series S ou X par un patch.
Alors quelles sont les limites de la console ? Pour tenir dans un plus petit volume et surtout baisser son prix, Microsoft a bridé sa puissance : 4 TFlops au lieu de 12 pour la Xbox Series X, et moins de mémoire vive (10 Go au lieu de 16). La firme promet qu’en baissant la définition de rendu, pour faire du 2560 x 1440 pixels au lieu de la 4K UHD (3840 x 2160 pixels), cela devrait suffire à compenser cette baisse de puissance. Nous avons mis tout cela à l’épreuve.
Des temps de chargements raccourcis
Comme la Xbox Series S profite de la Xbox Velocity Architecture et du SSD, la console propose des temps de chargement raccourcis dans tous les jeux, même en rétrocompatibilité. Nous l’avons particulièrement constaté pour les jeux avec de longs écrans de chargements comme Gears 5 lors du chargement de la première mission. C’est aussi très efficace pour les jeux avec un système de voyage rapide : aller d’un bout à l’autre de la carte de Forza Horizon 4 ne prend vraiment que quelques secondes.
On retrouve ce comportement sur tous les jeux comme The Witcher 3, ou Doom Eternal. À ce jour, nous n’avons pas testé de nouveaux jeux exploitant pleinement les possibilités de la Xbox Velocity Architecture au point de changer le game design d’un jeu. Par exemple, les temps de chargement maquillés par de longues ouvertures de porte dans Gears 5 sont toujours là. Il faudra certainement attendre 2021, voire 2022, pour découvrir ces premiers jeux.
Les performances sans la qualité graphique
Alors comment se comporte la Xbox Series S au niveau des graphismes et des performances ? Comme on pouvait s’y attendre, elle est tout d’abord admirablement performante grâce à son nouveau processeur AMD Zen 2. Cela se ressent en particulier dans des jeux comme Doom Eternal ou Gears 5 où l’on peut bénéficier d’une fluidité à 60 images par seconde. Le premier tournait déjà à 60 images par seconde sur Xbox One S, mais ce n’était pas le cas de Gears 5 qui bénéficie ici d’une version « optimisée », le nom donné par Microsoft aux versions next-gen des jeux.
Malheureusement, dans la plupart des cas, les jeux Xbox One S ne bénéficiaient pas d’une fréquence d’affichage déverrouillée et était au contraire bloqué à 30 images par seconde. Dans ce genre de cas, la Xbox Series S permettra simplement de faire un rendu du jeu en 1080p, là où parfois les jeux pouvaient avoir un rendu 720 ou 900 p.
Du côté des graphismes maintenant, on est beaucoup plus mitigés. Comme la Xbox Series S se base sur les jeux Xbox One S pour la rétrocompatibilité, ils ne bénéficient pas des améliorations graphiques qui avaient pu être proposées sur la One X. Doom Eternal est par exemple beaucoup moins détaillés sur la Xbox Series S que sur la Xbox Series X ou la Xbox One X à cause de cela. Les textures sont moins bonnes, la modélisation moins précise, on a moins d’effets à l’écran… Bref le jeu est moins beau. C’est un problème logiciel et non matériel. Il faudrait que Microsoft ou IdSoftware développe un patch pour tirer pleinement parti de la puissance de la Series S.
On retrouve ce problème aussi sur les jeux de lancement de la console. Par exemple Yakuza Like A Dragon affiche de bonnes performances sur la Series S, mais la qualité graphique est clairement inférieure à la version Xbox Series X. Le compromis ne se fait pas que sur la définition de rendu, mais aussi sur la distance d’affichage des éléments à l’écran, le niveau de détails de la modélisation, et certains effets visuels pendant les combats.
Gears 5 est un exemple de bon élève où le travail d’optimisation a visiblement été fait consciencieusement, ce qui est bien naturel pour un jeu développé par Microsoft. Ici, la différence se fait effectivement essentiellement sur la qualité des textures et la définition de rendu. Le jeu se permet même de tourner à 120 images par seconde en mode multijoueur, comme une démonstration des performances à attendre sur les nouvelles consoles. Sur Forza Horizon 4, nous n’avons pas remarqué de changements frappant à l’écran en comparant avec le rendu de la Xbox Series X. Le plus important sur un jeu de ce genre, ce sont les performances et nous n’avons rencontré aucun problème sur ce point.
La différence visuelle va donc varier d’un jeu à l’autre selon les efforts des développeurs et la capacité de la console. Certains titres comme Devil May Cry 5 sont déjà annoncés sans support du ray tracing sur Xbox Series S.
Est-ce que cela se voit sur un écran HD, non 4K ?
La Xbox Series S est pensée avant tout pour ceux qui ont toujours un écran Full HD et on peut se demander si la différence est visible dans ce cas de figure. La réponse est bien oui, notamment pour des titres qui activeront ou non le ray tracing, la différence avec une Xbox Series X se voit encore, même sur un écran simplement HD. En revanche, cette différence devient minime sur les questions de définitions de rendu et de textures. Par exemple sur Gears 5, où c’était l’essentiel de la différence entre les deux consoles, la différence devient assez imperceptible.
Que vaut la Xbox Series S face à la Xbox One X ?
C’est une question légitime, la Xbox One X représente le meilleur de Xbox sur la génération précédente et propose sur le papier 6 TFlops de puissance graphique, alors que la Xbox Series S représente l’entrée de gamme et seulement 4 TFlops. D’abord, rappelons qu’il faut faire attention avec la comparaison de puissance graphique brute exprimée en Tflops. Dans ce cas précis, la Xbox One X est une console d’ancienne génération qui ne bénéficie pas des nouveautés mentionnées plus haut, ce qui signifie qu’elle ne recevra bientôt plus de nouveaux jeux.
Pour autant, certains se poseront certainement la question de troquer une Xbox One X pour une simple Xbox Series S. Alors concrètement, quelle est la différence entre les deux consoles ? Elle se fait d’abord sur les titres en rétrocompatibilité qui proposent des améliorations exclusives à la Xbox One X auquel n’a pas accès la Xbox Series S. Sur les nouveaux titres en revanches, ou ceux qui sont bien optimisés pour la nouvelle console comme Gears 5, on a le droit à de meilleures performances et de meilleurs détails visuels sur la Xbox Series S. Sur le long terme, il ne fait aucun doute que la Series S sera une meilleure console que la One X.
Faire la transition d’une One X à une Xbox Series S est-il un choix intéressant ? Difficile d’être définitif sur ce point. Si vous avez choisi une Xbox One X, c’est probablement que vous avez un écran 4K et un profil de joueur passionné. Auquel cas, la Xbox Series X semble plus appropriée. Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette description, la Series S peut se justifier.
Un pari technologique
Nous pouvons multiplier les tests de la Xbox Series S avec le catalogue de jeu disponible, nous ne pourrons pas apporter de réponse définitive sur les performances de la console sur le long terme. On aimerait pouvoir promettre que la Xbox Series S se portera toujours aussi bien dans 7 ans quand les jeux seront pleinement développés pour tirer parti de la Xbox Series X, de la PS5, et même de leurs possibles remplaçantes, mais c’est impossible à dire aujourd’hui. Est-ce qu’à ce moment elle affichera véritablement ses carences en puissance ou son manque de mémoire vive ? Difficile d’en être certains, même si on peut s’en inquiéter légitimement.
Tout dépendra aussi de ses résultats de ventes, qui définiront son parc installé et donc le besoin ou non pour les développeurs de s’en soucier, comme ils peuvent le faire aujourd’hui pour la Nintendo Switch, elle aussi peu puissante sur le papier. C’est bien en cela que la Xbox Series S représente un pari sur l’avenir. On peut se demander si l’avenir de la Series S ne sera pas aussi dans le cloud gaming. La Nintendo Switch commence à recevoir certains titres des consoles de salon par ce moyen technique, et peut-être que dans quelques années, la Xbox Series S pourra proposer de beaux graphismes grâce à une excellente connexion et au cloud. Là encore, un pari sur le futur.
Disponibilité, prix et Xbox All Access
La Xbox Serie S est lancé le 10 novembre 2020 à 299,99 euros, ou à partir de 24,99 euros/mois pendant 24 mois avec le crédit Xbox All Access. Cette offre intègre également 24 mois de Xbox Game Pass Ultimate et sera proposée en France chez Micromania et à la Fnac dans un premier temps.
En passant de justesse sous la barre des 300 euros, la Xbox Series S est une console au prix extrêmement agressif pour une console next-gen. Avec le Xbox Game Pass en complément, cela rend le passage à la next-gen très accessible. Encore faut-il en accepter les compromis.
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Un lecteur DVD peut suffire pour tester ( ou une clef USB ). Il est évident qu'aucun jeux ne se lancera, MAIS me concernant seul compte la lecture de vidéo (format DVD ou BR ). Si l'accessoire est vu comme un stockage externe, des applis comme VLC pourraient en tirer partie et finalement permettre une lecture vidéo ?
[…] Frandroid : https://www.frandroid.com/marques/microsoft/791383_test-microsoft-xbox-series-s-puissance-prix-perfo… […]
bravo ! Très franchement, peu de journalistes ecrivent des article aussi complet ! Je suis d'accord avec vous, la series S est taillée pour le xCloud, comme la shield pour le GForce Now.... Les jeux pèseront moins lourd et maintenant beaucoup de gens ont accès à la fibre, le faible espace de stockage n'est pas un vrai inconvénients même à court terme puisqu'on peu utiliser un disque externe pour stocker les jeux qui profite de la velocity architecture afin d'éviter de les retélécharger, pour les jeux retro compatibles on peu y jouer directement depuis celui ci, de préférence ssd avec adaptateur sata/usb3
Oui. C’est un compromis qui peut suffire a beaucoup de monde ! Perso, je joue à deux jeux max en même temps, après je supprime
364go de disponible et les 1to en carte SSD coûte quasiment le prix de la console c'est vraiment peu pour une console qui accepte que les jeux en dématérialisé. Bizarre comme positionnement..
Tu m'as mal compris : quand je parle de simplicité, je parle de format facile à trouver et universel. Certes c'est surement plus simple de brancher à l'arrière de la console que d'ajouter un M2 à l'intérieur mais un format propriétaire veut dire un prix de vente plus élevé de part sa "rareté" relative, surtout en début de vie.
Non j'ai pas de lecteur BR externe malheureusement, mais je ne pense pas que ca marchera.
Hmm, au contraire, l'extension de stockage est justement très simple d'accès : tu achète une carte en magasin et tu la branche à l'arrière de la console à chaud. On peut pas faire plus simple. Le problème c'est plutôt le prix de cette carte pour le moment.
Avez vous essayé de brancher un lecteur bluray portable usb dessus pour voir si cela fonctionne ?
Quand même étrange ce choix de Microsoft d'avoir choisi un format propriétaire pour l'extension de mémoire ... (On peut le faire via USB mais on ne peut pas lancer les jeux next-gen depuis ces périphériques d'après ce que j'ai compris). Pour une console qui se veut dématérialisé, l'accès le plus simple possible à l'extension aurait du être la priorité numéro 1 sur le design. Alors qu'il semblerai qu'ils aient fait l'inverse et préféré conserver le design et l'architecture à l'accessibilité ...
Sans jeu de mot, c'est le prix à payer pour une console qui passe sous les 300 euros certainement.
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