Attendu de longue date, le Surface Duo est enfin disponible en France. Certes, des mois après les États-Unis. C’est rigoureusement le même produit dont nous avons hérité en France, avec la même philosophie tournée vers la productivité. Ce tout premier véritable smartphone signé Microsoft n’est pas le résultat d’une course à l’armement technologique, ne cherche pas à concurrencer les ténors du secteur en proposant le nec plus ultra des dernières innovations. Il s’attelle avant tout à une proposition : vous faire gagner du temps dans votre travail avec un appareil dédié. La promesse est-elle au rendez-vous ? On a testé pour vous.
Notre avis en vidéo sur le Microsoft Surface Duo
La fiche technique du Microsoft Surface Duo
Modèle | Microsoft Surface Duo |
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Taille de l’écran | 5,6 pouces, 5,6 pouces |
Définition | 1800 x 1350 pixels |
Technologie | OLED |
SoC | Qualcomm Snapdragon 855 |
Stockage interne | 128 Go, 256 Go |
Appareil photo (dorsal) | Capteur 1 : 11 Mp |
Définition enregistrement vidéo | 4K |
5G | Non |
NFC | Inconnu |
Capacité de la batterie | 3577 mAh |
Prix | 724 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un Surface Duo prêté par Microsoft.
Un design original et presque sans faute
Voilà un appareil original autant sur le fond que sur la forme. Le Surface Duo n’est pas un énième smartphone pliable à pointer le bout de son nez. Ou plutôt, c’est un véritable smartphone repliable. Et ce n’est pas son écran qui va fléchir et se recroqueviller sur lui-même, mais bien ses deux écrans qui se montrent, se font face ou se tournent le dos.
Le Surface Duo est un étrange appareil qui ressemble, fermé, à un carnet rigide ou à une Nintendo DS moins épaisse. Il a ce côté cahier de notes à l’ancienne dans sa prise en main qui influe beaucoup sur son usage. Et cela lui donne également un aspect bien différent d’un smartphone classique. Car la première chose qui étonne, c’est son allure extérieure : vous avez deux surfaces lisses et blanches, l’une arborant le logo Microsoft, l’autre rien d’autre que sa surface en verre blanc. Mais absolument rien pour voir vos notifications, vos appels, l’heure, etc. Le smartphone n’a aucun écran extérieur, même minimaliste. Sur cet aspect « téléphone », on est surpris de prime abord. Pour avoir un aperçu de vos informations, il faut l’entrouvrir et l’essentiel apparaît alors.
Sur les tranches, on trouve, à droite, le bouton d’allumage et ceux pour le volume ainsi que l’espace pour le capteur d’empreintes. Celui-ci s’avère particulièrement réactif pour déverrouiller l’appareil et l’emplacement tombe impeccablement sous l’index. Vous pouvez aussi privilégier un code PIN, mot de passe ou un schéma si vous préférez. Le slot pour la carte SIM se trouve aussi de ce côté et se fond dans le design. À noter qu’une fois que vous avez positionné le contour en silicone de protection, il est moins pratique d’accéder à la trappe pour intégrer la carte SIM (mais pas infaisable). Pensez à le faire avant !
Sur le bas, un port USB-C 3.1 pour recharger l’appareil. Mais pas de prise Jack pour des écouteurs qui sont bien fournis cependant dans la boîte.
S’il est extrêmement fin déplié (4,8 mm) et d’une épaisseur honnête fermé (9,9 mm au niveau de la charnière), le Surface Duo est nettement plus large qu’un smartphone classique (93,3 mm replié, 186,9 mm déplié). Mais sa finesse permet de bien le tenir et c’est là une agréable surprise.
La possibilité d’ajouter un contour en silicone pour une meilleure prise en main est assez agréable et celle-ci, assez surprenante initialement, s’avère bien pratique et discrète. C’est globalement un bel appareil bien fini avec son verre Gorilla Glass tout autour, qui a le mérite de pouvoir tenir dans une poche de pantalon (ou de chemise si elle est large) grâce à son format finalement assez compact et plutôt léger pour sa taille (250 g).
À l’intérieur, on retrouve donc les deux écrans spécifiques de l’appareil et non une seule dalle qui se replie. C’est la marque différenciante du Duo et son essence même. Il est fait pour que les deux écrans fonctionnent en parallèle et le design est construit ainsi, avec une séparation assumée au milieu. On a donc là deux écrans Amoled PixelSense Fusion de 5,6 pouces (1800 x 1350p, 401 ppp) qui donneront une surface d’affichage globale de 8,1 pouces (2700 x 1800p) quand l’appareil est ouvert.
Mais ce qu’on repère en premier lieu, ce sont évidemment les très larges bordures en haut et en bas. Un choix un peu Old school à l’heure des dalles quasi intégrales. On croirait avoir deux mini iPad (pas Pro malheureusement). Sur le côté droit en haut, la bordure abrite le seul capteur photo du Surface Duo, le flash et le haut-parleur du téléphone. À gauche, niché tout en haut dans la tranche, le haut-parleur mono de bonne facture.
Point souvent sensible sur les smartphones pliables, la charnière en acier inoxydable est ici bien solide et apte à supporter de multiples ouvertures à 360°. Elle est fixée au smartphone par deux points de jonction en haut et en bas qui permettent de faire passer les câbles. Elle sait s’arrêter quand vous le souhaitez (20°, 30°, 45°, 90° et bien plus encore pour se mettre même en format tente ou écran dos à dos) et bloque parfaitement la tenue sans être trop rigide à articuler. L’ouverture du Surface Duo est en ce sens aisée. C’est plus l’envergure de l’appareil qui l’empêche d’être ouvert à une main que la résistance de la charnière.
Deux écrans valent mieux qu’un
Pour concevoir son smartphone et bien l’intégrer à la gamme Surface, Microsoft l’a doté d’écrans PixelSense Fusion. Il s’agit de dalles Amoled de 401 ppp chacune.
La dalle n’a pas de quoi éblouir et peine à atteindre les 450 cd/m², selon notre sonde et le logiciel CalMan.
Quel que soit le mode choisi, on se retrouve avec un Delta E moyen à 8 sur le DCI-P3. On va être loin d’une grande fidélité des couleurs alors que la température moyenne est excellente à 6522 K, tout près de l’idéal 6500 K. On se retrouve avec une très large palette de couleurs avec un taux de couverture de 185 % pour le sRGB et 123 % pour le DCI-P3, en mode Vivid. Ce sera agréable pour visualiser des photos et des vidéos.
En mode sRGB, les taux de couverture sRGB et DCI-P3 chutent drastiquement (128 % et 85 %), indiquant une palette de couleurs moins large exploitée. Suffisant pour travailler.
Plus que des chiffres, les écrans du Surface Duo s’avèrent assez agréables, que ce soit pour jouer, travailler ou simplement lire. On n’est jamais gêné par la réverbération et l’on peut relativement consulter son écran confortablement, quel que soit l’angle de vue. Pas d’écart de qualité noté entre les deux écrans et une certaine fluidité dans l’usage, pour basculer notamment une app ou une page web de l’un à l’autre.
Finalement, c’est le design qui porte le plus préjudice à l’écran. Impossible de profiter d’une vidéo sur toute la surface en raison de la rainure qui n’a pas été prise en compte dans la réflexion de l’affichage. Elle vient systématiquement couper l’affichage d’un texte, d’un jeu, d’une vidéo… On ne profite jamais réellement des 8,1 pouces de diagonale pour un seul affichage, à moins de basculer en mode portrait et de scroller tranquillement un texte, vos réseaux sociaux comme votre fil Twitter ou Facebook. À l’horizontale, l’écran offre un large champ de vision pour votre travail, très agréable. Mais de la même manière que vous avez peut-être deux écrans séparés sur votre bureau. Ils ne feront jamais un finalement.
Android 10 et Microsoft main dans la main, mais parfois à côté
« Le meilleur des deux mondes », claironne Microsoft. Pour une firme qui a souvent eu l’habitude de tout gérer elle-même, c’est assez inattendu. Mais compréhensif après les déboires rencontrés jadis avec Windows Mobile. C’est donc Android qui s’est vu confier la lourde tâche d’animer le Surface Duo et ses deux écrans. Mais ce n’est que la version Android 10, certes optimisée pour un double écran. Microsoft promet qu’Android 11 sera bientôt disponible… Pour quand ? Mystère !
Le Surface Duo bénéficie donc de tous les attraits du système d’exploitation de Google, de son Play Store, de Google Protect, des apps phares de la maison (Chrome, Maps, YouTube, Docs, Gmail…) ou encore du tiroir d’applications caché en bas. Mais aussi des commandes gestuelles par balayage pour ne pas dépayser ceux qui y sont habitués. Avec deux écrans, un usage aussi rotatif si vous choisissez d’utiliser les deux écrans en verticales, c’est souvent un sacré coup de main à prendre pour revenir à la page précédente ou même trouver le bon endroit où faire remonter votre doigt pour ouvrir la liste des apps. Mais dans l’ensemble, tout se gère de la même manière que sous Android.
Toutes les applications disponibles dans le Play Store sont donc utilisables sur les doubles écrans. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elles sont toutes optimisées pour. Globalement, si vous choisissez l’affichage plein écran horizontal, vous allez vous retrouver avec du texte parfois tronqué par la séparation entre les écrans. Et rien n’a été prévu pour l’afficher correctement sur les applications que nous avons testées (notamment Spotify ou même les pages web sur Edge). Si vous tentez le jeu mobile ou via le Xbox Game Pass de Microsoft, oubliez l’ouverture en plein écran ! De fait, votre héros parfaitement centré va se retrouver découpé par la rainure. Sur les courses de voiture comme Forza Horizon 4, c’est le carton assuré, car vous ne verrez pas apparaître tout de suite l’obstacle droit devant vous…
Et quand Microsoft promet le meilleur des deux mondes, il parle évidemment de son monde à lui. Le Surface Duo est surtout là pour porter et valoriser les apps Microsoft 365. Et l’on a droit à la totale ! Tous les services Microsoft sont là, du navigateur Edge à la suite Office, au gestionnaire de liste ToDo, au moteur de recherche Bing… Ils sont mis en avant pour être utilisés facilement, même si les apps Google sont aussi présentes.
Le launcher est signé Microsoft. Il est truffé de petites animations bien sympathiques qui rendent l’expérience fluide. On aime beaucoup les apps les plus fréquemment utilisées qui s’épinglent en bas (trois par écran) et qui se regroupent si vous ouvrez une application sur un des écrans. Le design a été géré par Microsoft et certaines touches visuelles ne sont pas sans rappeler Windows Mobile.
Globalement, les applications Microsoft tournent bien sûr le Surface Duo (logique !) et sont même les mieux adaptées à l’usage. Mais nous avons aussi connu de nombreux bugs avec Android 10 qui faisait parfois clignoter une page web, ne comprenait pas une commande et fermait l’app. Des cas rares durant un peu plus d’une semaine de pratique, mais à signaler tout de même. Le format 4:3 des écrans fait aussi que certaines applications comme Spotify ne sont pas totalement adaptées et vous verrez apparaître beaucoup de zones sombres pour combler les espaces.
Un bon point cependant dans l’usage du double écran sous Android. En positionnant le Surface Duo à la verticale, à plat ou à 90°, le clavier peut apparaître sur l’écran du bas pour faciliter la frappe. Il est assez agréable à utiliser et permet de taper rapidement. Il est toujours plus simple et intuitif que celui que vous pouvez faire apparaître à la verticale sur chaque écran. Éventuellement le clavier splité saura trouver grâce aux yeux de certains. Mais ne tentez pas de basculer sur Gboard ou un autre clavier qui ne sont pas optimisés pour le double écran.
Un appareil performant… pour 2019 !
On ne va pas se mentir, le Surface Duo est un peu daté au niveau du moteur pour un produit qui sort en 2021. Et pour cause, il a tout d’abord été présenté fin 2019. À l’époque, le processeur Snapdragon 855 qu’il embarquait, optimisé pour le double écran, avait fière allure. C’est un peu moins le cas aujourd’hui et on aura tendance à trouver qu’il traîne un peu la patte par rapport à la concurrence. Il s’accompagne néanmoins de 6 Go de RAM et de 128 ou 256 Go de stockage selon la configuration. À noter qu’il n’y a pas moyen de rajouter du stockage supplémentaire. Mais en bon appareil signé Microsoft et Google, entre OneDrive et Drive, vous devriez avoir le choix pour stocker un peu plus de documents et photos…
Modèle | Microsoft Surface Duo | Samsung Galaxy Z Fold 2 | Xiaomi Mi 11 |
---|---|---|---|
AnTuTu 8.2 | 447045 | N/C | N/C |
AnTuTu 8 | N/C | 544227 | 701270 |
AnTuTu CPU | 147719 | 152776 | 193721 |
AnTuTu GPU | 151070 | 216565 | 311081 |
AnTuTu MEM | 73881 | 93358 | 99107 |
AnTuTu UX | 74271 | 81528 | 97361 |
PC Mark 2.0 | 9330 | 10916 | 12746 |
3DMark Slingshot Extreme | 5863 | 6428 | N/C |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 6411 | 7428 | N/C |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 4528 | 4370 | N/C |
3DMark Wild Life | 2123 | N/C | 5805 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 13 FPS | N/C | 34 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 36 / 42 FPS | 21 / 22 FPS | 44 / 31 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 38 / 43 FPS | 27 / 46 FPS | 60 / 70 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 60 / 101 FPS | 72 / 112 FPS | 118 / 170 FPS |
Lecture / écriture séquentielle | 1390 / 434 Mo/s | 1646 / 729 Mo/s | 1490 / 733 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 44818 / 9194 IOPS | 53000 / 53288 IOPS | 63547 / 65922 IOPS |
Le Surface Duo n’en est pas pour autant à la traîne, si tant est qu’on le cantonne à ce qu’il sait faire : de la productivité. Les jeux mobiles tournent honorablement dessus, la vidéo est agréable et la navigation fluide même sans écran 120 Hz.
Pas de quoi fanfaronner sur la photo
Ce n’est clairement pas le point fort de l’appareil. Il n’est doté que d’un seul capteur tout en haut de l’écran de droite, qui va vous servir pour les selfies comme pour la prise de photo. C’est en tournant l’appareil que vous opérez la bascule.
- Capteur de 11 mégapixels, f/2,0, autofocus à détection de phase, champ de vision 84° en diagonale, optimisation par l’IA.
On serait presque tenté de dire que l’on a ici une bonne webcam de Surface Laptop ou de tablette Surface. Vous n’allez pas devenir Annie Leibovitz ou Robert Doisneau demain avec le Surface Duo. Malgré l’annonce du HDR et du soutien de l’IA, le rendu n’est pas terrible pour les paysages où le ciel est facilement saturé, brûlé ou terne.
En intérieur, l’IA rattrape un peu mieux le coup, notamment en mode portrait avec le contrôle de profondeur de champ. Mais pas de quoi fanfaronner. Éventuellement l’éclairage est amélioré en cas de faible luminosité et l’on sent que l’appareil parvient à identifier l’environnement pour améliorer le résultat. Mais globalement, les couleurs sont délavées, un peu ternes, et l’appareil a du mal avec les contrastes ou le manque de luminosité.
On nous a évoqué un Zoom super résolution et un super zoom jusqu’à 7x. Petit problème : on ne l’a pas trouvé. Et en voulant tenter le coup avec nos doigts directement sur l’écran… nous n’avons réussi qu’à faire planter l’application Appareil Photo et à la fermer.
Au niveau de la vidéo, le Surface Duo se montre plus intéressant. Il peut enregistrer en 4K à 30 ou 60 images par seconde et au ralenti en 120 ou 240 ips en 1080p, prend en charge les formats d’enregistrement HEVC et H.264, dispose d’une stabilisation numérique plutôt efficace et du mode vidéo HDR. Tout cela profite surtout aux appels en visioconférence, notamment avec Microsoft Teams ou Skype qui sont très bien intégrés pour profiter à fond de tous les avantages du produit. Le flux vidéo est fluide, le son est clair et il est assez agréable de profiter ainsi des performances vidéo de ce mini-appareil.
À noter une chose assez inattendue, en devant faire pivoter l’appareil pour photographier ou vous photographier : il lui est arrivé de filmer en miroir une scène. Les éléments de gauche passaient à droite et inversement. Mais dans la galerie, l’IA parvenait à tout remettre d’aplomb.
Le son taillé pour être bien entendu
Sur le papier, pas de quoi se relever la nuit ! Le Surface Duo n’embarque qu’un seul haut-parleur mono. Il est excellemment bien caché dans le haut de l’écran de gauche, mais pour autant, le son est assez performant, eu égard aux possibilités de l’appareil. Vous entendrez bien vos vidéos, le son de vos jeux ou de vos appels vidéo.
Et inversement, vous serez parfaitement entendu. L’appareil profite de deux micros ultra-discrets qui parviennent à atténuer très nettement le bruit ambiant, que ce soit pour vos appels ou visioconférences.
Une autonomie confortable, la charge rapide (ou presque)
On trouve ici une batterie double de 3 577 mAh annoncés. On peut dire que le tout est assez bien géré par les multiples usages et le double écran. Le Surface Duo tient un peu plus d’une journée en usage classique (bureautique, lecture vidéo, surf, appels, messagerie…). Il annonce 15h en lecture vidéo et 27 h en communication. En appel en visioconférence via Teams, nous avons perdu moins de 10 % pour 1h de réunion. Si vous commencez à échanger des documents, partager votre écran ou utiliser l’option Tableau blanc, cela risque de consommer un peu plus, mais rien de rédhibitoire.
En veille, le smartphone a tendance à « consommer tout seul ». Au réveil, nous nous sommes ainsi retrouvés avec 12 % de la batterie évaporés. Si vous visualisez une vidéo sur Netflix sur un écran tout en travaillant sur l’autre, il est évident que la réserve va diminuer plus vite.
Le Surface Duo compte sur son bloc d’alimentation fourni de 18 W pour se recharger via le port USB-C 3.1. Il supporte la charge rapide USB Power Delivery. Le comportement du smartphone au niveau de la batterie en charge est d’ailleurs intéressant. Il se recharge plutôt rapidement (15 % en 10 minutes, 75 % en 1h), mais cale dans la dernière ligne droite et notamment les 10 derniers pourcentages. Il nous a fallu au total 2h10 pour le ramener à 100 % de son autonomie. Mais le Surface Duo est fait pour travailler et donc récupérer rapidement de l’autonomie afin de boucler son travail. On regrettera néanmoins que l’appareil ne bénéficie pas de la recharge par induction.
Réseaux et communication du Microsoft Surface Duo
Le Surface Duo n’est pas prêt pour la 5G. Il supporte la 4G+ grâce à ses 4×4 MIMO et peut réceptionner jusqu’à 1,2 Gbit/s (émission jusqu’à 150 Mbits/s). Il est aussi compatible Wi-Fi 5 et Bluetooth 5.0.
Nous n’avons jamais connu de problème de connexion, en 4G comme en Wi-Fi, ni même de perte du GPS. Il n’en fait pas des tonnes sur les possibilités, mais ce qu’il fait est assez stable et opérationnel.
Pour aller plus loin
Quel est le meilleur opérateur mobile : Bouygues, Free, Orange ou SFR ?
Et sur l’aspect téléphone alors ? Vaste sujet. Clairement, le Surface Duo n’est pas un appareil fait pour téléphoner. S’il sonne et qu’il est refermé, il vous faudra l’ouvrir, savoir qui vous appelle, replier les écrans et décrocher avant de dire « Allo« . Votre interlocuteur n’a pas intérêt à être pressé que vous décrochiez…
Que faire avec Surface Duo ?
En plus d’une semaine en compagnie du Surface Duo, j’ai essayé d’éprouver ses capacités et voir s’il répondait aux promesses de Microsoft en matière de productivité. D’un point de vue purement fonctionnel, avec ses multiples positions d’utilisation, le smartphone fait très bien ce qu’il promet : vous faciliter la vie en travaillant. La possibilité d’utiliser les deux écrans pour travailler en ayant Word d’un côté et un navigateur de l’autre, Word en haut et le clavier en bas, ou tout simplement Spotify pour la musique et l’app ToDo pour créer une liste à côté : tout fonctionne et est intuitif. Un lien à cliquer d’un côté qui s’ouvre de l’autre sans perdre la première page, des images à mettre dans un document en les glissant d’un écran à l’autre. Votre boîte Outlook qui prend toute la surface de l’écran pour avoir la liste de vos mails à gauche et le mail ouvert à droite, c’est assez pratique et agréable. Toute la force de Microsoft, vos habitudes et vos sauvegardes OneDrive ou autre, boostée par la facilité mobile d’Android.
Tout a été pensé pour faciliter le travail. La bonne idée vient aussi de la possibilité d’appairer des apps pour pouvoir les ouvrir simultanément dès que vous en avez besoin. Vous n’avez qu’à créer des groupes et ainsi un raccourci. Il est aussi possible depuis les paramètres de se connecter à son PC Windows 10 en activant « Lien avec Windows » si le PC est à proximité. Vous pourrez alors récupérer vos messages, photos et applications sur votre ordinateur pour une plus grande facilité de travail.
Et que dire de la fluidité d’usage de l’interface ! Basculer les apps d’un écran à l’autre ou en plein écran en gardant le doigt sur la barre est simple. Il permet d’ajuster, adapter et organiser son espace de travail comme on le souhaite. On utilise alors Surface Duo très instinctivement comme un livre. L’app Kindle est d’ailleurs parfaitement valorisée dans cette configuration et transforme l’appareil en liseuse haut de gamme. Seul regret : la rotation de l’écran se fait si vous appuyez bien votre geste. Il est arrivé souvent que je reste bloqué dans un sens alors que l’appareil était dans l’autre. Et le plus étonnant, pas forcément facile à apprivoiser, est l’incapacité des commandes à changer de sens. Que vous soyez en mode portrait ou paysage, les commandes gestuelles ne suivent pas votre orientation. Il faudra toujours balayer de la même manière pour naviguer, revenir en arrière, ouvrir le tiroir des applications. Votre geste de droite à gauche à l’horizontale deviendra du haut vers le bas à la verticale. Il faut prendre l’habitude, car c’est un peu déconcertant au début.
Avec ce format d’appareil que l’on prend en main, on a envie d’écrire et de dessiner naturellement dessus. Pour cela, Microsoft a rendu tous ses stylets tactiles Surface compatibles. Une bonne idée. Dommage qu’ils soient en option et qu’aucun système d’attache n’ait été prévu au cas où.
J’ai aussi tenté de jouer sur le Surface Duo. Les jeux mobiles classiques tournent bien. Ceux un peu plus exigeants comme Asphalt 9 ou Call of Duty Mobile font le job correctement. Si vous voulez profiter du Xbox Game Pass, un service maison, il faudra vous contenter d’un seul écran et d’une manette à connecter. C’est un peu frustrant que l’écran du bas ne soit alors pas utilisé pour les commandes.
Au bout d’une semaine d’usage, j’oscille finalement entre optimisme pour un produit à l’usage intéressant, bien que centré sur la productivité, et frustrations tant certaines choses ne sont pas abouties ou auraient mérité meilleur traitement. Sans compter les bugs rencontrés aussi bien sur Android que sur certaines apps qui se refermaient toute seule en n’arrivant pas à s’ajuster correctement.
Pour profiter pleinement du Surface Duo, il faut avoir davantage un penchant pour les services et app maison (Edge est le navigateur par défaut, Outlook, la boîte mail) que pour les apps Android qui ne sont pas toutes optimisées.
Prix et disponibilité du Microsoft Surface Duo
Le Microsoft Surface Duo est disponible en France au prix de 1 549 euros (6 Go de RAM et 128 Go de stockage) ou 1649 euros (6 Go de RAM et 256 Go de stockage). Il sera en vente sur le Microsoft Store ainsi que chez Fnac-Darty.
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Pour le coup, guère plus cher que la concurrence, voire moins cher qu'une certaine marque à la pomme...
Très bon test, merci, ça change des gros tests de fanboys/de publipostage
comme les surface pro et surface laptop , je ne suis pas fan - cher pour ce que c'est .
Pas si mal que ça, mais par contre Microsoft est complètement à côté de la plaque niveau tarif, va la configuration, les laciunes et les défauts, il aurait pu se vendre à 99 euros, mais à plus de 1500 euros, j'ai de très gros doutes... Il ne reste plus qu'à attendre une version 2 qui corrige les défauts, à jour niveau configuration CPU et GPU et photo, et à un prix plus correct (pas plus de 1200 euros), et vite si possible...
[…] Aller à la source […]
C'est ce qu'on pressentait depuis un moment, ce smartphone sert avant tout de galop d'essai en attendant une V2. Franchement je doutais même qu'ils la propose en Europe.
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