Quand on affiche fièrement ses origines britanniques dans ses feux arrière, il est plutôt surprenant d’apprendre que la production se fait à l’autre bout du monde. C’est pourtant bien le sort qui est actuellement réservé pour la nouvelle Mini électrique, découverte au salon de Munich 2023 il y a quelques jours.
Si la future version thermique de cette cinquième génération de citadine au look « so british » est bien destinée à voir le jour dans l’usine d’Oxford, ses déclinaisons zéro émission (Cooper E et Cooper SE) naissent elles dans l’Empire du Milieu. En Chine, chez le constructeur Great Wall.
Une différence de traitement qui s’explique notamment par le fait que les deux pendants n’aient pas les mêmes dessous. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elles ont une plateforme différente. Mais cette différence de traitement ne sera que de courte durée et prendra fin dès 2026 avec un retour de la Mini électrique sur ses terres.
BMW met le paquet pour faire revenir Mini
BMW Group, dont on rappelle qu’il détient Mini, vient en effet d’annoncer par le biais d’un communiqué de presse faire revenir la production de la nouvelle Mini électrique outre-Manche, à la faveur d’un investissement massif de quelques 600 millions de livres sterling, soit près de 700 000 euros au taux de change actuel.
Cela concerne non seulement l’usine d’Oxford, dont on rappelle qu’elle produit déjà les Mini électriques actuelles depuis 2019, car basée sur la Mini thermique, mais aussi l’usine de Swindon. D’ailleurs, en plus de la nouvelle génération de Mini électrique, c’est le futur petit SUV lui aussi électrique Aceman, découvert sous les traits d’un concept éponyme et qui sera révélé début 2024, qui sera aussi produit en Angleterre.
Pour rappel, la nouvelle génération de Mini 3 portes et le futur Aceman électriques débuteront leur production dans l’usine de Zhangjiagang, dans la province du Jiangsu.
2030, plus que de l’électrique
Récapitulons : aujourd’hui, les usines anglaises produisent les Mini de quatrième génération, thermiques et électriques. Puis avec la cinquième génération, la production se divise en deux : les thermiques restent en Angleterre, alors que l’électrique débutera sa vie en Chine. D’ailleurs, le Mini Aceman sera aussi produit en Chine. Puis les Mini Cooper E, SE et Aceman, reviendront dans leur berceau du Nord Ouest et de l’Ouest londonien dès 2026 (sans doute la production chinoise continuera-t-elle quand même).
Et enfin, dernière date très importante à garder en tête, celle de 2030, année à partir de laquelle Mini ne produira plus que des véhicules électriques.
Et quid du Countryman électrique, également découvert au salon de Munich ? Étant le cousin très proche (même plateforme) du BMW iX1, c’est en Allemagne, dans l’usine BMW de Leipzig, qu’il est produit.
Un meilleur bonus pour la Mini ?
Évidemment, avec ce rapprochement géographique, on peut se poser la question si ça ne fera pas l’affaire des acheteurs français. En effet, avec l’arrivée du nouveau système de bonus indexé sur l’empreinte carbone plus globale que les seuls rejets de CO2 d’une voiture, le calcul se fera depuis sa production jusqu’à son arrivée chez nous. Ce qui pénalise évidemment les voitures construites à l’autre bout du monde, notamment en raison du coût environnemental du transport. Et en Chine a fortiori en raison de la forte utilisation du charbon pour produire l’électricité pour alimenter les usines. On le voit avec le cas des Dacia Spring et MG4.
Pour l’heure, il est encore un peu tôt pour parler du bonus écologique pour la Mini puisque l’on ne connaît pas encore exactement son calcul. Ni même le prix de la nouvelle Mini électrique en France. En revanche on a déjà une idée de son tarif grâce à nos voisins allemands chez qui la Mini Cooper E débutera dès 32 900 euros.
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