Sur le papier, les promesses du moto G53 font envie. Rafraîchissement 120 Hz, appareil photo 50 Mpx, Snapdragon 480+ compatible 5G, prise en charge immédiate d’Android 13 sont autant d’atouts que l’on apprécie de retrouver sur un smartphone d’entrée de gamme. Mais d’autres points peuvent faire un peu peur : un écran HD+, des performances un peu légères et une recharge lente. Voyons voir en pratique ce qu’il en est.
Fiche technique
Modèle | Motorola moto G53 |
---|---|
Dimensions | 74,66 mm x 162,7 mm x 8,19 mm |
Interface constructeur | My UX |
Taille de l’écran | 6,5 pouces |
Définition | 1600 x 720 pixels |
Densité de pixels | 269 ppp |
Technologie | LCD |
SoC | Qualcomm Snapdragon 480+ |
Puce graphique | Adreno 619 |
Stockage interne | 128 Go |
Appareil photo (dorsal) |
Capteur 1 : 50 Mp Capteur 2 : 8 Mp |
Capteur photo frontal | 16 Mp |
Définition enregistrement vidéo | Full HD |
Wi-fi | Wi-Fi 5 (ac) |
Bluetooth | 5.1 |
5G | Oui |
NFC | Oui |
Capteur d’empreintes | Oui |
Type de connecteur | USB Type-C |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Poids | 183 g |
Couleurs | Argent, Bleu, Rose |
Indice de réparabilité ? |
7,1/10 |
Prix | 119 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à l’aide d’un produit prêté par la marque.
Design
Pour un smartphone d’entrée de gamme, le Moto G53 réserve quelques jolies surprises. D’apparence élancée, il trouve un juste équilibre entre sa taille correcte, 162,7 x 74,66 mm, son épaisseur, 8,19 mm, et son poids modéré, 183 g. Il s’agit d’un modèle fin et de bonne hauteur, dont la largeur pondérée favorise une prise solide. La répartition harmonieuse de son poids contribue aussi à son confort d’utilisation : manipulé d’une main, il ne souffre d’aucun déséquilibre gênant et reste bien en place. Une bonne nouvelle pour les grands maladroits.
Cette impression de bonne tenue est renforcée par un cadre anguleux, mais aux quatre coins arrondis. Les bords jouxtant l’écran et le dos de l’appareil sont légèrement biseautés pour offrir une préhension efficace, plutôt agréable, même si le Moto G53 n’épouse pas parfaitement la courbe de la paume et des phalanges.
En détaillant le cadre, on trouve le tiroir SIM sur la tranche gauche, pouvant accueillir une SIM et une carte MicroSD (jusqu’à 1 To). Les contrôles du volume et de l’alimentation occupent le côté droit.
On en profite pour signaler que le bouton d’alimentation héberge également un capteur d’empreintes performant, peut-être un peu trop. Sa sensibilité, systématiquement signalée par un retour haptique, déclenche une tentative de reconnaissance biométrique à chaque fois qu’un bout de peau l’effleure. En clair, si vous avez l’habitude de ranger vos mains dans la même poche que votre smartphone, attendez-vous à vibrer régulièrement. On apprécie en revanche son emplacement sur le cadre qui le fait correspondre au positionnement naturel du pouce – pour les droitiers – et de l’index – pour les gauchers. En bas, un port jack 3,5 mm et un premier haut-parleur encadrent la prise USB-C.
Qui dit entrée de gamme dit, bien souvent, plastique. Le Moto G53 n’échappe pas à la règle, Motorola ayant opté pour un cadre et un dos en polymère. Un choix peu surprenant compte tenu du prix du smartphone, mais qui profite de finitions suffisamment propres pour entretenir l’illusion d’un produit plus haut de gamme. En témoigne l’arrière du G53, dont le revêtement aux effets irisés rappelle le verre dépoli et ne prend pas les traces de doigts.
La sobriété affichée par le dos de l’appareil participe aussi à l’aspect qualitatif recherché par le constructeur. Au centre, le logo de la marque, correctement proportionné, s’intègre naturellement au revêtement. Au pied, les mentions réglementaires, imprimées ton sur ton, sont à peine discernables. Dans le coin supérieur gauche, le bloc photo, composé de deux capteurs, occupe un espace raisonnable. On salue son faible relief, garant de la stabilité du smartphone lorsqu’il est posé à plat, écran tourné vers l’usager.
Terminons par la face avant du Moto G53 dont la surface tactile active occupe près de 90 % de la surface. L’écran est encadré de bordures acceptables, bien que l’on puisse objectivement juger celle du bas un poil trop épaisse. On ne trouve rien à redire sur le poinçon central, surmonté d’une grille presque invisible. C’est ici que se niche l’écouteur interne, qui fait par ailleurs office de second haut-parleur.
On précise ici que le Moto G53 n’est pas étanche et ne dispose pas de certification IP. Selon Motorola, l’appareil bénéficie tout de même d’un revêtement résistant aux éclaboussures. On ne saurait cependant que vous recommander de rester prudent si vous sortez votre smartphone par temps de pluie. Même conseil concernant les chocs frontaux, l’écran n’étant pas protégé par un verre de type Gorilla Glass, ou de qualité équivalente. C’est ennuyeux, d’autant que l’appareil a une fâcheuse tendance à glisser tout seul lorsqu’il est posé face contre une surface pas tout à fait plane.
Écran
Le Moto G53 est équipé d’un écran de 6,5 pouces HD+ au ratio 20:9, avec une définition de 1600 x 720 pixels pour une résolution de 229 ppp. C’est un peu faiblard, mais ce n’est pas désastreux non plus. Visuellement, l’image manque de finesse sans pour autant souffrir d’un aspect crénelé évident. Bien que l’on puisse s’en accommoder pour un smartphone à moins de 250 euros, on rappelle que la concurrence sait parfois mieux faire. En témoignent le Vivo Y35 ou le Nokia G60, commercialisés à des tarifs équivalents, ayant penché pour du Full HD+ (2400 x 1080 pixels ; 400 ppp).
Sans surprise pour cette gamme de prix, Motorola a opté pour une dalle LCD. Mais encore une fois, le smartphone échoue à se montrer à la hauteur de la concurrence. On ne parle pas ici des couleurs et des contrastes, bien qu’un peu trop froids et voilés à notre goût, mais de la mauvaise gestion de l’angle de vision. Regardé de face, l’affichage est convenable. En revanche, dès lors que l’on incline un peu l’appareil, les contrastes dérapent et les couleurs déraillent. En clair, rien qui puisse laisser planer le doute quant à la nature de la technologie utilisée.
Le Moto G53 tente de se rattraper avec un excellent taux de rafraîchissement de 120 Hz. Sur ce point, on ne peut que saluer les efforts du constructeur pour offrir une interface et une navigation très fluides. Les paramètres de l’appareil sont par défaut réglés sur un taux adaptatif (de 60 Hz à 120 Hz en fonction de l’utilisation du smartphone), option idéale pour ménager la batterie sans dégrader l’expérience utilisateur.
Les tests techniques menés à l’aide de notre sonde et du logiciel CaIMan Ultimate de Portrait Displays confirment nos impressions générales concernant l’affichage des couleurs, la température et la luminosité. En mode saturé (appliqué par défaut), le sRGB plafonne à 91 % et le DCI-P3 tombe à 64 %. Sachant qu’une bonne couverture tourne autour des 100 % du sRGB, on en déduit que le Moto G53 pourrait mieux faire.
Même constat pour le Delta E qui grimpe à 5,54, nettement au-dessus de l’indice 3 recherché. En forçant le mode Normal depuis les paramètres de l’appareil, la valeur redescend à 3,52. C’est mieux, mais encore un poil trop élevé. Pour rappel, le Delta E mesure la différence entre la couleur originale et la couleur affichée par l’écran. Plus le Delta E est élevé (supérieur à 3), plus les écarts chromatiques sont importants. On estime qu’en dessous de 3, l’œil humain n’est plus capable de faire la différence et perçoit les couleurs affichées telles qu’il percevrait les couleurs d’origine.
La température mesurée en mode saturé confirme également notre ressenti général froid puisque l’on relève 7181K, valeur supérieure à la norme 6500K, et qui tire donc vers le bleu. En mode normal, les couleurs se réchauffent logiquement et l’on obtient un résultat correct de 6067 K. Encore une fois, le Moto G53 tourne autour du pot sans réussir totalement à trouver le bon équilibre, et il faudra jouer avec les réglages manuels pour tenter de s’approcher d’un rendu le plus naturel possible.
On termine sur la luminosité évaluée à 510 cd/m². C’est correct pour une utilisation en extérieur, mais sans être flamboyant. On peut éprouver quelques difficultés de lisibilité en plein soleil d’été. On en profite pour préciser que le Moto G53 dispose d’une option de luminosité adaptative réactive. À l’usage, l’éclairage minimal nous a semblé encore trop lumineux pour une lecture vraiment confortable dans l’obscurité.
Logiciel
Le Moto G53 est livré avec My UX, basé sur Android 13. En temps normal, opter pour la dernière version du système d’exploitation de Google devrait être comme une bonne nouvelle pour le suivi des mises à jour de fonctionnalités et de sécurité du smartphone. Quelques éléments nous poussent toutefois à émettre des réserves concernant les pratiques de Motorola et l’avenir logiciel de son appareil.
À ce jour, le constructeur s’est uniquement engagé à déployer Android 14, dont la sortie est prévue pour septembre 2023. Aucune promesse n’a été formulée au sujet des mises à niveau futures vers Android 15 et 16.
Second bémol, plus embêtant à court terme : le retard de mise à jour système accusé par My UX. Ce n’est un secret pour personne, la distribution rapide des patchs de sécurité n’a jamais été le point fort de Motorola. Avec son Moto G53, l’entreprise confirme sa réactivité toute relative. À l’heure où nous rédigeons ce test, l’appareil tourne sous une version d’Android 13 sécurisé par le correctif de janvier, et non par celui de février officiellement déployé en début de mois, même après recherche manuelle des mises à jour logicielles.
Même constat pour les mises à jour système Google Play, dont la dernière est au moins récupérable manuellement depuis les paramètres de l’appareil.
À l’usage, My UX ressemble, à s’y méprendre, à la version stock d’Android, ce qui lui permet de rester accessible au plus grand nombre. Malgré tout, l’interface embarque des fonctionnalités de personnalisation plus approfondies avec l’application Moto, sorte de launcher qui tient plus de la boîte à outils que de l’environnement intégré.
On y trouve une palette d’options tirant profit de ce que propose déjà Android 13 pour améliorer l’expérience d’utilisation : un éditeur d’affichage (thèmes, polices, formes des icônes, taille du texte, réglage des sonneries, etc.), un module de configuration de gestes de contrôle (retourner pour ne pas déranger, capture d’écran à trois doigts, lever pour couper la sonnerie, etc.) ou encore des réglages avancés de protection de la vie numérique (dossiers sécurisés, brouillage du clavier pour la saisie des codes secrets). C’est également dans Moto que l’on accède aux paramètres d’activation et de configuration des haut-parleurs Dolby Atmos.
Si l’on devait chipoter, on pourrait regretter que Motorola n’ait pas pris la peine d’offrir des options de personnalisation plus poussées. On pense, par exemple, au tiroir d’applications, organisé en liste infinie et non en pages, difficile à sonder lorsqu’il recense un nombre élevé de programmes installés, à l’affichage trop imposant des tuiles qui composent le centre de contrôle, et dont le texte défilant ne fera jamais aussi bien qu’un logo tout simple, ou encore à l’accès peu optimisé aux paramètres de la sonnerie, qui multiplie les étapes avant que l’on puisse basculer entre les modes silencieux, vibreur et sonore. Mais dans l’ensemble, My UX s’en tire très bien.
Moto n’est pas la seule application fournie avec la surcouche Motorola. On relève évidemment la suite Google, Android 13 oblige, et quelques bloatwares (Cdiscount, Pinterest, 2248) qui nous ont fait grincer des dents.
On termine sur la compatibilité Widevine L1 du Moto G53 qui lui permet de gérer les flux vidéo HD sur les plateformes de sVoD.
Performances
Pour ce qui est du SoC, le Moto G53 est équipé d’un Snapdragon 480+, adossé à 4 Go de RAM et 128 Go d’espace de stockage (extensible par carte microSD dans la limite de 1 To). Évolution du Snapdragon 480, puce entrée de gamme que l’on retrouvait notamment sur le Moto G50 en 2021, le Snapdragon 480+ apporte la compatibilité 5G du smartphone en plus d’offrir une bonne fluidité aux usages basiques (navigation web, messages, lecture de vidéos). Nous avons malgré tout éprouvé des ralentissements inattendus au cours de l’utilisation de l’option de recherche, dans les paramètres du smartphone, et ce, de manière systématique.
Modèle | Motorola moto G53 | Nokia G60 | Vivo Y35 |
---|---|---|---|
AnTuTu 9 | 319606 | 364714 | 289994 |
AnTuTu CPU | 109544 | 121199 | 80135 |
AnTuTu GPU | 64317 | 77442 | 50408 |
AnTuTu MEM | 64221 | 66357 | 79549 |
AnTuTu UX | 81024 | 99716 | 79902 |
PC Mark 3.0 | 9803 | 9372 | 6454 |
3DMark Slingshot Extreme | 2507 | 2884 | 1316 |
3DMark Slingshot Extreme Graphics | 2338 | 2774 | 1151 |
3DMark Slingshot Extreme Physics | 3358 | 3550 | 2649 |
3DMark Wild Life | 983 | 1207 | 446 |
3DMark Wild Life framerate moyen | 6 FPS | 7 FPS | 2.70 FPS |
3DMark Wild Life Extreme | N/C | N/C | 122 |
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen | N/C | N/C | 0.70 FPS |
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) | 20 / 7 FPS | 12 / 4 FPS | 4.9 / 3.2 FPS |
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) | 29 / 16 FPS | 16 / 19 FPS | 7.1 / 8 FPS |
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) | 68 / 41 FPS | 39 / 47 FPS | 19 / 21 FPS |
Geekbench 5 Single-core | N/C | N/C | 372 |
Geekbench 5 Multi-core | N/C | N/C | 1317 |
Geekbench 6 Single-core | 733 | N/C | N/C |
Geekbench 6 Multi-core | 1776 | N/C | N/C |
Geekbench 6 Compute (Vulkan) | 918 | N/C | N/C |
Lecture / écriture séquentielle | 492 / 489 Mo/s | 523 / 472 Mo/s | 979.04 / 831.8 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 43254 / 40327 IOPS | 46000 / 43000 IOPS | 54781.03 / 51776.18 IOPS |
Pour le jeu vidéo, ce n’est pas beaucoup mieux. Le Moto G53 n’est vraiment pas taillé pour faire tourner des titres lourds, comme en témoigne notre expérience catastrophique sur Fortnite. Par défaut plafonné à 30 fps, qualité des graphismes « Moyen », le taux de rafraîchissement chute trop régulièrement en dessous des 20 fps, stagnant bien souvent entre 15 et 19 fps. En clair, le jeu saccade en permanence, quand il ne freeze pas. C’est un peu mieux en 20 fps, même si des instabilités perturbent toujours la fluidité du jeu.
Photo et vidéo
Voici la configuration du Moto G53 :
- Un appareil photo principal de 50 mégapixels (f/1,8) ;
- Un appareil photo macro de 2 mégapixels (f/2,4) ;
- Un appareil photo selfie de 8 mégapixels (f/2).
Le capteur principal
Le capteur principal du Moto G53 est à l’image du smartphone dans son ensemble : correct, mais sans plus. Par temps lumineux, il parvient à restituer des couleurs plutôt fidèles à la réalité, un bon niveau de détails et affiche une netteté satisfaisante grâce au pixel binning (regroupement des pixels par quatre pour améliorer la luminosité du cliché et réduire le bruit numérique).
Il peine en revanche à bien gérer les contre-jours, en intérieur comme en extérieur. En autofocus, les contrastes ne sont pas assez prononcés et la scène demeure sombre dans l’ensemble. À l’inverse, la mise au point manuelle surexpose fortement le sujet.
Les choses se gâtent lorsque les conditions météorologiques se détériorent. Par ciel très nuageux, l’image s’affadit et tend vers la surexposition. Le rendu est très blanc, loin des couleurs naturelles observées à l’œil nu.
Bien évidemment, pas de téléobjectif sur ce smartphone, mais un zoom numérique x8. Sans surprise, le Moto G53 compense le zoom poussé au maximum par un lissage très prononcé. En x2, les prises de vue continuent d’afficher un niveau de détail tout à fait convenable.
Mode nuit
Le mode nuit disponible apporte certes davantage de lumière aux clichés nocturnes et conserve plus de détails, mais il génère aussi un grain particulièrement grossier. Au final, il vaut peut-être mieux se contenter du HDR qui parvient à suffisamment capter les sources lumineuses environnantes pour générer une photo exploitable.
Le mode 50 Mpx
Par défaut, les photos prises avec le Moto G53 sortent en 12,5 Mpx, mais l’on peut à tout moment basculer en 50 Mpx (Plus > Ultra-Res). En comparant une même vue capturée selon ces deux modes, nous vous conseillons de privilégier la définition la plus modeste. Les clichés 50 Mpx accusent un flou plutôt impressionnant qui gomme généreusement les détails et donne l’impression que l’objectif est sale.
Capteur macro
À l’image de la plupart des smartphones, le capteur macro 2 Mpx n’apporte rien de bon au Moto G53. Les clichés sont souvent flous et les détails estompés.
Tout comme pour le mode nuit, il est préférable de se contenter de la configuration automatique du capteur principal, quitte à se rapprocher du sujet, pour obtenir une bonne photo en gros plan.
Le mode portrait
Plus efficace en intérieur et sur fond uni qu’en extérieur, le mode portrait peine parfois (souvent) à détourer précisément les sujets. D’une photo à l’autre, on observe qu’il retranche un bout de paire de lunettes, des mèches rebelles, voire le chignon tout entier. A contrario, quand il délimite correctement l’individu, il en oublie de flouter certains éléments de décor.
On lui reconnaît toutefois sa maîtrise du détail et sa capacité à restituer les textures, alors que l’on observe sans difficulté pores, ridules, et autres poils ou cheveux.
Selfie
Le capteur selfie de 8 Mpx, situé à l’avant du smartphone, ne joue logiquement pas au même niveau que l’appareil photo principal. Il souffre des mêmes défauts, à savoir une gestion approximative des contre-jours et de la lumière blanche, et éprouve parfois des difficultés à faire une mise au point correcte lorsque les conditions d’éclairage ne sont pas optimales.
Le résultat est souvent flou et granuleux. À l’inverse, quand il capte bien la lumière et parvient à se stabiliser, le capteur lisse un peu trop le sujet. Dans ce cas, y combiner le mode portrait améliore sensiblement la perception des détails et des textures.
Vidéo
Le capteur principal du Moto G53 est capable de tourner des vidéos en Full HD à 30 images par seconde, tandis que l’appareil macro enregistre des séquences HD à 30 images par seconde.
Réseau et communication
Grâce à son SoC Snapdragon 480+, le Moto G53 est compatible avec la 5G en Europe sur les fréquences 4G LTE et 5G sub-6. Pas de fréquence mmWave (ondes millimétriques), donc comme 99 % des smartphones en 2023. Il s’agit malgré tout d’un atout au regard du prix auquel est commercialisé le smartphone. L’appareil prend également en charge le Wi-Fi 5 (dommage pour le Wi-Fi 6), le Bluetooth 5.1, et embarque une puce NFC.
Concernant les appels, nous n’avons pas relevé de défaut majeur. Les interlocuteurs entendent correctement l’appelant et les bruits ambiants ne parasitent pas la communication. Rien à signaler non plus côté GPS. La localisation est précise et réactive.
Audio
Sur son Moto G53, Motorola nous gratifie de deux haut-parleurs stéréo, certifiés Dolby Atmos (son spatialisé). Argument marketing ou vraie valeur ajoutée ? Une chose est sûre, sans écouteurs ni casque, le son n’est pas optimal, et ce malgré l’analyse intelligente de l’audio proposée par le smartphone. Testé sur du métal, de la folk, du rock et de l’électro, les basses bavent beaucoup et les aigus stridulent. C’est un peu mieux pour les podcasts, même si les intervenants semblent souffler (et siffler) dans nos oreilles lorsque le volume est poussé à fond.
La spatialisation et l’analyse intelligente prennent plus de sens avec un casque Bluetooth (ici, des écouteurs Sony WF-1000XM4). Si le côté immersif du Surround est vraiment impressionnant sur l’électro, les paramètres d’égalisation automatique mériteraient de mieux gérer les basses et les aigus sur les styles plus tranchés. Le métal grésille, manque un peu de puissance, et le son folk est vraiment compressé. Des ambiances parasites que l’on peut tenter de corriger depuis les réglages manuels de l’application Dolby Atmos (presets Musique, Films, Jeu, Podcast, et égaliseur 10 bandes personnalisables).
Nous l’avons brièvement évoqué en début de test, le Moto G53 dispose aussi d’une prise jack 3,5 mm. En laissant l’analyse intelligente opérer les réglages d’égalisation sonore, le son sort très sourd pour les morceaux essentiellement portés par les graves et les basses, donnant l’impression d’écouter de la musique dans un aquarium. En revanche, les aigus sont mieux gérés que par les haut-parleurs et les écouteurs Bluetooth. À nouveau, une rapide égalisation manuelle devrait améliorer l’expérience audio. Ici encore, la spatialisation fonctionne bien.
Batterie
C’est bien une batterie 5 000 mAh que l’on retrouve dans le Moto G53, et c’est une très bonne chose. Au bout de trois semaines d’utilisation du smartphone comme mobile principal, nous pouvons confirmer que l’appareil tient une grosse journée et demie en usage mixte, à raison d’environ deux heures et demie d’écran actif par jour.
En revanche, gros point noir concernant le temps de recharge avec le bloc d’alimentation 10 W fourni par Motorola. En partant de 3 % de batterie, il faut au Moto G53 10 minutes pour atteindre les 10 %, 30 minutes pour 23 %, 1 h 15 pour 53 % et 2 h 36 pour une charge complète. C’est très, très long.
- 5 minutes : 6 % ;
- 10 minutes : 10 % ;
- 15 minutes : 13 % ;
- 30 minutes : 23 % ;
- 45 minutes : 33 % ;
- 1 heure : 42 % ;
- 1 heure et 15 minutes : 53 % ;
- 1 heure et 30 minutes : 63 % ;
- 1 heure et 45 minutes : 74 % ;
- 2 heures 84 % ;
- 2 heures et 15 minutes 93 % ;
- 2 heures et 30 minutes 98 % ;
- 2 heures et 36 minutes : 100 %.
Le smartphone est cependant compatible avec un mode TurboPower qui, sous réserve d’avoir un bloc 30 W sous la main, accélère considérablement le temps de charge de la batterie.
Prix et date de sortie
Dévoilé par Motorola à la fin de l’année 2022, le Moto G53 est d’ores et déjà commercialisé en France. Disponible au prix de 249 euros pour 128 Go de stockage et 4 go de RAM, il se décline en coloris bleu, argent et rose pâle.
Vos questions fréquentes
Voici les questions les plus posées sur le Motorola Moto G53, avec en bonus les réponses à ces questions.
Motorola moto G53Quelles sont les couleurs disponibles pour le Motorola moto G53 ?
Les couleurs disponibles sur le Moto G53 sont rose pâle, bleu et argent.
Le Motorola moto G53 est-il waterproof ?
Le Motorola moto G53 n’est pas waterproof. Il ne propose aucune certification IP qui pourrait garantir son immersion sans dommage.
Quel format de carte SIM faut-il pour le Motorola moto G53 ?
Le Motorola moto G53 est compatible avec les nano SIM. Il n’est pas possible d’intégrer d’autres formats de cartes SIM ni même une eSIM sur ce smartphone.
Est-ce que le Motorola moto G53 est compatible 5G ?
Le Motorola moto G53 est un smartphone 5G. Il est compatible avec les bandes sous les 6 GHz ainsi qu’avec les bandes 4G LTE. Vous n’aurez donc aucun mal à exploiter pleinement la 5G et la 4G avec les opérateurs traditionnels en Europe.
Qui fabrique la marque Motorola ? Où sont fabriqués ses téléphones ?
La marque Motorola est détenue par le Chinois Lenovo depuis 2014 (après un rapide passage chez Google). Pourtant, le siège social de l’entreprise reste domicilié à Chicago, aux États-Unis et la marque conserve une grande liberté d’action.
Notons que comme la plupart des produits électroniques, les smartphones de Motorola sont en grande partie assemblés en Asie, en Inde plus précisément.
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