Le marché du vélo électrique pliant va accueillir un nouvel arrivant prometteur. Voici le Nakamura Flexy Boost, présenté lors d’un événement presse Intersport où Frandroid a été convié. Une belle occasion de découvrir la feuille de route de Nakamura, qui lancera au moins trois nouveaux vélos électriques début 2025.
Le Flexy Boost, c’est la grosse nouveauté pliable de la marque. « Le cadre est fabriqué en France, à côté de la Manufacture Francaise du Cycle », nous précise d’emblée Michel Phaff, en charge de toute la gamme vélo chez Intersport. Pour rappel, la MFC, basée à Machecoul, est la propriété de l’enseigne tricolore depuis 2013.
Un acier français aux nombreux avantages
« L’acier est français, est peint à l’usine puis assemblé ensuite », poursuit notre interlocuteur. L’acier a bien des avantages par rapport à l’aluminium : il est moins polluant, et offre aussi plus de confort. « Par ailleurs, on est reparti de zéro pour la conception du système de pliage notamment, avec une utilisation que l’on souhaite la plus simple possible ».
Il est possible en une étape en effet de plier le gros du vélo, puis en quelques manipulations supplémentaires de le rendre encore plus compact (90 x 35 x 85 cm une fois plié). La bonne idée à mettre en exergue, c’est l’ajout de quatre petites roulettes au niveau du train arrière. De quoi le faire rouler sans encombre et en toute facilité.
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Cette volonté de rendre le Flexy Boost le plus simple possible à utiliser se retrouve au niveau de la transmission : une courroie single speed, soit une unique vitesse. L’idée est de proposer un vélo électrique clé en main, où l’utilisateur n’a strictement rien à gérer : il suffit de pédaler, et l’assistance électrique fait le reste.
Capteur de rotation
« C’est aussi possible de l’utiliser en musculaire », ajoute Michel Phaff, qui retire sous nos yeux la batterie amovible (250 Wh) en forme de bidon. « Le vélo fait 20 kg, et chute à 18 kg sans la batterie ». C’est certes correct, mais cela reste encore un poil lourd si vous souhaitez gravir du dénivelé positif en musculaire.
Niveau autonomie, comptez sur une trentaine de kilomètres en mode Eco, nous indique-t-on. Ainsi peut-on espérer autour de 20 kilomètres avec le mode d’assistance le plus élevé. L’assistance est d’ailleurs gérée via un capteur de rotation, et non un capteur de couple qui offre un comportement électrique plus naturel.
Quel moteur ?
Avec un capteur de rotation, une légère latence se fait généralement sentir entre le premier tour de pédalier et la transmission de l’assistance. Il faudra évidemment tester le Flexy Boost pour juger de son attitude électrique.
Côté moteur, Intersport n’a pas fait appel à son partenaire principal qu’est Ananda, mais à un autre fournisseur chinois nommé Etrotek. Le système fournit un couple de 45 Nm, ce qui est amplement suffisant pour un vélo électrique pliant monté sur des roues de 20 pouces. Les pneus, justement, sont des Schwalbe The Green Marathon.
L’appellation « The Green » n’est pas anodine : cela signifie que 80 % des matières premières utilisées sont recyclées et renouvelables. Pour terminer sur le sujet de la fiche technique, notons la présence de pédales pliables et de freins à disque mécaniques.
Prix et disponibilité
Évidemment, le prix est un élément capital : sur place, un écriteau indique un tarif de 1299 euros… qu’il faudra revoir à la hausse au moment de sa sortie en juin 2025. « On va réviser le prix à cause de la filière Responsabilité Élargie des Producteurs (REP). C’est une sorte de taxe qui sert par exemple à financer un projet comme le bonus réparation », nous explique Michel Phaff
Et de poursuivre : « On la paye déjà depuis 2 ans, mais elle est en constante évolution. Et elle a surtout tendance à augmenter ». Intersport prévoit donc le coup et prévoit d’ajuster le prix final de son Flexy Boost.
Frandroid n’a pu s’empêcher d’aborder le sujet des tout récents labels propres à la filière vélo : le Cyclescore et l’Indice France Vélo. « Le label Cyclescore, on va le revendiquer. Tous les vélos auront d’ailleurs le Cyclescore, grâce à la MFC qui nous permet d’atteindre les scores voulus. On sera noté A sur tous les vélos », assure notre interlocuteur.
Quant à l’Indice France Velo, Intersport souhaite aussi se positionner dessus, mais doit encore travailler sur le sujet.
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