Avec l’annonce de Nikon de ne plus produire de boitier reflex dans le secteur ultra select de la photo d’action (où ce type de matériel régnait pourtant jusqu’à peu en maître absolu), la sortie du Nikon Z9 tourne définitivement une page. Voyons donc si le premier hybride professionnel taillé pour l’action signé Nikon est capable de faire honneur à ses illustres ancêtres en se hissant au niveau du Canon EOS R3 ou du Sony A1.
Fiche technique
Modèle | Nikon Z9 |
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Type d’appareil | Hybride |
Format du capteur | Full Frame |
Résolution capteur | 52,37 Mpx |
Stabilisateur d’image | Mécanique |
Définition enregistrement vidéo | 8K |
AF-S | 30 FPS |
Écran orientable | Oui |
Poids | 1160 g |
Prix | 5 799 € |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé à partir d’un appareil photo prêté par Nikon
Design et prise en main
L’impression qui se dégage du Z9 au premier contact est la robustesse. Reprenant la philosophie générale des gros monoblocs professionnels de la série D à un chiffre, ce premier hybride maison dans ce segment dédié à la photo d’action tout terrain est lourd et volumineux (1340 grammes avec carte et batterie pour des dimensions de 149 x 149,5 x 90,5 mm). Certes, l’abandon de la visée reflex, qui impose un dispositif complexe et précis construit autour d’éléments physiques volumineux (miroir, prisme,…) permet un gain relatif dans le secteur de l’encombrement par rapport au D6. Néanmoins le poids et les dimensions restent très conséquents, d’autant plus que les boitiers des gammes inférieures sont aujourd’hui largement des hybrides qui ont eux-mêmes connu des progrès dans le domaine.
Les poignées verticales et horizontales (nous sommes bien face à un imposant monobloc professionnel) ainsi que l’ensemble de la face avant sont recouvertes d’un revêtement antidérapant granuleux aussi agréable au toucher qu’efficace. Le Z9 propose donc un bon niveau de préhension, aussi appréciable que salutaire vu son gabarit.
Comme ses illustres prédécesseurs de la série « D » à un chiffre, le Z9 est construit autour d’un châssis en alliage de magnésium, auxquels ont été adjoints un nombre conséquent de joints qui lui permettent d’afficher un haut niveau d’étanchéité à l’humidité et à la poussière. Notons également que, comme sur certains modèles argentiques plus anciens de la gamme (ex. : le F4), les nikonistes historiques retrouveront la possibilité de protéger de la poussière la surface sensible (ici le capteur photo) au moyen d’un volet métallique rétractile.
Un boitier définitivement tout terrain
Bref, à l’image des illustres ancêtres, le Z9 est en mesure de faire face à des conditions très exigeantes, au prix d’un encombrement conséquent. Cela dit, les utilisateurs ciblés recherchent avant tout la fiabilité et sont habitués aux contraintes induites.
Conçu pour répondre aux exigences de la photo d’action, le Z9 propose deux ports de cartes, compatibles avec les formats XQD/CFexpress type B, associés à un buffer très généreusement dimensionné. Au-delà de la communication du constructeur qui affirme une contenance de 1000 images, force est de constater qu’en JPG comme en RAW nous n’en sommes jamais venu à bout malgré le poids conséquent des fichiers.
De même, si les technologies hybrides sont par nature plus énergivores que celles des boitiers reflex, la volumineuse batterie du Z9 (modèle EN-EL 18d et compatible) donne d’excellents résultats. Nous n’avons jamais eu besoin de recharger ni de recourir à un second accu lors de l’ensemble du test, une vraie réussite. La possibilité de l’alimenter par le port USB-C permet également d’envisager des usages sédentaires avec une autonomie illimitée.
Visée
La visée, qui faisait le bonheur des utilisateurs des gros monoblocs à un chiffre argentique (« F ») ou numérique (« D »), sera logiquement scrutée à la loupe par les inconditionnels. Si la couverture de 100 % est classique pour une visée électronique, le grossissement (0,8 x) comme le dégagement oculaire (23 mm) assurent un très bon niveau de confort. Les porteurs de lunettes apprécieront.
La dalle OLED du viseur électronique affiche une diagonale d’un demi-pouce pour une définition de 3,69 millions de points et assure un taux de rafraîchissement de 60 i/s. Si, sur le plan comptable, ces données sont inférieures à celles proposées par la concurrence en très haut de gamme, la dalle qui équipe le Z9 permet néanmoins un usage efficace et seuls les photographes suivant des sujets vraiment très rapides à faible distance verront éventuellement une différence. En effet, nous avons pu réaliser nos tests sur des véhicules roulant en ville ou des humains en mouvement sans constater aucun désagrément.
L’écran arrière présent sur le Z9 donne également de très bons résultats. Sa définition de 2,1 millions de points, ses dimensions (8 cm de diagonale au format 3/2) ainsi que sa conception tactile multitouch lui permettent de proposer à l’utilisateur un usage aussi fluide qu’intuitif. Si contrairement à celui de l’EOS R3 de Canon il n’est pas monté sur une rotule permettant de le qualifier d’orientable, il est tout de même équipé d’un double système inclinable à 90° verticalement et horizontalement.
Connectique
Sur la face avant, on retrouve en effet les traditionnelles prises synchro (pour les flashes externes) et télécommande. La tranche gauche du boitier présente un ensemble très complet avec un connecteur RJ45, une entrée (micro) et une sortie (casque) mini-jack 3,5 mm, un port HDMI type-A et un USB-C.
Bien entendu, le Wi-Fi (compatible avec les normes 802.11d/g/n/ac) et le Bluetooth 5.0 sont présents, ainsi qu’un module GPS.
Ergonomie
Boitier à la fois très moderne et assis sur une longue lignée de renom, le Z9 se devait de répondre à un double impératif : vivre avec sont temps tout en assurant une forme de continuité pour des pros habitués à un fonctionnement donné et contraints à l’efficacité immédiate. Sur l’épaule gauche du capot supérieur, on retrouve donc le panel issu du D6 comportant les touches permettant de sélectionner la cadence de prise vue, le bracketting, le menu flash et de choisir les modes de prise de vue. A sa base, on retrouve un sélecteur (verrouillé par un petit bouton situé juste à l’avant) qui reprend physiquement le choix de la cadence comme c’était le cas sur les boitiers reflex pro.
Pensé pour que chacun puisse retrouver ses petits, ce fonctionnement peut être troublant, et même devenir énervant dans un premier temps, car pour accéder aux vitesses de rafales très élevées (30, voire 120 i/s avec une définition réduite) il faut jongler entre les deux commandes, sinon ces cadences demeurent inaccessibles. Pas très intuitif…
Une ergonomie bien pensée
Sur l’épaule droite, on retrouve un écran LCD rappelant les réglages. Il est surplombé par les touches de sensibilité, de correction d’exposition, de lancement de l’enregistrement vidéo, ainsi que le déclencheur cerclé du sélecteur de mise sous tension situé au sommet de la poignée.
Sur la vaste face arrière, on retrouve, à gauche du viseur, la touche de verrouillage des images (personnalisable en mode prise de vue) ainsi que celle servant à leur suppression. À droite du vaste viseur, on retrouve les touches display, cerclée du sélecteur de mode photo/vidéo, et celle dédiée à la mise au point, puis la seconde molette de réglage. On retrouve ensuite, de haut en bas : un joystick très utile, la touche i (info), un pad de sélection doté en son centre d’un bouton de validation, les touches zoom/dezoom, menu et lecture des images, puis les commandes verticales (AF-ON, seconde molette, second joystick et second bouton i). Enfin, sous l’écran, les boutons permettant d’accéder aux réglages du micro, de la qualité d’image et de la balance des blancs sont également présents. On retrouve enfin sur la face avant 3 touches personnalisables.
Pour faire court, tout est fait pour que chaque utilisateur puisse manier le Z9 selon ses habitudes et ses préférences. Même si on peut regretter une redondance quelque peu troublante dans l’accès à certaines fonctions, les nikonistes chevronnés comme les convertis de fraîche date peuvent s’y retrouver.
Comme souvent sur ce type d’appareils qui doivent répondre à tous les usages des pros les plus exigeants, les menus regorgent de fonctions extrêmement variées. Cela dit, si un temps de prise en main est nécessaire pour trouver certaines fonctions spécifiques, on retrouve l’organisation de Nikon (qui s’est grandement améliorée ces dernières années). L’ensemble est globalement intuitif et, même en étant un usager occasionnel des boitiers Nikon, j’ai globalement retrouvé assez facilement les réglages dont j’ai eu besoin.
Qualité d’image
Le Z9 est construit autour d’un ensemble capteur CMOS rétroéclairé et dit « empilé » de 45,7 millions de pixels utiles/processeur de dernière génération Expeed 7.
Sans surprise, la qualité d’image proposée est de très haute volée : comme souvent chez Nikon, les images se distinguent par leur douceur et un rendu colorimétrique neutre et équilibré. La définition plus que confortable permet d’envisager des tirages à 300 dpi en 69,9 cm x 46,6 cm, et donc une belle marge de recadrage pour des dimensions inférieures. Signalons enfin pour les puristes que, comme c’est presque toujours le cas en 24×36 aujourd’hui, l’échantillonnage du Raw est ici limité à 14 bits.
Une très bonne montée en sensibilité
Sans surprise, la montée en sensibilité est excellente. Évidemment le niveau d’acceptabilité dépendra de l’usage final, mais pour une parution en pleine page A4 dans la presse, la montée du bruit et la dégradation progressive des détails sont encore acceptables à 12 800 ISO sans intervention. Même la sensibilité maximale théorique de 25 600 ISO est envisageable. Les deux sensibilités supérieures sont disponibles uniquement en mode étendu et, logiquement, la dégradation du rendu y est très sensible : la sensibilité extrême de 102 400 ISO est vraiment à réserver aux cas désespérés.
En raison de l’orientation professionnelle du Z9, nous avons choisi d’effectuer nos observations à partir de fichiers RAW développés en TIFF 16 bits avec les réglages par défaut du logiciel du constructeur :
Obturateur
Nikon a certes sauté de le pas de la transition vers l’hybride après Canon et son R3 dans le très haut de gamme tout terrain, néanmoins force est de constater qu’il ne le fait pas à moitié. En effet, il est le premier boitier destiné aux pros à se passer totalement d’un obturateur mécanique.
Doté d’un unique obturateur électronique, le Z9 permet, pour peu que vous ayez désactivé le bruit artificiellement ajouté par défaut pour signaler le déclenchement, un silence total de fonctionnement particulièrement bienvenu dans certaines situations, ainsi que la suppression des vibrations liées au mouvement des volets dans un module mécanique (et donc une plus grande probabilité d’obtenir des images nettes à main levée lorsque la luminosité chute). Il permet par ailleurs de ne jamais masquer la visée lors des prises de vue et d’atteindre des vitesses d’obturation beaucoup plus élevées qu’avec une obturation mécanique (1/32000 de seconde pour le Z9), deux possibilités très appréciables si on pratique la photo d’action. Enfin, cela permet un gain d’encombrement toujours bienvenu.
Le déclenchement entièrement repensé
Ce choix comporte néanmoins quelques inconvénients dans certains cas très précis. Sur les capteurs de type CMOS (qui équipent aujourd’hui l’immense majorité des appareils photo) l’acquisition des informations se fait de toute manière ligne de pixel par ligne de pixel selon le principe bien connu du « rolling shutter ». L’ensemble de l’image finale n’est donc pas captée exactement au même instant, ce qui peut provoquer des déformations lors de la restitution d’objet en mouvement d’autant plus important que les mouvements sont rapides. Pour parer au problème, Nikon a, à l’image de ses concurrents, équipé son Z9 d’un CMOS de type « empilé » (« stacked ») qui permet une collecte très rapide des informations et limite donc très fortement ce genre de souci. Lors de nos tests, nous n’avons d’ailleurs pas constaté d’effet indésirable (y compris sur des véhicules motorisés roulant à une allure citadine). Les aficionados de déambulations urbaines nocturnes devront par contre être vigilants à l’apparition d’effets indésirables en cas de présence de certains types d’éclairages artificiels scintillants.
Stabilisation
Comme c’est aujourd’hui l’usage, surtout pour un boitier doté d’un capteur de très haute définition, le Nikon Z9 est équipé d’un module de stabilisation mécanique du capteur sur 5 axes.
Afin de pousser les dispositifs techniques dans leurs retranchements, nous avons réalisé nos observations avec une visualisation à 100 % sur écran, les valeurs maximales que nous indiquons sont donc valables pour ce niveau d’exigence, assez largement supérieur à celui recommandé pour une grande variété d’usage (ex. : parution presse). C’est d’autant plus vrai que les résultats finaux dépendent pour une part très importante des conditions de prise de vue et du savoir-faire des utilisateurs.
Un boitier très bien stabilisé
Sachant que nous avons obtenu une majorité d’images nettes ou acceptables jusqu’au 1/13 e de seconde à 70 mm à main levée lorsque la stabilisation est activée, contre le 1/100 e de seconde lorsqu’elle est désactivée, nous pouvons en tirer deux conclusions. Tout d’abord, le gain réel du dispositif de stabilisation est de 3 vitesses, des performances qui se situent dans les standards des meilleurs modules de ce type (d’autant plus que le pourcentage d’images parfaitement nettes que nous avons obtenu au 1/13 de seconde est très élevé : 90 %, avant de s’effondrer à seulement 20 % d’images acceptables au 1/10 de seconde).
D’autre part, au regard de la définition très élevée du capteur et des conditions de prise de vue (extérieur avec un vent assez persistant), la valeur maximale du 1/13 de seconde (avec un taux de 90 % d’images parfaitement nettes) indique un très bon niveau d’ensemble de maitrise des vibrations grâce au module de stabilisation comme de l’absence d’obturation mécanique.
Rafale
Les scènes d’action nécessitant de très hauts niveaux de performance sont le terrain de jeu de prédilection des gros boitiers monoblocs tels que le Z9. Il était donc très attendu dans ce domaine, d’autant que la concurrence (l’Alpha 1 de Sony et l’EOS R3 de Canon) a placé la barre très haut.
Assis sur un système autofocus hybride corrélation de phase/détection de contraste de 493 points et un système dit « d’obturation électronique » (rolling shutter en anglais), le Z9 assure le suivi du point sans masquage de la visée jusqu’à 30 i/s à pleine définition et même 120 i/s pour des images de 11 millions de pixels avec les cartes XQD les plus performantes (merci tout de même au buffer largement dimensionné déjà évoqué).
Précision, réactivité et nervosité au rendez-vous
Afin de rester dans des conditions d’usage réalistes, y compris pour l’immensité des photographes d’action, nous nous sommes limités lors de nos tests à la vitesse maximale proposée et immédiatement accessible (hors extension) de 20 i/s. Pour les lecteurs technophiles avides de benchmarks qui seraient chagrinés de ce choix, rappelons tout de même que le cinéma fonctionne à 24 i/s et que, pour des pros souvent soumis à des contraintes de productivité liées à la couverture d’événement d’actualité (même sportive), ou de stockage lors de voyages animaliers, la sélection au sein de rafales plus véloces est souvent en pratique plutôt un handicap qu’un avantage. Il n’est d’ailleurs pas rare que nombre d’entre eux travaillent à des vitesses inférieures par pur pragmatisme.
Nous avons donc réalisé nos tests à 20 i/s avec le Z 70-200 mm f/2,8 sur des véhicules se déplaçant en ville avec la détection autofocus paramétrée en fonction (4 possibilités sont disponibles : humains, animaux, véhicules ou automatique). Sans surprise pour un fabricant attaché de longue date à la fiabilité de ses modules AF dans cette gamme de boitiers, les résultats sont excellents. Les sujets sont très bien « accrochés » et le suivi est impeccable, jusque dans les bords de l’image.
Lors de nos tests réalisés, seul le passage d’un autre véhicule masquant le sujet au premier plan a été susceptible de piéger le module AF, notons néanmoins que le suivi de ce nouveau sujet indésirable est alors lui aussi d’une très grande fiabilité.
Vidéo
Aujourd’hui, les appareils photo numériques sont jugés autant sur leurs aptitudes à photographier qu’à filmer. Même si, contrairement à ses principaux concurrents, Nikon n’est pas assis sur une longue tradition de conception de caméras vidéo/cinéma professionnelles, le Z9 est parfaitement capable de rivaliser avec ses concurrents dans le domaine de la vidéo.
Côté conception ergonomique et connectique, rappelons en effet qu’il est pourvu de prises casques et micro au format mini-jack 3,5 mm. On peut certes regretter l’absence d’un vrai module orientable pour assurer une orientabilité maximale de l’écran, néanmoins la possibilité de l’incliner à 90° horizontalement et verticalement permet de répondre aux besoins dans un nombre non négligeable de situations. Le caractère tactile de cet écran permet par ailleurs de sélectionner les sujets sur lesquels on souhaite assurer la mise au point de manière efficace. Saluons au passage une nouvelle fois la très grande autonomie des accumulateurs qui sont souvent le point faible de nombreux boitiers dès qu’on souhaite filmer de manière soutenue.
Un mode vidéo très étoffé
La combinaison processeur d’image/buffer généreux/cartes de stockage très rapides, permet de filmer à la définition maximale UHD 2 (dite aussi de manière commerciale « 8K UHD ») à la cadence maximale de 30 i/s en mode progressif et sans recadrage. Si le terme « 8K » est, comme pour celui de « 4K », un peu galvaudé tant qu’on parle d’UHD et non des formats DCI utilisés au cinéma, la possibilité de filmer en UHD (« 4K UHD » selon la terminologie commerciale) jusqu’à 120 p est également à saluer.
Coté formats de compression, on a la possibilité, selon les définitions et cadences choisies, de filmer en H.264 (8 bits), H.265 (8 et 10 bits) et même en Apple Pro Res 422 10 bits. La possibilité d’enregistrer en Log ravira également les spécialistes de la post-production.
Pour aller plus loin
H.265, 4:2:2, 10 bits, UHD ou 60p : tout comprendre aux formats et à la compression vidéo
La qualité de l’autofocus est également très appréciable en vidéo, car le suivi manuel de sujets en mouvement peut parfois se révéler ardu avec un boitier plein format (surtout à grande ouverture). Les sujets sont bien détectés et, comme en photo, une fois accrochés ils ne sont plus perdus, même dans les bords de l’image. On peut le voir dans l’exemple ci-dessous où nous avons simulé un mouvement latéral en réalisant un panneau dans un environnement riche en sujets détaillés qui auraient pu piéger le module AF.
Les nombreuses possibilités de calibrage de l’autofocus et certaines dénominations approximatives réclament un peu de pratique pour obtenir les résultats souhaités. Ainsi, pour éviter une certaine brutalité ou des effets de pompage lors des transferts de point entre deux sujets, le mode AF-C/mise au point « détection de sujet » permet des transitions douces. On est certes alors obligé de se servir du déclencheur photo pour effectuer la mise au point, ce qui peut provoquer une perte de réactivité par rapport au mode AF-A (AF permanent)/mise au point « détection de sujet », mais le résultat esthétique est sans commune mesure.
Prix et disponibilité
Le Nikon Z9 est disponible depuis décembre 2021. Le boitier haut de gamme de Nikon est proposé, sans objectif, au prix de 5999 euros.
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