Depuis la sortie de la Nintendo Switch en 2017, c’est devenu le cauchemar de nombreux joueurs : la manette de la console n’en fait soudainement qu’à sa tête et enchaîne des actions non demandées. De quoi rendre les concurrents de Mario Kart ou Smash Bros hystériques lorsque le Joy-Con ne répond plus aux déplacements demandés.
Première réponse : allez au SAV !
Baptisé « Joy-Con drift », ce problème avait mis en colère des millions d’utilisateurs à travers le monde, donnant naissance à de nombreuses actions en justice. Aux États-Unis notamment, un recours collectif avait été déposé en 2019, incluant aussi la Switch Lite pourtant dépourvue de manettes détachables, mais qui connaît aussi des soucis matériels de commandes.
L’action américaine notamment avait obligé Nintendo à réagir, sans pour autant proposer de solutions aux joueurs si ce n’est de faire échanger leurs Joy-Con s’ils étaient encore sous garantie (2 ans). Pour les autres, à part racheter une paire de manettes ou envoyer les siennes au SAV de Nintendo (environ 50 euros de réparations).
« Nous sommes au courant de rapports récents selon lesquels certains contrôleurs Joy-Con ne répondent pas correctement. Nous voulons que nos consommateurs s’amusent avec Nintendo Switch », avait alors déclaré Nintendo, reconnaissant un début de problème. Mais c’est la fin du communiqué qui avait irrité les joueurs : « Si quelque chose ne permet pas d’atteindre cet objectif, nous les encourageons toujours à visiter le support afin que nous puissions aider ».
Des excuses, mais pas de solution
Cela n’avait pas suffi à calmer les esprits et la fronde a continué. Selon Kotaku, Shuntaro Furukawa, le président de l’entreprise japonaise, a fini par monter au créneau. Lors d’une session de questions-réponses, l’homme fort de Big N a reconnu le problème et présenté ses excuses aux utilisateurs, les premières excuses officielles du géant du jeu vidéo.
Concernant les Joy-Con, nous nous excusons pour tout problème causé à nos clients. Nous visons toujours l’amélioration de nos produits, mais comme le Joy-Con fait l’objet d’un recours collectif aux États-Unis et qu’il s’agit toujours d’un problème en suspens, nous aimerions nous abstenir d’entrer dans le détail des actions menées.
Toujours pas de solution proposée par Nintendo, mais un premier geste en direction des joueurs mécontents de la part du président Furukawa en personne. Aux États-Unis, l’action est toujours en cours et il n’est pas certain que les propos suffisent à l’éteindre.
En France, l’UFC-Que Choisir a mis Nintendo en demeure de remplacer ou réparer gratuitement les manettes de la Switch, qualifiant le problème « d’obsolescence programmée ». En janvier, le président de Nintendo France, Philippe Lavoué, avait reconnu auprès du Monde les problèmes rencontrés par la Switch, mais que le nombre de cas en France était « extrêmement faible ». Il avait ajouté que le remplacement se ferait « même si la garantie commerciale est expirée ».
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