
Nio vient d’annoncer officiellement les premiers tarifs européens de sa citadine électrique qui se “recharge” en 3 minutes, la Firefly, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils risquent de faire trembler plus d’un constructeur historique.
Aux Pays-Bas, elle sera commercialisée à partir de 29 990 euros, comme on peut le lire dans un communiqué de presse. En Norvège, où la TVA ne s’applique pas sur les véhicules électriques de moins de 42 000 euros, elle s’affichera même à 26 570 euros. Les ventes sont ouvertes, et il sera possible de l’essayer dès cet été dans les boutiques Nio à travers l’Europe, notamment aux Pays-Bas et en Norvège.

Autant dire que la promesse d’un modèle technologique, compact mais spacieux, et abordable prend un peu plus corps. Car rappelons-le, la Firefly, que nous avons pu découvrir de près récemment à l’occasion du salon de l’auto de Shanghai, entend concurrencer frontalement la Renault 5 E-Tech électrique. Et pas seulement sur le style.
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Une rivale crédible pour la R5
La Firefly a tout d’une citadine moderne : une allure compacte, un intérieur avec une proposition numérique alléchante, une recharge ultra-rapide (jusqu’à 3 minutes avec la technologie d’échange des batteries), et des technologies de conduite semi-autonome de dernière génération.

Écran de 13,2 pouces de série pour l’infodivertissement, combiné d’instrumentation numérique de 6 pouces derrière le volant, 14 haut-parleurs (Dolby Atmos 7.1) ainsi que des LED RGB pour éclairer l’habitacle : le côté connecté est clairement de la partie, de série.
On peut compter sur 3,99 mètres de long, un empattement de 2,56 mètres qui promet un bon espace intérieur (404 litres dans le coffre et 92 litres dans le frunk, le coffre avant), et un poids contenu autour de 1 467 kg selon la finition.
Autonomie et puissance
Sous le capot, elle embarque un moteur électrique de 105 kW (143 ch) sur les roues avant, permettant d’accélérer de 0 à 100 km/h en 8,1 secondes.
Une batterie LFP (lithium-fer-phosphate) de 41,2 kWh permet d’annoncer une autonomie en cycle WLTP de 330 kilomètres, avec une consommation de 14,5 kWh / 100 km en incluant les pertes d’énergie liées à la recharge.

Le diamètre de braquage est annoncé à 9,4 mètres, une très bonne valeur, qu’on peut comparer aux 9,8 mètres de la Volkswagen E-UP!, qui fait donc moins bien.
Autre atout : une recharge rapide qui lui permet de passer de 10 à 80 % en 29 minutes avec une puissance maximale de 100 kW, dans le cas où le conducteur ne serait pas à proximité d’une station d’échange de batterie.
Ce qui sera le cas en Europe les premiers mois de commercialisation de la voiture, puisque la Firefly n’est pas compatible avec les stations d’échange de Nio actuelles. Elle nécessite la cinquième génération, qui arrivera dans les prochains mois, en commençant par la Chine.

En clair, la Firefly (qui fait référence à la marque et au modèle, Nio étant le constructeur) est une voiture chinoise qui coche toutes les cases, à des prix que Renault aura du mal à égaler, alors même que le bonus écologique ne s’appliquera pas à ce modèle en France. Produite en Chine, elle est exclue du nouveau dispositif mis en place par le gouvernement.
Et pour la France ?
Et justement, parlons de la France. Officiellement, aucune date de commercialisation n’a encore été fixée pour l’Hexagone puisque le pays ne fera pas partie des 16 premiers marchés. On peut s’attendre à une arrivée comprise entre la fin de l’année 2025 et courant 2026.
Pour aller plus loin
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Ce que l’on imagine en revanche, c’est que si la Firefly devait arriver chez nous, son prix serait probablement calé sur celui des Pays-Bas, autour de 30 000 euros. Un ticket d’entrée agressif, mais sans aide à l’achat, ce qui pourrait nuancer son attractivité face à une R5 électrique éligible au bonus.
Cette dernière démarre à partir de 25 000 euros, dans une version que personne (ou presque) ne voudra acheter, du fait de l’absence de recharge rapide. Son véritable prix de départ est de 27 990 euros, avec moins d’espace à bord et moins de technologies.

Il reste encore des inconnues chez Nio : réseau de distribution dans les différents pays, conditions de garantie, services connectés… Mais une chose est sûre : avec une Firefly qui vise les 30 000 euros hors bonus, la guerre des citadines électriques est officiellement ouverte. Et Renault, avec sa très attendue R5, n’a pas le droit à l’erreur.
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