Test de la NIU KQi3 : très prometteuse mais trop capricieuse

Trottinettes électriques • 2021

Spécialiste des scooters électriques, NIU se lance dans l’aventure des trottinettes branchées avec un tout premier modèle baptisé KQi3. Nous l’avons testé, voici notre verdict.
Source : Anthony Wonner - Frandroid
Source : Anthony Wonner - Frandroid

Ce test est valable pour les variantes suivantes :

Ce test a été réalisé le 16 Juillet 2021 et le marché a peut-être évolué depuis. Consultez notre comparatif pour découvrir des produits plus récents potentiellement plus pertinents pour vous.

 

NIU, un petit nouveau dans les trottinettes électriques

Niu Technologies, aussi connu sous le nom commercial de NIU, est une entreprise chinoise fondée en 2014 qui a rapidement attiré les faveurs des investisseurs — 125 millions de dollars récoltés sur plusieurs tours d’investissement. En Chine et en Europe, la marque est surtout connue pour ses scooters électriques.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

NIU dispose en effet d’un catalogue d’une dizaine de deux-roues branchés, mais lorgne également le marché de la micromobilité au travers des trottinettes électriques. C’est pourquoi le groupe a lancé son tout premier modèle sur Indiegogo le 13 juillet 2021 : la NIU KQi3, déclinée en version Sport et Pro.

Nous avons testé plus d’une semaine durant la déclinaison Pro. Qu’a-t-elle dans le ventre au prix de 699 euros ?  Voici notre avis.

Fiche technique

Modèle NIU KQi3 Pro
Autonomie annoncée 50 km
Temps de recharge annoncé 360 min
Vitesse max 25 km/h
Puissance du moteur 350 watts
Poids maximal supporté 100 kg
Prix 797 €
Fiche produit

Ce test a été effectué à partir d’un modèle prêté par la marque.

Design

La NIU KQi3 a le mérite d’interpeller dès le premier regard. La raison ? Son gabarit. Et plus précisément son large deck d’une largeur de 17,5 cm et d’une longueur de 50 centimètres (partie plate incluse, parties courbées exclues). Loin du format compact, la NIU KQi3 est massive, la NIU KQi3 est mastoc. Il est difficile de la rater tant elle en impose, pour le meilleur et pour le pire.

Commençons par le meilleur : cette trottinette électrique a le mérite de vous donner le choix pour positionner vos pieds. Grâce à son grand deck, vous pouvez les placer de manière perpendiculaire — comme sur beaucoup de modèles — mais aussi côte à côte sans que vos ripatons ne dépassent des bords — je chausse du 41 et demi. Ce qui est agréable, c’est qu’on ne réfléchit pas où poser nos pieds : il y aura toujours de la place pour les accueillir.

En fait, la NIU KQi3 me donne envie de lui conférer le titre de « SUV des trottinettes électriques », un peu à la manière du Canyon Precede : ON à l’échelle du vélo. Son gabarit musclé et son aspect robuste apportent un certain sentiment de sécurité une fois aux commandes de l’engin, qui a tendance à vous rassurer. Pour les stressés comme moi au guidon d’une trottinette, c’est un bon point.

Plus concrètement, la NIU KQi3 mesure 1173 x 1202 x 541,5 mm une fois déplié, et chute à 1173 x 504 x 541,5 mm lorsque plié. Vous l’aurez compris au regard des évolutions observées : seule la hauteur change. Pour ce faire, un système de pliage en deux étapes a été installé à la base de la colonne de direction, pour la rabattre elle et le guidon.

Un petit crochet à l’arrière de la trottinette permet alors de fixer le tout. Simple et efficace. Hélas, les poignées ne sont ni pliables ni rabattables. C’est toujours moins pratique pour ranger votre modèle dans un coffre de voiture par exemple, ou dans une terrasse de bar lorsque votre engin est placé au sol. C’est important de le souligner.

Sachez également qu’il est impossible de régler la hauteur du guidon. La NIU KQi3 ne cherche donc pas à s’adapter au maximum d’utilisateurs, comme pourrait le faire la E-Twow Booster S+ Premium 2020. Du haut de mon mètre soixante-seize, j’ai trouvé la hauteur adaptée à ma taille.

Plus globalement, la NIU KQi3 profite d’un style épuré et relativement agréable à l’œil. Certes, les soudures disgracieuses entre le deck et la potence, mais aussi sur les bases arrière, auraient pu être évitées (surtout à 699 euros). Mais dans l’ensemble, le résultat reste plus que correct.

Au total, 7 réflecteurs ont été installés pour améliorer votre visibilité auprès des autres usagers de la route : une en dessous du phare avant, deux sur les parties latérales de la colonne de direction et deux autres sur chaque côté des roues. Les feux, eux, profitent de la technologie LED. Celui placé à l’arrière s’allume au moment où vous freiner pour prévenir les personnes derrière vous. Toujours bon à prendre.

Celui à l’avant reprend la patte stylistique de NIU avec une forme ronde, sa marque de fabrique. À l’arrière, le feu épouse un format rectangulaire plus conventionnel. Quelques câbles de freins apparaissent çà et là, mais disparaissent rapidement sous le guidon. Rien de bien gênant, en somme.

Encore à l’arrière, un garde-boue vous protège des éclaboussures, et ne peut être utilisé comme frein manuel — nous nous sommes un temps posé la question, la marque nous a confirmé que non. La structure s’est par ailleurs rapidement désolidarisée du pont principal, laissant apparaître des câbles internes. Rien de rassurant. On nous a revanche assuré que le transport du véhicule était la cause : un emballage plus solide devrait être utilisé pour les prochaines livraisons.

De son côté, le guidon accueille en son centre un bel écran sur lequel nous nous attardons dans la suite de ce test. Les poignées de frein sont quant à elles placées à bonne distance : avec mes petites mains, je n’ai jamais eu de problème pour les attraper et freiner. Même chanson du côté de la sonnette mécanique, fixée sur la gauche du guidon.

NIU a le souci du détail et à même installé une sorte de petite visière avant pour apporter une protection à l’écran. Je doute encore de son utilité, mais pourquoi pas. Les poignées profitent enfin de légères lignes bossuées et d’un revêtement plutôt doux qui rendent la prise en main fort agréable.

Le gros point noir de la NIU KQi3 Pro reste son poids : 20 kilos. C’est plus lourd que certains vélos électriques, mais aussi et surtout d’autres concurrents. À titre d’exemple, la Xiaomi Mi Scooter Pro 2 vendue 500 euros pèse 14,5 kilos, lorsque la E-Twow Booster S+ Premium 2020 chute à 10,9 kilos.

Heureusement, le deux-roues jouit d’un bon équilibre et n’a pas tendance à basculer vers l’avant et l’arrière à cause d’un surpoids quelconque. Cela permet de le porter à bout de bras en le prenant bien au milieu de la colonne de direction. Il n’empêche, 20 kilos, ça pèse : je vous conseille donc d’avoir un ascenseur chez vous et au travail pour la transporter facilement. Pour le train ou le métro, l’affaire se complique.

Sachez enfin que la NIU KQi3 est capable de supporter un utilisateur de 100 kilos maximum, et qu’une certification IP54 la protège des dépôts de poussière et des projections d’eau. Elle n’est donc pas adaptée aux fortes intempéries et aux flaques trop profondes. Une petite béquille permet aussi de la maintenir droite une fois la trottinette « garée ».

Application et écran

L’écran de la NIU KQi3 se situe au milieu du guidon et profite d’une belle surface qui n’est malheureusement pas assez exploitée. En effet, seules la vitesse et la connectivité Bluetooth sont affichées. L’autonomie est quant à elle représentée par cinq icônes rondes, qui disparaissent au fil des kilomètres parcourus.

Avec une taille pareille, cette dalle aurait largement pu indiquer plus d’informations, comme l’autonomie restante exacte en chiffres numériques, l’heure ou encore le kilométrage. NIU a préféré jouer la carte du minimalisme et n’a pas voulu inonder son écran d’éléments pour faciliter sa visibilité et sa compréhension. C’est son choix, mais un choix discutable à nos yeux.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

La visibilité, justement, n’était pas au beau fixe : en plein soleil, il m’est arrivé à plusieurs reprises de plisser des yeux pour distinguer ma vitesse du moment. NIU nous a cependant assuré qu’il allait améliorer la luminosité sur la version finale pour vieux distinguer les informations affichées.

Aussi, cet écran n’offre pas une immense marge de manœuvre en matière d’interactivités. Le système est certes très simple à comprendre et à utiliser, mais relativement limité.

Un seul et unique bouton sert à gérer toutes les configurations : éteindre et allumer l’écran, activer un mode « plein phare », swticher de km/h à mph, passer en mode marche (cinq appuis), configurer le mode E-SAVE (limité à 15 km/h), et c’est tout. Il est impossible, par exemple, de configurer les autres modes de conduite directement depuis l’écran. Quand les trottinettes Xiaomi le permettent.

Pour ce faire, il est nécessaire de passer par l’application mobile NIU, qui n’est elle aussi pas sans contrainte : à la création de votre compte NIU et au moment d’appareiller votre téléphone à la trottinette en Bluetooth, un tutoriel vidéo vous est imposé. En somme, pourquoi pas. Cela peut être une bonne piqûre de rappel.

Ensuite, il est nécessaire de parcourir 500 mètres à 15 km/h maximum pour débloquer le mode sport et les 25 km/h. Au-delà de la frustration engendrée, l’utilité de ce processus est à prouver. Mais encore une fois, pourquoi pas. Attention cependant : pensez à impérativement mettre à jour votre trottinette dès le premier allumage.

Sans cette MAJ, vous serez constamment bloqué à 15 km/h malgré le tutoriel visionné et les 500 premiers mètres parcourus à 15 km/h. J’en ai vécu l’amère expérience. La solution ? Dissocier votre téléphone, l’associer de nouveau, lancer la mise à jour… puis refaire le tutoriel et les 500 mètres à 15 km/h. Après ça, la trottinette lâche enfin les chevaux.

De son côté, l’application mobile a le mérite d’être facile à manipuler et à comprendre. En haut, l’interface principale indique votre rayon d’action et le pourcentage de batterie restant. Un bouton « Verrouiller » permet de locker la trottinette électrique lorsqu’elle est allumée. En bas, deux tuiles sur les « Rapports de conduite » et les « Statistiques de parcours » se superposent.

Tout en bas, au centre, un bouton « Go » vous dirige vers une carte, qui surplombe un compteur de vitesse, le niveau de batterie, l’autonomie restante, votre kilométrage, le temps de conduite, la vitesse moyenne ou encore l’altitude et la pente. Autant d’informations qui apparaîtront au fil de votre itinéraire.

Tout en bas, à droite, une option « Moi » vous donne accès au profil de la trottinette, à partir duquel vous pouvez gérer les mises à jour, le degré de récupération d’énergie (faible, moyen et fort), le mode personnalisé (permet de limiter votre vitesse au km/h près) et l’unité de vitesse (km/h ou mph) affichée.

Globalement, l’expérience logicielle se montre simple et efficace. NIU ne nous perd pas dans un dédale de paramètres et sous paramètres, et n’en fait pas trop à l’image de son écran. En revanche, quelques erreurs se nichent dans les rapports de conduite. Chaque rapport indique les heures de trajet, qui sont ici faux.

Pour un déplacement entre mon domicile et mon lieu de travail effectué entre 13h20 et 13h40 environ, l’application table sur un 0h12 – 0h41. De un, l’heure de mon départ n’est pas bonne. Et de deux, NIU nous considère en pleine nuit, et non en pleine journée.

Aussi, lors de la mise à jour et du tutoriel, j’ai remarqué quelques fautes d’orthographe et des textes non traduits en français. Ce n’est qu’une histoire de mise à jour, en somme.

Tout ce résumé est bien beau en le lisant : car faut-il encore que la connectivité fonctionne entre votre application mobile et la trottinette électrique. Hélas, elle a la majorité du temps bugué. Il suffisait de laisser la trottinette dormir une nuit paisiblement, pour que l’appairage entre mon appareil mobile et le véhicule capote.

Pour pallier ce problème, il m’a fallu désinstaller l’application, la réinstaller… et ce dès que le problème survenait de nouveau. Quelle frustration de ne pas pouvoir consulter son autonomie exacte, ni même de changer l’intensité du freinage régénératif. Heureusement, NIU nous a assuré que cette version de pré-lancement allait être corrigé pour la sortie officielle.

Conduite

Elle en a sous le capot !

Mettons les choses au clair d’emblée : la NIU KQi3 est une trottinette électrique puissante et réactive, malgré son gabarit et son poids de 20 kilos. Une belle surprise. Avec son moteur de 350W fabriqué en interne, l’engin jouit d’une excellente accélération et de reprises nerveuses qui vous permettent de dépasser des cyclistes plus lents que vous avec aisance.

Bref, c’est un bel allié en ville. Sur des côtes intermédiaires, votre compteur de vitesse reste bien bloqué à 25 km/h. Elle ne rencontre donc pas de difficultés à gravir des dénivelés positifs, ni à braver des fortes rafales de vent de face.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

La petite manette d’accélération se manipule avec facilité pour contrôler son allure à un niveau plus bas. Et si vous ne souhaitez pas atteindre les 25 km/h, vous pouvez toujours utiliser l’application pour brider votre deux-roues.

La NIU KQi3 parvient aussi à bien se faufiler entre les voitures. Certes, d’autres trottinettes plus compactes font mieux qu’elle, mais il m’est arrivé à plusieurs reprises de traverser une portion de route étroite au milieu d’automobiles sans que cela ne me pose problème.

Équilibre et confort : on a vu mieux

Forcément, sans aucune suspension, le confort de conduite en prend un coup. Certes, ses grosses roues absorbent un minimum les aspérités de la route, mais le poids du modèle contrebalance aussi le tout. En clair : vous sentirez tout votre corps vibrer au moment de rouler sur des pavés. Même les petites irrégularités de la chaussée ne sont pas agréables.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

Il n’empêche, de par son gabarit et son large deck, la NIU KQi3 reste agréable à utiliser une fois debout dessus. Attention en revanche à l’équilibre : je vous déconseille d’ajuster vos lunettes, de remettre votre casquette ou de gratter votre nez en retirant une main du guidon, au risque de vous sentir déséquilibré. La colonne de direction a en effet tendance à trembler.

Des excellents freins, mais…

Avec des freins à disque à l’avant comme à l’arrière, la NIU KQi3 vous offre d’excellentes phases de freinage. La manette de gauche est reliée au frein arrière : on pourrait croire qu’il n’est pas assez mordant au premier abord, mais il s’avère en fait progressif et efficace lors de situations urgentes. Il m’a en vérité sauvé à plusieurs reprises, sans bloquer la roue systématiquement.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

Celui à l’avant est presque trop mordant : je vous conseille de l’utiliser avec une extrême précaution pour éviter tout « soleil ». Il n’empêche, il vaut mieux être bien équipé en frein que pas assez : dans les villes, ou en zone dense, avoir de bons freins est peut-être l’un des éléments, si ce n’est l’élément, le plus important pour garantir votre sécurité.

Problème : une nouvelle anomalie apparue au bout de dix jours est venue casser l’ambiance. Le frein arrière a tout bonnement lâché et le câble n’exerçait plus aucune résistance au moment d’appuyer sur la manette. Tristesse.

Des freinages fantômes perturbants

Au fil de mon essai, une autre mauvaise surprise a progressivement fait son apparition : des freinages fantômes, exclusivement pendant la phase de freinage régénératif. À titre personnel, j’ai préféré utiliser le freinage régénératif dit moyen, qui me paraît être un bon compromis pour m’arrêter à un feu rouge sans freiner et trop me brusquer.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

Sur ce point, le système n’a fait aucune fausse note. Mais pour une raison que j’ignore, des freinages fantômes puissants se sont invités à plusieurs reprises durant mon expérience. Au moment d’arrêter d’accélérer, et alors que le freinage régénératif s’enclenche, la trottinette électrique s’est mise à freiner brusquement le temps d’une demi-seconde.

Ce défaut est à la fois déroutant, surprenant et dangereux. J’en ai compté environ 7 sur une cinquantaine de kilomètres effectués. Il est impératif que NIU corrige cette anomalie au risque de s’attirer l’ire de ses utilisateurs.

Des phares qui voient dans la nuit

Deux intensités lumineuses sont disponibles pour le phare avant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la plus puissante illumine votre route. La NIU KQi3 propose des feux extrêmement puissants qui, en plus d’améliorer votre visibilité auprès des autres usagers, éclairent à la perfection votre champ de vision.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

Il est d’ailleurs possible de régler l’inclinaison du phare avant selon votre préférence. Sur ce point, cette trottinette électrique fait un sans-faute.

Autonomie

La version Pro de la NIU KGi3 profite de la plus grosse autonomie de la gamme : 50 kilomètres sur le papier, grâce à une batterie de 486 Wh. En pratique, ce rayon d’action a presque été atteint à l’issue de l’essai. Mes trajets m’ont en effet permis de parcourir jusqu’à 47,5 kilomètres. Sur la toute fin, la trottinette a légèrement perdu en puissance d’accélération. Les 25 km/h, eux, étaient toujours d’actualité.

Dans les faits, la NIU KGi3 propose donc une très bonne autonomie : sur une semaine de présentiel au travail, il m’a fallu la recharger seulement le jeudi pour repartir le lendemain. À noter que je mesure 176 centimètres pour un poids de 63 kilos, et que ma conduite plutôt douce et prudente m’a sûrement permis d’économiser quelques pourcentages de batterie.

NIU KQi3
Source : Anthony Wonner – Frandroid

Cette généreuse autonomie n’est donc pas contraignante, et contrebalance en quelque sorte les 6 heures de recharge nécessaires. C’est long. Je vous conseille de brancher votre trottinette le matin au bureau, ou la nuit chez nous.

Le seul petit bémol que j’aimerais relever concerne l’alerte sonore émise par la trottinette lorsque la batterie approche de zéro. L’engin se met à biper. À beaucoup biper. Toutes les 10 secondes environ, ce qui devient fortement agaçant au bout d’un certain temps. Là aussi, NIU a un petit correctif à déployer.

Prix et date de sortie

La NIU KQi3 Pro est disponible sur Indiegogo au prix de 699 euros TTC, contre 599 euros pour la version Sport. Une offre Early Bird en disponibilité limitée fait chuter leur prix à 441 et 391 euros, respectivement.

Nous ne manquerons pas de tester une version définitive le jour de sa sortie : cet essai est potentiellement amené à évoluer selon la correction des défauts relevés.

Note finale du test
5 /10
Frein arrière défectueux après 10 jours d’utilisation, freinages fantômes dangereux, connectivité Bluetooth (et donc application inutilisable) dans les choux, garde-boue arrière fragile : la NIU KQi3 accumule les défaillances, du moins dans sa version de prélancement. Il faut à tout prix que NIU corrige le tir et déploie des correctifs. Sans tous ces défauts, la note finale serait sans doute montée à 7 ou 8. Nous testerons à nouveau la trottinette à sa sortie pour vérifier si NIU tient bien ses promesses ou non.

C’est dommage, car cette trottinette électrique pourrait être excellente sans ces défauts : certes lourd (20 kilos) de par sa conception et son gabarit, l’engin incarne la robustesse et la sécurité. Avec lui, c’est l’assurance de se sentir serein en toutes circonstances grâce à d’excellents freins (lorsqu’ils marchent) et une explosivité appréciée.

Ses feux ultra lumineux vous guideront dans la nuit, lorsque l’autonomie d’environ 50 kilomètres offre une belle marge de manœuvre en matière de déplacement en ville. Bon courage en revanche pour la déplacer à bout de bras, malgré un poids bien équilibré. La NIU KQi3 pourrait être une excellente alliée en environnement urbain : à NIU de nous le prouver.

Points positifs de la NIU KQi3

  • Large deck

  • Excellents freins (lorsqu'ils fonctionnent normalement)

  • Performances au top

  • Phares surpuissants

  • Sentiment de sécurité

  • Généreuse autonomie

Points négatifs de la NIU KQi3

  • Ecran mal exploité et pas assez lumineux

  • Lourde (20 kg), difficile à transporter et garde-boue chétif

  • Connectivité Bluetooth dans les choux

  • Frein arrière défaillant au bout de 10 jours

  • Freinages fantômes perturbants

  • Aucune suspension

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