Deux ans après ses premiers écouteurs sans fil, et après avoir sorti des modèles sans embouts intra-auriculaires ni réduction de bruit entre-temps, Nothing revient dans le domaine de l’audio. Le constructeur britannique a présenté ses nouveaux Nothing ear (2). Si les écouteurs reprennent en grande partie le design de leurs prédécesseurs, ils profitent cependant de caractéristiques bien plus avancées. De quoi justifier le prix plus élevé ? C’est ce qu’on va voir dans ce test complet.
Fiche technique
Modèle | Nothing ear (2) |
---|---|
Format | Ecouteurs sans fil |
Batterie amovible | Non |
Microphone | Oui |
Réduction de bruit active | Oui |
Autonomie annoncée | 36 heures |
Type de connecteur | USB Type-C |
Poids | 4,5 g |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec des écouteurs fournis par le constructeur.
Design
Transparence. Depuis les débuts de la marque, il y a maintenant deux ans, tel a été le maître mot de Nothing en termes de design. Les nouveaux Nothing ear (2) n’échappent pas à la règle. Il s’agit par ailleurs d’écouteurs à l’aspect particulièrement proche de celui des premiers modèles, lancés à l’été 2021.
Que ce soit sur le boîtier ou sur les écouteurs en eux-mêmes, on a donc droit à des Nothing ear (2) qui misent sur le plastique transparent pour permettre de découvrir certains des composants au travers. Si les tiges sont transparentes, ce n’est cependant pas le cas de la coque qui vient se poser à l’intérieur du pavillon auriculaire, en plastique blanc brillant.
Reste que ce choix nous avait séduits pour les premiers ear (1) et continue à être pertinent pour les Nothing ear (2). Malgré ce choix esthétique, les écouteurs sont bien assemblés et les coques bien collées entre elles. Avec un format de 29,4 x 21,5 x 23,5 mm et un poids de seulement 4,5 grammes par écouteur, les Nothing ear (2) sont par ailleurs plutôt confortables dans les oreilles et ne viennent pas trop appuyer sur une partie de l’oreille externe ou du conduit auditif. J’ai eu l’occasion de les porter pendant plusieurs heures consécutives sans être gêné par le confort.
Notons par ailleurs qu’il s’agit d’écouteurs intra-auriculaires. À ce titre, ils profitent d’une isolation passive permise par les embouts en silicone fournis. Trois paires d’embouts sont ainsi proposées avec les Nothing ear (2) : S, M et L.
Le boîtier des Nothing ear (2)
Sur le boîtier aussi, Nothing a repris la même approche pour ses Nothing ear (2) que sur son premier modèle. On retrouve donc le même principe de boîtier carré transparent, mais avec cependant quelques différences. C’est le cas notamment du bloc blanc positionné à l’intérieur du boîtier et qui va héberger la batterie. Alors qu’il était encastré dans le boîtier sur la première version, il est plus apparent sur cette nouvelle itération.
Le plastique blanc est donc au contact directement de l’extérieur. Le boîtier est également un peu moins texturé, pour plus de sobriété. Reste que, dans l’ensemble, on est sur le même principe que pour les Nothing ear (1), mais avec un boîtier un peu plus petit de 55,5 x 55,5 x 22 mm et 51,9 grammes, contre 58,6 x 58,6 x 23,7 mm sur la première génération. De quoi lui permettre de se ranger facilement dans un sac à main ou une petite poche. Attention cependant, le boîtier des Nothing ear (2) ne passe toujours pas le test de la poche à gousset.
Du côté des boutons, connectiques et voyants, on va retrouver une prise USB-C sur le côté droit, à côté du bouton d’appairage. Un unique voyant, intégré à l’intérieur du boîtier, permet quant à lui de vérifier le niveau de batterie et l’état d’appairage des écouteurs.
Étanchéité et utilisation sportive des Nothing ear (2)
Les Nothing ear (2) sont protégés non seulement contre les éclaboussures, la pluie et la transpiration grâce à leur certification IP54, mais également contre la poussière. Par ailleurs, c’est également le cas du boîtier, certifié IP55.
Par ailleurs, les écouteurs tiennent bien le coup pendant les activités sportives et n’auront aucun mal à rester bien en place durant vos sessions d’entraînements, même celles avec des chocs potentiels comme la course à pied. En cela, ils sont bien aidés par leur format à tige qui permet de garder les écouteurs en place.
Usage et application
Pour la connexion des écouteurs de Nothing à un smartphone Android, rien de plus simple. Compatibles avec le protocole Google Fast Pair, les Nothing ear (2) vont s’inviter sur votre smartphone qui affichera une petite pop-up en bas de l’écran la première fois que vous ouvrirez le boîtier à proximité. Grâce au protocole Microsoft Swift Pair, il en va de même pour la connexion à un PC Windows.
Si votre appareil n’est pas compatible avec ces deux protocoles, il sera tout de même possible d’ouvrir le boîtier puis d’appuyer sur le bouton d’appairage quelques secondes jusqu’à ce que la LED clignote. Les Nothing ear (2) seront alors visibles dans les paramètres Bluetooth de votre téléphone, PC, téléviseur, tablette ou baladeur.
Les contrôles tactiles des Nothing ear (2)
Pour ses ear (2), Nothing a revu les contrôles tactiles et même la manière d’interagir avec les écouteurs. S’il est toujours possible de gérer les écouteurs en utilisant les tiges, Nothing est cependant passé de contrôles par appui à une gestion par pincements. Par défaut, voici donc les contrôles — identiques sur les deux écouteurs — proposés sur les Nothing ear (2) :
- Pincement simple : lecture / pause
- Double pincement : piste suivante
- Triple pincement : retour en arrière
- Pincement long : mode de réduction de bruit
L’application Nothing X du constructeur va cependant permettre de modifier les contrôles assignés à chaque type de pincement, et même de décorréler un geste sur l’écouteur gauche du même geste sur l’écouteur droit. Par exemple, un double appui à gauche peut servir à lancer l’assistant vocal ou un appui long à gauche à réduire le volume et à droite à augmenter le volume. Seul l’appui ne peut pas être assigné à une autre fonction que la mise en pause et le retour à la lecture.
Malheureusement, ce changement de contrôle se double de la disparition de la gestion du volume par glissement. Il reste cependant possible de gérer le volume sonore en passant par un geste qui n’est pas attribué par défaut : le double pincement suivi d’un maintien des doigts sur les écouteurs. C’est toujours ça de pris pour permettre de gérer tous les contrôles possibles sur les écouteurs, de la lecture à la réduction de bruit en passant par l’assistant vocal et la gestion du volume.
L’application Nothing X
Pour contrôler les ear (2) depuis votre smartphone, il est possible de passer par l’application Nothing X du constructeur britannique, ou par les paramètres Bluetooth de votre téléphone si vous avez un Nothing phone (1).
L’application est plutôt simple d’approche et vous permet, comme c’est généralement le cas, de visualiser facilement le niveau de batterie de chaque écouteur. Juste en dessous, trois options sont mises en avant : l’égaliseur, sur lequel on reviendra plus tard, la gestion des commandes et le contrôle de la réduction de bruit. Par ailleurs, il est possible de gérer directement les commandes de l’écouteur gauche ou droit simplement en appuyant sur leur illustration sur l’écran d’accueil.
En haut à gauche, une roue des paramètres va vous donner accès à d’autres contrôles. C’est là que vous pourrez activer ou désactiver la détection de port, passer en mode faible latence, activer le codec audio LHDC, définir un profil audio personnel, paramétrer la double connexion Bluetooth, réaliser un test d’ajustement ou mettre à jour les écouteurs.
Bref, du côté des fonctionnalités proposées, l’application Nothing X en suffisamment riche et permet de retrouver les principaux usages attendus sur une application de ce type pour paramétrer au mieux les Nothing ear (2) en fonction de son usage.
La connexion Bluetooth des Nothing ear (2)
Pour assurer la connexion Bluetooth de ses écouteurs à un smartphone ou un ordinateur, Nothing utilise ici la version 5.3 de la norme Bluetooth. Le constructeur indique par ailleurs avoir utilisé des antennes plus larges et mieux positionnées par rapport aux premiers Nothing ear (1). De quoi assurer, en principe, un signal plus stable. Il faut dire que les précédents écouteurs de la marque pouvaient subir assez régulièrement des sauts de connexion. Ce n’est effectivement plus le cas avec les Nothing ear (2) qui parviennent à garder un signal stable même dans des conditions qui gênaient pourtant leurs prédécesseurs — par exemple en courant avec le smartphone dans un brassard ou en marchant avec le téléphone dans la poche et la main par-dessus.
Les écouteurs sont par ailleurs compatibles non seulement avec le Bluetooth LE Audio, mais également avec le Bluetooth multipoint. À ce titre, ils peuvent être connectés simultanément à un smartphone et à un ordinateur et permettent donc d’assister à une réunion en visio sur son PC tout en répondant à un appel reçu sur son smartphone. Pour activer ce mode, il faudra se rendre dans l’option « double connexion » au sein de l’application Nothing X. Par ailleurs, ce n’est pas nécessairement la dernière source lue qui sera jouée en priorité, mais il faudra nécessairement mettre la musique en pause sur une source pour profiter du son depuis l’autre source. Les appels téléphoniques passeront cependant nécessairement au premier plan.
Concernant la latence audio en Bluetooth, inhérente même au fonctionnement de cette technologique, a fortiori sur Android, Nothing reste dans la moyenne. Avec un Pixel 6 Pro, j’ai ainsi pu mesurer une latence de 197 ms en AAC et de 198 ms en SBC. Malheureusement, le mode faible latence n’a apporté aucune amélioration perceptible avec un délai mesuré, avec les deux codecs, à 199 ms.
Réduction de bruit
Comme la précédente version — et contrairement au Nothing ear (Stick) — les Nothing ear (2) sont dotés d’une fonction de réduction de bruit active. Celle-ci s’appuie sur les trois microphones intégrés à chaque écouteur — deux à l’extérieur et un vers l’extérieur — ainsi que sur l’isolation passive proposée par les embouts en silicone. Selon le constructeur, cela permettrait de réduire certaines fréquences sonores jusqu’à -40 dB. Attention cependant, comme c’est toujours le cas, ces chiffres sont à prendre avec beaucoup de pincettes puisqu’ils ne reflètent qu’une seule fréquence, sans prendre en compte l’ensemble des fréquences audibles autour de vous.
Pour gérer la réduction de bruit sur ses écouteurs, Nothing propose trois niveaux : bas, moyen et haut. Un mode adaptatif est également proposé, pour gérer automatiquement le niveau de réduction de bruit en fonction de votre environnement sonore. Enfin, un mode « suppression personnalisée du bruit » va quant à lui s’adapter en fonction de votre conduit auditif.
Dans les faits, la réduction de bruit proposée par les Nothing ear (2) s’avère plutôt convaincante et est digne d’écouteurs milieu de gamme, voire haut de gamme, qui proposeraient une fonction similaire sans pour autant la mettre en avant. On est en effet assez loin de l’efficacité proposée par des écouteurs orientés vers cet usage, comme les AirPods Pro 2 ou les Bose QuietComfort Earbuds II, mais les Nothing ear (2) s’en sortent convenablement pour réduire les sons les plus prévisibles. Ainsi, dans le métro, ils parviendront à réduire le ronronnement, tout comme le bruit de la circulation au loin ou le son d’un ventilateur.
En revanche, les écouteurs ne feront qu’amoindrir le son des voix autour de vous, des claviers au bureau ou des moteurs des véhicules à proximité. On a droit à une réduction de bruit efficace, mais surtout pour les sons constants, moins pour ceux plus ponctuels.
Le mode transparence des Nothing ear (2)
Les écouteurs de Nothing proposent également un mode transparence permettant de mieux entendre votre environnement ou les personnes autour de vous. Ici, le résultat est très efficace avec un rendu assez naturel et une restitution fidèle aux sons que vous pourriez percevoir sans porter les écouteurs. C’est réussi.
Audio
Nothing a revu en grande partie sa copie pour la partie audio de ses écouteurs sans fil. Si le constructeur intègre toujours des transducteurs de 11,6 mm de diamètre, conçus en interne et en partenariat avec Teenage Engineering. Néanmoins, Nothing a revu non seulement le calibrage de ses écouteurs, mais également les matériaux intégrés à ses transducteurs. On retrouve ainsi deux matériaux composant le diaphragme utilisé pour les haut-parleurs, à savoir du graphène pour les aigus et du polyuréthane, plus flexible, pour les basses.
Nothing a également intégré deux chambres d’échos au sein de ses écouteurs pour mieux faire circuler les ondes sonores et donner davantage d’amplitude au son.
Du côté des codecs audio Bluetooth, les Nothing ear (2) profitent non seulement d’une compatibilité avec les codecs les plus communs du marché, le AAC et le SBC, mais également avec le codec LHDC 5.0. Ce dernier est pris en charge non seulement par le Nothing phone (1), mais également par les smartphones de Huawei, d’Oppo, de OnePlus et de Xiaomi. Il permet notamment de profiter d’une compatibilité Hi-Res Audio grâce à une bande passante montant jusqu’à 900 kbps, une profondeur de 24 bits, un taux d’échantillonnage de 96 kHz et une plage dynamique de 144 dB.
Pour aller plus loin
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Pour tester la qualité sonore des Nothing ear (2), je les ai utilisés avec un Oppo Find X5 Pro et ai écouté des fichiers sur Spotify en qualité « très élevée », soit des fichiers ogg vorbis à 320 kbps, mais également sur Tidal HiFi pour des fichiers en qualité HD.
Les écouteurs de Nothing proposent d’emblée un très bon niveau de détails grâce à une mise en avant de médiums et une signature sonore en W plutôt plaisante.
Concrètement, les écouteurs parviennent à mettre en avant les voix de manière très efficace — même si cela se traduit parfois par une sibilance notable. Surtout, malgré cette mise en avant des médiums, le rendu sonore des écouteurs n’est absolument pas fatigant, grâce à des graves qui se font plutôt présents eux aussi et permettent d’asseoir la restitution sonore sur de bonnes basses. Sur Bad Guy de Billie Eilish, les écouteurs sont particulièrement convaincants et réussissent à produire un son très agréable.
Si les aigus sont légèrement en retrait, les Nothing ear (2) parviennent tout de même à créer de petits pics à 6 000 et à 15 000 Hz afin de faire monter le niveau de détails sans pour autant créer une restitution criarde. Bref, c’est maîtrisé et réussi.
Si ce rendu sonore n’est pas à votre goût, l’application Nothing X permet cependant de le modifier grâce à un égaliseur à trois bandes (moyen, graves et aigus) ou chaque plage de fréquence peut être modifiée de -6 à +6 dB. L’application vous propose également quatre presets : équilibré (par défaut), plus de graves, plus d’aigus et voix.
Il est également possible de générer un profil audio personnel sur la base d’un test qui prend environ 5 minutes et va ajuster automatiquement l’égalisation en fonction de votre perception des différentes fréquences aiguës.
J’ai par ailleurs particulièrement apprécié la dynamique des Nothing ear (2) et la largeur de la scène sonore. Les écouteurs parviennent très bien à proposer des variations d’intensité et une bonne scène stéréo qui va permettre de réellement s’immerger dans les titres.
À ce titre, signalons que, tout comme les OnePlus Buds Pro 2 ou les Google Pixel Buds Pro, les Nothing ear (2) sont compatibles avec le standard d’audio spatial de Google et peuvent donc profiter des contenus en Dolby Atmos que proposent les applications vidéo compatibles comme YouTube ou Netflix, mais pas sur les services de streaming audio.
Micro
Il est bien évidemment possible d’utiliser les Nothing ear (2) en guise de microphones pour passer des appels téléphoniques. Les écouteurs sont par ailleurs munis chacun de trois microphones utilisés à la fois pour capturer et réduire les bruits ambiants tout en enregistrant votre voix. Nothing utilise par ailleurs son algorithme de réduction de bruit baptisé « Clear voice technology » pour les appels.
Dans les faits cependant, les Nothing ear (2) ont bien du mal à réduire les bruits autour de vous. Si les écouteurs s’en sortent plutôt moyennement dans le cas de bruits constants — un robinet ouvert sera bien atténué après quelques secondes — cela se fait cependant au détriment de la clarté de la voix qui sera fortement compressée pour votre interlocuteur.
Surtout, les écouteurs ont bien du mal à filtrer les bruits dans un environnement plus bruyant comme une rue passante. Ils auront tendance à tout laisser passer, même les sons de véhicule, les klaxons et les voix alentour, comme s’il s’agissait de votre propre voix.
Dans l’ensemble, les Nothing ear (2) pourront donc vite s’avérer frustrants à utiliser dans un environnement bruyant et votre interlocuteur pourra se sentir frustré au bout de quelques minutes à peine.
Autonomie
Pour assurer l’autonomie de ses écouteurs, Nothing a intégré une batterie de 33 mAh pour chaque écouteur, tandis que le boîtier est doté d’un accumulateur de 485 mAh. À titre de comparaison, les premiers modèles profitaient quant à eux d’une batterie de 31 mAh dans les écouteurs et de 570 mAh dans le boîtier.
Selon Nothing, cette batterie devrait permettre d’utiliser les écouteurs pendant 4 heures avec réduction de bruit — 22,5 heures avec le boîtier — et pendant 6,3 heures sans réduction de bruit — 36 heures avec le boîtier.
De mon côté, avec un volume à 60 % et une réduction de bruit active poussée au maximum, j’ai pu utiliser les Nothing ear (2) sans discontinuer pendant 3h06. On est assez loin des 4 heures promises par le constructeur et assez nettement dans la moyenne basse de ce que peuvent proposer des écouteurs sans fil en 2023. À titre de comparaison, les AirPods Pro 2 tiennent un peu plus de 5 heures dans les mêmes conditions, tandis que les Huawei FreeBuds 5i, un peu moins chers que les écouteurs de Nothing, tiennent un peu plus de 4 heures.
Pour la recharge des écouteurs dans le boîtier, il faudra 35 minutes pour passer de 0 à 90 %, puis 52 minutes supplémentaires pour passer de 90 à 100 % de batterie, soit une charge complète en 1h27. Là encore, on est assez loin des standards observés ces deux dernières années.
Le boîtier des Nothing ear (2) se recharge quant à lui à l’aide d’une prise USB-C — un court câble USB-C vers USB-C est fourni — ou sans fil grâce à sa compatibilité avec le standard de charge par induction Qi.
Prix et date de sortie
Les Nothing ear (2) sont d’ores et déjà disponibles sur le site de Nothing au prix de 149 euros. Ils seront par ailleurs proposés chez les autres revendeurs à compter du 28 mars. Un seul coloris est proposé, avec des écouteurs noir et blanc.
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