Nothing Phone (2) : quelles différences avec le Nothing Phone (1) ?

 
Ça y est, le Nothing Phone (2) est lancé en France. Si la formule reste globalement la même, ce successeur du Nothing Phone (1) monte en gamme, principalement sur la photo et les performances. Quelles sont les différences entre les deux premiers smartphones de Nothing ? Voyons cela.
Source : Frandroid

Ce 11 juillet, la marque Nothing a lancé son deuxième smartphone : le Nothing Phone (2). Plus puissant, meilleur en photo, design légèrement amélioré : les différences ne sont pas si nombreuses que ça, mais il est important de les noter.

Les deux modèles comparés ont été testés sur Frandroid :

Nos tests en vidéo

La prise en main du Nothing Phone (2)

Le test du Nothing Phone (1)

Les fiches techniques du Nothing Phone (2) et du Nothing Phone (1)

Modèle Nothing Phone (2) Nothing phone (1)
Dimensions 76 mm x 162 mm x 8,55 mm 75,8 mm x 159,2 mm x 8,3 mm
Interface constructeur Nothing OS Nothing OS
Taille de l’écran 6,7 pouces 6,55 pouces
Définition 2412 x 1080 pixels 2400 x 1080 pixels
Densité de pixels 394 ppp 402 ppp
Technologie OLED OLED
SoC Qualcomm Snapdragon 8+ Gen 1 Qualcomm Snapdragon 778G+
Puce graphique Adreno 730 Qualcomm Adreno 642L
Stockage interne 128 Go, 256 Go, 512 Go 128 Go, 256 Go
Appareil photo (dorsal) Capteur 1 : 50 Mp
Capteur 2 : 50 Mp
Capteur 1 : 50 Mp
Capteur 2 : 12 Mp
Capteur photo frontal 32 Mp 8 Mp
Définition enregistrement vidéo 4K @ 60 fps 4K
Wi-fi Wi-Fi 6 (ax) Wi-Fi 6 (ax)
Bluetooth 5.3 5.3
5G Oui Oui
NFC Oui Oui
Capteur d’empreintes Sous l’écran Oui
Type de connecteur USB Type-C USB Type-C
Capacité de la batterie 4700 mAh 4500 mAh
Poids 201,2 g 193,5 g
Couleurs Blanc, Gris Blanc
Indice de réparabilité ? N/C
7,9/10
Prix 501 € 229 €
Fiche produit Voir le test Fiche produit Voir le test

Design

On ne dirait pas comme cela, mais il y a des différences entre le design du Nothing Phone (2) et du Nothing Phone (1). Globalement, c’est un appareil plus fini que son prédécesseur. Cela se remarque immédiatement au niveau des bordures de l’écran : elles sont un peu plus fines que l’année dernière, ce qui est toujours bon.

Comparaison Nothing Phone (2) et Nothing Phone (1)

En plus de ça, on conserve la même taille de tous les côtés : de quoi éviter l’effet « menton » qu’on trouve sur presque tous les modèles, y compris sur le haut de gamme. Pour continuer sur l’écran, la caméra selfie en poinçon a été déplacée : elle ne se trouve plus sur le côté gauche, mais a été ramenée au milieu de l’écran.

Comparaison Nothing Phone (2) et Nothing Phone (1)

Ce qui change aussi, c’est le dos. Déjà, il n’est plus plat, mais est légèrement bombé sur tous les côtés. La disposition des LED du Glyphe a quelque peu été revue : si elles sont placées aux mêmes endroits et que leur forme reste la même, on constate quelques différences sur les coupures. Le témoin lumineux d’enregistrement a subi un changement lui aussi puisque c’est désormais une petite barre et non plus un simple cercle.

Sur la résistance, le Nothing Phone (2) fait mieux que son grand frère : on a une certification IP54, contre de l’IP53 l’année dernière. De quoi le protéger contre les projections d’eau : il est toujours résistant à la poussière. Quant au verre, c’est toujours du Gorilla Glass 5 et c’est toujours convenable.

Écran

L’écran Oled s’agrandit un petit peu puisque les bordures se rétrécissent : on passe ainsi de 6,55 à 6,7 pouces de diagonale. Cependant, la définition reste la même (du Full HD+), ce qui fait que la résolution prend un très léger coup : on passe de 402 à 394,4 ppp. Pour rattraper ça, la dalle a encore un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Néanmoins, elle devient LTPO, ce qui signifie qu’elle peut faire varier son taux de rafraichissement, en descendant ici jusqu’à 10 Hz. Typiquement, lorsque vous lisez un article de presse (pourquoi pas sur Frandroid), ce taux de rafraîchissement descendra au maximum. L’intérêt est de préserver le plus possible la batterie.

Sur la luminosité maximale, nous avons mesuré un pic à 994 cd/m², ce qui est significativement meilleur que l’année dernière (où nous avions mesuré seulement 656 cd/m²), mais qui reste un peu en dessous de ce qu’arrive à proposer la concurrence. Attention, cela reste très bon.

Quant à la fidélité des couleurs, nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,76 en SDR, contre 4,38 l’année dernière : une belle amélioration puisque la différence entre ce que le smartphone affiche et ce qu’il est censé afficher est invisible par l’œil humain (puisque cette valeur est inférieure à 3). Enfin, sur la couverture colorimétrique, on arrive à 131 % du sRGB et à 87 % du DCI-P3, ce qui n’est pas si bon que ça, bien que cela représente une augmentation intéressante par rapport au Nothing Phone (1).

Logiciel

Le Nothing Phone (1) était sorti sous Android 12 avec l’interface NothingOS, tandis que le Nothing Phone (2) sort sous Android 13 avec NothingOS 2.0. Ne soyez pas inquiets : le Nothing Phone (1) est déjà sous Android 13 et sera mis à jour officiellement vers NothingOS 2.0 à la fin du mois d’août.

Les deux modèles proposent trois ans de mises à jour majeures et quatre ans de mises à jour de sécurité. Sur ce point, c’est évidemment le second qui l’emporte, puisque tout porte à croire qu’il sera plus durable.

Performances

C’est sur ce point que la montée en gamme de la marque se fait le plus sentir. Quand le Nothing Phone (1) avait un SoC Snapdragon 778G+ dédié au milieu de gamme, son successeur a droit au Snapdragon 8+ Gen 1. Une puce toujours de Qualcomm et datant de la fin de l’année dernière. En théorie, cela offre davantage de performances et ça se ressent sur les benchmarks.

Modèle Nothing Phone (2) Nothing phone (1)
AnTuTu 10 1048933 N/C
AnTuTu 9 N/C 568842
AnTuTu CPU 280996 154408
AnTuTu GPU 369164 172180
AnTuTu MEM 187958 116223
AnTuTu UX 210788 126031
PC Mark 3.0 13390 14504
3DMark Slingshot Extreme N/C 5512
3DMark Slingshot Extreme Graphics N/C 5865
3DMark Slingshot Extreme Physics N/C 4554
3DMark Wild Life N/C 2819
3DMark Wild Life framerate moyen N/C 17 FPS
3DMark Wild Life Extreme 2735 N/C
3DMark Wild Life Extreme framerate moyen 16 FPS N/C
GFXBench Aztec Vulkan/Metal high (onscreen / offscreen) 59 / 45 FPS 22 / 14 FPS
GFXBench Car Chase (onscreen / offscreen) 60 / 88 FPS 29 / 33 FPS
GFXBench Manhattan 3.0 (onscreen / offscreen) 60 / 209 FPS 72 / 80 FPS
Lecture / écriture séquentielle N/C 1637 / 1331 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire N/C 66279 / 68394 IOPS
Voir plus de benchmarks

Alors attention : cela ne veut pas dire que le premier smartphone de Nothing est lent, loin de là. Pour un usage classique, il est tout à fait fluide. Pour du jeu vidéo, privilégiez le Phone (2), réellement plus puissant. Au-delà de ça, cela permet un déclenchement et un traitement des photos plus rapide, par exemple.

Sur la quantité de RAM comme sur le stockage, trois versions des deux smartphones sont proposées. Sur le Nothing Phone (2), on a :

  • 8 Go de RAM et 128 Go de stockage ;
  • 12 Go de RAM et 256 Go de stockage ;
  • 12 Go de RAM et 512 Go de stockage.

Tandis que sur le Nothing Phone (1), la version intermédiaire comprend 8 Go de RAM et non 12.

Photo

Sur la photo, on constate quelques changements :

  • Le capteur photo principal passe du Sony IMX766 au Sony IMX890 : même focale, même ouverture, même taille ;
  • Le capteur ultra-grand-angle reste le même : le Samsung JN1, f/2.2, champ de vision de 114°, mode macro à 4 cm ;
  • La caméra frontale passe du capteur Sony IMX471 au Sony IMX615 : ce dernier a la même ouverture, mais est plus grand. On passe d’ailleurs de 16 à 32 Mpx.

Si on trouve certains changements dans la configuration photo du Nothing Phone (2), ils ne sont pas énormes, même s’ils sont a priori meilleurs que l’année dernière.

Batterie

La batterie est un peu plus capable, puisqu’on passe de 4500 à 4700 mAh. Cela ne veut pas dire que l’autonomie en sera meilleure : en effet, le SoC, étant plus puissant, consomme probablement davantage.

Comparaison Nothing Phone (2) et Nothing Phone (1)

Recharge

Du côté de la charge, on a une puissance maximale de 45 W sur le Nothing Phone (2) : c’est 12 de plus que l’année dernière. Néanmoins, la charge sans-fil comme la charge inversée restent aux mêmes puissances, à savoir respectivement 15 et 5 W. Pour effectuer un cycle de charge, il faut compter 55 minutes sur cette nouvelle version en filaire, contre 70 l’année dernière. Quant à la charge sans-fil, c’est ainsi plus lent : 130 minutes cette année, contre 120 pour le Nothing Phone (1).

Nothing Phone (2) vs Nothing Phone (1) : quelles différences de prix ?

À l’heure actuelle, les tarifs du Nothing Phone (1) sont ceux-ci :

  • 8 + 128 Go : 469 euros ;
  • 8 + 256 Go : 499 euros ;
  • 12 + 512 Go : 549 euros.

Quant au Nothing Phone (2), voici ses tarifs :

  • 8 + 128 Go : 679 euros ;
  • 12 + 256 Go : 729 euros ;
  • 12 + 512 Go : 849 euros.

Les différences de prix sont assez grandes, mais s’expliquent à plusieurs niveaux. Tout d’abord, le design a été revu et est mieux fini sur ce deuxième modèle. Ce qui fait augmenter le prix, c’est par exemple le dos bombé, les LED mieux intégrées ou encore les bordures plus fines. Cela peut aussi se constater sur l’écran, qui est désormais une dalle LTPO, ce qui coûte plus cher à la production. Enfin, il y a la puce : si ses performances sont plus grandes que sur celle de l’année dernière, le tarif l’est aussi.


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