Avant le rachat d’Activision-Blizzard-King par Microsoft, une autre transaction d’envergure avait secoué le marché des nouvelles technologies. En septembre 2020, Nvidia annonçait le rachat d’ARM, l’un des principaux architectes de processeurs dans le monde, pour 40 milliards de dollars.
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Depuis, Nvidia a subi déconvenue sur déconvenue. En octobre dernier, l’Union européenne poussait Nvidia à faire des concessions pour que le rachat soit validé. En décembre, c’est la FTC qui s’est déclarée contre ce rachat. Dans les deux cas, la principale crainte des institutions est un abus de position dominante de la part de Nvidia et une position quasi monopolistique. Il faut dire qu’ARM est un acteur de poids dans l’informatique. C’est l’architecture conçue par cette filiale du groupe japonais SoftBank que l’on retrouve derrière les puces Snapdragon ou MediaTek des smartphones, dans les processeurs Apple M1 ou A15 ou même dans la Nintendo Switch. En d’autres termes, les régulateurs craignent qu’en rachetant l’entreprise ARM, Nvidia n’accapare également l’architecture ARM, au détriment de ses concurrents.
Alors que le rachat n’a encore été validé ni par l’Union européenne ni par les États-Unis, il semble que Nvidia s’apprête à y renoncer. C’est en tous cas ce qui ressort d’un article publié ce mardi par l’agence Bloomberg :
Nvidia a indiqué à ses partenaires s’attendre à ce que la transaction ne soit pas conclue, selon une personne qui a demandé à ne pas être identifiée en raison du caractère privé des discussions. SoftBank, pendant ce temps, se prépare à annoncer une introduction en bourse comme alternative au rachat de Nvidia, nous a indiqué une autre personne.
Officiellement, Nvidia cherche toujours à convaincre
Officiellement en revanche, Nvidia continue de répondre aux inquiétudes des régulateurs. Interrogé par Bloomberg, l’un des porte-paroles de la marque indique que « cette transaction fournit une opportunité pour accélérer ARM et pousser la concurrence et l’innovation ». Néanmoins, d’après les échos de Bloomberg, l’heure est désormais à la résignation chez la firme américaine : « Nvidia se prépare à abandonner le rachat d’ARM auprès de SoftBank après n’avoir fait aucun ou peu de progrès dans l’approbation de l’accord à 40 milliards de dollars ».
Ce refus apparent des autorités de régulation pourrait faire craindre la mise en échec d’autres rachats d’ampleurs. Depuis quelques années, l’industrie de la tech a de plus en plus tendance à se concentrer auprès de mastodontes. On pense évidemment au rachat, annoncé la semaine dernière, d’Activision-Blizzard-King, par Microsoft. Néanmoins, les premiers échos suite à cette annonce sont plutôt positifs, Microsoft assurant ne devenir, après le rachat, que la troisième entreprise du monde du jeu vidéo en chiffre d’affaires, derrière Tencent et son principal concurrent, Sony.
Pour aller plus loin
Le rachat d’Activision Blizzard a-t-il des chances d’être interdit ?
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