Résumé des annonces
Nvidia sort l’artillerie lourde avec sa série RTX 50 sous Blackwell ! La gamme démarre à 549 $ pour une RTX 5070 qui rivalise avec l’ancienne 4090, et monte jusqu’à 1 999$ pour une 5090 deux fois plus puissante.
Sous le capot, c’est du lourd : 92 milliards de transistors, de la GDDR7 flambant neuve, et des performances IA qui explosent les compteurs avec 3 400 AI TOPS sur le haut de gamme.
Les benchmarks sont sans appel : gain de 2,5x sur des jeux gourmands comme Cyberpunk 2077 et Alan Wake 2. Le ray tracing fait un bond spectaculaire, et même les applications pro comme D5 Render voient leurs performances doubler. Nvidia étonne même avec des prix plutôt contenus vu les performances offertes.
Pour aller plus loin
Les RTX 50 de Nvidia : des prix plus bas que prévu… sur le papier
Le DLSS 4 change complètement la donne en passant aux modèles Transformer. Fini les vieux réseaux de neurones convolutionnels, place à une technologie qui analyse l’image globalement pour des résultats bluffants. Le Multi-Frame Generation exclusif aux RTX 50 pousse encore plus loin les performances.
Reflex 2 n’est pas en reste avec sa techno Frame Warp qui réduit la latence de 75%. Les joueurs compétitifs vont adorer, d’autant que 90% d’entre eux utilisent déjà Reflex sur les plus de 100 jeux compatibles.
Côté IA, Nvidia annonce ses Llama Nemotron en trois saveurs. Du modèle Nano ultra-efficace à l’Ultra pour les datacenters, ils cartonnent déjà sur tous les benchmarks.
Le nouveau processeur Thor Blackwell pour voitures autonomes impressionne avec ses 12 caméras et 9 radars. Couplé à Cosmos, le nouveau terrain de jeu virtuel de NVIDIA, il permet des simulations ultra-réalistes pour entraîner les IA automobiles comme jamais.
Les robots débarquent en force avec une armée d’androïdes prêts à exploiter la puissance de Nvidia. De Boston Dynamics à Figure, tous les grands noms sont là, et ça sent clairement la révolution robotique imminente.
La cerise sur le gâteau ? Project DIGITS, un superordinateur IA de bureau à 3 000$ qui balance du petaflop comme si de rien n’était. Avec sa puce GB10 Grace Blackwell concoctée avec MediaTek, il promet de mettre la puissance des datacenters dans les mains des développeurs.
Pour aller plus loin
Le mini monstre de Nvidia : plus petit qu’un Mac mini, aussi puissant qu’un datacenter
Où et comment suivre la keynote Nvidia ?
Temps forts
03:38 Dans quelques minutes, ça commence !
Hugo est installé dans la grande salle de la keynote depuis le CES 2025 à Las Vegas, Ulrich dans son bureau en France. La keynote va pouvoir commencer !
Dites-vous qu’il y a eu plus d’une heure de queue avant de pouvoir rentrer dans la salle, c’est clairement l’annonce la plus attendue du CES 2025. La salle peut normalement accueillir 12 000 personnes, mais Nvidia affirme pouvoir en accueillir jusqu’à 14 000 en remplissant également le centre de l’arène.
03:47 La keynote débute !
Nvidia ouvre sa conférence en grand style : Jensen Huang, le PDG, fait son entrée sur scène avec sa signature désormais emblématique — une veste en cuir brillante. L’ambiance est électrique pour ce qui s’annonce comme l’une des keynotes les plus attendues du CES 2025. La conférence débute par un peu d’histoire… Nvidia revient sur la création du GPU en 1999 selon eux. Et il évoque l’IA, évidemment.
03:56 L’IA et les cartes graphiques
Nvidia démarre sur les fondamentaux : l’intégration de l’IA dans les cartes graphiques, une stratégie qui a révolutionné le gaming depuis 2018. La présentation met en avant le ray tracing, qui simule le comportement réaliste de la lumière, et le DLSS (Deep Learning Super Sampling), leur technologie phare qui utilise l’IA pour générer des images en haute définition tout en préservant les performances — une technique qui permet aux joueurs d’avoir à la fois une qualité graphique bien meileure et des framerates élevés. On va, évidemment, découvrir la prochaine génération de DLSS ce soir.
Le ray tracing sur chaque pixel devient enfin une réalité. Les nouvelles cartes graphiques Nvidia s’annoncent complètement folles — une avancée majeure car jusqu’à présent, le ray tracing était souvent limité à certains effets spécifiques (réflexions, ombres…) pour préserver les performances. Un ray tracing complet signifie une simulation physique de la lumière sur absolument chaque point de l’image, se rapprochant encore plus du photoréalisme.
03:59 La voici, la RTX 5090 !
Nvidia dévoile enfin son architecture tant attendue « Blackwell » ! Les caractéristiques sont impressionnantes pour la RTX 5090 :
- 92 milliards de transistors (un bond spectaculaire par rapport aux 76 milliards de l’Ada Lovelace)
- 4 000 AI TOPS, soit 3 fois plus que la génération précédente
- 380 RT TFLOPS pour le ray tracing, doublant les performances
- 125 Shader TFLOPS, une augmentation de 50 %
- Mémoire G7, la plus rapide du marché
- Bande passante mémoire de 1,8 To/s, deux fois supérieure à Ada
- Un processeur dédié à la gestion de l’IA (le NPU)
C’est une évolution majeure qui marque une rupture technologique, particulièrement sur les performances en IA et ray tracing. L’architecture Blackwell — nommée d’après le mathématicien David Blackwell — semble taillée pour répondre aux exigences croissantes du ray tracing complet et des applications d’IA.
04:05 Les prix de référence des RTX 50
Voici le récapitulatif complet de la gamme RTX 50 et leurs prix de lancement :
Desktop :
- RTX 5090 : 1 999 $ (3 400 AI TOPS)
- RTX 5080 : 999 $ (1 800 AI TOPS)
- RTX 5070 Ti : 749 $ (1 400 AI TOPS)
- RTX 5070 : 549 $ (1 000 AI TOPS)
Laptop :
- RTX 5070 Laptop : 1 299$ (avec des performances annoncées équivalentes à la RTX 4090 pour moitié moins de consommation)
C’est particulièrement agressif sur l’entrée/milieu de gamme : la RTX 5070 à 549 $ promet les performances d’une RTX 4090 qui était lancée à 1 599 $ – une vraie démocratisation de la puissance haut de gamme rendue possible par l’architecture Blackwell. À noter que ces prix sont les MSRP (prix conseillés) de Nvidia, les versions customs des partenaires seront plus chères.
La disponibilité est annoncée pour janvier 2025 pour les cartes graphiques, et mars pour les ordinateurs portables.
04:06 Ainsi que quatre références de GPU dédiés pour les PC portables
Nvidia annonce une deuxième vague de produits pour mars 2025 avec les laptops gaming :
Gamme laptop RTX 50 :
- RTX 5090 : 2 899 $ (1 850 AI TOPS)
- RTX 5080 : 2 19 9$ (1 350 AI TOPS)
- RTX 5070 Ti : 1 599 $ (1 000 AI TOPS)
- RTX 5070 : 1 299 $ (800 AI TOPS)
On note que les versions laptops sont logiquement moins puissantes que leurs homologues desktop en termes d’AI TOPS, mais conservent des performances impressionnantes pour du mobile. Cependant, ces prix sont nettement plus élevés que la gamme desktop, ce qui s’explique par le fait qu’il s’agit de prix pour des laptops complets et non juste des cartes graphiques.
La disponibilité est prévue pour mars 2025, soit deux mois après le lancement des cartes desktop.
04:11 La comparaison de prix entre les deux générations
Voici une comparaison de la gamme RTX 50 avec la précédente génération RTX 40 :
RTX 5090 – 1 999 $ (24 Go GDDR7)
- 2x plus performante que la 4090
- vs RTX 4090 à 1 599 $ (24 Go GDDR6X)
RTX 5080 – 999 $ (16 Go GDDR7)
- vs RTX 4080 à 1 199 $ (16 Go GDDR6X)
RTX 5070 Ti – 749 $ (16 Go GDDR7)
- vs RTX 4070 Ti à 799 $ (12 Go GDDR6X)
RTX 5070 – 549 $ (12 Go GDDR7)
- Performance équivalente à la RTX 4090
- vs RTX 4070 à 599 $ (12 Go GDDR6X)
Nvidia a revu ses prix à la baisse sur toute la gamme par rapport à la génération RTX 40, sauf la RTX 5090, tout en offrant plus de VRAM sur le milieu de gamme (16 Go sur la 5070 Ti vs 12 Go sur la 4070 Ti) et en passant à la nouvelle génération de mémoire GDDR7. Le rapport performance/prix fait un bond spectaculaire, particulièrement sur la RTX 5070 qui promet les performances d’une 4090 pour un tiers du prix.
04:16 Jensen Huang, le chevalier
Jensen Huang, fidèle à son style théâtral, fait le show en brandissant le wafer Blackwell comme un bouclier de chevalier — un clin d’œil amusant qui rappelle ses performances scéniques habituelles. Pour rappel, ce wafer est une plaque de silicium circulaire sur laquelle sont gravés plusieurs GPU Blackwell avant qu’ils ne soient découpés individuellement. Avec la densité record de 92 milliards de transistors par puce.
04:18 Grace Blackwell NVLink72
Nvidia dévoile les caractéristiques de leur solution data center Grace Blackwell NVLink72 :
- 72 GPU Blackwell, atteignant 1,4 ExaFLOPS en FP4 (format de précision pour l’IA)
- 130 billions (130 000 milliards) de transistors au total
- 2 592 cœurs CPU Grace (architecture ARM développée par Nvidia)
- 72 contrôleurs réseau ConnectX-8
- 18 processeurs BlueField DPU (Data Processing Unit)
- 576 puces mémoire totalisant 14 To avec une bande passante de 1,2 Po/s
- 18 switchs NVLink permettant une connexion totale de 130 To/s entre tous les composants
04:20 Nvidia présente « Agentic AI »
Nvidia présente « Agentic AI », leur nouvelle approche de l’IA conversationnelle avec la fonctionnalité « Test-Time Scaling ».
Ce système fonctionne en cycle :
- Il reçoit un prompt (question/demande) d’un utilisateur ou d’une machine
- L’IA avatar analyse la demande
- Elle suit un cycle d’action en trois étapes :
- Plan : élaboration d’une stratégie de réponse
- Tool Use : utilisation des outils appropriés parmi :
- Calculatrice
- Recherche web
- Recherche sémantique
- Recherche SQL
- Génération de podcast
- Critique : auto-évaluation et ajustement de la réponse
C’est une évolution par rapport aux modèles d’IA traditionnels, car le système peut activement choisir et utiliser des outils pour améliorer ses réponses, un peu comme un assistant humain utiliserait différentes ressources pour accomplir une tâche. Le « Test-Time Scaling » suggère que le système peut adapter sa complexité en fonction de la difficulté de la tâche.
04:21 Une suite complète d’outils IA
Nvidia dévoile sa suite complète d’outils IA, organisée en trois niveaux :
Nvidia AI Blueprints
- Un agent IA de laboratoire virtuel qui supervise l’ensemble de l’écosystème
Nvidia NeMo (la chaîne de traitement)
- Curator : gestion et préparation des données
- Customizer : personnalisation des modèles
- Evaluator : évaluation des performances
- Guardrails : mise en place de garde-fous éthiques
- RAG Retriever : système de recherche et génération augmentée
Nvidia NIM (les modèles spécialisés)
- Understanding & Reasoning : compréhension et raisonnement
- Information Retrieval : récupération d’informations
- AI Safety : sécurité de l’IA
- Digital Human : création d’humains numériques
- Visual Content Generation : génération de contenu visuel
- Digital Biology : applications en biologie
- Physical AI : IA pour la simulation physique
C’est une suite logicielle complète qui couvre tout le spectre du développement d’IA, de la sécurité à la biologie, en passant par la génération visuelle, avec un focus particulier sur les garde-fous éthiques via le module Guardrails.
04:26 Quelques benchmarks
En attendant, Nvidia a déjà à jour son site avec des graphiques. Au-delà du gaming, Nvidia démontre une progression spectaculaire des performances sur les applications professionnelles. La RTX 5090 établit de nouveaux records avec une puissance de calcul doublée par rapport à la RTX 4090 dans plusieurs domaines clés :
Les benchmarks officiels montrent :
- Rendu architectural : performances multipliées par 2.2x sur D5 Render
- IA générative : accélération de 2x sur les modèles Flux.dev (FP4)
- Cyberpunk 2077 : ray tracing complet avec des performances 2.5x supérieures
Cette puissance s’appuie sur une fiche technique impressionnante :
- 3 352 AI TOPS pour l’accélération IA
- 32 Go de GDDR7 avec 1792 Go/s de bande passante
- Triple encodeur NVENC 9ᵉ génération (idéal pour le streaming)
- Double décodeur NVDEC 6ᵉ génération
- Cœurs Tensor de 5ᵉ génération
Ces specs font de la RTX 5090 un monstre de calcul pour les créateurs de contenu, les développeurs et les professionnels de l’IA. Le DLSS 4, présent sur toute la gamme, promet également d’améliorer significativement les performances en production.
04:27 Llama Nemotron
Nvidia dévoile sa gamme de modèles de langage Llama Nemotron, une version optimisée des modèles open source, déclinée en trois versions :
- Llama Nemotron Nano : conçu pour être le plus économique et rapide, idéal pour le déploiement sur PC et appareils en périphérie
- Llama Nemotron Super : version équilibrée offrant un bon compromis entre précision et efficacité
- Llama Nemotron Ultra : modèle haute précision pour les applications data center
04:33 Nvidia RTX 50 : jusqu’à 2.5x plus rapides grâce au DLSS 5 et Reflex 2
Sur son site, Nvidia affiche déjà des graphiques de performances détaillés de toute sa gamme RTX 50. Peu étonnant, ces graphiques montrent un bond générationnel impressionnant. Les comparatifs sont faits avec le DLSS et le ray tracing activés, en 4K et réglages maximums.
Les gains par rapport aux RTX 40 sont spectaculaires :
- RTX 5090 vs 4090 : +80-150 % selon les jeux
- RTX 5080 vs 4080 : +90-120 %
- RTX 5070 Ti vs 4070 Ti : +100-140 %
- RTX 5070 vs 4070 : +100-130 %
Ces performances sont obtenues grâce à :
- DLSS 5 (nouvelle génération)
- NVIDIA Reflex 2 (latence réduite)
- Ray tracing de 4ᵉ génération
- Cœurs Tensor de 5ᵉ génération
Les gains sont particulièrement impressionnants sur les jeux utilisant massivement le ray tracing comme Cyberpunk 2077, Black Myth: Wukong et Alan Wake 2, où l’on voit des améliorations allant jusqu’à 2.5x. Même les applications professionnelles comme D5 Render et l’IA générative montrent des gains similaires.
Les tests sont réalisés avec un CPU Intel i9-14900K pour les applications et un 9800X3D pour les jeux, montrant que NVIDIA a optimisé sa gamme pour les derniers processeurs.
04:35 Une stratégie de prix plutôt mesurée
Nvidia affiche une stratégie de prix plutôt mesurée. C’est une approche intéressante car, comme on eut le voir, AMD n’a pas encore dévoilé ses prix, ce qui laisse le champ libre à Nvidia pour définir le marché.
04:37 Le physical AI, des robots bien physiques
On passe des GPU à l’IA… pas simple à suivre.
NVIDIA présente sa vision de l’IA physique, illustrée par un exemple simple mais parlant : un robot qui comprend et exécute la tâche « Prendre la tartine du grille-pain et la placer sur l’assiette blanche à droite du grille-pain. »
C’est une démonstration de la façon dont l’IA peut faire le pont entre la perception (vision + langage) et l’action physique dans le monde réel — un pas important vers des robots plus autonomes et capables de comprendre des instructions naturelles.
04:39 Nvidia Reflex 2
Nvidia annonce aussi la nouvelle génération de sa technologie de réduction de latence. Reflex 2 promet une réduction impressionnante de la latence jusqu’à 75 % grâce à sa nouvelle technologie Frame Warp, le Reflex original offrait déjà 50 % de réduction.
Le principe repose sur une synchronisation CPU/GPU optimisée et la nouvelle technologie Frame Warp qui met à jour l’image jusqu’au dernier moment avant l’affichage, le tout intégré directement dans le moteur de jeu via SDK. L’impact est significatif avec une meilleure réactivité et une visée plus précise, Nvidia nous explique que c’est censé offrir un véritable avantage compétitif en jeu.
04:42 Nvidia DLSS 4
Nvidia a aussi dévoilé le DLSS 4, annoncé comme le plus grand bouleversement de la technologie depuis le DLSS 2.0 en 2020. L’innovation la plus importante est l’introduction d’un modèle Transformer, cela signifie que Nvidia a abandonné les réseaux de neurones convolutionnels (CNN) utilisés depuis six ans. Cette nouvelle architecture permet une analyse globale de l’image plutôt que locale, offrant une meilleure stabilité, moins d’images fantômes et des détails plus fins en mouvement.
Les nouveautés phares :
- Multi-Frame Generation exclusif aux RTX 50, générant jusqu’à trois images supplémentaires au lieu d’une
- Rétrocompatibilité avec les jeux existants
- DLSS Override, permettant de forcer la dernière version du DLSS via l’application NVIDIA
Disponible dès le lancement avec 75 jeux et applications compatibles, dont Alan Wake 2, Cyberpunk 2077 et le prochain Indiana Jones. Les possesseurs de RTX des générations précédentes bénéficieront également d’améliorations visuelles grâce au nouveau modèle Transformer.
04:47 Nvidia Cosmos
Nvidia dévoile Cosmos, et c’est du lourd ! En fusion avec Omniverse, ce nouveau système crée un véritable terrain de jeu virtuel pour entraîner les IA. Le concept est brillant : on part de données techniques – CAO, nuages de points, modèles 3D – pour créer des mondes virtuels ultra-réalistes où les IA peuvent apprendre sans limites.
Des robots qui apprennent à jongler avec les colis dans un entrepôt virtuel, et une voiture autonome qui s’entraîne sur des routes enneigées avec une vision à 360 degrés. Le plus impressionnant ? Cosmos génère des vues supplémentaires pour enrichir l’apprentissage.
C’est un vrai bond en avant pour la robotique et la conduite autonome. Plus besoin d’attendre des mois pour entraîner une IA dans le monde réel — maintenant, elle peut accumuler des années d’expérience en quelques jours dans ces univers virtuels. Nvidia vient clairement de mettre un coup d’accélérateur à l’intelligence artificielle appliquée.
04:55 Nvidia Thor Blackwell
Nvidia passe à l’automobile avec son nouveau processeur Thor Blackwell et la plateforme Hyperion 9. Ce monstre de puissance est conçu pour gérer un véritable arsenal de capteurs : 12 caméras, 9 radars, un LiDAR et 12 capteurs à ultrasons (USS). C’est une sacrée évolution par rapport aux versions précédentes.
Basée sur l’architecture Blackwell, cette nouvelle génération va permettre aux constructeurs de franchir un nouveau cap dans la conduite autonome. Plus de capteurs signifie une meilleure perception de l’environnement, et avec la puissance de calcul de Blackwell, le traitement en temps réel de toutes ces données devient enfin possible.
04:58 La conduite autonome selon Nvidia
Le Thor Blackwell fait le lien parfait avec Cosmos ! Ce n’est pas juste un processeur qui collecte des données – il voit, analyse et anticipe grâce à un système ultra-complet : 12 caméras scrutent les environs, 9 radars cartographient l’espace, un LiDAR mesure les distances avec précision, et 12 capteurs ultrasons affinent la perception rapprochée.
Mais le vrai génie, c’est son intégration avec Cosmos. Les voitures équipées apprennent et s’améliorent constamment, en confrontant le monde réel avec les millions de scénarios simulés dans les environnements virtuels de Cosmos. Quand la voiture rencontre une situation inédite, elle peut la comparer instantanément avec sa base de données d’expériences virtuelles pour prendre la meilleure décision.
C’est vraiment la fusion entre hardware puissant et IA avancée — un pas de plus vers des voitures vraiment autonomes qui comprennent leur environnement aussi bien qu’un conducteur humain, voire mieux.
05:03 Les robots !
Et voilà que Jensen nous dévoile un véritable défilé de robots, tous prêts à être propulsés par la puissance de Nvidia ! On retrouve des noms qui font déjà parler d’eux : Boston Dynamics et son fameux Atlas, Figure et ses robots humanoïdes, ou encore Sanctuary AI.
Son message est clair : la robotique avancée n’est plus de la science-fiction, elle est « au coin de la rue ». La combinaison de Cosmos pour l’apprentissage, du processeur Thor Blackwell pour la puissance de calcul, et de toute la suite logicielle Nvidia crée un écosystème complet qui pourrait bien révolutionner la robotique plus vite qu’on ne le pense.
05:12 Nvidia Project DIGITS
Wow, NVIDIA sort la grosse artillerie avec son Project DIGITS ! Imaginez un Mac mini dopé aux stéroïdes : une puce GB10 Grace Blackwell qui délivre 1 petaflop de puissance IA, un CPU ARM 20 cœurs développé avec MediaTek, et tout ça dans un format mini-serveur transportable.
La bête embarque 128 Go de mémoire LPDDR5, jusqu’à 4 To de stockage NVMe, et elle est capable de faire tourner des modèles d’IA jusqu’à 200 milliards de paramètres. Mieux encore : connectez-en deux ensemble et vous pouvez gérer des modèles de 405 milliards de paramètres. Le tout sur une simple prise murale !
La puce sera disponible à partir de mai 2025, certainement à plusieurs milliers d’euros. Nvidia cherche à démocratiser clairement le calcul haute performance. Au lieu de se lancer dans les PC Windows ARM comme certains l’attendaient, ils créent une nouvelle catégorie de produit. Un super-ordinateur de bureau pour les développeurs IA, les chercheurs et même les étudiants.
C’est clairement le « one more thing » de cette keynote.
05:30 C’est la fin !
Et c’est terminé ! Votre serviteur (Ulrich) va se recoucher. Plein d’articles détaillés arrivent ! Merci d’avoir suivi ce live blog. Plein de bisous.
La conférence de presse NVIDIA au CES 2025 aura lieu mardi 7 janvier à partir de 3h30 du matin (heure française). Vous pourrez la suivre en direct sur plusieurs plateformes : sur la chaîne YouTube officielle de Nvidia, mais aussi ici où nous avons prévu une couverture en direct avec un live en français et des articles d’analyse détaillés publiés dans la foulée. La keynote devrait durer environ une heure.
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