Neural Shading : une petite révolution du rendu en jeu arrive avec Nvidia et Microsoft

 
Nvidia et Microsoft annoncent l’arrivée d’une nouvelle technique de rendu dans DirectX, le Neural Shading. Bientôt disponible auprès des développeurs, elle promet une nouvelle ère pour nos futurs jeux vidéo.

C’est en amont de la Game Developers Conference (GDC) que Nvidia et Microsoft ont annoncé l’arrivée du Neural Shading dans l’API DirectX de Windows. Après une première annonce en janvier, cette nouvelle technique de rendu sera bientôt accessible aux développeurs dans une version d’aperçu.

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DirectX se met au Neural Rendering

Dans un communiqué publié le jeudi 13 mars, Nvidia et Microsoft ont confirmé l’arrivée de la technique du neural shading dans DirectX en avril.

S’il s’agit d’une notion encore nébuleuse pour les joueurs, elle devrait cependant prendre son importance dans les années à venir. Dans sa globalité, le neural rendering est une technique qui consiste à s’aider de l’IA dans le processus de rendu graphique d’une image d’un jeu vidéo.

Les cœurs shaders pourront désormais faire tourner des petits réseaux neuronaux afin de générer des textures, des matériaux ou même de la lumière. Actuellement, les cœurs Tensor sont utilisés pour la technologie DLSS et ses différentes composantes : Super Resolution (upscaling), génération d’image et ray reconstruction.

L’activation du Neural Shading passe par les Cooperative Vectors, qui permettront à ces réseaux neuronaux de tourner sur un shader de pixel sans pour autant charger la carte graphique. L’IA vient donc soutenir l’étape de rendu graphique tout en allégeant la charge pour la mémoire vidéo.

On l’a vu avec la technique de compression de textures neuronale, mais aussi celle des matériaux neuronaux. On nous promet ici un rendu proche du précalculé (offline) pour des performances inchangées, voire améliorées.

Une technique non exclusive à Nvidia

À noter que l’arrivée du Neural Shading dans DirectX pourra aussi profiter aux autres constructeurs de GPU, à savoir AMD, Intel et même Qualcomm. La moindre puce intégrant des accélérateurs IA pourra ainsi supporter les jeux utilisant cette technique.

Nous n’en sommes cependant qu’aux prémices d’une nouvelle ère, dont l’arrivée dépend avant tout de l’adoption des développeurs de jeux vidéo. On pourrait très bien imaginer que des jeux comme The Witcher 4 ou Control 2, venant de studios très proches de Nvidia (CD Projekt et Remedy Entertainment), pourraient être de très bons premiers candidats.


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