« Putain 10 ans », disaient les Guignols de l’Info pour célébrer leur anniversaire. C’est avec un langage moins fleuri que OnePlus rappelle que le OnePlus One est sorti en 2014 et que le OnePlus 12 fête donc les 10 ans de sa lignée. Il se veut un condensé de l’expertise du constructeur, corrigeant tous les défauts soulevés au fil des générations par la communauté.
Le pari est-il réussi ? Voici notre avis après quelques heures de prise en main.
Un design réussi
Dans sa forme, le design du OnePlus 12 n’est pas très surprenant puisqu’il reprend les traits de son prédécesseur, le OnePlus 11.
À l’avant, on retrouve le même écran légèrement incurvé, ses fines bordures presque uniformes et son discret poinçon centré qui laisse entrevoir l’objectif selfie. À l’arrière, le dos en vert arbore un bloc photo qui s’enroule sur la tranche. Dans ce cercle pensé pour rappeler l’horlogerie se trouvent quatre cercles renfermant trois objectifs et divers capteurs.
En main, le dos en verre est texturé qui lui donne un effet « satiné sans être glissant, sableux sans être râpeux » pour reprendre les mots d’Omar lors de son test du OnePlus 10 Pro. Cette impression de verre poli est plutôt agréable. Et visuellement, je dois avouer que le vert émeraude marbré fait mouche chez moi. C’est assez original pour prodiguer une impression unique tout en restant sobre. À titre personnel, je trouve également que les tranches arrondies sont très agréables. Mis à part l’iPhone 15 qui a émoussé ses tranches, les autres smartphones aux bords droits s’avèrent moins plaisants selon moi lors des utilisations prolongées.
On peut dire sans sourciller au premier regard qu’il s’agit bien d’un téléphone premium, avec en prime quelques éléments pratiques peu courants comme le capteur infrarouge pour remplacer une télécommande ou l’Alert Slider pour rapidement passer du mode silencieux au mode sonnerie. Seul petit regret : ce dernier se situe un peu haut sur la tranche gauche, on aurait apprécié qu’il soit un peu plus accessible. C’est d’ailleurs aussi le cas pour le bouton servant à monter le son sur la tranche droite (et pour le baisser si vous avez de petites mains).
Un écran très lumineux
Ce design réussi passe évidemment par son bel écran très lumineux. Le temps grisâtre parisien m’empêche de le mettre à l’épreuve du soleil, mais le test complet du OnePlus 12 nous permettra d’en dire plus à ce sujet.
On sent en tout cas qu’il en a sous la pédale. De même pour les couleurs que l’on peut régler avec précision dans les paramètres du téléphone. Cet écran étant couplé à un système d’exploitation bien optimisé, la fluidité est également au rendez-vous. On sent bien les 120 Hz juste en naviguant rapidement au sein de l’interface.
L’écran est par ailleurs couplé à une puce dédiée. Celle-ci s’occupe non seulement du traitement HDR de l’image, mais aussi de comprendre les interactions tactiles. C’est elle qui gère l’Aqua Touch (déjà présent sur le OnePlus Open) qui permet d’utiliser le téléphone même lorsque l’écran est mouillé. La précision n’est pas parfaite et on remarque encore quelques actions fantômes, mais le téléphone est très facilement utilisable avec les doigts mouillés et des gouttes sur l’écran. C’est un ajout qui rajoute beaucoup en Quality of Life.
OxygenOS
Nativement, le OnePlus 12 tourne sous Android 14 avec le patch de sécurité de novembre 2023 et l’interface OxygenOS. Rappelons que OnePlus assure quatre ans de mises à jour.
Avec One UI de Samsung, OxygenOS est selon moi l’interface la plus complète et la plus agréable à utiliser. Les paramètres sont clairs, tout est bien organisé, les options de personnalisation sont extrêmement nombreuses, les fonctionnalités également… mis à part les nouvelles idées basées sur l’intelligence artificielle intégrée par Samsung sur ses Galaxy S24, on voit mal ce qu’il pourrait manquer au OnePlus 12. Un détail que j’aime tout particulièrement : la possibilité d’agrandir les dossiers pour garder beaucoup d’applications à portée de main.
Bien que la marque ait une image très « geek », OxygenOS reste accessible à toutes et tous. Dans les paramètres, on peut par exemple activer un mode « Enfant » qui limite l’usage et propose une interface appropriée, ainsi qu’un mode « Simple » avec des caractères plus gros et des sons plus forts.
Autre bon point : OnePlus ne surcharge pas ses téléphones d’applications indésirables. En dehors du package Google habituel et des quelques applications OnePlus (Community, OnePlus Store, O Relax, un navigateur), la seule application commerciale présente au démarrage est Netflix. C’est supportable.
La photo par Hasselblad
Du côté de la photo, le OnePlus 12 propose une configuration standard à trois capteurs :
- un grand-angle de 50 Mpx ;
- un ultra grand-angle de 48 Mpx ;
- un téléphoto (x3) de 64 Mpx.
Comme sur les précédentes générations, le traitement de l’image est conçu en collaboration avec Hasselblad, et la partie matérielle est peaufinée main dans la main avec Sony qui s’occupe des capteurs. Cela permet au OnePlus 12 de proposer un capteur principal unique (le Sony LYT-808, variante de celui qu’on trouve déjà sur le OnePlus Open).
On obtient des clichés avec un bon piqué de près, un peu moins sur les éléments très lointains, mais il faut zoomer dans la photo pour s’en apercevoir. Dans des conditions difficiles, comme dans notre studio plongé dans le noir (bien plus qu’il n’y parait sur les photos ci-dessous), le OnePlus 12 arrive à faire ressortir de nombreux détails (on voit mieux la scène qu’en vrai), mais au détriment des textures qui vont facilement baver. Voici quelques exemples :
Nous entrerons davantage dans les détails lors de notre test complet à venir prochainement. Nous en profiterons également pour évoquer le volet des performances, particulièrement travaillé ici, et celui de l’autonomie, qui nécessitent tous deux des tests bien plus poussés.
Un smartphone prometteur
Quoi qu’il en soit, le OnePlus 12 monte une nouvelle fois en gamme, avec un prix d’appel effleurant les 1000 euros. Elle est loin l’époque du simple flagship-killer, OnePlus vise dorénavant le face-à-face avec des cadors comme Samsung et son Galaxy S24 (Plus). Et si les deux téléphones n’ont pas les mêmes prétentions, la marque chinoise n’a clairement pas à rougir.
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