Test du Panasonic Lumix GH7 : le nouveau roi des appareils photo micro 4/3, en vidéo… comme en photo

Appareils photo • 2024

Après un G9 II ayant volé la vedette à un GH6 vieillissant, Panasonic fait une grande année avec la sortie d'un second boîtier que l'on n'attendait pas : le Lumix GH7. Reprenant les grandes lignes du GH6 avec les nouveautés très intéressantes du G9 II, ce GH7 s'annonce comme la réunion du meilleur des deux mondes.
Le Panasonic Lumix GH7
Le Panasonic Lumix GH7

En bref
Panasonic Lumix GH7

8 /10
Points positifs du Panasonic Lumix GH7
  • Une ergonomie peu surprenante mais excellente
  • son capteur CMOS qui dépasse légèrement le G9 II
  • Le nouvel autofocus hybride excellent ( moins pertinent pour les productions de grande envergure)
  • l'enregistrement direct sur SSD dans les formats professionnels
  • De belles performances en photo qui prennent le meilleur du G9 II
  • Une rafale électonique à 60 i/s presque sans rolling shutter
  • Un excellent boîtier au demeurant avec une polyvalence rare
  • l'arrivée de fonctions comme les proxys ou le 32 bits flottant qui sauront trouver leur public
Points négatifs du Panasonic Lumix GH7
  • Des nouveautés trop faible pour une nouvelle itération d'une gamme aussi renommée
  • Une autonomie qu'on aurait aimé plus grande avec l'évolution des batteries DMW-BLK22E
  • Un prix élevé, mais qui reste élevé malgré d'excellentes performances
 

Seulement deux petites années après un GH6 au rapport qualité prix toujours aussi agressif, Lumix remet les choses en ordre en remettant la gamme GH sur une scène occupée depuis par un G9 II qui avait presque tout pour plaire. Reprenant les atouts de ce dernier en modernisant sa fiche technique, Le GH7 parviendra-t-il à se faire une place entre les excellents G9 II et S5 IIx ? Voyons cela sans plus tarder.

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Fiche technique

Modèle Panasonic Lumix GH7
Type d’appareil Hybride
Format du capteur Micro 4/3
Résolution capteur 26,5 Mpx
Stabilisateur d’image Mécanique
Définition enregistrement vidéo 5.8K @ 30 fps
AF-S 75 FPS
Écran orientable Oui
Poids 721 g
Fiche produit

Ce test a été réalisé à l’aide d’un appareil photo prêté par le constructeur.

Design et ergonomie : 1mm de largeur pour faire la différence

C’est bien simple, l’excellente ergonomie du GH6 n’a pour ainsi dire pas été modifiée sur le Lumix GH7 à l’exception d’un mm de largeur supplémentaire.

Le LUMIX GH7 avec son objectif LEICA DG VARIO 12-60 mm f/3,5-5,6


Partageant la très grande majorité de sa conception avec ses nombreux aînés que sont les S5 II/ IIx, G9 II ou encore GH6, on ne leur donnera comme différence que la présence du ventilateur symbolisant la gamme GH. Avec des dimensions aussi généreuses que celle du GH6 — 138,4 x 100,3 x 99,6 mm — la prise en main s’avère toujours aussi excellente que sur son prédécesseur avec une petite perte de poids, en passant de 823 g à 805 g pour le Lumix GH7.

Malgré un gabarit qui s’avère toujours particulièrement plaisant et rassurant en main, le poids très raisonnable du boîtier micro 4/3 n’est plus autant un véritable atout face à ses concurrents plein format ; tout en restant plus massif que certains boîtiers comme le Nikon Z6 III sorti récemment ou la pléthore de boîtiers de chez Sony brillants toujours par leur compacité exceptionnelle.

La face arrière du Lumix GH7

Au demeurant, la prise en main s’avère absolument excellente tant pour les prises de vues à une main, que pour l’équilibre du poids avec des équipements vidéo supplémentaires comme un SSD externe. Doté d’un large repose-pouce rassurant, le GH7 n’a finalement qu’un seul défaut sur l’aspect prise en main, que l’on retrouvait déjà sur le G9II : la sensibilité de la molette supérieure de réglage. C’est simplement dû au fait qu’il s’agit exactement de la même molette, mais matifiée. Un quasi-sans-faute donc pour ce GH7 qui ne surprend pas du côté de l’ergonomie.

La face supérieure du Lumix GH7

Outre ce détail, l’accès aux différents boutons ainsi que leurs placements s’avèrent excellents sans surprises. Aucune nouveauté n’est présente tant pour les prises photos que vidéos sur la face arrière ou supérieure. Constitué d’un alliage de magnésium moulé résistant à l’eau et à la poussière, l’appareil dispose d’une apparence très soignée bien que le choix de plastiques pour certains éléments aurait pu être amélioré selon nous ; une fois encore, difficile de trouver des défauts côté ergonomie pour ce GH7 qui conserve les excellents choix ergonomiques de Lumix sur l’ensemble de sa gamme récente.

le logement pour batterie DMW-BLK22E du Lumix GH7

Du côté des connectiques, on retrouve sur ce GH7 un slot SD UHS-II ainsi qu’un port CF Express. Un port télécommande sur sa partie droite, ainsi que son traditionnel logement pour sa batterie DMW-BLK22E, rechargeable directement par USB-C ou accumulateur externe, sous l’appareil.

Les connectiques du Lumix GH7

Sur la partie gauche, on retrouve le reste des connectiques avec, de haut en bas : un port micro, un port casque, port USB-C (3.2 Gen 2), ainsi qu’un port HDMI-A.

Les ports SD UHS-II et Cfexpress du Lumix GH7

Visée : Du G9II en veux tu en voilà

Équipé d’un viseur Oled de 3,68 Mpx avec un grossissement de 0,8x, le GH7 reprend le viseur du G9 II, toujours aussi confortable que sur son prédécesseur.

Lumineux et bien défini, ce nouveau viseur n’est encore une fois pas sans nous rappeler le S5 II/ S5 IIx , dont il reprend également l’écran arrière dont nous reparlerons ultérieurement. Offrant la possibilité de faire varier le taux de rafraîchissement à 120 Hz au prix d’une légère perte de qualité, ce viseur s’en sort très bien dans la majorité des situations, y compris les shootings / prises vidéo sportives.

Le viseur repris du G9 II du Lumix GH7

Pour ce qui est de la colorimétrie, elle s’avère excellente tant sur l’écran que sur le viseur. Concernant cet écran arrière, Lumix reprend une nouvelle fois un élément du G9 II, avec une dalle de 3 pouces de 1,84 Mpx montée sur la même rotule que le GH6, permettant les prises vlog, en servant à la fois à la navigation tactile et à la prise de vue.

L’écran sur rotule du Lumix GH7

Toujours présent, le ventilateur représentant la gamme des GH est de la partie sous l’écran, rendant ce dernier toujours un peu proéminent. Même s’il est lumineux et assez bien défini, on reste encore une fois sur la même lignée que le viseur : efficace sans extravagances.

En conditions de lumières vives, l’écran peut trouver ses limites, forçant à utiliser le viseur ou masquer le soleil pour voir correctement la visée. Excepté dans ces conditions exceptionnelles, la luminosité s’avère globalement bonne.

Contrôle et navigation : Toujours aussi bons

Le Lumix GH7 permet de réassigner la quasi-totalité de ses boutons (toujours comme sur le G9 II et autres ainés), avec une capacité de personnalisation tout simplement exceptionnelle.

Du côté de ses menus, pas de surprise, l’interface de Lumix est toujours aussi bonne. Les menus sont optimisés pour la navigation tactile, qui demeure très agréable via son écran arrière. L’usage de la roue de navigation, pouvant également faire office de trèfle, s’avère très utile en complément du tactile, lors des sessions de personnalisation ou de recherche dans les menus.

La navigation est possible au trèfle ainsi qu’au tactile sur le Lumix GH7

Pour parfaire le tout, la présence d’un joystick aux côtés du bouton AF-On, pour faciliter la mise au point, rend quasi parfaite les capacités de contrôle et de navigation de ce nouveau Lumix GH7.

On retrouve véritablement davantage un GH6 II qu’un vrai nouveau boîtier à qualifier de GH7. Reprenant de façon identique le boîtier du GH6, le GH7 utilise les mêmes placements sur la face arrière et supérieur; les trois boutons WB/ISO/EV étant toujours bien placés avec une excellente ergonomie générale. Encore une fois, on retrouve sur ce GH7 le sélecteur de mise au point accolé au joystick, permettant de basculer entre les trois modes de mise au point disponibles, accordant un excellent niveau de contrôle sur ce « nouveau » GH.

Qualité d’images : vous reprendrez bien un peu de G9 II ?

Équipé d’un capteur CMOS de 25,2 Mpx avec 5776 x 4336 pixels au format 4/3″, la qualité des photos de ce GH7 associée à son processeur Venus Engine rattrape le retard de la gamme GH en proposant un boitier dépassant la polyvalence du G9 II.

Gagnant autant en restitution des détails qu’en fidélité des couleurs face au GH6, le couple s’avère toujours aussi convaincant dans de bonnes conditions lumineuses. Fidèle à sa signature, on retrouve sur ce Panasonic la coutumière balance des blanc tirant vers les tons froids.

la qualité générale du nouveau capteur CMOS du lumix GH7

L’appareil est disponible en kit avec le petit objectif LEICA DG VARIO 12-60 mm f/3,5-5,6, ou encore avec le LEICA DG VARIO 12-60 mm f/2,8-4. Ce couple léger et polyvalent s’en sort très bien, tant par le piqué que la restitution des couleurs.

Le LEICA DG VARIO 12-60 mm f/3,5-5,6 disponible en kit avec le Lumix GH7

Du côté de la plage dynamique, on retrouve désormais 13 stops en format V-Log avec une plage ISO allant de 100 à 12 800 ISO, extensible de 50 à 25 600 ISO. Sur le terrain, couplé au 12-60 mm f/2,8-4, on remarque tout de suite les progrès dans la gestion du bruit, similaires à ce que l’on retrouve sur le G9 II, avec des images parfaitement exploitables jusqu’à 800 ISO. Passé 1 600 ISO, un premier palier se fait ressentir, sans être rédhibitoire, contrairement au palier des 3 200 ISO. Passé ce cap, la perte de détails et la fiabilité des couleurs en viennent à être vraiment dégradée jusqu’à 12 800 ISO, dernier palier qui marque une dégradation vraiment significative de l’image, alors compliquée à récupérer.

Pour ce qui est de la fidélité des couleurs, encore une fois, la qualité se rapproche grandement de ce que l’on peut retrouver sur les capteurs de plus grand format. Dans les conditions lumineuses plus faibles en revanche, le format 4/3″ peine toujours et perd rapidement en qualité, défaut historique inhérent à ce type de capteur.

Performances : La stratégie Pana.

Après un G9 II qui avait clairement volé la vedette à toute la gamme GH, on attendait clairement son successeur au tournant. Comme on pouvait s’y attendre, le GH7 incarne la philosophie de Lumix à la lettre, reprenant le meilleur du G9 II en y ajoutant subtilement des éléments pour ravir les vidéastes.

Enfin doté d’un autofocus hybride comme le G9 II repris du S5 II, ce GH7 dispose désormais de 779 points sélectionnables au tactile, permettant une amélioration significative de sa capacité à distinguer et maintenir les sujets nets, humains comme animaux. Il peut même cibler les yeux pour ces deux types de sujets. En outre, il reconnait également les véhicules comme les voitures et motos. Mis à part ce point, on peine à distinguer d’autres différences majeures vis-à-vis de son prédécesseur.

En termes de réactivité, le passage à l’autofocus hybride se fait sentir dans toutes les conditions lumineuses et évidemment particulièrement dans les conditions lumineuses faibles, avec un net gain de performance. Avec une rafale à 10 i/s avec suivi AF, le GH7 reprend les mêmes caractéristiques que le G9 II (encore une fois). En obturateur électronique, le GH7 lui conserve les excellentes capacités avec une rafale allant toujours jusqu’à 60 i/s avec suivi AF ; montant jusqu’à 75 i/s avec le mode AF-S, le tout avec un buffer acceptant seulement 180 clichés en l’accompagnant d’une carte SD UHS-II.

La rafale du lumix GH 7 ( contenant un nombre important de décrochage )

Des performances remarquables pour un boîtier avant tout destiné à des prises vidéo, bien que le buffer soit un peu léger. En considérant un certain nombre de ratés, qui restent néanmoins peu nombreux, la rafale s’en sort très bien avec des effets de rolling shutter limités.

Niveau autonomie, le constructeur annonce des performances allant de 330 à 900 images suivant les modes et options utilisées. Sur le terrain, ces annonces s’avèrent cohérentes avec des performances qui montent de notre côté jusqu’à 700-750 clichés environ dans un usage mixte.

Pour aller plus loin
Stabilisation optique, capteur, hybride, électronique… tout comprendre pour éviter les photos et vidéos floues

Pour conclure, abordons un aspect particulièrement important sur ce type de boîtiers : la stabilisation. Embarquant toutes les avancées disponibles sur les autres gammes de la marque, le GH7 bénéficie d’une récupération jusqu’à 7,5 stops, tout en reprenant le système Active I.S du S5 II.

Sur le terrain, on pourra traduire ça par une nette réduction des effets de tremblements verticaux et horizontaux à main levée. Des performances qui permettent à ce GH7 de se passer de stabilisateur dans de nombreuses occasions. En outre, cette double stabilisation permet l’usage du mode Haute résolution, que l’on retrouvait sur le G9 II, à main levée. Un atout énorme qui apporte un usage potentiel bien plus régulier de ce mode particulièrement efficace.

Qualité vidéo : L’atout des GH

Gamme GH oblige, c’est du côté de la vidéo que l’on retrouve les performances les plus poussées. Avec du ProRes Raw en interne en 5,7k 30p en illimité sur Cfexpress ou SSD externe (nous vous conseillons évidemment l’usage du SSD externe du fait des tailles importantes des fichiers dans ce format, une CfExpress de 128 Go étant pleine après seulement 4,40 min d’enregistrement), on retrouve sur ce GH7 de la 4K 50 p en 4:2:2 10 bits à près de 800 Mo/s.

Pour aller plus loin
H.265, 4:2:2, 10 bits, UHD ou 60p : tout comprendre aux formats et à la compression vidéo

Plus largement, ce nouveau GH est capable d’enregistrer dans de nombreux formats comme de la 5,7K 60p 4:2:0 10 bit, C4K ou 4K 60p 4:2:2 10 bit, ainsi que les formats anamorphiques jusqu’en 5,8K 30p 4:2:0 10 bit. En ce qui concerne le slow motion, Le Lumix GH7 n’est pas en reste : le boîtier peut enregistrer en C4K/4K 120p 4:2:0 10 bit LongGOP et même en Full HD 240p All intra — une fonction spécifique qui tire son parti dans les captations de sujets très détaillés en mouvement comme le feu ou les feuilles d’arbre.

Côté autofocus, les performances dépendront évidemment de l’optique associée, mais sont particulièrement convaincantes et silencieuses dans ce mode vidéo. Enfin, on insistera sur l’arrivée des proxys configurables — high, medium, low — très appréciés des professionnels. Avec sa sortie HDMI, ce GH7 détient également la possibilité d’enregistrer en externe des formats comme le Raw Atomos ou le BlackMagic 5,7K.

Dernier atout à notifier de ce nouveau GH : la partie microphone n’est pas en reste. En parallèle de la sortie de ce nouveau GH7, Lumix annonce la sortie d’un boîtier XLR II permettant l’enregistrement en 32 bits flottant; une première mondiale dans les boîtiers hybrides.

Un atout qui permet d’enregistrer les sons dans une plage dynamique particulièrement étendue, allant des sons les plus forts aux plus ténus sans modification du gain durant l’enregistrement. Ajoutez à cela la possibilité d’ajouter des Luts en temps réels (avec la V-709 native modifiable), les zébras, l’aide à la transition de mise au point, les marqueurs de cadre etc., et ce GH7 reprend définitivement la couronne du roi des micro 4/3 aussi polyvalent en photo qu’en vidéo professionnelle.

Prix et disponibilité

Le Panasonic Lumix GH7 sera disponible à partir du mois de juillet 2024 au tarif de 2199 € boitier nu. Deux kits sont également proposés : Lumix GH7 + 12-60 mm f/3,5-5,6 à 2399 € ainsi que le Lumix GH7 + 12-60 mm f/2,8-4 à 2799 €

Notre avis sur Le Panasonic Lumix GH7

Design
9
La stratégie de paufinage continue chez Panasonic. Le Lumix GH7 propose un ensemble presque parfait qui ne surprend pas forcément au vu de la quasi-copie conforme par rapport aux GH6, G9 II ou S5 II. On pourra lui regretter des plastiques d'une qualité toujours un poil faible.
Confort / ergonomie
9
Comme pour la partie design, la copie du GH6 et G9 II ne surprend pas et donne à ce GH7 une ergonomie exceptionnelle avec un poids tout à fait convenu. Le recyclage à du bon…
Écran / affichage
8
Encore une fois l'écran ne surprend pas en étant pleinement efficace et fonctionnel sans être exceptionnel. La présence de la rotule trois axes lui permettant de maintenir une note élevée. Son placement sur le module de refroidissement créant tout de même un bloc massif et proéminent qui fera perdre de la finesse à l'ensemble.
Performances
8
Véritable couteau suisse, le GH7 reprend la majorités des forces du G9 II en ajoutant un autofocus hybride à son prédécesseur et quelques ajouts qui font une nette différence pour les professionnels de la vidéo. Malgré tout, certains éléments, dont la précision de l'autofocus, restent quelque peu de deçà de la concurrence, même si on note une TRÈS nette amélioration.
Photo
9
Doté d'un nouveau capteur de CMOS de 25,2 Mpx qui a su se révéler très performant, le Lumix GH7 propose les mêmes performances que le G9 II, avec un gain de polyvalence et de fiabilité. Un nouveau porte-étendard de la quintessence du micro 4/3. Associé à son autofocus hybride et son processeur dernière génération, c'est un pas de géant pour Panasonic, en particulier sur la gamme GH.
Vidéo
8
Comme attendu, c'est là que le GH7 brille. Avec l'arrivée de nombreuses options, comme l’enregistrement en interne en 5,7K 30p en Apple ProRes RAW, les proxys ou le 32 bits flottant pour le son par exemple, le GH7 fait un bon pas en avant vis-à-vis de son prédécesseur. Certes, certaines options sont de niche, mais elles raviront les vidéastes qui les utilisent. Un ensemble qui reste tout de même timide pour une « nouvelle itération ».
Note finale du test
8 /10
Sorti discrètement après un S9 ayant raflé toute l'attention, ce GH7 est davantage un GH6 mis à jour qu'une vraie nouvelle itération. Rééquilibrant la balance après un G9 II lui ayant pris toute la place, le Lumix GH7 sera tout de même face à un S5 II X regroupant les mêmes capacités globales... mais en plein format, à un tarif équivalent. Un ensemble d'excellente qualité certes, tant en photo qu'en vidéo, mais qui aura très certainement du mal à rivaliser avec son homologue 24x36. Il s'adressera surtout à un public sensible à l'audio flottant 32 bits ou autres nouveautés bienvenues de niche.

Points positifs du Panasonic Lumix GH7

  • Une ergonomie peu surprenante mais excellente

  • son capteur CMOS qui dépasse légèrement le G9 II

  • Le nouvel autofocus hybride excellent ( moins pertinent pour les productions de grande envergure)

  • l'enregistrement direct sur SSD dans les formats professionnels

  • De belles performances en photo qui prennent le meilleur du G9 II

  • Une rafale électonique à 60 i/s presque sans rolling shutter

  • Un excellent boîtier au demeurant avec une polyvalence rare

  • l'arrivée de fonctions comme les proxys ou le 32 bits flottant qui sauront trouver leur public

Points négatifs du Panasonic Lumix GH7

  • Des nouveautés trop faible pour une nouvelle itération d'une gamme aussi renommée

  • Une autonomie qu'on aurait aimé plus grande avec l'évolution des batteries DMW-BLK22E

  • Un prix élevé, mais qui reste élevé malgré d'excellentes performances

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