Test du Philips 55OLED807 : excellent téléviseur, parfaitement équipé pour une image « Cinéma » et du gaming

Une très belle image avec un excellent rapport qualité/prix

La série OLED807 de Philips embarque une dalle Oled capable d’afficher une définition Ultra HD poussée par le dernier processeur de traitement d’image et un système Android TV pour l’animation. Supportant tous les formats vidéo HDR10+ et Dolby Vision, elle offre également de bonnes aptitudes pour le gaming. Voici notre avis complet.
Le Philips Oled 807 // Source : Philips
Le Philips Oled 807 // Source : Philips

Ce test est valable pour les variantes suivantes :

En bref
Philips 55OLED807

8 /10
Points positifs du Philips 55OLED807
  • Qualité d’image et contraste
  • Compatible HDR10+ et Dolby Vision
  • Compensation des mouvements excellente
  • Système Android TV à bord
  • Temps de retard à l’affichage
  • HDMI 2.1 avec les fonctions gaming
  • Système Ambilight
  • Dolby Atmos, DTS et DTS Play-Fi
  • Pied pivotant
  • Télécommande rétroéclairée
  • Consommation électrique
Points négatifs du Philips 55OLED807
  • Audio en retrait
  • Pic de luminosité par rapport aux meilleurs OLED
  • Que deux prises HDMI 2.1
  • Gestion des câbles rendue difficile
 

La série OLED807 de Philips succède à la série OLED806 de l’année dernière. Elle est équipée d’une dalle Oled qui renvoie des noirs extrêmement profonds, de plusieurs modes d’image orientés Home Cinéma, d’une capacité à afficher des séquences avec une définition Ultra HD et profite de l’intégration du processeur de dernière génération pour l’optimisation de l’affichage.

Elle n’a finalement pas grand-chose à envier aux modèles plus haut de gamme si ce n’est peut-être son système audio plus complet si on n’oublie pas ses aptitudes pour les jeux vidéo avec la présence de plusieurs entrées HDMI 2.1 supportant les dernières technologies d’optimisation pour les PC et les consoles, le tout sublimé par le système Ambilight, ici présent sur les 4 côtés. Disponible en 48, 55, 65 et 77 pouces, nous avons pu tester le modèle de 55 pouces de ce TV 4K.

Fiche technique

Modèle Philips 55OLED807
Technologie d’affichage QLED
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l’écran 55 pouces
Compatible HDR HDR10, HDR10+, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround DTS-HD
Nombre de haut-parleurs 3
Puissance des haut-parleurs 70 watts
Sortie audio Haut-parleurs, Optique
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Prix
Fiche produit

L’exemplaire de test nous a été prêté par la marque.

Design : un pied très fin qui permet de faire pivoter l’écran

La série Philips OLED807 propose un design qui s’appuie sur une large place faite à l’image, mais également sur un pied chromé qui se présente comme une large barre qui maintient parfaitement l’écran à quelques centimètres du meuble sur lequel il est posé.

Cette barre chromée qui ne supporte pas que l’on pose les doigts dessus au risque d’y laisser des empreintes mesure 57 cm de largeur. Comptez sur une profondeur de 24 cm avec une partie qui dépasse devant de 9 cm. Cette configuration rend délicate l’installation d’une barre de son. En effet, il faut donc la placer devant, à 9 cm de l’écran, ce qui demande finalement un meuble assez profond pour supporter la barre et le téléviseur. L’écran est surélevé de 7 cm environ ce qui laisse de quoi faire pour une potentielle barre de son. Il ne faudrait pas que celle-ci soit trop haute au risque de ne pas pouvoir faire pivoter l’écran comme on l’entend. En effet, Philips propose ici de faire pivoter l’écran de 30 degrés environ vers la gauche ou vers la droite pour faire face à un téléspectateur qui serait légèrement de côté. C’est une très bonne chose et trop rares sont les téléviseurs qui proposent ce type de configuration mis à part chez Panasonic, pour les modèles les plus haut de gamme été chez Loewe aussi.

S’agissant d’une dalle Oled, le téléviseur présente une finesse toujours aussi impressionnante car de seulement 4 mm au niveau de la partie la plus fine. Celle qui est la plus épaisse mesure 7 cm, à la base de l’écran. En façade, comptez sur une bordure noire qui encadre l’image de 5 mm d’épaisseur auxquels il faut ajouter 2 mm de cadre pour finaliser l’ensemble. Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffrait d’aucun défaut de fabrication et a présenté des finitions parfaites.

Comme de nombreux téléviseurs, les haut-parleurs sont intégrés dans l’épaisseur de l’écran et dirigés vers le sol. Il y a aussi deux radiateurs passifs encadrant un woofer, derrière le téléviseur, dans une position parfaitement centrale. De dos, on remarque effectivement la partie qui contient l’électronique, mais aussi les LED pour le système Ambilight, ici disponible sur les quatre côtés pour une plus grande immersion dans l’image. En bas, au centre, un élément en plastique vient se clipser derrière l’écran au niveau du pied pour concentrer les câbles et organiser leur fuite.

Dans l’épaisseur de la partie électronique, au niveau des connectiques, il y a un chemin qui permet aux fils de retrouver le centre. Cette partie peut être cachée par une plaque en plastique livrée avec le téléviseur pour une parfaite organisation. Toutefois, nous avons trouvé que le système n’était pas assez robuste pour garder certains câbles peu flexibles et signalons aussi un pico, servant à maintenir la plaque, qui est mal placé, car juste en dessous de l’une des prises HDMI parmi les plus utiles. Cela oblige à couder sérieusement le câble pour qu’il suive la course prévue par le fabricant. Dans notre cas, la plaque n’a pas réussi à maintenir les câbles à l’intérieur la faisant irrémédiablement chuter.

Si vous préférez accrocher le téléviseur, il peut tout à fait être fixé à un support mural en utilisant un modèle à la norme VESA300x300.

Connectique et Ambilight

Les connectiques sont une nouvelle fois réparties en deux pôles. Sur la version 55 pouces, la prise HDMI 1 peut être délicate à utiliser surtout si le connecteur du câble est épais et le fil peut flexible vu qu’il y a un plot de fixation du cache en plastique juste dessous. Pour le reste, il y a un port Ethernet, une entrée Satellite, une entrée Antenne TNT, deux prises HDMI 2.1 dont une compatible eARC, une sortie audio optique numérique et une prise USB-A. Orientées vers le côté, on trouve deux autres prises HDMI 2.0b compatibles ARC, deux prises USB-A, une sortie casque audio et un emplacement pour les cartes PCMCIA.

Sur les 4 entrées HDMI 2.1, seulement deux d’entre elles supportent les signaux Ultra HD à 120 images par seconde. Celles-ci sont aussi compatibles avec les technologies VRR et ALLM pour, respectivement, limiter les déchirures d’images et réduire le temps de retard à l’affichage au minimum. On peut également compter sur une compatibilité avec les standards Freesync Premium pour les consoles Xbox/PS5 et G-Sync pour les ordinateurs de jeux. Le téléviseur est Wi-Fi (802.11 ac) et supporte aussi le Bluetooth.

Le téléviseur fonctionnant sous Android TV, il est compatible avec la fonction Chromecast, mais propose également le AirPlay 2 ainsi qu’Alexa d’Amazon avec une enceinte connectée située à proximité. Comme les autres téléviseurs de la marque, celui-ci est compatible avec la technologie DTS Play-Fi permettant d’utiliser la télévision pour jouer de la musique, la même que les autres enceintes présentes dans la maison ou un titre différent, via une fonction multiroom. Grâce à cette fonctionnalité, on peut interfacer deux enceintes satellites surround venant ainsi renforcer l’audio.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions Oled. Pour pallier cela, Philips propose une maintenance régulière de la dalle : le système anti-burning, lorsque celle-ci est en veille. Sinon, le téléviseur déclenche automatiquement une image de veille au bout de 2 minutes d’inactivité. À titre de comparaison, chez LG, le principe est identique, mais avec un délai de seulement 1 ou 2 minutes, selon la version, avant le déclenchement de l’écran de veille. Chez Panasonic, il faut patienter 5 minutes pour voir l’écran de veille se déclencher. Parallèlement, le processeur intégré est capable de détecter l’affichage de logo à l’image et d’y réduire localement l’intensité lumineuse pour protéger la dalle et limiter les risques de marquage.

Ambilight, une fois allumé, impossible de s’en passer

Le téléviseur 55OLED807 propose le système Ambilight sur les 4 côtés. Cette fonction permet d’afficher des couleurs parfaitement synchronisées en fonction des contenus présents à l’image. Cette technologie est toujours aussi efficace et permet d’être réellement immergé dans l’environnement graphique proposé par la télévision. Avec un téléviseur idéalement placé à 10 cm du mur, l’interface peut s’adapter à différents coloris de celui-ci. Il est possible de synchroniser les couleurs avec l’image, avec le son, d’en figer la couleur ou de faire arborer les couleurs du drapeau national aux contours de la télévision. Si le téléviseur est placé dans une chambre, on peut lancer la fonction AmbiWakeup pour se réveiller grâce à la simulation de l’aube ou utiliser la fonction Ambisleep simulant un coucher de soleil pour s’endormir. Le système Ambilight peut être activé ou désactivé à loisir mais, pour nous, une fois allumé, impossible de s’en séparer.

Petit bonus, lorsqu’on éteint le téléviseur, le système maintient une couleur blanche derrière l’écran pendant quelques secondes, histoire de retrouver son chemin dans la pénombre du salon ou la table de chevet pour poser la télécommande. Par rapport à la précédente génération, le système Ambilight est plus précis, car il profite de trois LED indépendantes pour chaque point de lumière amélioration la précision des couleurs proposées. Si vous disposez d’ampoules Philips Hue, le système peut se synchroniser avec celles-ci pour une ambiance colorée totalement immersive dans la pièce.

Image : des séquences magnifiques, mais moins lumineuses que la série supérieure

Le téléviseur Philips 55OLED807 est équipé d’une dalle White-Oled 10 bits 100/120 Hz capable d’afficher une définition Ultra HD (3840×2160 pixels) fournie par LG Display.

Il profite de la sixième génération du processeur Philips P5 AI pour le traitement des images, s’occupant notamment de la mise à l’échelle des contenus non UHD. Comme sur la série OLED937, cette fonction est extrêmement efficace offrant un très haut niveau de détails pour des émissions, des films et des séries qui ne sont pas adaptés à la meilleure définition. Le Soc prend également en charge le capteur de luminosité installé en façade de l’écran. Cela permet d’adapter celle de l’écran en fonction des conditions d’éclairage de la pièce (fonction protection oculaire). Comme sur toutes les TV Oled, les angles de vision sont très larges. Ils restent toutefois moins étendus que les angles de vision proposés par les modèles Sony A95K et Samsung S95B utilisant une dalle QD-led fabriquée par Samsung Display contrairement aux dalles White-Oled proposées par LG Display pour tous les autres modèles actuellement disponibles sur le marché dont celui-ci.

Comme sur la série précédente et sur les modèles OLED937, les compensations des mouvements proposées ici est d’un très haut niveau. Les défilements sont vraiment parfaits et ne souffrent d’aucun défaut de rémanence. L’image paraît extrêmement naturelle. Le contraste peut ici être considéré comme infini proposant des noirs parfaits dans les scènes sombres et aucun effet de blooming n’est à déplorer ici ce qui représente une force non négligeable des dalles Oled par rapport aux dalles LCD. On s’en rend particulièrement compte lors du visionnage des scènes de nuit du documentaire La Terre : la Nuit, diffusé sur Netflix où la Lune apparait très lumineuse sans aucun artefact et avec des contours parfaits.

Sur la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir diffusé sur Prime Video, comme sur la série OLED937, l’image est extrêmement réaliste et naturelle. On a droit à des mouvements parfaitement fluides donnant parfois l’impression d’être au plus proche des acteurs.

Lors du visionnage de notre film étalon, Gemini Man en qualité Ultra HD avec un débit vidéo de 80 Mbit/s, nous avons constaté que les mouvements sont aussi parfaits avec une impression de réalisme déconcertant. La colorimétrie est flamboyante notamment lors de la course poursuite dans les rues de Carthagène en Colombie où les couleurs des maisons ressortent particulièrement. La gestion du HDR est excellente. Les explosions très lumineuses parfois, dans ce film, sont parfaitement reproduites avec une extrême précision et une luminosité satisfaisante tout en maintenant des noirs profonds. La série OLED937 propose toutefois une luminosité plus importante. Le piqué est extrême avec un très haut niveau de détail.

Le téléviseur Philips 55OLED807 propose plusieurs modes d’image. Chez Samsung, le nombre de modes a sérieusement été réduit, évitant aux utilisateurs de s’y perdre, ce qui n’est pas le cas chez Philips. En effet, on peut choisir entre Préférentiel, Crystal Clear, Home Cinéma, Eco, Filmmaker, Jeu, Moniteur, Expert 1, Expert 2 et Calman.

Comme sur la série OLED937, le mode Home Cinéma correspond à un traitement d’image orchestré par le processeur qui permet d’obtenir une meilleure définition que les autres modes renforçant le piqué ainsi que les détails de l’image. On peut ainsi sérieusement redorer la diffusion de la série House Of Dragon sur OCS qui n’est malheureusement proposé qu’en qualité HD et qui aurait largement mérité la possibilité d’un visionnage en Ultra HD… Le souci, c’est que ce mode a tendance à ne pas reproduire correctement certains détails de l’image, surtout au niveau des contours des objets ou des personnages. Le rendu peut être très satisfaisant sur des séquences relativement lentes, mais lorsque les mouvements sont plus rapides, le traitement de l’image accuse quelques décrochements et n’arrive pas à suivre tout à fait.

Toutefois, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats en termes de rendu d’image immédiatement en sortie de carton. En effet, en mode Filmmaker, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 2,79, ce qui est inférieur à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Les plus exigeants pourront ajuster quelques paramètres dans les menus pour obtenir un résultat plus fidèle encore. Le gamma été relevé à 2,16 avec un suivi intéressant tout au long de la courbe de l’échelle de gris avec toutefois une tendance à vouloir trop éclaircir les images qui ne le devraient pas. La valeur de 2,16 est un peu faible face aux 2,4 attendus pour un visionnage dans des conditions sombres. La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6214 K ce qui correspond à des images un peu plus rouges que ce qu’elles devraient être puisque la valeur idéale se situe à 6500 K.

Avec des contenus HDR, les modes d’images disponibles sont : HDR Personnel, HDR Crystal Clear, Home Cinéma HDR, HDR Filmmaker, HDR Imax, HDR Jeu et Moniteur HDR. Là aussi, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Concernant la fidélité des couleurs, on peut considérer qu’elles sont fidèles puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,82, soit nettement inférieur au seuil de 3. Le pic de luminosité en mode Filmmaker a été relevé à 691 cd/m². C’est inférieur à la valeur que nous avons pu mesurer sur le téléviseur Philips 65OLED937 et c’est là l’une des principales différences entre les deux dalles.

C’est aussi bien moindre que les TV Oled les plus lumineuses qui plafonnent à 1000 cd/m² environ, selon les modèles. Ce téléviseur est donc à mettre dans une pièce où la lumière est la plus faible possible pour pouvoir en profiter pleinement à contrario des TV LCD qui offrent une luminosité bien plus importante, mais sont, sauf exception, empreintes d’effets de blooming, halo lumineux autour des objets clairs sur des zones sombres. Enfin, concernant les espaces colorimétriques, nous avons relevé une couverture de 97,70 % pour le rec709, de 98,70 % pour le DCI-P3 et 73,60 % pour le BT2020 ce qui est plutôt satisfaisant bien que ces chiffres soient situés dans la fourchette basse des résultats pour des TV Oled, les meilleures dans ce domaine étant les Sony A95K et Samsung S95B atteignant 89 % pour le BT2020 et 99 % pour le DCI-P3.

Gaming : faible input lag et toutes les technologies d’optimisation à bord

Avec ce téléviseur, Philips espère séduire les joueurs et peut-être même les plus exigeants. Déjà, les noirs sont impressionnants par rapport à ceux proposés sur des dalles LCD ce qui est un bon point. Ensuite, il y a un mode Jeu qui permet d’activer la fonction ALLM pour réduire le temps de retard à l’affichage. Effectivement, celui-ci est particulièrement court puisque nous l’avons mesuré à 14,3 ms ce qui représente moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran, ce qui est excellent. Les dernières gammes de TV Oled LG peuvent descendre jusqu’à 9,5 ms ainsi que le Samsung QN95B qui propose un input lag de 9,8 ms, par exemple. Le TCL 55C635 dispose d’un retard à l’affichage de seulement 9,3 ms, comme sur le modèle haut de gamme Panasonic TX-65LZ2000.

À toutes fins utiles, il ne faut pas oublier de « débloquer » les entrées HDMI dans les paramètres afin qu’elles puissent livrer tout leur potentiel en termes de fonctionnalités (colorimétrie et ALLM). Nous avons relevé un Delta E moyen de 4,03 en mode Jeu qui est supérieur au seuil de 3, signifiant une colorimétrie qui n’est pas exactement fidèle. Nous avons vu bien pire avec des scores supérieurs à 7 (Samsung QN95B), mais nous avons aussi vu beaucoup mieux, notamment sur les dernières séries TCL C735 ou C835, par exemple, qui proposent des Delta E moyen inférieur à 2.

Comme les autres fabricants, Philips propose désormais une barre de jeu qui s’affiche en bas de l’écran permettant de visualiser les fonctions activées et de changer quelques paramètres pour optimiser le rendu de l’image. Celle-ci est plus discrète que sur les autres marques qui n’hésitent pas à utiliser des couleurs criardes alors qu’ici un gris clair sert d’arrière-plan, plus sobre. On peut y activer l’affichage d’une cible (aide à la visée), contrôler les ombres portées, gérer la température de couleurs pour un rendu plus chaud ou plus froid, choisir la sortie audio et activer ou désactiver la fonction Ambilight.

Pour afficher la barre de jeu, il faut appuyer 5 secondes sur le bouton Menu (en haut à gauche de la croix directionnelle) puis le relâcher.
Jouez sur ce téléviseur est un véritable régal. La jouabilité est bel et bien au rendez-vous et on en prend plein les yeux, l’écran nous gratifiant d’images impressionnantes de précision.

Audio : plus de haut-parleurs, mais cela ne suffit pas

Le téléviseur Philips 55OLED807 dispose de quatre haut-parleurs de 10 watts chacun (deux haut-parleurs de 10 watts chacun sur la série précédente OLED806) avec le woofer de 30 watts ce qui donne une puissance totale de 70 watts sur 2.1 canaux. On peut compter sur une compatibilité avec les formats Dolby Atmos et DTS-HD ce qui est une bonne chose. Le rendu audio proposé par le téléviseur est plutôt satisfaisant avec un son que nous avons trouvé relativement équilibré même s’il manque de basses. Il y a des bas-médiums intéressants, mais qui ne descendent pas assez profonds lorsqu’il s’agit de reproduire des explosions ou des sons particulièrement exigeants et amples. C’est là que le système audio trouve ses limites. Pour un spectacle plus large, plus enveloppant et avec plus de basses, il faut songer à associer une barre de son, à minima. Rappelons la compatibilité DTS Play-Fi du téléviseur pour une ambiance audio multiroom avec d’autres enceintes compatibles.

Interface : Android TV à bord avec des menus Philips

Comme les autres TV de la marque, la série OLED807 profite du système Android TV (version 11) et de la possibilité d’y installer de très nombreuses applications. Des suggestions sont proposées en fonction des programmes regardés et toutes les plateformes les plus populaires y sont disponibles. On peut profiter de la fonction Chromecast pour envoyer des contenus depuis un smartphone ou une tablette tactile Android. Sa mise en veille est instantanée et il faut compter quelques dizaines de secondes pour avoir une image après l’extinction du téléviseur.

Les paramètres sont très complets. Toutefois, nous devons encore regretter qu’il faille parcourir plusieurs menus et sous-menus pour simplement changer le mode d’image (ou de son), chose que l’on fait depuis la touche dédiée des télécommandes qui accompagnent les TV Panasonic, une référence dans ce domaine. À cela, Philips tente toujours de répondre en proposant deux types de détection pour basculer automatiquement en mode d’image typé Cinéma : soit par l’intelligence artificielle, soit par les contenus. Avec l’intelligence artificielle activée, c’est pertinent, mais il peut arriver que certaines publicités soient identifiées comme un film ou une série et donc le téléviseur d’activer le mode souhaité. Avec la détection par contenu, les résultats ne sont pas convaincants. Manuellement, pour changer le mode d’image, il faut donc appuyer sur le bouton Menu puis sélectionner la fonction Réglages fréquents puis choisir la fonction Style d’image AI.

Ce qui est appréciable, c’est le fait que Philips ait réussi à développer une interface complète de réglage des options n’utilisant pas les menus Android TV qui peuvent paraître plus indigestes. Il est toutefois possible d’y accéder depuis le menu Configuration. Les différentes sources d’images sont disponibles après une pression sur la touche correspondante de la télécommande ce qui est une bonne chose et permet d’y accéder assez rapidement.

La télécommande rétroéclairée et très grande

La télécommande livrée avec le téléviseur Philips 55OLED807 est strictement identique à celle proposée avec la série OLED806 de l’année dernière. Elle est alimentée par deux piles AAA et propose une taille imposante un peu à l’image de celles livrées avec les TV Panasonic, mais beaucoup moins lourde que ses consœurs japonaises. Elle dispose de bords biseautés. Bluetooth, elle intègre un microphone pour capter les commandes vocales. Elle bénéficie d’un système de rétroéclairage ce qui est toujours appréciable. Celui-ci se déclenche après une pression sur l’une des touches. Un capteur de mouvements intégré aurait été encore mieux pour que l’accessoire s’allume dès qu’on le saisit. Plusieurs plateformes de streaming sont directement accessibles Prime Video, Netflix, Rakuten TV et Philips TV Channels. Les touches sont très agréables, car souples. Malgré cela, nous trouvons qu’elles sont trop proches les unes des autres ce qui peut rendre délicate leur utilisation si on ne regarde pas là où on met le doigt.

Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Film. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Philips 55OLED807 consommait 53 Wh, avec la fonction Ambilight désactivée. Cette consommation est particulièrement faible ce qui est une bonne chose. À titre de comparaison, le LG OLED55C2 consomme 47 Wh dans les mêmes conditions.
Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de seulement 61 Wh à comparer aux 66 Wh demandés par la TV LG OLED55C2 de 55 pouces. La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série OLED807 est déclinée en 48, 55, 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 1290 euros, 1390 euros, 1890 euros et 2990 euros.

Note finale du test
8 /10
Digne successeur de la série OLED806 de l’année dernière, la série OLED807 offre une qualité d’image exceptionnelle et même légèrement rehaussée par rapport à la précédente génération. Le niveau de détails est un peu plus poussé ici avec une mise à l’échelle extrêmement performante et un mode Home Cinéma qui n’est pas dénué d’intérêt permettant d’obtenir des séquences plus piquées et profitant d’un meilleur niveau de détail. Les compensations des mouvements et plus généralement, la fluidité des séquences est véritablement excellente et on apprécie également la plage dynamique des couleurs. Les réglages d’usine peuvent tout à fait satisfaire même si les plus exigeants pourront obtenir mieux en réglant quelques paramètres. Certes, légèrement supérieur à la précédente génération, le pic de luminosité n’est pas le plus élevé du marché, mais il n’est pas non plus parmi les plus faibles permettant tout de même d’apprécier ce téléviseur en journée malgré le fait que les plus belles scènes sont obtenues en cas de pénombre.

On apprécie également les fonctions « gaming » proposées ici offrant aux joueurs exigeants un excellent écran, particulièrement réactif et compatible avec toutes les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo depuis une console ou un PC. L’interface s’est montrée plutôt fluide. N’oublions pas non plus ce qui constitue un atout par rapport à la concurrence, le système Ambilight, amélioré ici car plus précis et que nous refusons de désactiver une fois qu’on l’a allumé tellement cela permet d’être immergé dans la très belle image produite par ce téléviseur. Enfin, le pied pivotant est un plus. L’audio restant en retrait par rapport à la qualité des scènes délivrées sur cette série.

Points positifs du Philips 55OLED807

  • Qualité d’image et contraste

  • Compatible HDR10+ et Dolby Vision

  • Compensation des mouvements excellente

  • Système Android TV à bord

  • Temps de retard à l’affichage

  • HDMI 2.1 avec les fonctions gaming

  • Système Ambilight

  • Dolby Atmos, DTS et DTS Play-Fi

  • Pied pivotant

  • Télécommande rétroéclairée

  • Consommation électrique

Points négatifs du Philips 55OLED807

  • Audio en retrait

  • Pic de luminosité par rapport aux meilleurs OLED

  • Que deux prises HDMI 2.1

  • Gestion des câbles rendue difficile

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