Cinq mille euros… Voilà la coquette somme qu’il faut débourser pour acquérir ce téléviseur de la gamme OLED+ de Philips de 65 pouces (c’est d’ailleurs la seule taille proposée), Ultra HD, évidemment. Pour ce tarif, le 65OLED984 promet non seulement une expérience visuelle de haute volée, mais également de vous en mettre plein les oreilles grâce à sa barre de son 3.0 développée avec Bowers & Wilkins.
Nous allons détailler plus loin la composition de ce système audio, mais sachez que l’ensemble délivre une puissance totale de 60 watts. C’est plutôt bien, sans être extraordinaire pour autant. D’autres constructeurs ont déjà proposé ce type de configuration, utilisant une barre de son déportée et affichant des puissances similaires.Le 65OLED984 embarque une dalle qui répond aux standards actuels, ou presque. En effet, on parle ici d’une dalle de 2019 et donc la montée en puissance (lumineuse notamment) attendue avec les téléviseurs de 2020 n’est pas encore de la partie. Néanmoins, le 65OLED984 propose tout ce qui va bien dans le monde du cinéma : compatibilité 10 bits, 100 Hz natif et compatible avec le HDR10, HDR10+, HLG et Dolby Vision.
Cela suffit-il pour autant à en faire un super téléviseur ? Nous allons le découvrir.
Fiche technique du Philips 65OLED984
Modèle | Philips 65OLED984 |
---|---|
Dimensions | 1448,7 mm x 1056,6 mm x 142 mm |
Définition maximale | 3840 x 2160 pixels |
Taille de l’écran | 65 pouces |
Compatible HDR | Dolby Vision |
Ports HDMI | 4 |
Compatible Surround | Dolby Atmos |
Nombre de haut-parleurs | 3 |
Puissance des haut-parleurs | 60 watts |
Sortie audio | Casques, Haut-parleurs, Sortie ligne |
Assistant vocal | Google Assistant, Amazon Alexa |
Efficacité énergétique | B |
Prix | 4990 |
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Philips. Les mesures ont été réalisées avec le logiciel Calman Business de Portrait Display et une sonde X-rite i1 Display Pro.
Un design vraiment réussi, avec ses forces et ses faiblesses
Ce qui justifie la montée en gamme de cet OLED+ réside également dans son système audio créé en partenariat avec Bowers & Wilkins. Et avant même d’aborder la qualité audio, on peut vous dire que la simple construction de ce téléviseur en jette !
La barre de son et son tweeter en position centrale, juste là sous cette immense dalle de 65 pouces, sont vraiment du plus bel effet. L’ensemble repose sur un large pied en métal brossé, très séduisant lui aussi. C’est sobre, design, exactement ce qu’il faut pour habiller un salon de façon très chic. En revanche, il y a un inconvénient et peut-être de taille pour vous : il ne sera pas simple d’intégrer proprement vos autres sources vidéo que sont (potentiellement) votre box TV et autres consoles de jeux.
Philips a bien prévu un passage des câbles dans le pied du téléviseur, mais cela ne résoudra pas le problème de l’emplacement de la box elle-même. À vous de faire en sorte que tout soit le plus propre possible et cela ne sera sans doute pas simple. On ne peut que recommander aux bricoleurs de trouver un moyen d’utiliser les vis dédiées au support mural pour installer les lecteurs externes au dos du téléviseur et ainsi conserver la beauté de l’ensemble.
Une télé qui pourrait (sans aucun doute) faire mieux
Lors du test du Philips The One 58PUS7304, un téléviseur proposant un excellent rapport qualité/prix, nous partagions notre frustration concernant la calibration peu soignée de la dalle. Du coup, nous avions pris le temps de la calibrer (même sommairement) pour obtenir une dalle LCD beaucoup plus juste. Soit dit en passant, la publication de nos mesures, qui on l’espère aura servi à quelques-uns d’entre vous, aurait permis à Philips de revoir sa copie sur les modèles commercialisés par la suite.
Après les premières mesures réalisées sur ce 65OLED984, force est de constater que Philips a une nouvelle fois des soucis de calibration. Et là, sur un téléviseur OLED à 4999 euros… la pilule passe beaucoup moins bien. L’erreur n’est plus franchement acceptable, surtout que la base OLED de LG Display s’est vraiment montrée excellente lorsqu’elle est exploitée par LG, mais pas Sony ou encore Panasonic.
Du coup, c’est avec un certain mécontentement que nous faisons face aux résultats des mesures. Une nouvelle fois, la calibration du point blanc laisse clairement à désirer : il tire beaucoup sur vers le rouge, que ce soit sur le blanc à 100 % ou sur un niveau de gris à 30 %.
Équilibrer la chose reviendrait à nouveau à améliorer sensiblement l’ensemble de la fidélité des couleurs qui, soit dit en passant, fait assurément illusion à l’œil, et cela quel que soit le programme regardé. Parfois même à grand renfort de technos gérées par le processeur Philips P5 : P5 Perfect Color, Color Booster, Perfect Sharpness, Ultra Resolution et autres technologies de compensation de mouvement… Ces dernières ne sont d’ailleurs pas toujours les bienvenues et c’est pourquoi il est possible de les désactiver. Mais dans le cas présent, elles ne sont d’aucune aide à cet OLED dans la procédure de test.
Procédure qui commençait bien puisque les résultats sur les contenus SDR sont bons avec un Delta E en REC 709 mesuré à 2,6. Vous connaissez la chanson, en dessous de 3, votre œil ne fait pas la différence entre la fidélité des couleurs affichées par la dalle et ce qu’il en est réellement. Considéré indépendamment, ce résultat est bon, mais on a obtenu bien mieux sur des TV OLED concurrentes de même génération (1,29 avec le LG OLED55E9)
Et elles font mieux aussi sur leur capacité à reproduire l’espace colorimétrique REC 709. Notre sonde relève ici une couverture d’à peine 96 %, là où beaucoup dépassent 98 %. Notre plus grande déception concerne les résultats de mesure de fidélité des couleurs avec des contenus HDR, que ce soit sous les modes HDR10 ou HDR Dolby Vision. Les mesures de Delta E ne sont pas terribles.
Sous le mode « HDR film », on obtient un Delta E qui atteint les 4,7 en DCI-P3 avec une couverture de cet espace colorimétrique d’à peine 80 % alors que Philips annonce 99 %… sans doute après calibration. Ajoutons que même sous le mode ISF jour, qui est sensé être mieux calibré, ce Delta E est à peine meilleur : 4,2.
Nous y avons consacré pas mal de temps pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un problème… et s’il y en a un, nous n’avons pas réussi à le résoudre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé (avec plusieurs PC, plusieurs câbles HDMI, plusieurs réglages, etc.), mais rien n’y a fait. Nous n’en sommes clairement pas à nos premières mesures. Nous avons même échangé avec les ingénieurs de Philips, surpris également puisqu’ils nous affirment que l’OLED 984 devrait afficher des résultats proches du Philips 55OLED 804 qui a obtenu d’excellents résultats lors de nos tests.
Reste que nous pouvons dire que pour les contenus HDR, le mode « Dolby Vision lumineux » s’avère non seulement plus fidèle que le mode « HDR film », mais il est aussi bien plus lumineux. Nous avons respectivement mesuré 340 cd/m² pour ce dernier et 834 /m² pour le premier. À noter que la luminosité maximale est à peine plus élevée puisque nous l’avons 850 cd/m² et que toutes ces valeurs sont mesurées sur une mire blanche occupant 10 % de la dalle.
Nous en parlions en préambule, cela n’a rien d’étonnant pour une dalle de 2019 dont le pic de luminosité plafonne à 1000 cd/m² en théorie. En pratique, c’est moins, ce qui n’empêche pas ce téléviseur de produire une image dynamique, même dans notre configuration de test où la dalle est frappée par les reflets du soleil provenant de notre baie vitrée.
Mais la magie de l’OLED aide à oublier
Une fois toutes ces mesures ingurgitées, on finit par digérer — mais pas à accepter pour autant — le fait que Philips ne propose pas un téléviseur à la calibration aussi parfaite que bien de ses concurrents. Et si on passe à autre chose, c’est parce qu’il faut le reconnaître, la qualité d’image reste bonne.
Le processeur P5 s’est montré à la hauteur de nos attentes dans l’upscalling de sources Full HD, même si l’essentiel de nos tests a été mené avec des contenus 4 K. Netflix et Amazon Prime pour beaucoup, où nous avons toutefois dû laisser faire le processeur pour corriger certains effets désagréables. Ils sont d’ailleurs sans doute plutôt liés à la compression, mais nous les avons trouvés très perceptibles avec certains contenus visionnés sur ce téléviseur. C’était le cas, par exemple, dans bien des passages de la saison 2 de « Formula 1 : Drive to Survive », où les images étant très rapides et les changements de valeur de plans provoquent des effets de déchirement de l’image (tearing) bien visibles.
Ils sont d’ailleurs reproductibles à l’envie sur les scènes où cela bug : ce n’est donc pas un problème isolé. S’agissant d’un contenu Dolby Vision l’électronique est visiblement poussée dans ses retranchements … mais il est possible de le corriger. Il suffit pour cela de régler les options « réduction du bruit et réduction des artefacts » sur moyen, puis de jouer un peu avec l’option de fluidité en sélectionnant soit le mode film, soit le mode sport. Ce sont là deux modifications qui nous ont en tout cas permis de résoudre le souci.
En revanche, la gestion de cette dalle 10 bits est un régal d’uniformité pour les yeux. Avec « La terre, la nuit » que nous avions déjà vu avec notre téléviseur LCD Sony de début 2019, et bien nous avons clairement eu l’impression de redécouvrir cette série documentaire diffusée sur Netflix. Piqué, contraste, luminosité, fluidité, détails… le spectacle est complet. Et c’est vrai évidemment avec tous les autres contenus si tant est que la source soit de qualité.
Petit aparté sur la connectivité qui nous sert justement à consulter ces contenus en ligne. Il nous est difficile de dire si le fait que le téléviseur soit doté d’une puce Wi-Fi AC — ce qui est assez rare pour le signaler — change quoi que ce soit dans notre configuration de test. Les temps de chargement nous paraissent être les mêmes sur notre connexion Gigabits. Il faut dire que notre salon est directement desservi par la box fibre, reliée à un Netgear Orbi, installée tout à côté du téléviseur. Mais il paraît évident que ce sera une très bonne chose dans les installations plus difficiles. Un bon point à prendre en considération donc.
Encore une mesure en retrait
Durant nos tests, nous avons également joué à quelques titres Xbox et PS4 sur ce téléviseur. Des jeux de simulation automobile, des titres d’aventure ou encore des jeux de rôle et, pour être honnête, même lancé à pleine vitesse sous Forza (par exemple), nous n’avons jamais constaté de problème, quel qu’il soit. Le résultat est bon dans les limites techniques de la luminosité de cette dalle. Philips est plutôt connu pour soigner son mode jeu.
Sauf qu’une fois encore, d’un point de vue purement technique, il y a visiblement un souci. Notre outil qui sert à mesurer l’input-lag a relevé 33,6 ms, soit la même mesure — et ce serait normal selon les ingénieurs de Philips — que nous avions obtenu sur l’OLED804.
Attention, il ne s’agit pas là du temps de réponse de la dalle qui devrait être excellent puisqu’il s’agit d’OLED. Le retard à l’affichage est le temps de latence qui existe entre le moment où une source HDMI envoie un signal et celui où le téléviseur l’affiche. En comparaison, le LG OLED55E9 que nous avons testé et qui devrait disposer de la même base technique affiche un input-lag de 12,8 ms.
Dommage, mais les ingénieurs de chez Philips nous ont indiqué qu’ils sont bien au fait de cette mesure et travaillent sur le sujet.
Audio B&W : détaillé, plutôt puissant, mais…
Le système audio est composé de deux éléments : la barre de son elle-même, elle le fameux « tweeter-on-top », marque de fabrique de Bowers & Wilkins. Ce système audio est qualifié de « 3.0 » et il ne dispose pas de caisson de basses. Plus en détail, la barre de son renferme trois paires de haut-parleurs. À gauche, au centre et à droite, on trouve à la fois une voie de 100 mm pour les médiums et une de 19 mm pour les aigus.
Ces derniers sont renforcés par le « tweeter-on-top », de 19 mm lui aussi (aimant en néodyme) qui booste la présence de la voix dans les films. À noter d’ailleurs que cette voie centrale positionnée au-dessus de la barre de son n’est pas active dans tous les modes. Par exemple, elle n’est pas éteinte lorsque c’est le mode musique qui est utilisé.
À l’inverse, lorsqu’elle est active, il est possible de régler son volume indépendamment du volume global du système. Voilà pour la composition de ce système audio qui, non content de contribuer à la beauté de ce téléviseur de la gamme OLED+, apporte un niveau de détail et une puissance audio qu’on ne peut qu’apprécier.
Comme nous le disions, l’ensemble ne dispose pas de voies dédiées aux basses et cela se ressent tout de même. Les HP à large bande tentent de palier au mieux cette absence, mais ne vous attendez pas à retrouver ici ces « boom boom » qui vous font vibrer les tripes dans un film d’action bien lourd.
Au mieux, les basses sont rondelettes et apportent un peu de chaleur sans être percutantes. Le mode audio « préférentiel » permet de renforcer quelque peu leur présence grâce à l’égaliseur 5 bandes, mais cela ne fait pas de miracle. En fait, ce n’est tout simplement pas dans la signature audio de B&W que de proposer un son qui tape.
Ceux pour qui l’absence de caisson serait trop problématique pourront en relier un à la sortie prévue à cet effet au dos du téléviseur. Dans l’ensemble, vous vous en doutez, le rendu audio est loin d’être mauvais. L’ensemble du spectre est plutôt bien équilibré et on apprécie finalement cette restitution. Le fait que le tweeter soit placé en position centrale et légèrement surélevé fait une différence notable : les voix des acteurs sont toujours bien intelligibles. Elles se détachent vraiment bien du reste de la partition.
Nous avons essentiellement utilisé les modes IA (qui analyse l’image pour adapter le rendu audio) et le mode film. Nous dirions que ce dernier a tendance à élargir le spectre en boostant les médiums et hauts médiums donnant une sensation de son plus clair et plus ouvert. Sur certains films, cela provoque même une sorte d’effet de spatialisation intéressant. Mais au quotidien, nous préférons le mode IA dans lequel l’électronique se charge des réglages et assure un résultat efficace pour chacun des contenus que nous avons regardé (TNT, films, sport, journal TV, vidéo YouTube, séries, etc.).
Enfin, vous l’aurez compris, cette barre de son ne disposant pas d’enceinte orientée vers le haut, il n’est pas question ici de parler de restitution Dolby Atmos. L’OLED+ 984 en est dépourvu, mais la nouvelle série 9 présentée récemment et dont la disponibilité devrait démarrer dès le mois de septembre, sera, elle, dotée d’une configuration Dolby Atmos.
L’expérience utilisateur …
L’OLED+ 984 justifie également son tarif élevé par ses présentations supérieures sur un tas de petits détails. La télécommande en fait partie. Si vous êtes plutôt fan des zappettes discrètes et minimalistes façon Samsung ou encore celles utilisant un capteur gyroscopique… alors vous allez être triste. La télécommande livrée ici est bien plus conventionnelle, mais néanmoins de qualité.
Côté face, on retrouve toutes les touches nécessaires pour naviguer dans les menus de la télé avec un minimum de clics. Bien sûr, Android TV en impose tout de même ses mécanismes. La critique que nous partagions lors du test du Philips The One 58PUS7304 et qui portait sur la lisibilité des touches de la télécommande ne s’applique pas ici. Les inscriptions passent du gris au noir, c’est mieux !
Côté pile on retrouve le clavier complet auquel le constructeur semble beaucoup tenir pour ces modèles premium. Il va sans dire qu’il représente un atout considérable pour la saisie de texte dans les différents moteurs de recherche des services en ligne ou pour saisir ses identifiants dans une application, même si la synchro avec votre compte Google peut s’en charger automatiquement.
Nous ne nous étalerons pas sur le fonctionnement d’Android TV. Tout se passe aussi bien que possible. L’interface est fluide grâce à un processeur P5 qui n’a plus ses preuves à faire sur le sujet.
Philips a fait le choix de ne pas intégrer de micro sous la dalle pour piloter Google Assistant façon « main libre ». Il faut impérativement presser le bouton dédié de la télécommande pour discuter avec l’IA. Le constructeur justifie ce choix pour des raisons évidentes de vie privée : personne n’aime avoir de doute sur le fait d’être écouté ou non par sa télé. Mais n’aurait-il pas pu intégrer des micros et laisser le choix à ses utilisateurs d’activer la fonction main libre ?
… passe aussi par un Ambilight au top de sa forme
Comme nous avons déjà pu le voir lors du test du The One, Philips met un point d’honneur à généraliser sa technologie Ambilight qui apporte clairement quelque chose en plus. Sur ce 65OLED984 l’expérience est encore plus poussée puisqu’une rangée de LEDs est ajoutée dans le bas de la dalle.
En détail, la partie haute du système est la plus importante, car c’est aussi celle qui est installée au plus loin de l’extrémité de la dalle et qui doit donc produire le maximum de luminosité. Elle compte ainsi vingt-huit zones, composées chacune de trois diodes (soit 84 diodes). À celles-ci s’ajoutent neuf diodes de chaque côté et, particularité de ce modèle, vingt-deux diodes dans le bas. Ce sont donc 124 diodes électroluminescentes qui travaillent de concert pour assurer le spectacle et il faut bien reconnaître qu’avec le temps, nous sommes devenus fans de cette techno Ambilight.
Elle apporte non seulement quelque chose lorsqu’on regarde un film, mais elle peut être aussi très reposante (en fonction du mode utilisé) quand on visionne des programmes plus classiques comme son JT. Cette lumière indirecte suffit à éclairer la pièce et ainsi reposer les yeux des spectateurs.
Précisons qu’Ambilight peut aussi être utilisée avec la dalle éteinte pour produire une ambiance lumineuse lorsqu’on écoute de la musique depuis le téléviseur. Car il est important aussi de rappeler que ce téléviseur décode une très grande variété de fichiers audio et vidéo lus depuis une clé USB ou en réseau.
On a craqué… mais c’était pour le bien commun
Vous êtes désormais à la fin de ce long test. Vous avez tenu bon… bravo ! C’est que vous êtes peut-être un acheteur de ce téléviseur premium. Aussi, on ne pouvait pas vous laisser comme ça. Avec cette idée en tête que tout vous plaît, mais que la calibration n’est pas au top – même si on insiste, vous ne devriez pas vous en rendre compte.
C’est pourquoi nous avons à nouveau procédé à une rapide calibration de l’engin. Comme pour le modèle The One, direction les menus permettant de « réaligner le point blanc ». Pour ne pas perturber les autres modes, nous avons personnalisé le mode « HDR Personnel ». Ci-dessous, la mesure montre que point blanc est très froid.
Ci-dessous, la mesure après quelques minutes à tâtonner dans les réglages pour corriger le tir.
Et voici les réglages à appliquer dans les menus du téléviseur. Il faudra également vous rendre dans les options de gamma pour rehausser la valeur de 0 à 2 points.
Sur notre modèle, tout allait forcément beaucoup mieux après cette calibration qui n’est pourtant pas idéale. Il aurait fallu y passer plus de temps encore et utiliser l’alignement de référence sur 20 points que propose également le téléviseur. Notre objectif est néanmoins de vous proposer une calibration simple à reproduire.
Ci-dessus, les nouvelles mesures relevées par la sonde montre que l’espace colorimétrique REC709 atteint désormais 100 %, que la température des couleurs flirt avec les 6500 K de référence (mesure à 6467), que les niveaux RVB sont plus homogènes sur la plage du noir au blanc à 100 %, mais, surtout, que le Delta E DCI-P est désormais bon (2,29) – même si bien des couleurs sont encore à la peine et que l’espace colorimétrique (toujours DCI-P3) est assuré à 90 % environ, ce qui colle désormais avec ce que propose la concurrence. Dommage que, comme eux, Philips n’offre pas de tels résultats « out of the box ».
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